Donc, t'imagines t'as pas dormi 9h en 3 jours, et 6h par nuits en 100 jours (cause taffe), t'as le cerveau en lambeau.
Ta fille qui hurle à la mort à cause d'une otite te renvoie à comment tes propres parents (dont un daron médecin) te traitaient, et tu as un PTSD (syndrome post traumatique) qui kick en ostie en amenant icelle chez le médecin.
Alors, tu écoutes ta femme, va acheter les ban baos (indus) et rouleaux de printemtps favoris.
Il fait 10°C mesuré mais 16°C ressenti cause que tu vis comme asse, et tu regardes.
Le panneau rouge qui clignote attire ton regard. Il passe son temps à dire « DANGER ! ».
Tu tournes ta tête envapée vers le panneau, et regarde.
Ah ! Le panneau indique une vitesse limitée à 30km/h car il y a une école. C'est un peu tard pour aller à l'école, mais soit.
Il indique DANGER! quand les gens dépassent 40. Ok. 95% des voitures le déclancheraient sans les TROUS DU CUL de connards qui faussent mon pessismisme en bloquant 50% de la circulation comme des trous du cul à rouler à 30.
Je viens d'un coin où les minots ne traversent ni quand les feux de signalisation sont rouges ou verts ou oranges mais quand les voitures s'arrêtent réellement. Pontoise, dans le Val d'Oise.
J'ai moi même été renversé : c'est traumatisant.
Ty vois t'y ces radars payés avec nos thune, qui dressent pas d'amende pour des trucs traumatisants ça interroge.
Je suis camé au manque de sommeil, je juge pas, je revis mon trauma en appréciant le soleil hivernal.
Et je repense à ce dicton volé en l'an -500 à Honoré de Balzac par ces Fifis de greques :
Les lois sont des toiles d'araignées à travers lesquelles passent les frelons (riches) et où restent scotchés les petites mouches (pauvres).
Puis je trace ma route, passe le pont, et miracle : sans radar : LES VOITURES RALENTISSENT.
Une soudaine prise de conscience en voyant que l'école c'est celle des adultes qui la quitte jamais ? L'école qui forme les profs ?
Non, t'as trois condés de la cipale, barbots de première qui prennent le soleil, et magiquement ça calme les 90% de connards.
Sur moins de 100m, je te raconte pas le nombre de 4x4 garés à cheval sur des places handicapés ou d'issue de secours ou de partage car ça dépasse la mesure.
Quelque part, se garer sur une place handi, c'est pas un vrai délit, pas vrai ? Les handicapés, vu comment ils sont maganés ils ne contribuent pas vraiment à la société, voire à l'impôt, à la société, pourquoi on se ferait chier à les respecter ?
Puis qui fait respecter la loi ?
Donc, je te téma les cipaux qui se la pètent, un queer modèle je passe à la télé chez hanouna et 2 gras du bides qui passent à la radio à faire des blagues homophobes sur RMC. Au moins la cipale semble représenter une certaine tolérance.
5 minutes plus tard en un beau coup de boule balayette, la camionette de la fourière arrive et enlève une voiture garée sur une place handi, et je me dis : Putain! moi qui croyais que les schmidts s'en caguaient des plus faibles je vais en faire un billet de blog.
Les mêmes ont même été serrer la paluche amicalement du gadjo qui les a appelé prouvant une fois n'est pas coutume que quelque part ils lêchent pas le cul des richards.
Et j'm'ai dit, tu vois tu : les grecs de -500 sont non seulement des copiteurs des auteurs français du XVIIIé mais en plus des mauvaises langues.
Les schmidts ont parti.
Le patron l'a serré la paluche à son très valide employé payé au black venu garer sa caisse et poser ses livraisons estampillées de la marque métro (vente en gros pour les restos) sur la place juste libérée.
Je m'ai dit genre plan le manque de sommeil ça te pète le ciboulot.
Ça te donne l'impression en regardant la rue de regarder la vie.
Tu vois des ecclésiastes appelés politocards décréter que ce qui est écrit dans le livre de la loi (genre le code de la route) est réalité.
Mais cette réalité est locale à des « gardiens » dilués en doses si homéopathiques dans la société que seuls ceux autour desquels les gardien existe ont la chance de la voir. Un genre de double comptabilité de la réalité propre à la mafia.
Le manque de sommeil casse quelque chose : ce qui est appris disparaît, on regarde le monde dans son absurdité, en se fiant non aux mots pour le décrire mais aux images que l'on voit.
Nos cultures sont dirigées par des littéraires qui pensent que le pouvoir des mots pour décrire nos vécus l'emportent sur ce qui est objectivement observable.
Par la présente, j'affirme ma conviction, qu'ils sont plein de merde et que l'on peut nommer de la merde de l'engrais, reste que la merde ça continuer à puer.
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