Macron et le retour du charivari

Dans la campagne du XVIIIe siècle, gare à celles et ceux qui dérogent aux lois de la morale collective, car ils pourraient être victimes d’un charivari. Huées, sifflements, bruits de chaudrons et autres percussions de fortune : un tel tapage sera servi sous la fenêtre de quiconque présente un comportement sexuel ou conjugal jugé non « respectable » par le reste de la communauté.
source https://iddeo.ca/fete-et-tradition-le-charivari/
En ce moment notre chère élite intellectuelle prend personnellement les attaques faites sur les réseaux sociaux à l'encontre de ses courtisans : mangeur de homard, montreur adultérin de braquemart, fraudeur fiscal qui danse ex client de son ministre de la justice, artistes pédophiles assumés chahutés, éborgneurs psychopathes et j'en passe il est bien de rappeler que c'est juste une tradition culturelle.

Si vous avez la chance d'avoir accès à un réseau social, cela ressemble à un grand tintamarre, un tapage sous les fenêtres de la gloire sociale prenant souvent la forme de "mêmes" humoristiques s'attaquant à un comportement certes légal, mais jugé non respectable par la communauté. Donc ça sent le charivari.

Utilisant principalement la dérision, cette justice communautaire tient lieu de contrôle social. Le charivari prend toutefois de telles proportions qu’on en interdira la manifestation. L’État ne peut pas tolérer l’exercice d’une justice qui lui revient de droit et il doit protéger les libertés individuelles de tout citoyen, indépendamment du comportement moral.
 source https://iddeo.ca/fete-et-tradition-le-charivari/

Finalement, c'est quoi la morale ?

Genre, je suis dans un camping, je vais pas m'inviter dans les tentes de tous mes voisin.e.s au petit matin et leurs mettre ma bite dans l'oreille pour leur montrer qu'à presque 50 balais je suis fier de toujours avoir une bonne gaule, mais que c'est moins pire que de me vanter d'avoir violé une gamine de 14 ans.

C'est pas écrit dans la loi, c'est pas formalisé, mais genre tout le monde est d'accord. La culture, c'est du formel qui s'ignore d'après les intelligents. Et la morale c'est la partie formelle qui s'ignore de la culture s'appliquant au vivre ensemble.

Il n'y a pas besoin d'écrire une loi pour ça. Non ?

Genre, les femmes portent des pantalons depuis longtemps sans que ça choque. Mais la loi sur le sujet a été abrogée en 2013. Il y a du retard entre la loi et l'évolution des mœurs, n'est-ce pas ? Comme un parfum de conservatisme qui nécessite de lutter pour faire admettre la morale populaire comme légale.

Je crois que l'aspect choquant des évènements qui génèrent des charivaris sur les réseaux sociaux ne vise pas leurs mœurs, mais le fait de prétendre moraliser par la loi la foule alors que les élites du point de vue du peuple sont moralement des porcs.

Ce qui excède chez nombre d'intellectuels est l'aspect moralisateur sur la pauvreté, la dureté du travail, l'honnêteté, la rupture avec des pratiques passées comme le cuissage, l'importance des valeurs vraies (travail, famille, patrie), le respect des lois et les comportements en flagrante contradiction avec les actions.

Un partie de la morale chrétienne revient à dire que si tu veux juger, il faut accepter d'être jugé (St Mathieu). Il est clair que des élites qui se positionnent du haut d'une moralité supérieure pour forcer une morale qu'ils n'ont pas, ça passe mal.

On ne peut pas prétendre défendre la cause des femmes en nommant un ministre cuisseur, la transparence en refusant les enquêtes, le dialogue en pratiquant la violence policière, la juste répartition en volant les caisses des salariés en permanence ...

Peut être qu'il y aurait pas autant de concerts de casseroles sous les fenêtres de ses sybarites si ils n'avaient pas autant de casseroles aux cul.


l'hydrodynamique du code

Vous connaissez l'équation de Naviers Stock ?

Je pense qu'elle s'applique à l'informatique. Quand je code, la visualisation des flux et leurs turbulences m'aident à diagnostiquer efficacement.

Prenez une CPU en train de kicker ses instructions sans effet de bord vectorisable sur un bloc de mémoire contigu, je m'imagine en flux laminaire max.

Imagine que mes données sont à accéder depuis de la mémoire non contigüe : hop, page exceptions, avec comme pour les turbulences un aspect certes aléatoires, mais en moyenne de décroissance de la bande passante max d'instructions par seconde. Comme un flux. Ca marche avec les "context switch", les appels au HPET, les barrières mémoires, les flux de périphériques ...  mélangeant non pas un flux (les instructions CPU), mais tous les flux coordonnés et influencé par le code exécuté en CPU.

Le code devient une carte symbolique d'architecture de canaux
Le code exécuté devient alors le monde réel de flux se déversant dans des canalisations opaques qui n'ont pas forcément les propriétés qu'on avait imaginé soit en terme de laminarité : je te regarde toi la prédiction de branche. Soit en terme d'isolation (couplage) : je te regarde toi toute la classe des trous de sécus par attaque de canaux latéraux. Donc, on doit comme Platon dans sa caverne deviner depuis les entrées et sorties de nos canaux réels (htop, iotop, ntop, powertop, debogueur ...) ce qui se passe vraiment dans le vaste échangeur à haute vitesse que constitue la CPU. On tente de deviner quand il y a un problème de performance où est la différence entre la carte et le territoire. Où l'on voyait les choses comme des flux laminaires, mais qu'on a une turbulence qui génère de la congestion.

Le code fuit dans le monde réel. Tu kickes ta GPU ton ordi va chauffer, tu kick un périf un peu trop vénère ? Tu peux le voir apparaître sur un port IO voisin. Jusqu'à pouvoir manipuler la mémoire des autres. Tu chauffes un cache, tu vois les latences diminuer avec une exponentielle décroissante comme un fluide qui percole.

Alors, les flux en informatiques ils sont genre multi-dimensionnels (IO, RAM, CPU, GPU) mais il reste dans un lit qui les contraints et unis : celui des ressources de l'ordi et du système d'exploitation qui est comme un aiguilleur borné et opinioné.

Genre un code laminaire (genre de traitement de données) fait face à un afflux de données à traiter qui dépasse sa capacité de traitement. Si rien n'est fait, ça va agir comme une vague qui va comme dans la vraie vie quand les tuyaux sont trop petits générer sans aménagement des turbulences qui vont perturber l'écoulement laminaire...

Une solution est de distribuer les flux. Obligeant à concevoir comme des canaux d'irrigation multiples (haproxys) qui peuvent prendre une charge plus grande, mais pas infinie, les nouveaux coudes, générant des minis tourbillons, du délai.

Souvent, je soupir en voyant les variables "boxée" en python qui sont éparpillées partout en mémoire, kickant des turbulences en pagaille liées aux accès mémoire non contiguë, et je vois les facteurs 100 voir 1000 perdus en turbulence, frictions. Je pense efficience, flux efficace (vs flux total d'instructions générées pour exécuter le code utile incluant la surcouche de l'OS et de la sécurité)

Et justement quand je pense à l'utilisateur, je pense parfois à cette histoire de flux.

Je me dis j'ai soif (aka un besoin) maintenant, qu'est ce que j'attends d'une fontaine (une appli) ? Et bien souvent, je veux que ça arrive vite pour le minimum d'effort en quantité suffisante. Donne moi trop d'eau (information) et tu vas me noyer (genre une vidéo de 1h là où je préférerais un texte de 2Kb). Fais moi faire trop d'effort pour avoir de l'eau tu vas m'épuiser (formulaire à la con). Fais moi attendre 48h pour un bulletin météo à 24h et je vais pas t'aimer. Parfois je veux de l'eau potable (allégorie des sites où l'info originale est trop mélangée avec des communiqué de presse sans critique). Je regarde une vidéo ou téléphone, je déteste les à coup ...

Et je me demande et si, et si au lieu de tenter d'élargir les canaux comme des porcs, on tentait d'étudier l'écoulement laminaire du code comme si on rendait l'expression rendre une application fluide une réalité ?

Et quand je regarde le code de quake III (john carmack) c'est exactement ce que je vois : un code fait pour être le plus laminaire possible.

It's time to speak about free software culture, again.

People may not have experienced the beginning of free software as a social movement.

Before agile was cool, corporate process for doing software were uncool, and HR policies more than questionable.

There was already a faint smell of bullshit for new comers to computer programming. Especially for self taught that were kind of barred from IT jobs or operators. IT in the 90's was not judging on what you could do but on your social status (often diplomas).

Free software was not only a promise to free software but also to free human beings, including workers from a dysfunctional selection process.

What were we hoping ?

To invest the max we could in developing useful software that would be both useful, and done in a free from constraints of the corporate religious rituals, and prove ourselves without stupid barrier.

An ftp server, an announce of a new release on the mailing list and you had your new linux kernel.

The muscles of free software were in the code, the fat of procedures adapted over time.

Hence coders could build a portfolio or products, the possibility to fight perceived cronyism in coders' selection by proving their merits. That was the selfish part of the newcomers. Needless to say another part of free software was coming from academic field having a tradition of «mandarinat» where we could find the most notable proponent and evangelist of free software (FSF for instance).

I dare say the coder seeking to free themselves have been slowly pushed away from free software by the holy alliance of an academic based aristocracy and crony capitalism.

Free software events at this time had few sponsors, talks were giving room to talk to everyone.
I assisted to conferences whose speakers were plagued with heavy stuttering without slides, topics on discrimination in free software (notably against women in ~2005 following debian women awareness campaign), the use of i18n frameworks to promote diversity in culture (like having GUI translated in innu, basque, allemanic, esperanto ...)

And I think the zenith of my engagement in free software was in 2005
https://www.libroscope.org/Le-libre-au-dela-du-logiciel in Dijon when I co-organized a topic on free software in the context of the coders and the freedom we were expecting from it.

Since then, FOSS events are looking more and more like infomercials, big sponsors having more slots to evangelize their technologies, and free software has been colonized in some fields by researchers. Local meetup are mostly ads for BullShit techs and products under the disguise of friendly meetups.

I may not be the smartest guy, but I doubt that implementing a text of Plato as a base of an algorithm for eventual distributed consistency is the best way ; it lacks what makes powerful ideas : simplicity. Paxos strikes me as a weird idea when we have algorithms for making collaborative text pad with pretty straightforward data structures that don't require vector clock and which are proven O(n).

You see, we forgot one fundamental freedom of free software that is now taken away from us : the freedom of researching & inventing thus having our invention recognized : Open Science ! With an equal footing with the official provider of research/patent (in form of academic papers and corporate patents).

Science and technologies should be based on evidence first that we can make stuffs works and not our capacity to formalize it or having access to cooped media or bureau of legal depot. We should be free to use the method we want as long as they are opened to discuss our points the way we chose.

So I have some biff with academics. But not only.

IT industry may not care about your diplomas, but they care about which school you attended where you made your business network. Most of "degree less" examples of SV are phony. Gates, Jobs, Zuckerberg, H&P, google may not have had diplomas, but they had the network with the wealthiest bros from the USA. The very exclusive business network formed from the ivy league (MIT, Stanford...). The solid castle of the social reproduction of the elite in USA. Same here in France where your capacity to evolve towards having certain jobs (coding being one of them) is terribly skewed in favor of the local ivy league.

How this discrimination operate ?

At a non measurable level, by imposing a way to behave, to talk and a formalism hard to grasp. CoC has even become one of them ironically while I do support this idea.

Most of you ignore that the formalism used in math nowadays in science (hence CS) is the famous object of the rant «cargo cult» science by Feynman. Long story short ~1968 US mathematicians fell in love with bourbaki (mathématiques mordernes) and as in France imposed this formalism as the «only one best way» cause it was a promise to be able to verify correctness of everything (and blablabla). Needless to say, I think a formalism should not be about it's mathematical self contained beauty, but about its capacity to deliver simply a consistent message on how to deal with a tool.

For instance, if I give you the RFC2822 compliant 300 lines regular expressions to validate an email, you will know way less practical information and will understand nothing of mails for the exact same magnitude of informational entropy than with a RFC. Reading the RFC SHOULD even convince you that a regex is the wrong way to validate an email.

That's where the IT bugs me. RFC were a marvel of openness having the first RFC telling you how to read and write RFC in a simple language. RFC are about formalism, but the level of entry for RFC vs regex is way less. Hence, we can say there are hierarchy of formal vessels of information and the one that is being banned is the most expressive one : the simple language. (Modern RFC are hellishly complex to read JSON Web Token, Oauth2....).

The formalism of CS papers is like the regexp of formal logic.

I think this commit in python was a brilliant illustration of a subset of this problem :
Instead of requiring that comments be written in Strunk & White Standard English, require instead that English-language comments be clear and easily understandable by other English speakers. This accomplishes the same goal without alienating or putting up barriers for people (especially people of color) whose native dialect of English is not Standard English. This change is a simple way to correct that while maintaining the original intent of the requirement. This change also makes the requirement more clear to people who are not familiar with Strunk & White, since for programmers, the main relevant aspect of that standard is "be clear and concise;" simply saying that instead of referencing Strunk & White communicates this more effectively.

https://github.com/python/peps/pull/1470

And the comments plus the polemic proved this commit right. Including french eminent member of the evangelization of free software stating that this arbitrary grammar (nazi) barrier is legtimate.

Where does it lead us ?

Somme fellow free software coders are still fighting for the radical non discrimination aspect in free software, and that is great.

On the other hand there is a pattern on the way IT is talking about free software. We have a bunch of elites feeling self entitled to rule it.

Companies tries to out-source their code, recruitment process and formation to free software making their costs supported by the free software contributors whose bright future in being underpaid workers induces perverse incentive to gain fame. Yes I have a special tooth against npm bowl of muddy dependencies.

In HR, our github are now used against us ; a fall in our commits may mean we have depression, and we are not hired. But why some of us are on burnout ? Maybe they are being harassed by wealthy companies that relies on their code and press them to fix fast or merge a PR their soft, or by the overhead of work of bureaucracy to "sell your idea" to a steering comity that demand a peculiar document.

How much the mendacity on the internet helps to increase the well beings of grunt coders ? The top 1% is not even earning 30k$ yearly with the begging on internet. Universal Income would sure make free software non famous contributors (90% of them) wealthier  working 100% of the time they want on their software !

People push free developers to take care of more of the jobs including standardizing their tools to adapt to the workflow of said companies. A one best way to handle your repository with github-clones appeared as if git was the most productive choice given the cli is a mess of inconsistency.

This is not freedom.

The biggest part of a free software to be legitimate now requires :
-  a cool web page with links to resources ;
- an issue tracker ;
- CI ...
- nicely formatted pompous documentation ;
- versionized source browsing ;
- preferred language based distribution (pypi for python for instance) ;
- maybe distro based packaging ;
- docker based distribution ;
- k8s based distribution ;
- badges (CI, static analysis, bling bling) ;
And believe me this is time consuming. And once in a while something changes upstream (setuptools? language version like py2to3 or asyncio) forcing you a big gulp of accidental difficulties and wasted time to correct all the nice façades.

I think something is wrong in free software ; I would say some adhere to a myth of meritocracy that never was in the first place (first geeks had access to very expensive computers for the era and free time) that is detrimental to them.

Selling that doing free software can impress companies with your competitive abilities in a rigged competition is a SCAM, don't do free software expecting anything.

Free software (or open source) is indeed very welcoming to users. But, not that welcoming to active contributors who nowadays are discriminated. One thing is we -won't hide our face- technical excellence has been an excuse for being a jerk (linus torvalds does not comes first in the list) and still is. So called technical excellence is a religion to transform a past of privilege in a position of unchallengeable leadership.

Today a patch may be refused while algorithmically correct and documented for the following reasons :
- coding style ;
- not using a java design pattern (even in python or javascript, lol) ;
- using functions instead of objects (whereas they are equivalent) or whatever paradigm ;
- relying on system (sig handler + SIGHUP to reload a conf) rather than using a system facility (systemd) ;
- the phrasing of the patch ;
- the mood of the maintainers ;
- your fame (or lack of) ;
- your capacity to write overly bloated pretentious specifications to explain your idea backed by a lot of cryptic CS papers
....
But shouldn't be the language and OS the best judge of the quality of a software ? The heaviest difficulties in contributing do not come from the nature of computers, but from arbitrary cultural human rituals.

My advice is thus for those who are not comfortable to deal with hypocrites assholes from upper classes or the crony elitism of academic research to minimize your contributions to free software. This people are a toxic bunch of reactionary favoured kids that saw a business opportunity in an interesting social movement of protest against their legitimacy.

And for one thing I will let no one claim to speak in our names. If you belong to a community, you have a voice equal in strength with the other ones. And my words are : I don't have anymore respect for the free software community that has become exactly the opposite of what I contributed for : a bully free place of radical non discrimination.

Carnaval : les clowns se rebiffent

Projet d'épisode de comics catégorie super héros.


On est en 2020, les milliardaires qui passent en boucle à la télé ressemblent à super vilains. (Planche recopiée de DK1 BM devant la télé rafraîchie avec musk, trump, bezos & co)

Dans un monde d'inégalité et de corruption une chose manque le plus : la fête.

Les gens ne sortent plus devant chez eux quand ils veulent se bourrer la gueule sur la place publique dans une liesse commune.
Une chose à disparu .... LE CARNAVAL (mettre le titrage)

Carnaval qui quand les inégalités augmentaient trop voyait les exploiteurs tantôt moqué, tantôt malmené, parfois leurs biens brûlés. (planche apocalyptique avec un gars en cape qui couvre partiellement son visage masqué)
écrit : On prétend que le responsable était un cave à qui l'énergie de la fête avait donné un super pouvoir : le MASQUE (SFX)
(Voir comment y mettre le masque fohler pour ce premier épisode, peut être demander direct à Alan Moore la planche qui va peut être pas aimer une référence à franck miller).
 Le porteur l'anonyme des espoirs de la foule de voir leur quotidien s'améliorer.

Et plus le comportement des riches étaient gênants, plus le nombre de masques augmentaient (aller chercher dans les mangas pour les éclairs de pouvoirs qui frappent une foule)

Depuis, une cabale de super méchants ayant compris le pouvoir de la liesse populaire fait tout pour leur pourrir la vie avec des gadgets inutiles, des sales blagues, et des conspirations car le malheur du peuple assurait leur bonheur.
(Neil gaiman doit pouvoir développer cette partie en s'inspirant de good omens)

Mais, le pouvoir du masque n'est pas mort, il revient, porté par les espoirs de la foule.

Aujourd'hui cas #1 : Carrouf : l'«Intraitable» te colle l'affiche

666 jours avant le prochain carnaval (nombre à diminuer en fonction du doigt mouillé), le jour où tous descendront dans la rue pour le CARNAVAL.

En attendant aujourd'hui ... Un clown se rebiffe (pulp)
Inspiré d'une histoire **réelle** (cadre) mettre lien
https://www.comixtrip.fr/bibliotheque/intraitable-kyu-sok-rue-de-echiquier-syndicalisme/


Mettre une lettre vue du dessus avec le contexte

Le masque du jour est (à la pulp) Choi Kyu-sok !


Genre : un employé de carrouf qui voit le management à la française claquer les gonades des coréens (anti-syndicat, burnout ...)

Flashback 1 planche sur le passé du héros qui l'amène à avoir son pouvoir (genre dessinateur et qui a travaillé dans la grande distribution)

zoom arrière on voit le protagoniste prendre son masque (un masque différent par épisode sauf si un émerge) et SFX !
Raconter brièvement ce qui a été fait (là publier un manwha)
Et les résultats positifs que cela à eu.
Conclure sur : et l'espoir revenant le nombre de jours restant avant le grand CARNAVAL est de 665.5 jours

Trouver un moyen de payer Choi Kyu-sok pour qu'il réalise l'épisode comme ça sera méta est permettra de faire des rotations de dessinateurs ...
Faire développer le scénario par les mecs qui ont fait l'article sur lui peut être ?

Si tout ce passe bien avec ma mentalité de faire faire le boulot fait par les autres, j'ai soit un futur de directeur artistique, soit totalement aucun futur dans le métier.

Évitons une 2é vague de la COVID par la formation

J'ai suivi une formation de pompier pendant mon service militaire, ait été formé au secourisme aux louveteaux (protestants!) et suis un secouriste du travail (dont la formation n'est plus à jour).

Si une chose me frappe dans le COVID c'est les réactions parfois exagérées de certains qui sont énervés de ne pas voir les gens faire les bons gestes.

Je pourrais presqu'être d'accord car je suis un accroc des infos (les bons gestes sont évidents par st Simonach!)

Cependant, voyez vous je sais que si un accident se produisait et qu'un secouriste avait sa formation à jour (ça se reconnaît à la rapidité de réaction) je ne bougerais pas car même avec 40 ans de formations, je sais que j'ai oublié.

En secourisme, la formation est renouvelée une fois par an et adaptée à l'endroit : par exemple pendant ma formation au Québec j'ai appris qu'administrer l'epipen (genre un gros shoot d'atropine à injecter au niveau du cœur avec une seringue) était un geste requis, en France c'est méchamment proscris. Et lors de la formation les gens du métiers (ambulanciers) nous expliquaient pourquoi (notamment à nous les maudits français ;) ) : pas le même endroit, pas les mêmes risques.

Pourquoi ? Parce qu'on est humain. On ne sait pas tout, et surtout, notre mémoire est pas hyper fiable.

Cependant en France ou au Québec, les formateurs insistent : notre formation a un impact de 2% de survivabilité supérieure pour les victimes rien que parce que l'on va faire les relativement bons gestes.

Pas forcément parce qu'on est mieux que les autres, juste parce qu'on a été formé (et reformé).

Autre chose : on doit repasser nos formations car les savoirs évoluent. Par exemple pour un nourrisson on se concentre sur le bouche à bouche (arrêt respiratoire), pour les adultes le massage cardiaque, mais ça pas été toujours le cas (en tout cas pas en 1980 à ma première formation, lol)

La télé et le gouvernement racontent de la marde, et je me dis que comme en secourisme où l'on lutte contre des sagesses populaires comme taper dans le dos d'une personne qui s'étouffe alors qu'il faut faire la manœuvre de Heimlich (oui je sais Heimlich croix rouge toussa, mais j'aime Heimlich) est important.

Je me dis en tant que secouriste périmé du travail, et si ?

Et si, au lieu de coller des amendes à ceux qui ne respectent pas les mesures de prévention on proposait aux gens à suivre des formations objectives de sécurité n'allant pas plus loin que ce que l'on sait ? Tous n'appliqueraient pas, mais déjà un poil mieux serait pas mal. On lutte contre une exponentielle.

Le coût pour la collectivité serait faible (formation ~ 1000€/jour pour 20 étudiants et une formation COVID pourrait prendre 1/2 journée) et je pense que le résultat serait meilleur.

Car, arrêtons de culpabiliser et braquer les gens. Honnêtement en tant que bon protestant qui n'a jamais été à l'office (et qui supporte pas la bible) je trouve que l'idée de réformer les gens (les aider à être meilleur par le débat) au lieu de les culpabiliser et punir marche mieux

Moi même, je suis convaincu que je ne suis plus secouriste car ma formation n'est plus à jour : j'ai toujours les bases, mais je n'ai plus les bons réflexes (et le temps importe : 3 min sur un arrêt cardiaque ou respiratoire). J'interviens quand je vois un chbinz, mais si une personne semble plus à jour, je me retire car je sais que je ne sais plus. J'ai besoin actuellement de me reformer non parce que je n'ai pas de vertus mais parce que mon cerveau humain dégrade l'information des risques et procédures.

Et donc mon idée est au lieu de coller des amendes discriminatoires à la con : formons, formons, et adaptons continuellement nos formations à l'état des connaissances certaines.

L'acier ta liberté

Je me suis dit, fait un titre pour dire le conseil le plus important que tu vois pour un premier vélo.

Et c'est de choisir de l'acier (cromoly de préférence)
Mon premier vélo était un hirondelle rouge peugeot pour enfant,
le suivant un peugeot hélium bleu et ensuite
mon préféré un izoard (peugeot). J'ai un petit biais vers l'acier.

Ensuite, j'ai essayé l'alu, et le carbone, je suis devenu plus savant.

Et je me suis dit, ils valent pas la différence de prix. Tu vois : ça va être ton premier vélo, et un vélo pas cher c'est bien. Et aussi ça va être ton premier vélo, t'as pas envie de galères.

L'acier en neuf et en occaze c'est queue d'alle. Une des galères va être le vol. Se faire voler 50€ c'est pas comme se faire voler 3000€ surtout si le x60 ne te donne pas 60x plus de tout.
Le carbone aime pas les chocs min 1000€, l'alu n'aime pas les brutes min 500€ (je suis une brute), l'acier s'en fout.

Ensuite, à l'époque du cromoly roi (~1990-2000) c'était l'âge d'or des vélos bien équipés. Du brevet colombus produit par shimano en mode crocs (indestructible). Du matos facile à réparer, à changer, et à réparer à l'arrache pour tenir jusqu'à la prochaine ville où tu peux faire des achats (~50km)

Ton frein à disque, si tu as le malheur que ça se passe mal en plein parcours, même avec des outils, tu peux rien faire.
Ton dérailleur à la poignée, si tu tords ta pâte arrière de dérailleur de ton cadre alu, plus jamais tu pourras compter sur lui (vécu)

Il est vrai que le cadre carbone, c'est magique, t'appuies à peine sur les pédales t'es presqu'à fond. Tu accrois nettement ton endurance (surtout avec du stop'n go comme en ville). Et l'acier dans les montées c'est la souffrance comparé à l'alu.
Mais le carbone c'est 3x l'acier en plaisir pas x60. Mais au quotidien, c'est la tranquillité d'esprit qu'apporte la fiabilité de l'acier qui devrait l'emporter pour des débuts en paix et c'est pas une petite suée dès qu'il y a une côte un peu relevée qui devrait vous ennuyer le plus. Après vélo pliants, hirondelle, de course, de ville tout terrain y'a du choix, comme pour les chaussons.

On peut même faire son esthète de l'antique en achetant talbot (mythique marque de course française disparue) à 75€ en cherchant bien.
Totalement sous côté.
Hé ! Quelle durée de vie ces trucs des années 70

La règle des 1/3

Platon aimait en tant que pythagoricien les fractions. Pour lui, la République c'était un tiers de privilégiés qui dominent le reste des merdes qui peuplent la cité.
1/3 obéissant qui les écoute ; les gardiens (contremaîtres ou force de l'ordre)
1/3 d'idiots pauvres refusant de courber l'échine (le tiers état qui peut faire 90% de la population quand on s'y prend bien).
Quand on parle de système basé sur la lutte des classe avec une règle des 1/3 qui dominent on parle République. Mais en fait je m'en cague de la République là, là. Je parle d'un truc con : la route. La route est divisée en tiers. Les routes ont 2/3 les trottoirs ont 1/3 a divisé entre ceux qui n'ont pas de voitures.

Mais là je m'en cague, je parle des pistes cyclables.
Sur les pistes cyclables, il y a une règle que j'ai apprise ; l'espace se partage.
C'est pour ça qu'en vélo on roule en file indienne, qu'à pied quand on est un groupe à l'arrêt on se met sur le bas coté. On partage l'espace. Quand je suis en vélo c'est souvent que je remarque un truc qui me fait pas marrer.
Les casses couilles. Au début j'ai cru qu'un facteur compliqué les discriminait : l'âge, la couleur de peau, le sexe, le type de vélo, voir les tenues, les opinions politiques. Que nenni. J'ai appris que l'espace commun était une ressource partagée, et quand je circule dessus j'ai été éduqué à coup de taloche à faire attention aux autres et à ne surtout pas abuser de cette surface offerte

On se tassait.
Là, depuis que les *riches* se sont mis au vélo, les pistes cyclables sont un enfer : ils prennent leur 1/3
Ils ont besoin de boire et échanger leurs impressions ?
Ils prennent 1/3 de la route pour s'arrêter
Ils sont en groupe ?
Ils prennent 2 x 1/3 de la route pour rouler cote à cote
Ils achètent une remorque ?
Elle fait la moitié de la piste cyclable et ils roulent en prenant les 2/3 de la piste.
Ils font du skate ou du roller (100€ pièce) ?
Ils ont besoin de 2 x 1/3 de la piste.

Ils ont un siège bébé qui coûte la peau du cul ?
Ils prennent un extra 1/3 de la piste.
Ils ont des maillots à 400€ pièces ? Ils doublent même quand le code leur dit de calmer leurs races car l'obstacle est de leur coté et ils bombent en prenant 2/3 de l'espace cyclable.
Le tiers invisible d'espace qui rappelle les privilèges sociaux : invisibles et pourtant mesurables géométriquement. Ils font 1/3 de l'espace publique.

Mais bande de gros cons, tassez vous, comme tout le monde. L'espace ça se partage indépendamment du coût de nos équipements avec des règles simples : priorité à droite, faire attention aux vulnérables, libérer l'espace quand on l'utilise pas, maîtrise du véhicule sauf quand on vous troll...

Yep récemment j'ai passé les braquets pour foncer à 30+ à l'heure sur ce genre de pénible en mode "tu vas te dégonfler connard de richard" car ça me casse les couilles.
Et ma fille riait depuis son siège bébé, et je savais que j'avais raison alors j'ai appuyé sur les pédales en hurlant, on va voir si votre certitude d'être privilégié bat la masse de métal et chair qui fonce sur vous au 50 à l'heure de nos vitesses cumulées.... Géronimo : aujourd'hui est une belle journée pour mourir !

Master slave : word matters ITToxicity

Since at least 6 years reported there is an underground war in the IT around words.

One of them that could be called a Social Justice Warrior rant is the master/slave, black/whitelist removal.

Actually, words have meanings. Does such a thing as a master/slave relationship informs me efficiently ?

I will pair with Guido Van Rossum : yes some very few times.

A time were computers did not exists and arrived the first electrical type writer.
An idiot one day had the idea to make this electricity be duplicated to other type writers, and magic ... you could transmit what you typed to other places at the speed of light. There was one master to avoid nasty short circuits.
Where this terminology come from ? Electronics. The vocabulary is from the ground about slavery and asserving. And some of the IT words from master/slave comes from hardware standards (like SCSI, GPIB (IEEE480), ...). Electronics and robots takes their source in the industrial revolutions when colonialism was still a thing and the purpose of making robots is without a doubt to have docile, obeying, non conflictual labor power in the plants.

In fact my view is we should not try to whitwash, greenwash, rainbowwash our jargon. If what we do is shocking people should be aware of it.

However, most of the time (>95%) master/slave is not a relevant information.

In distributed databases for instance there is not such an as strong analogy of a hardware device enslaving by the way of a line's discipline the enslaved hardware. Most our modern architecture are purposed to avoid a weak master slave link.

When a server is down (yes server like a tool enslaved for serving like in serf) the cluster don't fall, because the other servers are already up, hence they are more or on a logic of consensus with an almost equa to equal dialog. Most often then never our modern protocol are reliable because they resort to more efficient strategies than master/slavery relationships based on consensus, voting, tolerance of multiple *masters* servers (hence no master) ... this is often a bit of what peer to peer also meant. BGP, Active Directory and a lot of protocols resort to elections between the peers for handling failures. In this context the master/slave context is less informative than elected/citizen (ofc we cheat the elections to let the most powerful computers preferably win, we are not idiots).

So 95% of the time master/slave denomination cringe me as intellectual laziness : as if people lacking of informative words resort to what is in their brain : master/slave relationship. When you are this person I call you a négrier no more, no less. Computers architecture reflects our belief of our a good system works, and yes our architecture sometimes is made according to our political views.

For instance, I love algorithm based on biased random picking according to feedback loops that are midly choatic on the short term and more resistant on the middle-term.

Let's know look at white/black list

You go on wikipedia and you see these words are very informative, if you actually want to make a list of people forbidden to come in a system.

So imagine wikipedia firewall code for preventing bots from doing harm, what would be an informative variable name for this list of people forbidden to come into a system ? A blacklist. It does not refer to the colour of the skin but a peculiar name given to a list of persona non grata during a coup.

However, when I see code about natural language processing and people use the variable name blacklist, it cringes me. First of all, since 1959 NLP uses the term stop words. Using blacklist here will confuse the professionnal of linguistic. It is wrong. Tip #1 of coding : use the peculiar words used by the pro doing the tasks to name your variable. In NLP, you don't use blacklist, end of the story.

Did my old code has misused black list ? Good point : we all are lazy and make mistakes. My latest code to form a list of unwanted DNS domain has a variable $BLOCK that stores a list (hence it is a block list), hence it is more informative than black or white.
https://gist.github.com/jul/40c35d751f513dab0e15f6ea9732ca83

Will I keep using blacklist ?

For exactly a list of identity that must be kept out of an authority system : YES. That is a very informative word.

But now, let's come back to the person who chose blacklist when the "stop words" should have been used.

If you have a clear view of the context in which modern "real world" blacklist exists it is cringy to imagine being familiar with it at the point you get confused.

It is the ivy college bro that are familiar with this.

Clubs for the elite especially when they want to decide if a new member can come in they have a box. Any club member can put one of 2 balls anonymously : one black, one white.
In order for a member to be accepted, the newcomer most not have a single black ball being casted. An «exclusive» club as it means.

No wonder these clubs are mostly masculine, wealthy non diverse.

So well words are words but also a context, they are better suited when they are meaningful.

What cringes me is people using lazily wrong connoted term in a constant bias of weird political belief from the past.

The words don't freak me out. man 7 PTY use master slave in an informative way.
However a master/slave oracle sql server relationship given that the slaves are still being able to perform task without a master is blatantly misleading. Primary and secondary are more informative compared to the hardware analogy.

Master/slave, black list, asserving, Truth, evangelist, guru, church, flamewars ...
IT has a jargon very versed in religion fights, and believe it on not, part of the job is about showing sign of submission to religions : language, editor, VCS, paradigm, tools, choice of architectures (double cross), style.
We even have our fatwa labelled «X considered harmful» where new theologists come with DO and DON'T our RFC are like the then commandments : defining SHOULD, MAY, and these words repeated like mantra.

During the conferences we have evangelists proudly wearing their T shirts telling us the good words about the tech X or Y, and even having their speakers on a fast track for selection like some merchant of the temple converting the mass to their technologies or paradigms.


So yes, word matters, especially when they are the wrong one. But, anyway 90% of the BS part of Information Technology is the religious atmosphere that surround it like a toxic gas. It is the constant fatigue of these evangelists twisting words for their own convenience or agendas and with an apparent bias towards a semantic of domination and deception.

Like bitcoin/ether community trying to hijack the «crypto» prefix (common to cryptography, cryptozoology and much more) for their community to inherit in the eyes of the ignorant of the serious of the cryptography community.

Open source, rust, mozilla, google, microsoft, cloud, distributed system, java, big data, OOP, agile, openID, ML, IA, crypto evangelists you are all a pain in the ass of the information technology. I don't want to be converted to your false gods and idols, I am my own God in my brain.

My conclusion is the information technology is toxic not in words but in behaviour. And these poison words are a consequence of to big of a room given to sectarists behaviours. This could be ignored if it did not compromised our understanding of our own field of competence.

We should choose the «word the most descriptive in the context», and it is really cringing me that when wrong words are chosen they have weird connoted social biases and that correcting them is met with resistance.

Something is rotten in the IT state.

Just a reminder that @vstinner went through tough times with 4 PR correcting documentation having "being more informative at mind" and he faced the strong community of social injustice fanatics that would not argue with him but flame him. IT Toxicity is real.

Ma détox des médias français : une expérience positive

Pendant l'époque des gilets jaunes, je me suis dit : c'est bizarre que nos médias en parlent pas alors que je les vois toutes les semaines.

Donc, par curiosité, j'ai été vérifié sur les agrégateurs de nouvelles étrangers (oui, j'ai utilisé google, honte à moi)
voici une liste des agrégateurs étrangers que j'ai utilisé

- Suisse
- Belgique
- Allemagne
- Italie (se lit en imaginant que c'est du français, et étonnamment ça marche)
- Grêce
(et parfois je fais des incursions au portugal, en pologne au danemark avec un google translate)

Et la Suisse, la Belgique, parfois l'Allemagne en parlait plus que les médias français, et je me suis dit : étrange.

Quand le COVID a commencé, très surpris de son écho minime dans les médias français, j'ai commencé la détox : plus de médias français avec une préférence pour les francophones (je lis mieux le français).

Et bien, ça m'a fait du bien :

J'ai su tôt que nos gouvernements allaient merder : (be) l'OMS recommandaient une première réaction disproportionnée (comme la Grèce a appliqué) et nos experts disaient que l'économie primait.

Je ne retrouve plus la source (be), mais quand la polémique Raoult commençait sur les réseaux sociaux en France, les experts Belges sont au début restés campés sur une position simple : On attends les résultats d'étude cliniques en double aveugle pour avoir une opinion. J'ai adhéré à la vision belge, et j'ai pas marché dedans.

J'ai su qu'on déployait le Charles-de-Gaulle dans le détroit d'Ormuz (gr) pour protéger nos intérêts pétroliers quand nos médias étaient muets sur le sujet. Les engagements militaires en France ne sont-ils pas sensés être débattus à l'assemblée ?

Quel les Schmidts ne tapent pas toujours sur les ouvriers qui réclament que leurs patrons les protègent du COVID, et que parfois au contraire, ils forcent les patrons au dialogue (CH)

L'intervention d'Angela Merkel sur la situation du COVID (de) en Allemagne ma tiré une larme des yeux

Je pourrais parler aussi des articles Italiens à prendre la situation au sérieux quand notre gouvernement était encore en train d’atermoyer.


Je pourrais enfiler les articles comme des perles. Mais une chose est sûre. Les médias Français sont les moins utiles d'Europe et les plus serviles d'Europe. Si on imagine que nos gouvernants les lisent, évidemment qu'ils ne savaient rien.

Mais si je peux accéder aux nouvelles étrangères sans payer, ils le peuvent aussi, c'est leur responsabilité d'être bien informé. Pas de décisions éclairées sans informations.

Donc, depuis que je lis les nouvelles des pays étrangers, une seule chose me submerge, la colère et l'impression d'avoir les élites intellectuelles les plus aveugles, idiotes et crétines du monde.




 




La République est une religion : la fabrique aristocratique


S'ils [le peuple] dictaient des volontés, la France ne serait plus cet État représentatif ; ce serait un État démocratique. Le peuple, je le répète, dans un pays qui n'est pas une démocratie (et la France ne saurait l'être), le peuple ne peut parler, ne peut agir que par ses représentants.
-- Archives parlementaires 1789 Abbé Sieyés.
Comment se fait-il qu'alors les débats parlementaires ont clairement statué que la République est en opposition à la démocratie, les élites martèlent que quand la République est en danger, la démocratie est en danger ? Que le pire ennemi de la démocratie serait le populisme : donner le pouvoir au peuple.

Il faut pour cela revenir à sa définition et son histoire.

La première République historique a été imposée à la démocratie Athénienne par Sparte avec le soutien d'un bonimenteur appelé Socrate.

La République comme la démocratie sont des modèles d'organisation qui diffèrent sur un point : peut-on faire confiance par défaut aux humains ?

La réponse démocrate est «tout le monde se vaut», donc tout citoyen peut se représenter, la réponse Républicaine est «la majeur partie de l'Humanité est mauvaise sauf les élites auxquelles il faut donner le pouvoir».

La base de la démocratie est le tirage au hasard, celle de la République le vote. Aristote exprime bien la différence :

Les élections sont aristocratiques et non démocratiques : elles introduisent un élément de choix délibéré, de sélection des « meilleurs citoyens », au lieu du gouvernement par le peuple tout entier.

Aristote

Meilleurs en grec se dit aristois c'est ce qui est l'origine de la définition de la République comme aristocratique.

Depuis l'origine de la République Française a-t'on vu un vagabond devenir député ? Non, la République est majoritairement bourgeoise. D'où son deuxième petit qualificatif donné par Aristophane de ploutocratie (Aristophane en accès libre sur Gutenberg chercher Ploutos et profitez de 45 minutes de lecture distrayante exprimant simplement le concept)

Ces textes simples à lire sont enseignés à l'école, disponibles dans toutes les librairies, pourtant ils ne semblent pas avoir d'impact sur notre manière de concevoir la nature profondément anti-démocratique de la République.

Comme si un filtre nous empêchait de penser ce qui est simple. Comme si nous avions appris comme des chiens de Pavlov à dire République égale démocratie. Un mécanisme Orwellien.

Le siècle des Lumières, la révolution de 1789, l'antiquité sont enseignés à l'école, les textes sont lus et on nous apprends dans notre école Républicaine, la pensée critique alors comment se fait-il que la critique n'apparaît pas ?

Je vais donner une réponse qui n'a aucune valeur statistique : mon expérience.

J'ai tenté en cours de français de donner MA lecture de la République comme opposée à la démocratie à 16 ans ; je n'ai eu que des 4/20 après coup et un dossier scolaire à chier (éliminatoire pour le rattrapage). J'ai opté pour le bac dans une approche prudente : j'ai décider d'écrire non ce que je pensais, mais ce que je devinais être la bonne parole. J'ai eu 18 et 14 au bac de français en injectant moult fausses citations dans mes devoirs.

Je vais maintenant plutôt me référer à Platon.

Pour Platon, au doigt mouillé, l'Homme est mauvais, envie les riches (qui finançaient Socrate pour prendre la parole aux assemblées démocratiques et affaiblir la démocratie) et n'a aucune vertu. Pour lui, se faire exploiter est une vertu sans laquelle l'état ne peut devenir puissant. Aristophane distingue les pauvres des miséreux. Le miséreux est tellement cassé qu'il ne peut travailler, le pauvre ne manque de rien, mais ne peut se payer le superflu, le mettant à la merci des riches (ploutois). Pour éviter que les gens qui se font exploiter s'énervent, Platon a une solution simple : la Religion et la censure.

Platon prône donc un modèle d'organisation inspiré d'une secte dont il fait parti : les pythagoriciens qui prônait que seuls ceux qui maîtrisent les fractions  dirigent la société. Secte qui se fera zigouiller pour avoir tenter un coup d'état.

Son idée est simple : créer artificiellement des castes. Sages (dirigeants), Gardiens (forces de l'ordre), peuple (la merde). Avec un ratio de 1/3 pour chaque, et pour éviter que le peuple ne prenne le pouvoir un véto dans les votes à 2/3. La fameuse majorité au 2/3 que l'on retrouve dans les Républiques.

Si Sieyès est un Républicain, il n'empêche que son analyse sur le caractère non démocratique d'un système découpé ainsi est pertinente (Qu’est-ce que le tiers état ? (wikimedia)) son analyse est qu'un système basé sur la définition d'un tiers état (aristocratique) vise à mettre les laborieux en minorité et les couper du pouvoir. Des tribuns comme Sieyès, Macron, Jean Marie Le Pen, ou Clemenceau qui pointent de manière pertinente le manque de démocratie d'une République pour appuyer encore plus d'autoritarisme républicain sont appelés à raison des populistes : des aristocrates sous un masque de démocrate.

La Révolution pour une République en marche ne vise pas à changer le système Républicain, mais la définition des aristocrates dont ils se sentent injustement écartés.

Comment, me direz vous crée-t'on une religion d'état ?

Il suffit de donner du pouvoir de manière fractionnelle aux gens. Certains peuvent faire faire à d'autres ce que d'autres ne peuvent pas leur faire faire.
On définit ainsi une pyramide de pouvoir où un collège savant se targue de définir LA Vérité. Une vérité non critiquable à l'adhésion de laquelle toute charge honorifique dans l'organisation est liée. On appelle ce modèle en grec le pouvoir du sacré (hiéros-archein = hiérarchie)

Il ne peut y avoir de République sans une gigantesque entreprise de sacralisation de l'autorité pyramidale qui s'auto-entretient par l'éducation. En ceci le but de l'éducation jacobine (centralisée) a pour but la sélection d'une élite en stricte adhésion avec les dogmes Républicains.

Aux laborieux l'éducation apprends la soumission volontaire pour le bien supérieur, aux futurs dirigeants les lois et mécaniques de dominations.

Renommons les choses comme l'Église les nomme :
appelons le président le Pape.
Se crée-t'il tout seul ? Non il doit être adoubé par le concile des cardinaux.
Qui sont les cardinaux ? Des ecclésiastes de différentes sensibilité avec plus de pouvoirs que les autres qui se soumettent volontairement au Pape. Et ainsi de suite, on définit des échelles de privilèges proportionnels.

Quels sont les ordres de l'église ?

Les curés qui longtemps faisaient les tâches de propagande et d'administration (prêche, registre des naissances & décès, assistance aux démunis) comme une part de notre service publique dont l'éducation nationale.

Les abbés qui coordonnaient tout ça comme nos maires.

Les jésuites qui s'occupaient de l'évangélisation et la formation des élites, comme nos universités et nos professeurs.

Les templiers qui s'appropriaient par la force les biens d'autrui ...

L'inquisition responsable par sa prise de parole de décréter les opinions acceptables ou non (les hérésies) que l'on pourrait comparer à nos élites intellectuelles et artistiques.

La religion républicaine est une tumeur qui touche tout les corps dit d'élite et se maintien primairement comme toute bonne religion par le contrôle de LA vérité.

Comment lutter me direz vous ?

Comment la Religion catholique a été démise de son emprise sur les gens je répondrait.

Il y a plusieurs manière de faire.

La première et ma préféré est la méthode dite de la Révolution Tranquille qui au Québec a vu les Églises être désertées du jour au lendemain. Les gens ont voté avec leurs pieds. Ils ont arrêté d'aller à la messe, commenter la parole de l'Église ou polémiquer. Ils ont simplement ignorer l'église. C'est comme s'abstenir de voter, on coupe au système représentatif biaisé sa légitimité du nombre et de l'espace de parole.

La deuxième est dans mon histoire familiale de descendant des huguenots : cela consiste à ne plus laisser d'autres vous dire comment penser si ils n'acceptent pas la discussion d'égal à égal. La lecture des textes politiques et leur interprétations ne doit pas être laissé à une élite, mais les textes doivent être traduits en langue vernaculaire (simple et compréhensible de tous) et véhiculé et discuté en commun, dans un espace commun protégé de sanction.

Le problème de ses 2 techniques et qu'elles exigent un pré-requis : ce que les pédants modernes appellent l'éthique discutionnelle, les grecs l'iségorie.

Un espace de parole publique où la voix de tous a la même portée.

Je pense que maintenant vous voyez où je veux en venir : la République ne peut se maintenir sans contrôler les flux d'informations (censure) et la définition des mots (l'éducation centralisée).

Pour sortir de la République, il faudra lutter pour faire revenir les canaux latéraux d'échange publique où tous ont la même voix. Ces endroits considérés comme colporteurs de #FakeNews par les Républiques : café du commerce, réseaux sociaux, lieux d'éducation alternatifs, affichage sauvages (et graphs sur les murs), toute structure non hiérarchique (donc non corruptible), colporteurs ...

Voilà, si vous aussi êtes démocrates et convaincus de l'ignominie de la République je vous enjoints à 2 choses : profiter des réseaux sociaux tant qu'ils ne sont pas trop contrôlés (iségorie), et inciter les gens à l'abstention aux élections (révolution tranquille).

Le temps de vie en bonne santé est notre seule richesse garantie

Certes, para-phraser Epicure est toujours un peu putaclic, n'en demeure pas moins qu'il n'a laissé qu'une maxime (de moins d'un tweet) sur le sujet.

En 1h à raison d'un tweet par minute on peut diffuser 90% de sa pensée.

Pensée bien plus riche que le seul sens péjoratif accolé à son nom de simple profiteur des plaisirs de la vie.

En effet ; stoïcien dans sa démarche : il propose d'augmenter les plaisirs non en augmentant leur quantité, diversité ou puissance, mais au contraire en les réduisant au minimum possible.

Je ne sais pas si je suis d'accord avec lui sur ce point. Par contre, quand il dit qu'il en va de même avec la richesse, alors je le comprends mieux.

Quand t'es pauvre t'as 2 manières simples de t'en sortir : l'attaque (travailler/risquer plus pour gagner plus, ou la défense (auto-produire plus dépenser moins pour compenser plus de pertes de salaires).

Voyez-vous, richesse et plaisir sont liés. On troque notre richesse pour protéger ce qui nous fait le plus plaisir. Notre richesse la plus précieuse est la chose sur laquelle on ne peut pas épargner si on veut garder ses plaisirs minimaux.

Est-ce un bien ou un service ?

Là ma fille fait une sieste, mais je suis content d'être un jour de semaine avec ma fille. Je ne veux pas dépenser d'argent pour ça : je veux du temps en santé suffisamment bonne pour en profiter. Certes on fait les courses, je lui nettoie le cul, on va dans des parcs et c'est pas palpitant pour le reste du monde.
Mais, moi, j'adore, et je ne peux pas me l'offrir en travaillant plus, car sinon ça serait un échec prévisible et ironique.

Au final, par définition, pour moi, la richesse, c'est ce que l'on protége en ne travaillant pas.

Et toujours je me questionne sur les dogmes économiques : on a l'impression que nos économistes sont revenus sur les dogmes d'une productivité linéaire par heure travaillée. Qu'ils n'ont pas appris des enseignements connus depuis 1916 : 40 heures par semaines c'est le maximum acceptable en temps de guerre, quand la vie du citoyen perd un peu de sa valeur.
Que se passe-t-il au delà de 40-48h / semaine ? Quelque chose de grave pour une industrie de guerre : l'assurance qualité garantit que vos défauts de production vont tuer un taux inacceptable des vôtres (soit en production soit en utilisation).
En temps de paix ce taux inacceptable est nul.

Mais je me retourne, je regarde autour de moi, et je ne me vois pas comme dans le contexte où les 40/48h de travail étaient acceptables, c'est-à-dire pendant une guerre mondiale.


Alors je pose raisonnablement la question : qu'est ce qu'on fout à encore s'imposer des horaires de travail hebdomadaires qui sont en terme d'efficacité (QA) questionnables, et aussi en terme humain.

Ah ! On me souffle que derrière le combat pour le temps libre se dessine le vrai contour des luttes entre privilégiés de naissance et les autres, et que la retraite est justement vue par beaucoup comme un temps de vie en bonne santé à profiter de ceux que l'on aime, notre seule richesse sur terre.

Et, je pense que ceci va devenir une ligne de conflit dure dans les années à venir entre les puissants et les autres.

En ce qui me concerne avec toutes les trahisons que j'ai vécu, dont l'accord des félon des 35 heures je ne vais pas attendre une retraite illusoire pour profiter de ma vie.

NB écrit en moins que le temps d'une sieste \o/ peut être que je vais retrouver le temps pour écrire, lol

Ma recette : Mouillettes au vin chaud (et à la moêlle)

Vous connaissez la mouillette ?

C'est un plat noble de la culture de brasserie, un plat qui mélange dogme rigide et grande liberté.

La mouillette inclus une base fixe : le pain (de préférence grillé au four (parfait pour recycler du pain racis), et le jaune d'oeuf.

Les éléments optionnels sont obligatoires : le beurre, le sel et un oeuf avec son blanc un coquetier, une cuillère un couteau.

Chacun d'entre nous pense détenir le meilleur cérémonial de la mouillette, évidemment mon rituel est le meilleur :
Il y a un ordre :
prendre mouillettes, beurrés, saler, jusqu'à plus de pain,
petite cuillère, slurpé le fond de la cuillète, nettoyer, saler, manger le blanc.

Mon père lui est un sauvage : il prend la petite cuillère, mélange le blanc et le jaune, oublie le beurre et le sel, et trempe 3 touillettes dans l'oeuf. Saisi l'oeuf et le bois comme un paysan.

Évidemment dans la famille, les discussions sur le bon art de manger une mouillette et tabou.

La perversion de ce plat, consiste justement dans la liberté qu'elle laisse à chacun de considérer le plat comme un tout, ou un oeuf coque avec du pain à coté. Il y a autant d'oeufs mouillettes que de personnes sur terre, par combinaison des éléments.

Donc, voilà mon idée : un recette ~0 déchets sympa.

Commençons par faire un base de bœuf bourguignon (mais on rajoute de l'os à moelle que l'on retire plus tard).

Épaississons, assaisonnons la sauce pour en faire un truc moins épais qu'une sauce mais plus qu'un bouillon. Soyons fou mettons un kick de piment, poivre, saté, et un épaississant (moins épais qu'une sauce, plus qu'un bouillon). Une sauce qui puisse se boire

Imaginons des mouillettes à coté,  une coupelle d'os à moëlle (pour rappeler le beurre), un verre emplie du "vin chaud", du beurre, du gros sel, et vous demander si l’ordonnancement pour manger ce plat pourra aussi créer des conflits dans les repas de famille.

En fait, si vous faîtes ça en exagérant sur le vin d'un bourguignon, ça vous fait 3 plats en un qui se valorisent les un l'autres (fumet en plus de l'os à moelle, de la viande, des épices, de la boisson chaude et des textures comme un tout équilibré, qui légèrement déséquilibré font des plats distincts, mais cohérents)

Manque les mouilettes, le gravvy devrait être filtré et il devrait y avoir 2 moulins, du beurre et des os à moëlle.
Sinon c'est tout parfait