Tout le monde imagine que la révolution technologique c'est un inventeur qui arrive avec un innovation technologique qui s'impose et fait péter le monde.
Que nenni : Diesel, le socialiste quand il est arrivé proposer aux ouvriers, compagnons et paysans : il promettait une révolution prolétaire pour de vrai, où le petit
prenait la main face aux bourgeois avec sa machine à vapeur.
Tu vois tu : un moteur Diesel est si robuste (pas besoin d'X ingénieurs et ouvriers pour le faire tourner) et si peu cher, qu'il menaçait les grosses fortunes.
Vous inquiétez pas, les industriels que ça menaçait, grâce à la menace nationale, on fait saisir les plans, les ont mis sous le pli confidentiel défense et ont pu l'exploiter pour exploiter encore plus leurs pairs.
J'ai manipé dans les années 2000 sur des bancs de montages de scientifiques expérimentales sur : du LASER, de l'ADN, de la quantique, des terres rares, de la supraconductivité ...
Je peux vous garantir que l'informatique est révolutionnaire.
Quand il s'agit de piloter, interprété ou mesurer un phénomène physique à haute fréquence, basse énergie ... l'informatique est imbattable.
Et j'ai vu des processeurs 8 bits piloter des mesures jusqu'alors impossible sur des phénomènes jusqu'alors inaccessibles.
Imaginez ce que l'on peut faire avec un des 3 processeurs ARMv4 présent dans apple airplug.
Des analyses fréquentielles en temps réels. Des transformées de fourier...
L'intelligence d'un radar est dans l'analyse desdites transformées...
C'est le coeur du traitement informatique pour transformer du big data en small data utilisable pour faire des appareils de mesures.
Sparkle c'est bien pour un cravateux qui aime se branler à faire des requête c'est bien, mais tonio le paysan il veut juste savoir combien d'heures avant qu'un nuage de pluie s'abatte sur ses champs à récolter.
Tonio, l'est pas pingre, l'est pauvre. Embaucher 12 ouvriers un dimanche pour sauver une récolte sans laquelle il peut pas payer son loyer du mois c'est ok.
C'est un peu un faux pauvre car on a pas tous cette thune sous la main.
Mais Tonio, préférerait ne pas claquer ses vacances aux Bermudes cet hiver. Donc, Tonio préférerait payer 6 ouvriers du lundi à mardi.
Contrairement à l'image strar trek ou de la SF classique, l'information quand on l'a elle fait pas multiplier les voyants : au contraire elle les diminue.
Venant de la physique, je trouve plus cool de noter une température sur un écran qui n'indique que ça que de devoir lire un tableur excel qui flick en malade pendant la mise à jour car la valeur change en permanence. Trop d'informations tuent l'information.
Bref, je ne sais pas si la révolution technologique est bien engagée (je ne le sens pas), par contre sa partie re ré-écriture de l'histoire par les littéraires l'est.
On a un diesel pour l'automatisme. Un truc simple pour piloter des robots, et des senseurs. Plus la révolution technologique passe moins les codeurs savent accéder au hardware.
Ca m'embête : on devrait pouvoir littérallement brancher un téléphone portable moderne sur un bout de métal avec une adaptation d'impédance sommaire et avoir un analyseur de signaux.
Tu peux émettre ou jammer tout les signaux que tu veux.
Avec un dispositif d'adaptation d'impédance toujours tu peux imaginer un circuit électronique rudimentaire usant du jack audio et de pince crocodile pour faire un voltmètre.
On a hors moteurs et capteurs avec nos téléphones portables plus que ce que j'ai jamais eu en labo de physique prestigieux et bien dotés pour faire la partie informatique de la mesure.
Ce qui nous manque pour une révolution à la Diesel de l'informatique, c'est littérallement l'interfaçage avec le monde physique.
Revenons à la révolution du chemin de fer puis à celle de l'internet. Etait-ce vraiment une révolution technique ?
Les rails, et les machines à vapeurs, et les wagons étaient utilisés dans les mines depuis bien avant que ce soit au grand jour.
Il y avait déjà un bon corpus d'ingénieurs à même de comprendre les problèmes subtils de faire des étais (ponts quand c'est au dessus d'un lit de rivière) pour ces lourdauds.
Mais pourquoi se faire chier à faire passer des tonnes de métals sur des rivières quand les rivières sont moint chères d'usage ?
Ah, ben mon bon monsieur, c'est que quand lord butterpif du sussex décide que tu dois payer un passage, et que montenmesfesses décide un autre droit de passage 120m plus loins pour raison de privilèges nobiliaires, t'es bien content que le train n'emprunte pas les rivières.
Le tonnage accru qu'à permis le chemin de fer certes, mais surtout la diminution du prix à la tonne dûe aux régulations nobiliaire a transformé l'industrie.
Ce n'est pas la technique qui a révolutionné le monde, ni les gains d'efficacité, juste et surtout la disparition d'une barrière imaginaire imposée par la régulation.
Il n'y avait aucun besoin des chemins de fer pour créer cette révolution. Il aurait été moins coûteux, plus durable, et moins mortifère pour le climat qu'on résolve un problème imaginaire avec de la politique.
Diesel, contrairement aux rails n'avait pas d'amis en politique. Son invention a été saisie par le gouvernement et il en a été dépossésé.
J'ai pas connu le premier réseau informatique décentralisé sur lequel tout hacker de ma ville prétendait avoir été (mais rétrospectivement aucun de nous n'avait la thune en abo téléphonique) : le BBS.
Dans les années 80, donner ton tél à des potes, et dire tiens tu m'appelles on parle à plusieurs (avant internet) ça existait. La ruse, c'est que sur une ligne PPP 1 à 1 ça se faisait pas.
En fait si : les gens venaient 1 par un lire des forums pilotés par des processeurs 8 bits et les mettre à jour.
Ca veut dire qu'un connard qui raccrochait pas bloquait tout le monde.
Bref, quand j'étais chez LDCOM (9T puis SFR) et que je me coltinais les fusions de RIR auprès du RIPE et 2/3 scripts perl pour causer à des routeurs, j'ai eu le droit à un speech EBITBA et ma bite d'un golden boy français réputé de la Silicon Valley et de la Schnouff Vallée. Et la lumière fût : il décrit comment au final, si je me retrouvais à fusionner les RIR RIPE me demandant les Kbis des sociétés et que ça paraissait abherrant que le fournisseur ait mangé les clients : ça l'était pas.
Pour vous SFR est probablement le big boss. Les investisseurs qui ont fait la boîte ont déjà parti en diluant le capital en tour de table. Vivons heureux, vivons cachés. Les vrais riches sont ceux qui ont des jetons dans le premier et le deuxième tour de table.
Le gars dont son jeton antique vaut des pourcents entiers de la valorisation de la boîte sans que son nom soit nul part.
Donc Dreyfus, le négociant en blé a surtout beaucoup d'avocat, et au fur et à mesure des années a intégré verticalement depuis son coeur de métier : LE BLE.
Donc, ils ont appris à construire des silos, embaucher des avocats pour négocier et contourner les régulations, et devenir transporteur maritime et fluvial spécialisés en vrac (DONC EN BLE).
BTP + Blé + fluvial + Négociant = savoir hyper pointu en droit : à qui appartient le fond des fleuves ?
A personne.
Qu'est-ce qui relis toute les villes de France ?
LES FLEUVES.
Qu'est ce qu'un réseau informatique ?
Un truc qui relie toutes les villes !
Qu'est-ce qui coûte cher en BTP ?
CREUSER (et conséquemment le dernier kilomètre) ! Et dans un fleuve, ça tombe bien, on peut JUSTE POSER LE CABLE AU FOND depuis un vraquier à blé (c'est légal ça aussi).
Je connais peu de datacenter éloigné d'un fleuve.
Donc bref, si t'as pas besoin de payer les droits de traversées des domaines que tu empruntes pour passer des cables, évidemment que ça coûte moins cher.
La lyonnaise des eaux profitait de sa pleine possession des égouts pour passer les cables TV puis devint lyonnaise du cable puis M6 et/ou numéricable.
Cégetel est issu de la vente pour 1€ symbolique à un proche du pouvoir l'usage des goulettes d'étranglement le long des voies de chemin de fer et de traverser des propriétés sans payage de droits.
Quand tu paies pas les droits de traversée à un paysan de savoie pour le ski, tu as une grêve du village !
J'ai aussi eu travaillé pour les débuts du FTTH (Fiber To The Home).
Le plus gros des efforts n'a jamais été technique ou BTP. Il s'agissait de convaincre légalement propriétaires de laisser un plein accès de plusieur mètre carrés dans leur propriété gratuitement et d'un garantir le libre accès.
Les BPI (Boîtiers Pied d'Immeubles).
L'endroit où tu fais la collecte physique et que tu mets les fibres optiques des clients vers le bon point de collecte (où le cable est lui même physiquement relié au routeur).
Evidemment, Free avec ses DSLAM IPs tentait de te coller les équipements actifs au plus prêt du client : tu comprends le loyer le plus proche du client est toujours le moins cher : plus c'est proche ; plus c'est le client qui paye pour toi, trololololol.
La révolution internet n'existe que par un faisceau d'évènements aléatoires qui malgré tout ne peut ignorer celle de l'arbitraire de la notion de propriété comme le droit le plus sacré.
Internet c'est une bataille autour ce qui est commun : les spectres de fréquences électromagnétiques (5G), les propriétés et leurs cadastres, la musique et ce qui a le droit d'être produit, les romans passés et futurs, la recherche.
Je ne doute pas qu'un camps technique gagnera aléatoirement, mais je garantis qu'un clan littéraire dont la foi est dans celle de définir la "juste propriété" aura triomphé certainement.
Comme pour le rail, la bataille des technologies de l'information vous donne à croire que la science change le monde. Ca n'a jamais été le cas. Ce qui change le monde, depuis Hammourabi c'est la bureaucratie.
Quand Hammurabi a autorisé l'esclavage il a pu produire plus que les cités libres et il les a écrasé.
On ne se réveille pas en se disant : je suis une enflure, l'escalavage c'est cool, je vais le pratiquer.
Non tu te réveilles un matin en concurrence avec un esclavagiste qui n'a pas besoin de payer ses ouvriers.
Et t'as 2 choix : la révolution directe (en mode pisse froid en infériorité numérique pour tenter l'effet de surprise, car plus t'attends plus c'est trop tard, mais si tu te trompes ta famille est tuée), ou ... attendre et observer.
Pratiquant moi même la solution 2 dans notre monde actuel, j'ai de l'empathie pour ceux qui ceux se sont soumis à une loi immorale édictée par ceux qui avaient le monopole de la violence.
Certaines loi me choquent, me semblent dangereuses et de nature à provoquer une pente glissante, MAIS, moi, j'ai pas confiance dans mon jugement.
Je suis d'accord pour l'aspect colère froide où tu tapes avant de te faire taper.
J'ai pratiqué dans la rue.
A chaque fois c'était justifié.
J'ai quand même terminé au sol, tatané à me faire casser des os, les tympans et la gueule.
J'ai fait de la boxe, hein ?
C'est encore plus humiliant. Et c'était joué d'avance.
Dans ces cas là, dans la rue, quand je vois les yeux des gens : j'ai confiance dans mon jugement, et même si je perds : j'ai eu raison de me battre même à postériori.
Quand on se bat, même au sol, dans la douleur du vaincu, on a pas perdu.
On peut crier d'angoisse, car rien ne viens nous sauver et qu'en fait : dans 100% des cas juste passer et prétendre ne rien voir aurait résolu le problème.
Pourquoi se faire souffrir car un mec sous cocaïne bat son chien, un gadjo est relou avec une fille, des gamins menacent ma fille ?
Juste se tailler, l'effacer de sa mémoire, et éviter de se faire humilier systématiquement dans la baston de rue devrait être la bonne voie, non ?
C'est-ce qui se joue au croisement d'une révolution technologique. Des définitions arbitraires de privilèges arbitraires se jouent. C'est pas comme dans la rue où l'on voit les effets directement. C'est brumeux, mais on voit le sucker punch venir (dit le coup de poing du portugais en baston de rue par chez moi, où tu armes un jab le long de la hanche).
Avec mon perf' je suis un dino qui se bat dans la rue, et qui paume : UN VRAI LOSER. On s'en fout.
Cette révolution technologique se joue sans que je saisisse exactement bien où sur la propriété.
Je sens intuitivement qu'il s'agit d'imposer un changement de sa définition à un endroit qui n'est pas la rue, mais comme à l'époque victorienne ou des Forges n'est pas conçu avec l'épanouissement des masses en tête.
La révolution qui arrive est toujours en cours. Elle n'est pas technique. Elle est dans un changement de définition d'un droit fondamental ou de propriété que l'on tatonne à percevoir, mais m'est avis qu'on cherche trop compliqué.
Mais pour moi "la" révolution internet et nouvelles technoligies, ça ressemble à un bon gros d(r)oi(g)t des avocats du plus forts à enculer les plus petits pour le compte de leurs patrons. Et, je voudrais bien coller un pain à un de ces connards, mais ... j'ai que le vide à frapper car ils vivent dans un ghetto bien isolé du mien.
Sérieux, j'en ai rien à foutre de perdre, j'aime me battre, mais de mon réel sur lequel j'ai un effet, je suis qu'un spectateur alors que j'ai vécu ses développements comme développeur et sysadmin.
J'ai été au coeur de la révolution internet en france, je vois que je suis pas du coté des Canus, mais j'ai pas vu ce qui va arriver et comment j'aurais pu agir pour coller un coup de pied dans les couilles au bon moment pour l'arrêter.
Si on avait été les gentils, on aurait encore des chansons pour rappeler qu'"envoyer l'armée US mater les syndicats c'est pas glop" dans le TOP50
L'orgasme informatique serait : HP48, VHDL, python, motorola FGPA et quantique
Nos langages bas niveaux sont trop loin du bas niveau, et parfois je me dis qu'il faut raser Carthages et revenir à des bases solides : LE HARDWARE.
Moi, j'ai grandi en micro-électronique avec des oscilloscopes et un bit d'un registre il a plus que 2 valeurs parmi 0 et 1. Il en a infiniment plus, mais, en synthèse et conception de circuit électronique, le comité IEEE s'est arrêté à 9 valeurs distinctes repérables.
Vous savez pourquoi on ne laisse pas les développeurs accéder aux 9 états ?
Car certains états sont littérallement des courts circuits...
Si bien, que pour protéger le HARDWARE du développeur on a crée des niveaux d'executions surperviseurs ou au lieu d'accéder aux endroits dangereux on donnait des macros aux codeurs pour faire du kikoo lol. Genre le printf de "hello world".
Le truc qui imprime à l'écran c'est la limite que l'on te donne au hardware pour que tu ne fasses pas (comme moi) cramer ton écran.
Oui, j'ai eu connu l'époque des premiers PC qui nous laissait accéder à pas mal de choses. Et qui coûtaient chers.
Autrement dit, mes expérimentations n'étaient pas accueillies avec joie.
Comme j'ai programmé un driver sous linux étant jeune, j'ai quand même réussi à passer la barrière du hardware : mais elle n'est plus aussi facile.
Quand je faisais de l'assembleur motorola on avait des vecteurs d'interruption et on filait du code à executer au mode superviseur en échange de drop de privilège pour des évènements précis.
Un peu eBPF sous linux en version proche du métal. Et le superviseur, supervisait sans interaction avec le coté utilisateur sauf parfois pour balancer des bombes sur l'écran quand on déconnait.
Le PIC (programmeur d'interruption contrôlable) et sa gestion est le modèle mental que j'ai d'une pile d'évènement efficiente où je programme en bottom half laissant une unité d'exectution paraissant invisible executer mon code et me tapant sur l'épaule quand il a été appelé.
En HP48 pour passer la barrière du je peux cramer des circuits on avait le SYSEVAL qui appelait du micro-code sur lequel il n'y avait pas la mammothesque charge de CPU du typage.
La HP48 était en FORTH, et le FORTH "utilisateur" n'était en fait qu'un FORTH executé en REPL sur un FORTH machine blindé de macro en forth. L'une des beautés du FORTH c'est la capcité à l'étendre en forth sous forme de MACRO.
Le FORTH était vu comment l'engin du diable, le virus que tout le monde déteste car l'automodification du code par lui même n'est pas un tabou.
Tu peux faire muter un langage qui est unsafe vers un langage safe. Si tu es sûr de ton coup tu peux même effacer la porte de sortie vers le langage unsafe (en effaçant SYSEVAL) et brûler à jamais les ponts vers la sysntaxe machine.
En BASIC sur des processeurs ou apparaissait l'interfaçage du matériel au travers de registre mémoire dédiés, on accédait comme sous linux aux parties qui te laisse tout cramer : les périphériques. Fallait avoir le manuel de charabia du périphérique, où est quoi ? Comment ça cause ?
On a remplacé les TRAP des ROMs des M68K, Z80 depuis longtemps par des routines en BIOS, puis en UEFI mais on a toujours accès au mode superviseur...
Le plus drôle et que l'on a remplacé des adresses avec du codes machine en ROM par des machines sous unix qui émulent cette mécanique. Je trouve ça un poil délirant.
Tout ça vient d'une question lancinante à laquelle on a pas trouvé de réponse satisfaisante qui est : comment faire faire du boulot par des robots ?
L'imprimante, depuis qu'on l'a ça change bien la vie.
Même quand tu bougonnes que tu imprimes pour scanner, quand t'as connu les files d'attentes pour les CERFA à la mairie ... T'es heureux de pouvoir produire du document.
Certes depuis que l'on peut imprimer plus facilement, la bureaucratie, plus roseau que chêne, déchaînée a multiplié les formulaires.
Les imprimantes sont construites avec une machine virtuelle FORTH en tête qui contrôle des machines outils vectorielles.
Tu dis à une imprimante en postscript des choses comme dessine une ligne de là à là avec un bel arrondi.
L'imprimante virtuelle fait l'appel à sa routine pour tracer comme elle veut.
La rasterisation qui a popularisé le postscript consiste à faire dessiner dans un bitmap mémoire une imprimante virtuelle et ensuite passer ce résultat à un moteur ligne à ligne qui mélange les couleurs de ses buses pour obtenir la couleur du pixel point par point.
Le FORTH permettant par la refédinition à la volée de la macro LINE d'avoir un code multi-cible (écran ou papier) sans modification. Ca a été les promesses d'une chaîne graphique haute fidélité en PAO et même l'éphémère DisplayPostscript inclus dans Next qui ont été acquise avec Steve Jobs.
Le FORTH modélise une unité d'execution dans un machine virtuelle avec des états globaux (genre la taille des pages). Mutables ... Et une gestion des risques critiques succintes (la machine outil peut déclencher un TRAP quand elle est en panne).
La raison pour laquelle nos appels de fonctions sont en conventions C et non par la pile c'est une vieille dispute de gâteux sur les architectures à registres.
PHK rappelle qu'il n'y a aucun bénéfice mesurables à ne pas travailler sur la pile directement...
Une fonction FORTH, c'est une série DATA + CODE que tu copies sous un FRAME global et tu REPL.
Actuellemment, ton ABI ARM ou INTEL sous le capot, t'as du microcode fait en vrai micro langage machine (avec des registres et des mémoires) qui te fait du REPL sur l'assembleur que tu files.
Nous informaticiens modernes n'avons jamais été autant coupé du physique que nous prétendons contrôler.
Le code que nous manipulons est toujours un langage interprété qui choisit ce que nous avons le droit de lire et écrire.
Par exemple, la gestion des exceptions mémoires sur les hit/miss des caches est gérée par du microcode. Est ce que plutôt que bidouiller au niveau OS pour changer la taille des pages de caches ce ne serait pas mieux de pouvoir compter sur des SOCs ou peut être changer le microcode ? Ah : mais pas touche, seuls les ingénieurs Intel/AMD paraît il sont capables de toucher à ça sans tout faire péter.
Je veux dire, les CPUs modernes sont en kit, surtout les ARMs. Quelque part l'état global, tu as envie que l'OS et le matériel se fassent confiance pour respecter le même contrat d'interface et que la gestion des fautes mémoires ait une version logicielle en langage de haut niveau facile à lire (un fallback générique), qui est transpilable en forth, qui est produisible sous forme d'une macro FORTH interprétable par une machine virtuelle phyisque ou logique qui cause à un composant électronique et qui si est présent sera utilisable par l'OS sans modification de code (seulement la redéfinition de certaines du langage lui même). Le monkeypatching ultime.
Ca implique que le langage permette uniquement d'executer des fonctions synthétisables/modélisables. Plutôt que de faire des démonstrateurs formels pour prouver si une fonction informatique est décidable on pourrait dire : si tu ne peux pas la produire sous forme d'un composant électro/physique ta logique n'est pas conforme à un problème réel.
Un langage dont la finalité est non de décrire des fonctions de haut niveau, mais des composantes physiques que l'on peut interfacer à d'autres circuits logiques.
Un peu comme VHDL qui permet de redéfinir par exemple les valeurs d'entrées de vrai et de faux pour accepter un type booléen réel nécessaire à la conversion vers le booléen du codeur.
Un langage dont la boucle de REPL est suffisamment facile à écrire que l'on puisse simuler de nouveaux comportements d'entrées sorties avec notre matériel que l'on veut rendre obsolète facilement.
Voir même comme le prouve le très éxigeant monde de l'émulation de borne d'acarde en synthétisant la fonction sur un support "semi matériel" aka le FGPA.
Un FGPA par exemple, ça permet de faire des calculs spécialisés en certaines transformation de traitement du signal inaccessibles avec une CPU orientée exécution en série.
La machine de turing elle est gentille, mais elle scale pas facile.
Je vais vous donner un exemple : Se déplacer d'une case, c'est bien, mais la machine de turing voit un pas en avant puis un arrière comme équivalent à une pas en arrière puis en avant.
C'est logique Turing travaillait avec des circuits électriques, donc, il avait en tête une "logique bas niveau" ou l'addition, la multiplication sont PHYSIQUEMENT commutatives.
Mais si tes portes d'entrées sont quantiques, tu ne manipules plus une algèbre linéaire, mais hermitienne. A puis B est différent de B puis A.
Et les registres ne contiennent plus des bits, mais des densités de probabilités que l'on manipules avec des phénomènes physiques pour en modifier les poids.
La densité de probabilité une fois que tu la mesures, tu la détruis irréversiblement, donc, tu ne peux plus la maniper. Le garbage collector ultime qui nettoie toutes les variables temporaires ultérieures qui ont menées à ce résultat.
Par contre, tu factorises un nombre en un cycle d'horloge si tu positionne bien tes appareils.
La physique ça se modélise bien. Mais n'attendez pas des miracles : simuler une physique hautement parallèle en pas à pas c'est rédhibtoire.
C'est là où rentre en compte les FPGA et les analyses de point chaud dans du code statique.
Avec un FGPA router des circuits de logiques vectorielles, c'est les doigts dans le nez avec en plus l'avantage de pouvoir tirer parti de phénomène physique comme les shifts register propres aux DSP yamaha pour la synthèse FM.
C'est pas aussi rapide que le VRAI truc, mais ça peut être plusieurs ordres de grandeur plus rapide qu'une machine virtuelle pas à pas synchrones.
Une machine virtuelle que tu as modélisé avec un hardware minimale virtuel, un mode superviseur minimal (pour éviter de cramer les circuits), un mécanisme de monkeypatching à la volée du langage lui même qui rend indistinguable l'execution d'une fonction logicielle bas niveau, émulée dans un interpréteur d'une VM à la webasm ou docker, ou même du résultat d'un dialogue rendu transparent avec du hardware ou la macro générique qui fait son boulot d'implémentation de référence en travaillant dans sa pile et son contexte.
Ca va demander d'aller bas, très bas, jusqu'à redéfinir ce que l'on sait sur les valeurs physiques que l'on manipule et que l'on va normaliser.
Un FORTH qui permettrait de faire table rase du passé doit être pareil à VHDL capable de simuler son fonctionnement lui même en pouvant changer les fondements mêmes des lois auxquelles répondent les valeurs dites logiques et leur encodage.
C'est un travail de titan que je me sens incapable de commencer.
Par contre, FORTH se prête bien par son faible niveau de complexité à expérimenter. A étendre, à modéliser, à sérialiser des machines à états dont on aimerait peut être distribuer le comportement sans trop d'altérations.
Une VM épurée, amish dont le rôle est d'être aussi bienveillante pour l'électronicien, l'opérateur, le chercheur et le concepteur. De définir un lieu d'interface clair qu'il soit logiciel ou matériel permettant à toute et à tous la partie la plus importante de "hello world" : celle qui permet que cette commande change le monde physique. Coder : c'est pas écrire "salut" sur un écran et changer ce que l'on écrit, mais changer comment on l'écrit.
Pour ça il faut remettre le semi-conducteur à effet physique au bas de la full stack moderne, et le processeur en haut et arrêter de se branler la nouille sur le web et la crypto.
Nous devons pouvoir recabler nos propres matériels, avoir un truc à pas cher qui fait la même chose qu'une fonction logicielle pure qui le modélise et que l'on peut fournir à une usine pour produire à pas cher dans un langage normalisé, et que l'on doit pouvoir déposer à l'OMPI comme preuve irréfragable que l'on en est l'auteur.
Quelque chose de suffisamment descriptif pour faire sens auprès de littéraires (comme les avocats et les greffiers).
Bref, j'attends avec gourmandise le moment où les cours de FORTH deviendront obligatoire pour espérer devenir un avocat.
Parce que, je m'égare, mais nos lois aussi sont des codes modélisés qui sont interprétés. Et peut être que si on modélisait la loi dans du code, on rendrait la critique de la loi aussi passionante qu'un bête problème de troubleshooting sur lesquels plus de personnes pourraient avoir un avis éclairé.
Moi, j'ai grandi en micro-électronique avec des oscilloscopes et un bit d'un registre il a plus que 2 valeurs parmi 0 et 1. Il en a infiniment plus, mais, en synthèse et conception de circuit électronique, le comité IEEE s'est arrêté à 9 valeurs distinctes repérables.
Vous savez pourquoi on ne laisse pas les développeurs accéder aux 9 états ?
Car certains états sont littérallement des courts circuits...
Si bien, que pour protéger le HARDWARE du développeur on a crée des niveaux d'executions surperviseurs ou au lieu d'accéder aux endroits dangereux on donnait des macros aux codeurs pour faire du kikoo lol. Genre le printf de "hello world".
Le truc qui imprime à l'écran c'est la limite que l'on te donne au hardware pour que tu ne fasses pas (comme moi) cramer ton écran.
Oui, j'ai eu connu l'époque des premiers PC qui nous laissait accéder à pas mal de choses. Et qui coûtaient chers.
Autrement dit, mes expérimentations n'étaient pas accueillies avec joie.
Comme j'ai programmé un driver sous linux étant jeune, j'ai quand même réussi à passer la barrière du hardware : mais elle n'est plus aussi facile.
Quand je faisais de l'assembleur motorola on avait des vecteurs d'interruption et on filait du code à executer au mode superviseur en échange de drop de privilège pour des évènements précis.
Un peu eBPF sous linux en version proche du métal. Et le superviseur, supervisait sans interaction avec le coté utilisateur sauf parfois pour balancer des bombes sur l'écran quand on déconnait.
Le PIC (programmeur d'interruption contrôlable) et sa gestion est le modèle mental que j'ai d'une pile d'évènement efficiente où je programme en bottom half laissant une unité d'exectution paraissant invisible executer mon code et me tapant sur l'épaule quand il a été appelé.
En HP48 pour passer la barrière du je peux cramer des circuits on avait le SYSEVAL qui appelait du micro-code sur lequel il n'y avait pas la mammothesque charge de CPU du typage.
La HP48 était en FORTH, et le FORTH "utilisateur" n'était en fait qu'un FORTH executé en REPL sur un FORTH machine blindé de macro en forth. L'une des beautés du FORTH c'est la capcité à l'étendre en forth sous forme de MACRO.
Le FORTH était vu comment l'engin du diable, le virus que tout le monde déteste car l'automodification du code par lui même n'est pas un tabou.
Tu peux faire muter un langage qui est unsafe vers un langage safe. Si tu es sûr de ton coup tu peux même effacer la porte de sortie vers le langage unsafe (en effaçant SYSEVAL) et brûler à jamais les ponts vers la sysntaxe machine.
En BASIC sur des processeurs ou apparaissait l'interfaçage du matériel au travers de registre mémoire dédiés, on accédait comme sous linux aux parties qui te laisse tout cramer : les périphériques. Fallait avoir le manuel de charabia du périphérique, où est quoi ? Comment ça cause ?
On a remplacé les TRAP des ROMs des M68K, Z80 depuis longtemps par des routines en BIOS, puis en UEFI mais on a toujours accès au mode superviseur...
Le plus drôle et que l'on a remplacé des adresses avec du codes machine en ROM par des machines sous unix qui émulent cette mécanique. Je trouve ça un poil délirant.
Tout ça vient d'une question lancinante à laquelle on a pas trouvé de réponse satisfaisante qui est : comment faire faire du boulot par des robots ?
L'imprimante, depuis qu'on l'a ça change bien la vie.
Même quand tu bougonnes que tu imprimes pour scanner, quand t'as connu les files d'attentes pour les CERFA à la mairie ... T'es heureux de pouvoir produire du document.
Certes depuis que l'on peut imprimer plus facilement, la bureaucratie, plus roseau que chêne, déchaînée a multiplié les formulaires.
Les imprimantes sont construites avec une machine virtuelle FORTH en tête qui contrôle des machines outils vectorielles.
Tu dis à une imprimante en postscript des choses comme dessine une ligne de là à là avec un bel arrondi.
L'imprimante virtuelle fait l'appel à sa routine pour tracer comme elle veut.
La rasterisation qui a popularisé le postscript consiste à faire dessiner dans un bitmap mémoire une imprimante virtuelle et ensuite passer ce résultat à un moteur ligne à ligne qui mélange les couleurs de ses buses pour obtenir la couleur du pixel point par point.
Le FORTH permettant par la refédinition à la volée de la macro LINE d'avoir un code multi-cible (écran ou papier) sans modification. Ca a été les promesses d'une chaîne graphique haute fidélité en PAO et même l'éphémère DisplayPostscript inclus dans Next qui ont été acquise avec Steve Jobs.
Le FORTH modélise une unité d'execution dans un machine virtuelle avec des états globaux (genre la taille des pages). Mutables ... Et une gestion des risques critiques succintes (la machine outil peut déclencher un TRAP quand elle est en panne).
La raison pour laquelle nos appels de fonctions sont en conventions C et non par la pile c'est une vieille dispute de gâteux sur les architectures à registres.
PHK rappelle qu'il n'y a aucun bénéfice mesurables à ne pas travailler sur la pile directement...
Une fonction FORTH, c'est une série DATA + CODE que tu copies sous un FRAME global et tu REPL.
Actuellemment, ton ABI ARM ou INTEL sous le capot, t'as du microcode fait en vrai micro langage machine (avec des registres et des mémoires) qui te fait du REPL sur l'assembleur que tu files.
Nous informaticiens modernes n'avons jamais été autant coupé du physique que nous prétendons contrôler.
Le code que nous manipulons est toujours un langage interprété qui choisit ce que nous avons le droit de lire et écrire.
Par exemple, la gestion des exceptions mémoires sur les hit/miss des caches est gérée par du microcode. Est ce que plutôt que bidouiller au niveau OS pour changer la taille des pages de caches ce ne serait pas mieux de pouvoir compter sur des SOCs ou peut être changer le microcode ? Ah : mais pas touche, seuls les ingénieurs Intel/AMD paraît il sont capables de toucher à ça sans tout faire péter.
Je veux dire, les CPUs modernes sont en kit, surtout les ARMs. Quelque part l'état global, tu as envie que l'OS et le matériel se fassent confiance pour respecter le même contrat d'interface et que la gestion des fautes mémoires ait une version logicielle en langage de haut niveau facile à lire (un fallback générique), qui est transpilable en forth, qui est produisible sous forme d'une macro FORTH interprétable par une machine virtuelle phyisque ou logique qui cause à un composant électronique et qui si est présent sera utilisable par l'OS sans modification de code (seulement la redéfinition de certaines du langage lui même). Le monkeypatching ultime.
Ca implique que le langage permette uniquement d'executer des fonctions synthétisables/modélisables. Plutôt que de faire des démonstrateurs formels pour prouver si une fonction informatique est décidable on pourrait dire : si tu ne peux pas la produire sous forme d'un composant électro/physique ta logique n'est pas conforme à un problème réel.
Un langage dont la finalité est non de décrire des fonctions de haut niveau, mais des composantes physiques que l'on peut interfacer à d'autres circuits logiques.
Un peu comme VHDL qui permet de redéfinir par exemple les valeurs d'entrées de vrai et de faux pour accepter un type booléen réel nécessaire à la conversion vers le booléen du codeur.
Un langage dont la boucle de REPL est suffisamment facile à écrire que l'on puisse simuler de nouveaux comportements d'entrées sorties avec notre matériel que l'on veut rendre obsolète facilement.
Voir même comme le prouve le très éxigeant monde de l'émulation de borne d'acarde en synthétisant la fonction sur un support "semi matériel" aka le FGPA.
Un FGPA par exemple, ça permet de faire des calculs spécialisés en certaines transformation de traitement du signal inaccessibles avec une CPU orientée exécution en série.
La machine de turing elle est gentille, mais elle scale pas facile.
Je vais vous donner un exemple : Se déplacer d'une case, c'est bien, mais la machine de turing voit un pas en avant puis un arrière comme équivalent à une pas en arrière puis en avant.
C'est logique Turing travaillait avec des circuits électriques, donc, il avait en tête une "logique bas niveau" ou l'addition, la multiplication sont PHYSIQUEMENT commutatives.
Mais si tes portes d'entrées sont quantiques, tu ne manipules plus une algèbre linéaire, mais hermitienne. A puis B est différent de B puis A.
Et les registres ne contiennent plus des bits, mais des densités de probabilités que l'on manipules avec des phénomènes physiques pour en modifier les poids.
La densité de probabilité une fois que tu la mesures, tu la détruis irréversiblement, donc, tu ne peux plus la maniper. Le garbage collector ultime qui nettoie toutes les variables temporaires ultérieures qui ont menées à ce résultat.
Par contre, tu factorises un nombre en un cycle d'horloge si tu positionne bien tes appareils.
La physique ça se modélise bien. Mais n'attendez pas des miracles : simuler une physique hautement parallèle en pas à pas c'est rédhibtoire.
C'est là où rentre en compte les FPGA et les analyses de point chaud dans du code statique.
Avec un FGPA router des circuits de logiques vectorielles, c'est les doigts dans le nez avec en plus l'avantage de pouvoir tirer parti de phénomène physique comme les shifts register propres aux DSP yamaha pour la synthèse FM.
C'est pas aussi rapide que le VRAI truc, mais ça peut être plusieurs ordres de grandeur plus rapide qu'une machine virtuelle pas à pas synchrones.
Une machine virtuelle que tu as modélisé avec un hardware minimale virtuel, un mode superviseur minimal (pour éviter de cramer les circuits), un mécanisme de monkeypatching à la volée du langage lui même qui rend indistinguable l'execution d'une fonction logicielle bas niveau, émulée dans un interpréteur d'une VM à la webasm ou docker, ou même du résultat d'un dialogue rendu transparent avec du hardware ou la macro générique qui fait son boulot d'implémentation de référence en travaillant dans sa pile et son contexte.
Ca va demander d'aller bas, très bas, jusqu'à redéfinir ce que l'on sait sur les valeurs physiques que l'on manipule et que l'on va normaliser.
Un FORTH qui permettrait de faire table rase du passé doit être pareil à VHDL capable de simuler son fonctionnement lui même en pouvant changer les fondements mêmes des lois auxquelles répondent les valeurs dites logiques et leur encodage.
C'est un travail de titan que je me sens incapable de commencer.
Par contre, FORTH se prête bien par son faible niveau de complexité à expérimenter. A étendre, à modéliser, à sérialiser des machines à états dont on aimerait peut être distribuer le comportement sans trop d'altérations.
Une VM épurée, amish dont le rôle est d'être aussi bienveillante pour l'électronicien, l'opérateur, le chercheur et le concepteur. De définir un lieu d'interface clair qu'il soit logiciel ou matériel permettant à toute et à tous la partie la plus importante de "hello world" : celle qui permet que cette commande change le monde physique. Coder : c'est pas écrire "salut" sur un écran et changer ce que l'on écrit, mais changer comment on l'écrit.
Pour ça il faut remettre le semi-conducteur à effet physique au bas de la full stack moderne, et le processeur en haut et arrêter de se branler la nouille sur le web et la crypto.
Nous devons pouvoir recabler nos propres matériels, avoir un truc à pas cher qui fait la même chose qu'une fonction logicielle pure qui le modélise et que l'on peut fournir à une usine pour produire à pas cher dans un langage normalisé, et que l'on doit pouvoir déposer à l'OMPI comme preuve irréfragable que l'on en est l'auteur.
Quelque chose de suffisamment descriptif pour faire sens auprès de littéraires (comme les avocats et les greffiers).
Bref, j'attends avec gourmandise le moment où les cours de FORTH deviendront obligatoire pour espérer devenir un avocat.
Parce que, je m'égare, mais nos lois aussi sont des codes modélisés qui sont interprétés. Et peut être que si on modélisait la loi dans du code, on rendrait la critique de la loi aussi passionante qu'un bête problème de troubleshooting sur lesquels plus de personnes pourraient avoir un avis éclairé.
L'arme du futur : la pelle.
Imagines, le conflit du futur où l'opposant avant de t'envahir visent tes infras soit physiquement, soit par cyber attaques.
C'est exactement -tant que tu n'as pas estimé la capacité de nuisance de ton adversaire- pas le moment pour t'embarquer dans des manoeuvres coûteuses qui requièrent une logistique de masse aux petits ognons.
Adieu -au moment le plus critique- à toutes opérations de débarquements combinés.
Imagines tu es temporairement en asymmétrie défavorable pour ce qui est logistique et tu dois rationnaliser tes efforts de guerre.
Pour contre-attaquer, il est de bon aloi que tes troupes vivent un autre jour. Un adage signifiant que le soldat en condition temporaire de rapport défavorable doit se protéger sans logistiques.
Pas de missiles, peut être pas de réseau internet (localement), peut être même pas d'électricité ou de diesel pour un bulldozer.
Tu imagines que tu es comme sur le front de l'est ukrainien dans un blackout logistique...
Et bien la pelle c'est ton meilleur allié.
Depuis la guerre de 1870, puis la grande guerre, les conflits occidentaux font majoritairement les morts par explosifs. Les obus.
Que l'on soit à l'époque de Maginot, ou celle d'aujourd'hui, la terre reste le matériau le plus abondant, le moins cher et le plus efficace pour se protéger.
Une pelle et le réflexe de creuser des ouvrages le plus enterré possible à chaque accalmie est la protection la plus technologiquement raisonnable qui puisse être donner à un soldat moderne. Parce que tes mètres cubes de terre tu vas pas les bouger pendant que t'es sous les obus. T'as intérêt à avoir anticipé.
il faut peut être des mètres cubes de terre pour bloquer ce qu'une plaque de blindage composite moderne peut bloquer en un volume moindre, mais on a pas toujours l'usine pour les produires au coin du village...
Ensuite, avec l'arrivée de la logistique tu peux bricoler au fur et à mesure le renforcement des positions déjà établies.
Ta tranchée en terre pouvant être uppé en réseaux de galeries étayer avec du bois, puis du béton, dans laquelle on peut amener de l'electricité avec des fils ....
Bref, la fondation pour sécuriser la logistique dans une hypothèse de retour progressif et itératif à la normale.
La pelle et la capacité à savoir rester à jour en connaissance minimale de génie civile sont l'arme du futur quand il faut faire l'hypothèse que l'ennemi va tenter une campagne éclair de masse et qu'il faut resister sans le confort de la logistique moderne en fret, en électricité, en énergie en communication instantannée.
Dire au soldat que son premier réflexe est de commencer à creuser une tranchée pour se protéger avec une pelle en permanence est probablement le meilleur conseil que l'on puisse donner à une armée.
Réfléchis pas : creuses maintenant tant que tu en as le luxe.
Et comme tu aimerais garder ta logistique en tant de guerre tu enterres tout tes réseaux civils en temps de paix aussi.
Tu chouchoutes tes infras, car le retour des pieds des tranchées (la chaire qui pourrit dans les groles) comme on en avait plus vu depuis la guerre des tranchées, ça fait pas envie.
L'ingénieurie est l'arme qui n'est jamais citée. Celle qui manie la pelle, la pioche et souvent pratique le secours de guerre.
Pourtant, la mission au limite du service publique dans l'établissement d'infrastructures nécessaires à la vie civile du génie militaire en fait une des armes centrales.
Il est ironique que le génie soit centrale dans sa capacité à protéger les infras civiles à protéger les capacités de production en obus.
Comme l'illustre la guerre du péloponèse, la défaite d'athènes vient aussi d'une période de troubles socio-économiques, de lutte de pouvoir pour savoir qui devait diriger la cité ?
Les riches ou les autres ?
Les riches s'étaient gardé les beaux quartiers et entassaient tout le monde, dont les réfugiés dans les quartiers laborieux exigus.
La pelle aurait pu être utilisée pour étendre les quartiers laborieux, elle a été utilisée pour les restreindres dans des fortifications militaires.
Ben oui, mais en période de pandémie perdre un tiers de ta population à cause de la surpopulation urbaine dont ne souffre pas ton adversaire : c'est balo.
L'arme du conflit futur qui établira le vainqueur sera celui dont le génie s'appuiera sur la pelle dont on fait les villes.
Des villes résilientes, vivables, loin des densités métropolitaines qui font fureur en europe.
Un réseau équilibré maillé d'entités décentralisées à même de faire leur propre choix d'infrastructures.
Imaginez en terme d'infra mondiale un domaine qui est brillant c'est la nourriture. On nourrit pas trop mal une population que l'on croyait impossible à nourrir il y a encore un siècle.
La pelle n'est pas que celle qui trace des tranchées, c'est aussi celle des sillons. Car si ta population meurt de famine, la guerre : tu la perds.
C'est marrant que dans un monde ultra libéral 50% du tonnage en nourriture vienne de coopératives ouvrières de production agricole qui en assure la stabilité.
Les faucons de la guerre ultra libéraux ont besoin d'un concept bolchévique pour manger. Ironie quand tu nous tiens...
L'air, la terre, la mer, l'espace sont les armes traditionnelles des riches : du culte des officiers et des héros et de la destruction.
La pelle c'est l'arme de l'ouvrier anonyme qui défend ses frères civils qui vient leur rendre la lumière et le chauffage sous le bruit des obus et en retour le civil contribue à la résilience des fabriques d'obus. La colonne vertébrale du faucon : le corps ouvriers qui produit et achemine les obus. Et c'est cette arme qui devrait défiler chaque année en tête des cortèges militaires, car c'est la plus importante dans les conflits modernes qui requierent des énormes flux logistiques.
L'armée des employés et ouvriers qui permettent aux obus d'être produits, qui souffrent le plus de la guerre, sont les plus imposés, mobilisés, paupérisés et qui vont permettre aux guerriers de se battre.
Je vois notre monde et je me dis que "le devoir : MA PELLE" ferait une belle devise autant que "le devoir m'appelle" pour un corps d'ingénieur militaire et que si je me bouge cette semaine je peut être profiter de la promo castorama pour m'acheter une pelle des fois qu'un conflit survienne et que je doive passer en soldat survivaliste de l'ombre avec une arme qui me chaut.
PS challoir est un auxiliaire conjugué comme falloir de ma région qui donne un sens fort à conviendre. Qui sonne aristo.
C'est exactement -tant que tu n'as pas estimé la capacité de nuisance de ton adversaire- pas le moment pour t'embarquer dans des manoeuvres coûteuses qui requièrent une logistique de masse aux petits ognons.
Adieu -au moment le plus critique- à toutes opérations de débarquements combinés.
Imagines tu es temporairement en asymmétrie défavorable pour ce qui est logistique et tu dois rationnaliser tes efforts de guerre.
Pour contre-attaquer, il est de bon aloi que tes troupes vivent un autre jour. Un adage signifiant que le soldat en condition temporaire de rapport défavorable doit se protéger sans logistiques.
Pas de missiles, peut être pas de réseau internet (localement), peut être même pas d'électricité ou de diesel pour un bulldozer.
Tu imagines que tu es comme sur le front de l'est ukrainien dans un blackout logistique...
Et bien la pelle c'est ton meilleur allié.
Depuis la guerre de 1870, puis la grande guerre, les conflits occidentaux font majoritairement les morts par explosifs. Les obus.
Que l'on soit à l'époque de Maginot, ou celle d'aujourd'hui, la terre reste le matériau le plus abondant, le moins cher et le plus efficace pour se protéger.
Une pelle et le réflexe de creuser des ouvrages le plus enterré possible à chaque accalmie est la protection la plus technologiquement raisonnable qui puisse être donner à un soldat moderne. Parce que tes mètres cubes de terre tu vas pas les bouger pendant que t'es sous les obus. T'as intérêt à avoir anticipé.
il faut peut être des mètres cubes de terre pour bloquer ce qu'une plaque de blindage composite moderne peut bloquer en un volume moindre, mais on a pas toujours l'usine pour les produires au coin du village...
Ensuite, avec l'arrivée de la logistique tu peux bricoler au fur et à mesure le renforcement des positions déjà établies.
Ta tranchée en terre pouvant être uppé en réseaux de galeries étayer avec du bois, puis du béton, dans laquelle on peut amener de l'electricité avec des fils ....
Bref, la fondation pour sécuriser la logistique dans une hypothèse de retour progressif et itératif à la normale.
La pelle et la capacité à savoir rester à jour en connaissance minimale de génie civile sont l'arme du futur quand il faut faire l'hypothèse que l'ennemi va tenter une campagne éclair de masse et qu'il faut resister sans le confort de la logistique moderne en fret, en électricité, en énergie en communication instantannée.
Dire au soldat que son premier réflexe est de commencer à creuser une tranchée pour se protéger avec une pelle en permanence est probablement le meilleur conseil que l'on puisse donner à une armée.
Réfléchis pas : creuses maintenant tant que tu en as le luxe.
Et comme tu aimerais garder ta logistique en tant de guerre tu enterres tout tes réseaux civils en temps de paix aussi.
Tu chouchoutes tes infras, car le retour des pieds des tranchées (la chaire qui pourrit dans les groles) comme on en avait plus vu depuis la guerre des tranchées, ça fait pas envie.
L'ingénieurie est l'arme qui n'est jamais citée. Celle qui manie la pelle, la pioche et souvent pratique le secours de guerre.
Pourtant, la mission au limite du service publique dans l'établissement d'infrastructures nécessaires à la vie civile du génie militaire en fait une des armes centrales.
Il est ironique que le génie soit centrale dans sa capacité à protéger les infras civiles à protéger les capacités de production en obus.
Comme l'illustre la guerre du péloponèse, la défaite d'athènes vient aussi d'une période de troubles socio-économiques, de lutte de pouvoir pour savoir qui devait diriger la cité ?
Les riches ou les autres ?
Les riches s'étaient gardé les beaux quartiers et entassaient tout le monde, dont les réfugiés dans les quartiers laborieux exigus.
La pelle aurait pu être utilisée pour étendre les quartiers laborieux, elle a été utilisée pour les restreindres dans des fortifications militaires.
Ben oui, mais en période de pandémie perdre un tiers de ta population à cause de la surpopulation urbaine dont ne souffre pas ton adversaire : c'est balo.
L'arme du conflit futur qui établira le vainqueur sera celui dont le génie s'appuiera sur la pelle dont on fait les villes.
Des villes résilientes, vivables, loin des densités métropolitaines qui font fureur en europe.
Un réseau équilibré maillé d'entités décentralisées à même de faire leur propre choix d'infrastructures.
Imaginez en terme d'infra mondiale un domaine qui est brillant c'est la nourriture. On nourrit pas trop mal une population que l'on croyait impossible à nourrir il y a encore un siècle.
La pelle n'est pas que celle qui trace des tranchées, c'est aussi celle des sillons. Car si ta population meurt de famine, la guerre : tu la perds.
C'est marrant que dans un monde ultra libéral 50% du tonnage en nourriture vienne de coopératives ouvrières de production agricole qui en assure la stabilité.
Les faucons de la guerre ultra libéraux ont besoin d'un concept bolchévique pour manger. Ironie quand tu nous tiens...
L'air, la terre, la mer, l'espace sont les armes traditionnelles des riches : du culte des officiers et des héros et de la destruction.
La pelle c'est l'arme de l'ouvrier anonyme qui défend ses frères civils qui vient leur rendre la lumière et le chauffage sous le bruit des obus et en retour le civil contribue à la résilience des fabriques d'obus. La colonne vertébrale du faucon : le corps ouvriers qui produit et achemine les obus. Et c'est cette arme qui devrait défiler chaque année en tête des cortèges militaires, car c'est la plus importante dans les conflits modernes qui requierent des énormes flux logistiques.
L'armée des employés et ouvriers qui permettent aux obus d'être produits, qui souffrent le plus de la guerre, sont les plus imposés, mobilisés, paupérisés et qui vont permettre aux guerriers de se battre.
Je vois notre monde et je me dis que "le devoir : MA PELLE" ferait une belle devise autant que "le devoir m'appelle" pour un corps d'ingénieur militaire et que si je me bouge cette semaine je peut être profiter de la promo castorama pour m'acheter une pelle des fois qu'un conflit survienne et que je doive passer en soldat survivaliste de l'ombre avec une arme qui me chaut.
PS challoir est un auxiliaire conjugué comme falloir de ma région qui donne un sens fort à conviendre. Qui sonne aristo.
J'ai grandi dans un univers marvel alternatif qu'était pas facho.
Préambule : mes femmes visitant la belle famille, j'écris plus, j'ai donc pu extraire des pensées surnuméraires qui m'embarassaient.
Pour faire face à nous même, j'écris. C'est un comme un talisman confucianiste que tu vois dans les animés.
T'écris sur un papier, ça vole légèrement, et pouf ça s'enflammme.
Bref, j'ai grandi en lisant le magazine strange officiel de marvel comics.
A l'époque, internet n'existant pas, bit torrent n'existant, les sites de scan-lations n'existaient pas.
Et en accès aux comics, bein, t'avais rené l'ancien ingénieur france telecom venu du rang ouvrier qui était le libraire du quartier...
T'avais des librairies spécialisées à Paris, mais c'était cher et loin.
Donc tu te coltinais ce qui ruisselait au bas de l'échelle de la diffusion de magazine : le plus populaire...
Le magazine Strange édité par marvel.
Là où j'ai grandi dans un univers paralllèle, c'est que par l'ironie de l'histoire j'ai grandi avec l'épisode le plus polémique sur les valeurs politiques de marvel.
Marvel a toujours été perméable à la politique. Au point que l'équipe des X-men avait un soviétique dans son équipe.
Bon c'était pas pendant le macchartisme, mais sous reagan, pendant ce que l'on appelait le dégel.
Les deux anciens ennemis étaient en mode risette et soviétiques comme ricains mettaient des symboles de l'autre culture dans leur pop culture.
Oui, messieurs dames, il y a eu du hairspray rock soviétique et donc un super héro ouvrier soviétique chez marvel.
Les artistes faisaient kissou kissou.
Ainsi, avec colossus j'ai appris un mot de russe : tovaritch. Et mon apprentissage du russe s'est arrêté là.
Je dois 100% de mes connaissances en russe à Marvel qui m'a aidé à m'ouvrir aux cultures différentes, non ?
Donc, on est en France, de la guerre froide, avec des super héros qui commencent à être critiqué par des auteurs dissidents dans des comics de super héros...
La new wave of super hero comics qui commence avec DK1 (dark knight) et certains diront sin city.
Des super héros qui ont le droit de sortir de la case puritaine que nombres de scénaristes trouvent forcées au super héros.
On va avoir des critiques de droites avec des héros limite borderline psycho qui frôlent les barrières morales.
Et une critique de gauche avec littérallement des super héros qui se battent contre le scénario classique de super héros bienveillants au service de drapeau bienveillant.
Genre the authority.
Les super vilains : c'est les gouvernements, qui empêchent par exemple les héros de sauver un camps de réfugiés de guerre car c'est contre leurs intérêts pécuniers.
J'ai pas besoin d'imaginer des scénarios débridés, je les ai lu. Tous les tabous explosés. De preacher -le précheur défroqué- qui tue Dieu, en des pamphlets anti guerre et violences, les humains ordinaires victimes des super héros qui s'unissent pour butter les super héros ....
On peut dire que l'on comprend mieux la critique qui a été faite à marvel en regardant les sujets que marvel a choisi de ne jamais traiter : politique, sexualité, religion.
Et quand c'est traité, les héros ne sortent pas de cadres très restreints...
Enfin, certes, c'est ce qu'on dit. Moi, strange m'a dégoûté d'iron man.
Mes frères et moi on se battait en prédisant les épisodes futurs lequel des super héros aurait la meilleur scène de baston ?
Daredevil (frank miller) contre le gladiator, ou iron man.
Autant daredevil passe son temps à se paumer dans un marais, et c'est chiant.
Autant, le super riche, pas sûr que ce soit cool de faire des armes, au point qu'il en est devenu alcoolique qui se traîne sur plusieurs épisode c'est chiant.
C'était aux limites de la telenovela. A croire qu'iron man était fait pour cibler le publique des latinas.
Peter parker avec ses galères de thune, ça aussi c'était nouveau.
Un héro populaire qui galérait en bas de l'échelle sociale.
Ca changeait des super héros déconnectés du réels de DC comics comme batman.
Alors, désolé, internet n'existant pas à l'époque, je n'avais accès qu'au fond de la bibliothèque municipale où il y avait des bédéphiles.
J'ai pu lire des métals hurlant, des humanos associés, et des DC...
Dont un vieux batman des années 70.
Comment dire. Le bieux batman il est louche.
Riche, blanc, qui sort déguisé la nuit pour protéger les biens la nuit des fauteurs de troubles.
Avec un pouvoir de super déduction à la Sherlock Holmes qui semble tout droit sorti d'une fraternité d'oxford ou harvard.
Super riche. Qui voit des complots partout.
C'est un peu super tonton WASP antisémite modèle cote est notre batman. Et c'est heureux qu'ils aient pas changé la couleur de la cape, car sinon on pourrait le confondre avec un membre du KKK.
Bon, c'est sûr, le DC des années 70 étaient plus vraiment à jour avec arrow qui traînait dans les clubs de jazz à la mode de NYC des années 90.
C'est marrant, car avec le temps, les supers héros étaient aussi une lucarne sur le quotidien américains.
J'ai connu en 1987 le premier super héro à avoir le SIDA.
Il était souvent critiqué à marvel une homophobie. Critique qui s'estompe il me semble.
Alors, je vois les spécialistes de marvel se jeter sur le bouton rouge et buzzer : JUSTEMENT, c'est là le hic.
Oui, mais ces critiques ils sont pas le moi de 16 ans qui voit la cartouche marvel sur la seule source de vérité, donc lui il a grandi avec un marvel non homophobe.
En fait marvel a pété une coche en 1987 quand l'équipe éditoriale canadienne qui adaptait la franchise à la culture locale a poussé les bornes.
Etait ce "shaman" le super héros des Tsuu T'ina (première nation) ? Etait-ce qu'il réclamait l'usage du personnage que marvel us (Xmen) s'était approrprié (Serval d'alpha flight aka wolverine) ?
Etait-ce une équipe multiculturelle qui décide de faire face collégiallement aux menaces et non le doigt sur la couture du pantalon exhorté par un leader valeureux ?
Etait-ce que northstar parlait français dans le texte ?
Non, c'est qu'en 1987 un super héro HOMO a choppé le SIDA.
J'ai jamais rien su de la polémique, car marvel france en fait n'assemblait que les contenus édités par la franchise québécoise de la franchise canadienne.
Disons que moi ça me surprend pas ce clash. Le canada de pierre eliott trudeau qui légalise le mariage gai, c'est pas les états unis bien réac de nixon..
Dire que ça plaisait pas au lectorat réac ricain qui avaient parfois les idées courtes sous leurs cheveux longs est une tiédeur.
Parce que se faisant ça révélait au lectorat ricain qu'il y avait aussi un homo bien intégré dans une équipe de super héro.
Avec donc, un comics qui va se mettre en empathie avec les victimes d'une épidémie qui sont ostracisés et dont on ne peux guérir.
Le tabou que marvel canada a fait péter c'est le super pouvoir de ne pas être malade. Le super homme est super sain et ne meurt pas de trucs triviaux (y'a pas d'accidents du travail ou de MST dans l'univers des comics).
Non, je déconne. Je sais pas pourquoi ça a clashé avec marvel US.
Je sais juste que j'ai grandi avec un super héro marvel homo qui choppe le SIDA et des super héros bienveillant à son égard.
C'est la timeline dans mon univers alternatif pré internet, pré wokisme.
J'ai grandi avec un marvel dont je saurais dire si il est facho, parce que ce que j'ai lu était révolutionnaire pour l'époque : des héros pauvres, qui parfois comme matt murdock sont pauvres car ils sont bénévoles de quartier dans la vraie vie.
Des héros un peu plus pif gadget (dr justice) que mickey magasine.
Vous pouvez pas comprendre, vous avez pas grandi avec le dégel où la parole s'ouvrait des deux cotés du mur.
Oui, oui, les méchants soviétiques enfermaient les intellos dans les asiles psychiatriques, les gentils américains ne faisaient qu'écarter les casse couille des podiums des prix à la con.
L'occident c'était pas le mode hardcore de la censure. N'empêche que quand les relations est-ouest se sont dégelées, les critiques internes de l'occident ont commencé à fuser.
Avec moore et miller qui vont frapper de manière diamétralement opposée dans leur critique du pouvoir, et ils vont mettre le politique à la merci des super-héros.
Bon, super syndicaliste n'existe toujours pas dans le monde des super héros. Il y a des supers docteurs, professions libérales, patrons, chefs, dieux ...
Pas non plus de super mendiant, le dernier des lépreux qui t'envoie ses supers mognons dans la gueule.
Vous allez me dire que je vais loin. Mais, voyez vous, en Corée du Sud, ils osent ce genre de chose. Des super héros au chômedu, maganés de la vie, employée harcelée par son patron ... j'en ai en pagaille dans les isékais koréens. Et les super héros se vengent violemment de la société dans laquelle ils vivent : ils ressemblent à des super vilains de DC comics qui gagnent à la fin.
Mais reste que facho ou pas, quand les artistes hors de la pop culture ne causaient pas du SIDA, la pop culture était vachement plus révolutionnaire que la culture savante.
Les artistes qui avaient peur d'être ostracisés post mortem ne révélaient jamais la cause de leur décès du SIDA.
Les années SIDA n'ont pas touché la france des années 90 dans les biographies des artistes. Par contre les conditions atypiques exotiques improbables ont décimé les rangs des artistes.
La censure d'un pays, n'est pas celle d'un autre. Le contenu culturel mute, soit avec le temps, le contexte, ou parce que l'assembleur du contenu culturel l'altère.
J'ai vécu dans une réalité altérée d'un marvel comics soumis à la ligne éditoriale de la révolution tranquille. Et c'est ce que je vois dans l'alpha flight.
Mon marvel n'est pas ton marvel, moi j'ai lu strange magazine. Lol.
Pour faire face à nous même, j'écris. C'est un comme un talisman confucianiste que tu vois dans les animés.
T'écris sur un papier, ça vole légèrement, et pouf ça s'enflammme.
Bref, j'ai grandi en lisant le magazine strange officiel de marvel comics.
A l'époque, internet n'existant pas, bit torrent n'existant, les sites de scan-lations n'existaient pas.
Et en accès aux comics, bein, t'avais rené l'ancien ingénieur france telecom venu du rang ouvrier qui était le libraire du quartier...
T'avais des librairies spécialisées à Paris, mais c'était cher et loin.
Donc tu te coltinais ce qui ruisselait au bas de l'échelle de la diffusion de magazine : le plus populaire...
Le magazine Strange édité par marvel.
Là où j'ai grandi dans un univers paralllèle, c'est que par l'ironie de l'histoire j'ai grandi avec l'épisode le plus polémique sur les valeurs politiques de marvel.
Marvel a toujours été perméable à la politique. Au point que l'équipe des X-men avait un soviétique dans son équipe.
Bon c'était pas pendant le macchartisme, mais sous reagan, pendant ce que l'on appelait le dégel.
Les deux anciens ennemis étaient en mode risette et soviétiques comme ricains mettaient des symboles de l'autre culture dans leur pop culture.
Oui, messieurs dames, il y a eu du hairspray rock soviétique et donc un super héro ouvrier soviétique chez marvel.
Les artistes faisaient kissou kissou.
Ainsi, avec colossus j'ai appris un mot de russe : tovaritch. Et mon apprentissage du russe s'est arrêté là.
Je dois 100% de mes connaissances en russe à Marvel qui m'a aidé à m'ouvrir aux cultures différentes, non ?
Donc, on est en France, de la guerre froide, avec des super héros qui commencent à être critiqué par des auteurs dissidents dans des comics de super héros...
La new wave of super hero comics qui commence avec DK1 (dark knight) et certains diront sin city.
Des super héros qui ont le droit de sortir de la case puritaine que nombres de scénaristes trouvent forcées au super héros.
On va avoir des critiques de droites avec des héros limite borderline psycho qui frôlent les barrières morales.
Et une critique de gauche avec littérallement des super héros qui se battent contre le scénario classique de super héros bienveillants au service de drapeau bienveillant.
Genre the authority.
Les super vilains : c'est les gouvernements, qui empêchent par exemple les héros de sauver un camps de réfugiés de guerre car c'est contre leurs intérêts pécuniers.
J'ai pas besoin d'imaginer des scénarios débridés, je les ai lu. Tous les tabous explosés. De preacher -le précheur défroqué- qui tue Dieu, en des pamphlets anti guerre et violences, les humains ordinaires victimes des super héros qui s'unissent pour butter les super héros ....
On peut dire que l'on comprend mieux la critique qui a été faite à marvel en regardant les sujets que marvel a choisi de ne jamais traiter : politique, sexualité, religion.
Et quand c'est traité, les héros ne sortent pas de cadres très restreints...
Enfin, certes, c'est ce qu'on dit. Moi, strange m'a dégoûté d'iron man.
Mes frères et moi on se battait en prédisant les épisodes futurs lequel des super héros aurait la meilleur scène de baston ?
Daredevil (frank miller) contre le gladiator, ou iron man.
Autant daredevil passe son temps à se paumer dans un marais, et c'est chiant.
Autant, le super riche, pas sûr que ce soit cool de faire des armes, au point qu'il en est devenu alcoolique qui se traîne sur plusieurs épisode c'est chiant.
C'était aux limites de la telenovela. A croire qu'iron man était fait pour cibler le publique des latinas.
Peter parker avec ses galères de thune, ça aussi c'était nouveau.
Un héro populaire qui galérait en bas de l'échelle sociale.
Ca changeait des super héros déconnectés du réels de DC comics comme batman.
Alors, désolé, internet n'existant pas à l'époque, je n'avais accès qu'au fond de la bibliothèque municipale où il y avait des bédéphiles.
J'ai pu lire des métals hurlant, des humanos associés, et des DC...
Dont un vieux batman des années 70.
Comment dire. Le bieux batman il est louche.
Riche, blanc, qui sort déguisé la nuit pour protéger les biens la nuit des fauteurs de troubles.
Avec un pouvoir de super déduction à la Sherlock Holmes qui semble tout droit sorti d'une fraternité d'oxford ou harvard.
Super riche. Qui voit des complots partout.
C'est un peu super tonton WASP antisémite modèle cote est notre batman. Et c'est heureux qu'ils aient pas changé la couleur de la cape, car sinon on pourrait le confondre avec un membre du KKK.
Bon, c'est sûr, le DC des années 70 étaient plus vraiment à jour avec arrow qui traînait dans les clubs de jazz à la mode de NYC des années 90.
C'est marrant, car avec le temps, les supers héros étaient aussi une lucarne sur le quotidien américains.
J'ai connu en 1987 le premier super héro à avoir le SIDA.
Il était souvent critiqué à marvel une homophobie. Critique qui s'estompe il me semble.
Alors, je vois les spécialistes de marvel se jeter sur le bouton rouge et buzzer : JUSTEMENT, c'est là le hic.
Oui, mais ces critiques ils sont pas le moi de 16 ans qui voit la cartouche marvel sur la seule source de vérité, donc lui il a grandi avec un marvel non homophobe.
En fait marvel a pété une coche en 1987 quand l'équipe éditoriale canadienne qui adaptait la franchise à la culture locale a poussé les bornes.
Etait ce "shaman" le super héros des Tsuu T'ina (première nation) ? Etait-ce qu'il réclamait l'usage du personnage que marvel us (Xmen) s'était approrprié (Serval d'alpha flight aka wolverine) ?
Etait-ce une équipe multiculturelle qui décide de faire face collégiallement aux menaces et non le doigt sur la couture du pantalon exhorté par un leader valeureux ?
Etait-ce que northstar parlait français dans le texte ?
Non, c'est qu'en 1987 un super héro HOMO a choppé le SIDA.
J'ai jamais rien su de la polémique, car marvel france en fait n'assemblait que les contenus édités par la franchise québécoise de la franchise canadienne.
Disons que moi ça me surprend pas ce clash. Le canada de pierre eliott trudeau qui légalise le mariage gai, c'est pas les états unis bien réac de nixon..
Dire que ça plaisait pas au lectorat réac ricain qui avaient parfois les idées courtes sous leurs cheveux longs est une tiédeur.
Parce que se faisant ça révélait au lectorat ricain qu'il y avait aussi un homo bien intégré dans une équipe de super héro.
Avec donc, un comics qui va se mettre en empathie avec les victimes d'une épidémie qui sont ostracisés et dont on ne peux guérir.
Le tabou que marvel canada a fait péter c'est le super pouvoir de ne pas être malade. Le super homme est super sain et ne meurt pas de trucs triviaux (y'a pas d'accidents du travail ou de MST dans l'univers des comics).
Non, je déconne. Je sais pas pourquoi ça a clashé avec marvel US.
Je sais juste que j'ai grandi avec un super héro marvel homo qui choppe le SIDA et des super héros bienveillant à son égard.
C'est la timeline dans mon univers alternatif pré internet, pré wokisme.
J'ai grandi avec un marvel dont je saurais dire si il est facho, parce que ce que j'ai lu était révolutionnaire pour l'époque : des héros pauvres, qui parfois comme matt murdock sont pauvres car ils sont bénévoles de quartier dans la vraie vie.
Des héros un peu plus pif gadget (dr justice) que mickey magasine.
Vous pouvez pas comprendre, vous avez pas grandi avec le dégel où la parole s'ouvrait des deux cotés du mur.
Oui, oui, les méchants soviétiques enfermaient les intellos dans les asiles psychiatriques, les gentils américains ne faisaient qu'écarter les casse couille des podiums des prix à la con.
L'occident c'était pas le mode hardcore de la censure. N'empêche que quand les relations est-ouest se sont dégelées, les critiques internes de l'occident ont commencé à fuser.
Avec moore et miller qui vont frapper de manière diamétralement opposée dans leur critique du pouvoir, et ils vont mettre le politique à la merci des super-héros.
Bon, super syndicaliste n'existe toujours pas dans le monde des super héros. Il y a des supers docteurs, professions libérales, patrons, chefs, dieux ...
Pas non plus de super mendiant, le dernier des lépreux qui t'envoie ses supers mognons dans la gueule.
Vous allez me dire que je vais loin. Mais, voyez vous, en Corée du Sud, ils osent ce genre de chose. Des super héros au chômedu, maganés de la vie, employée harcelée par son patron ... j'en ai en pagaille dans les isékais koréens. Et les super héros se vengent violemment de la société dans laquelle ils vivent : ils ressemblent à des super vilains de DC comics qui gagnent à la fin.
Mais reste que facho ou pas, quand les artistes hors de la pop culture ne causaient pas du SIDA, la pop culture était vachement plus révolutionnaire que la culture savante.
Les artistes qui avaient peur d'être ostracisés post mortem ne révélaient jamais la cause de leur décès du SIDA.
Les années SIDA n'ont pas touché la france des années 90 dans les biographies des artistes. Par contre les conditions atypiques exotiques improbables ont décimé les rangs des artistes.
La censure d'un pays, n'est pas celle d'un autre. Le contenu culturel mute, soit avec le temps, le contexte, ou parce que l'assembleur du contenu culturel l'altère.
J'ai vécu dans une réalité altérée d'un marvel comics soumis à la ligne éditoriale de la révolution tranquille. Et c'est ce que je vois dans l'alpha flight.
Mon marvel n'est pas ton marvel, moi j'ai lu strange magazine. Lol.
Les mystères du front de libération du Vexin expliqués
Quelque part, j'ai vécu le grand remplacement dans le Vexin. Au moins dans la partie où les parisis ont laissé une partie de la tribu exister : le Val d'Oise.
Je pourrais coller la chanson d'Anis. Mais moi je vois plus les stats d'un coin qui est passé d'endroit qui a été bétonné pour loger l'afflux.
J'ai rien contre accueillir, mais j'ai quelque chose contre voir les bois, forêts, les rus disparaître derrière des barrières soit de chantier soit de propriétés privées.
Tu vois il cause de la bute à juju. C'est un remblais du chantier des Touleuse (une bûte de chantier ça prend 30 ans pour devenir "sexy"). J'y ai fais mes louveteaux, j'ai joué à la thèque, et j'avais ma sweet plage pourrie sur le bord de l'étang. Mais tu vois l'étang, il est devenu le prisu du coin de paradis qui sent le BBQ.
J'ai rien contre les barbeques, c'est juste que ça me manque de pouvoir faire un feu en plein air en skrède sans avoir soit les condés, soit les relouds avinés venir te casser les couilles : ça me manque.
Quelque part, je suis pas du Vexin, hein ?
Le daron né à Pontoise, capitale du Vexin François, est lui même fils d'immigré intérieur et exteurieur : un creusois et une wallone. Tout deux venus sastisfaire en tant que main d'oeuvre les besoins du cru.
Ce qu'il y a de drôle c'est que les exploiteurs modernes ils portent les mêmes blazes que les anciens nazes.
Moi j'ai grandi avec les intérieurs bretons et les extérieurs tos : y'avait besoin de profs et de maçons. Mon grand père est arrivé à cause d'un besoin de maçon, l'arrière grand père pour la cueillette saisonnière.
Quelque part, je suis un digne représentant du Vexin qui en connaît rien. Le fleuve charrie des flux de migrants différents, mais il reste un fleuve.
J'ai très envie de bullshiter sur la nature sacré des rivières (d'origine celte paraît-il) dans le Vexin, mais honnêtement j'y crois pas.
Je parle du migrant comme du limon du Vexin dont je suis un représentant. Ainsi comme le limon qui sait qu'il connaît sa nature, et c'est qu'il n'a jamais connu le confort d'un lit stable je dis : je sais que je ne sais rien du lit de rivière qui m'a eu porté.
Donc, il m'arrive de raconter qu'un jour pour faire chier des fafes qui parlaient et écoutaient fort, j'ai inventé le front de libération du vexin français qui est devenu un rolling gag local.
Très local, dans une communauté de 10 ou peut être plus au pub du potd'lam (pôt de l'amitié pour les français).
M'est amusé qu'un jour revenant d'expatriation qui a vu plus que questionner la question des racines, connaissant mon imposture, j'eus ouï en le même pub que jadis, des minots déclaraient solennellement la création du front de libération du vexin français.
La coïncidence m'a troublé, car déraciné, j'étais toujours l'araignée du coin tissant sa toile dans tout les recoins, même ceux des revenus de prison : ces minots semblaient des pièces rapportées. Des migrants de l'intérieur.
Je vois me permettre une digression de limon sur comment tisser sa toile dans un monde qu'on traverse : on s'intéresse à ce qui est fixe, et on colle ses points de perception proche de là où ça conserve mais qu'on touche ; les écoles privée quand on est collégiens. Et un réseau ça grandit en taille avec ce que l'on a attrapé tôt.
Et étant en froid avec le daron, j'appris par une source secondaire que lui aussi par le passé avait eu cette idée. Comme celle de peindre les couilles de l'enfant du pays, le général d'empire leclerc dit le boucher des antilles.
Par la sainte barbe, non seulement j'ai bullshité, mon daron a bullshité et ces minots bullshitaient. Unis dans le bullshit. Une genre de communion tendue entre génération comme un flambeau de notre culture.
Noblement, les potaches avinés se transmettant la blague du front de libération à des années d'intervales dans les mêmes lieux. Une tradition de mon coin.
Puis je m'a dit : coincidence, présage, parabole ?
On s'en bat les couilles, et c'est peut être ça ce qui fait une belle vérité : une histoire.
Le Vexin c'est peut être le terreau culturel de la coincidence qui fait que des branleurs de lycéens avinés vont prétendre défendre l'existence d'un terreau dont ils savent même pas si il existe CAR ON FAIT CA DANS LE VEXIN !
Bref, vade retro parisis, et longue vie aux véliocasses :D
Je pourrais coller la chanson d'Anis. Mais moi je vois plus les stats d'un coin qui est passé d'endroit qui a été bétonné pour loger l'afflux.
J'ai rien contre accueillir, mais j'ai quelque chose contre voir les bois, forêts, les rus disparaître derrière des barrières soit de chantier soit de propriétés privées.
Tu vois il cause de la bute à juju. C'est un remblais du chantier des Touleuse (une bûte de chantier ça prend 30 ans pour devenir "sexy"). J'y ai fais mes louveteaux, j'ai joué à la thèque, et j'avais ma sweet plage pourrie sur le bord de l'étang. Mais tu vois l'étang, il est devenu le prisu du coin de paradis qui sent le BBQ.
J'ai rien contre les barbeques, c'est juste que ça me manque de pouvoir faire un feu en plein air en skrède sans avoir soit les condés, soit les relouds avinés venir te casser les couilles : ça me manque.
Quelque part, je suis pas du Vexin, hein ?
Le daron né à Pontoise, capitale du Vexin François, est lui même fils d'immigré intérieur et exteurieur : un creusois et une wallone. Tout deux venus sastisfaire en tant que main d'oeuvre les besoins du cru.
Ce qu'il y a de drôle c'est que les exploiteurs modernes ils portent les mêmes blazes que les anciens nazes.
Moi j'ai grandi avec les intérieurs bretons et les extérieurs tos : y'avait besoin de profs et de maçons. Mon grand père est arrivé à cause d'un besoin de maçon, l'arrière grand père pour la cueillette saisonnière.
Quelque part, je suis un digne représentant du Vexin qui en connaît rien. Le fleuve charrie des flux de migrants différents, mais il reste un fleuve.
J'ai très envie de bullshiter sur la nature sacré des rivières (d'origine celte paraît-il) dans le Vexin, mais honnêtement j'y crois pas.
Je parle du migrant comme du limon du Vexin dont je suis un représentant. Ainsi comme le limon qui sait qu'il connaît sa nature, et c'est qu'il n'a jamais connu le confort d'un lit stable je dis : je sais que je ne sais rien du lit de rivière qui m'a eu porté.
Donc, il m'arrive de raconter qu'un jour pour faire chier des fafes qui parlaient et écoutaient fort, j'ai inventé le front de libération du vexin français qui est devenu un rolling gag local.
Très local, dans une communauté de 10 ou peut être plus au pub du potd'lam (pôt de l'amitié pour les français).
M'est amusé qu'un jour revenant d'expatriation qui a vu plus que questionner la question des racines, connaissant mon imposture, j'eus ouï en le même pub que jadis, des minots déclaraient solennellement la création du front de libération du vexin français.
La coïncidence m'a troublé, car déraciné, j'étais toujours l'araignée du coin tissant sa toile dans tout les recoins, même ceux des revenus de prison : ces minots semblaient des pièces rapportées. Des migrants de l'intérieur.
Je vois me permettre une digression de limon sur comment tisser sa toile dans un monde qu'on traverse : on s'intéresse à ce qui est fixe, et on colle ses points de perception proche de là où ça conserve mais qu'on touche ; les écoles privée quand on est collégiens. Et un réseau ça grandit en taille avec ce que l'on a attrapé tôt.
Et étant en froid avec le daron, j'appris par une source secondaire que lui aussi par le passé avait eu cette idée. Comme celle de peindre les couilles de l'enfant du pays, le général d'empire leclerc dit le boucher des antilles.
Par la sainte barbe, non seulement j'ai bullshité, mon daron a bullshité et ces minots bullshitaient. Unis dans le bullshit. Une genre de communion tendue entre génération comme un flambeau de notre culture.
Noblement, les potaches avinés se transmettant la blague du front de libération à des années d'intervales dans les mêmes lieux. Une tradition de mon coin.
Puis je m'a dit : coincidence, présage, parabole ?
On s'en bat les couilles, et c'est peut être ça ce qui fait une belle vérité : une histoire.
Le Vexin c'est peut être le terreau culturel de la coincidence qui fait que des branleurs de lycéens avinés vont prétendre défendre l'existence d'un terreau dont ils savent même pas si il existe CAR ON FAIT CA DANS LE VEXIN !
Bref, vade retro parisis, et longue vie aux véliocasses :D
Le mystère de Sisyphe.
Déjà on sait peu de chose sur Sisyphe, même les mythes sont flous sur le perso.
On sait juste que l'on doit trouver effrayant comme supplice de se retrouver un matin à rouler un roc au sommet tout les jours...
Pas de question ... suspension of disbelief. Le truc littéraire violent où tu abolis le jugement commun en disant c'est comme ça.
Et tout le monde discute de ce que le mythe signifie, de quoi il est la parabole, alors que juste non !
Je ne vais pas accepter en lemme que le mec décide de pousser un rocher de son plein grès, et va le faire toute la journée sans chier, sans boire, sans manger tout les jours sans raisons.
Il faut être con au delà de la connerie humaine.
Déjà pour que ce soit un supplice, Sisyphe doit se réveiller avec la mémoire des jours précédents. Sinon, il manque la part de renforcement de la douleur propre à générer l'effroi chez le lecteur empathique...
Mais j'ai pas d'empathie pour un mec qui se dit sans raisons qu'il va pousser le rocher et se faire souffrir.
Alors je ne sais pas pourquoi le narrateur est aussi fainéant, mais tout juste sait on que Sisyphe a enfreint le vrai tabou suprême de la croyance greque : vouloir échapper à sa mort sur terre.
C'est le péché d'orgueil primitif : celui de ne pas accepter à notre sort de la mortalité. La jeunesse éternelle est dans la mythologie grecque primitive au panthéon. Incarné par la figure de la trinité de la vieille grise (les parques, les bienveillantes) ...
Tu vas crever, c'est ton destin, c'est ma religion.
#Yolo.
Donc Sisyphe a enfreint le tabou, ce qui va entraîner la situation que Pratchett décrit de quand la mort prend sa retraite.
Pratchett, toi t'as lu les mêmes livres que moi, hein?
Donc, tu vois, il y a une ironie dans le supplice de Sisyphe, voir un bug.
Quelque part, Sisyphe, on ne lui aurait pas donné ce qu'il veut ?
La jeunesse éternelle ?
Qu'il en bave ou pas, tout les matins il se réveille avec une condition physique permettant à minima de rouler un rocher.
Moi, à mon âge, tu me demande pas ça. Je ne suis même pas sûr que je l'ai jamais eu, et je ne l'aurais jamais.
Le mec se réveille en condition physique cheatée, tout les matins. Désolé, mais pour pas mal ça ressemble à un buff bénéfique cheaté.
Si il développe un penchant masochiste (étant donné qu'il a une mémoire du supplice passé et à venir vu que sinon ce ne serait plus un supplice) alors il sera heureux.
Même si le narrateur rajoute une touche perverse de retour de la mémoire au dernier moment, Sisyphe gagne toujours à la fin.
Il existe un espoir même dans le supplice éternel de pouvoir se glisser dans le flou de l'interprétation et d'en faire une victoire pour Sisyphe. Sisyphe peut -en se réformant dans la perversion- transformer un epic fail en ultimate win.
Je m'explique, la seule chose qu'il ne faut pas donner à Sisyphe comme supplice c'est la peine éternelle. Car le tabou qu'il enfreint c'est la vie éternelle.
Revenir de la mort.
Hey Dieux, regardez : il est vivant : trollololololol.
Chers dieux, moi le tabou que je veux enfreindre c'est l'orgasme éternel, vous voulez pas m'envoyer aux enfers ?
Sysiphe en fonction de sa personnalité il peut comme dans un jour sans fin tenter de changer la routine ?
Le truc flippant chez Sysiphe c'est qu'à ce niveau je fais ce que l'on me dit sans réflêchir alors que ça m'en coûte on croirait un cadre du privé moderne.
Le mec il tente jamais un truc tellement il est dans sa boucle de routine, alors qu'il sait qu'elle va lui faire mal.
Mais, j'en connais des cadres, eux, qui ressemblent à Sisyphe, mais eux au moins, ils font des pauses de 5 semaines par an.
Le vrai mystère dans Sysiphe ce que les mecs trouvent que ça ressemble à un supplice. Si Sisyphe fait ça, c'est qu'il aime ça.
Je crois que les gens sont un peu confus dans leur carte de l'outre monde et où supplices et champs élysées sont vraiment situés.
Sysiphe c'est le saint patron de ceux qui croient dans la jeunesse éternelle, celui qui prouve qu'il existe une porte étroite pour vivre éternellement doué d'une force sur puissante pour peu que l'on croit dans l'existence des Dieux.
Le mec qui te fait un sourire colgate pouce bleu sur tiktok pour te dire : si tu veux tu peux.
Ben vi, t'es cheaté à la naissance avec du sperme divin collé dans ton ADN, et tu sers d'exemple de supplice qui peut frapper n'importe qui pour être omnubilé par un truc dont la plupart s'en foutent.
La plupart des plébéïens dépensent pas d'argent en chirurgie esthétique. On vieillit puis c'est tout. On s'accepte comme on est, donc on a nul envie d'aller voir les dieux : c'est trop d'efforts, et puis on a nos joies terrestres qui valent le coup.
La seule chose qui me dépasse vu comment ce mythe est stupide c'est qu'il soit encore discuté. C'est un paradoxe où la punition est la récompense ultime.
Pourquoi pousse-t'il ce rocher ?
Pourquoi ne dit-il pas fuck aux Dieux et décide de gambader dans la Nature ?
Le mythe est un bikini, il nous cache l'essentiel, ce qui se passe sous le crane du damné, ses conditions de labeurs. Et sans cela, il est dur d'appeler ça un supplice.
On ne sait rien de Sisyphe et il faudrait le plaindre, et croire sur la parole d'un témoin imaginaire qu'il serait malheureux ?
Ce mythe évite le plus important dans l'histoire : ce qui tient la crédibilité, la motivation. Ce qui a entraîné le choix de ses actions. La balance entre les circuits du plaisir de vivre et de la chose qui le terrifierait, et probablement loin dans son crâne un retentissant " OUAIS, J'AI CHEATE LA MORTE !". Sans cela c'est un mythe sur un golem, un automate, un robot dénué de ce que les Dieux craignent le plus dans les Hommes : le libre arbitre prométhéen.
Il est impossible d'empathie pour celui dont on ignore les émotions, ce qui pousse ses choix immédiats et c'est ce qui manque à cette histoire pour en faire un plat consistant. Elle est absurde et n'illustre rien de la Nature humaine comme beaucoup de penseurs le prétendent puisqu'au final ce n'est qu'un mythe sur la croyance dans un au delà où les âmes vivraient éternellement jeunes. Peut être même sous forme de mythe. De la croyance que les sado-masochistes vivront éternellement heureux aux enfers.
On sait juste que l'on doit trouver effrayant comme supplice de se retrouver un matin à rouler un roc au sommet tout les jours...
Pas de question ... suspension of disbelief. Le truc littéraire violent où tu abolis le jugement commun en disant c'est comme ça.
Et tout le monde discute de ce que le mythe signifie, de quoi il est la parabole, alors que juste non !
Je ne vais pas accepter en lemme que le mec décide de pousser un rocher de son plein grès, et va le faire toute la journée sans chier, sans boire, sans manger tout les jours sans raisons.
Il faut être con au delà de la connerie humaine.
Déjà pour que ce soit un supplice, Sisyphe doit se réveiller avec la mémoire des jours précédents. Sinon, il manque la part de renforcement de la douleur propre à générer l'effroi chez le lecteur empathique...
Mais j'ai pas d'empathie pour un mec qui se dit sans raisons qu'il va pousser le rocher et se faire souffrir.
Alors je ne sais pas pourquoi le narrateur est aussi fainéant, mais tout juste sait on que Sisyphe a enfreint le vrai tabou suprême de la croyance greque : vouloir échapper à sa mort sur terre.
C'est le péché d'orgueil primitif : celui de ne pas accepter à notre sort de la mortalité. La jeunesse éternelle est dans la mythologie grecque primitive au panthéon. Incarné par la figure de la trinité de la vieille grise (les parques, les bienveillantes) ...
Tu vas crever, c'est ton destin, c'est ma religion.
#Yolo.
Donc Sisyphe a enfreint le tabou, ce qui va entraîner la situation que Pratchett décrit de quand la mort prend sa retraite.
Pratchett, toi t'as lu les mêmes livres que moi, hein?
Donc, tu vois, il y a une ironie dans le supplice de Sisyphe, voir un bug.
Quelque part, Sisyphe, on ne lui aurait pas donné ce qu'il veut ?
La jeunesse éternelle ?
Qu'il en bave ou pas, tout les matins il se réveille avec une condition physique permettant à minima de rouler un rocher.
Moi, à mon âge, tu me demande pas ça. Je ne suis même pas sûr que je l'ai jamais eu, et je ne l'aurais jamais.
Le mec se réveille en condition physique cheatée, tout les matins. Désolé, mais pour pas mal ça ressemble à un buff bénéfique cheaté.
Si il développe un penchant masochiste (étant donné qu'il a une mémoire du supplice passé et à venir vu que sinon ce ne serait plus un supplice) alors il sera heureux.
Même si le narrateur rajoute une touche perverse de retour de la mémoire au dernier moment, Sisyphe gagne toujours à la fin.
Il existe un espoir même dans le supplice éternel de pouvoir se glisser dans le flou de l'interprétation et d'en faire une victoire pour Sisyphe. Sisyphe peut -en se réformant dans la perversion- transformer un epic fail en ultimate win.
Je m'explique, la seule chose qu'il ne faut pas donner à Sisyphe comme supplice c'est la peine éternelle. Car le tabou qu'il enfreint c'est la vie éternelle.
Revenir de la mort.
Hey Dieux, regardez : il est vivant : trollololololol.
Chers dieux, moi le tabou que je veux enfreindre c'est l'orgasme éternel, vous voulez pas m'envoyer aux enfers ?
Sysiphe en fonction de sa personnalité il peut comme dans un jour sans fin tenter de changer la routine ?
Le truc flippant chez Sysiphe c'est qu'à ce niveau je fais ce que l'on me dit sans réflêchir alors que ça m'en coûte on croirait un cadre du privé moderne.
Le mec il tente jamais un truc tellement il est dans sa boucle de routine, alors qu'il sait qu'elle va lui faire mal.
Mais, j'en connais des cadres, eux, qui ressemblent à Sisyphe, mais eux au moins, ils font des pauses de 5 semaines par an.
Le vrai mystère dans Sysiphe ce que les mecs trouvent que ça ressemble à un supplice. Si Sisyphe fait ça, c'est qu'il aime ça.
Je crois que les gens sont un peu confus dans leur carte de l'outre monde et où supplices et champs élysées sont vraiment situés.
Sysiphe c'est le saint patron de ceux qui croient dans la jeunesse éternelle, celui qui prouve qu'il existe une porte étroite pour vivre éternellement doué d'une force sur puissante pour peu que l'on croit dans l'existence des Dieux.
Le mec qui te fait un sourire colgate pouce bleu sur tiktok pour te dire : si tu veux tu peux.
Ben vi, t'es cheaté à la naissance avec du sperme divin collé dans ton ADN, et tu sers d'exemple de supplice qui peut frapper n'importe qui pour être omnubilé par un truc dont la plupart s'en foutent.
La plupart des plébéïens dépensent pas d'argent en chirurgie esthétique. On vieillit puis c'est tout. On s'accepte comme on est, donc on a nul envie d'aller voir les dieux : c'est trop d'efforts, et puis on a nos joies terrestres qui valent le coup.
La seule chose qui me dépasse vu comment ce mythe est stupide c'est qu'il soit encore discuté. C'est un paradoxe où la punition est la récompense ultime.
Pourquoi pousse-t'il ce rocher ?
Pourquoi ne dit-il pas fuck aux Dieux et décide de gambader dans la Nature ?
Le mythe est un bikini, il nous cache l'essentiel, ce qui se passe sous le crane du damné, ses conditions de labeurs. Et sans cela, il est dur d'appeler ça un supplice.
On ne sait rien de Sisyphe et il faudrait le plaindre, et croire sur la parole d'un témoin imaginaire qu'il serait malheureux ?
Ce mythe évite le plus important dans l'histoire : ce qui tient la crédibilité, la motivation. Ce qui a entraîné le choix de ses actions. La balance entre les circuits du plaisir de vivre et de la chose qui le terrifierait, et probablement loin dans son crâne un retentissant " OUAIS, J'AI CHEATE LA MORTE !". Sans cela c'est un mythe sur un golem, un automate, un robot dénué de ce que les Dieux craignent le plus dans les Hommes : le libre arbitre prométhéen.
Il est impossible d'empathie pour celui dont on ignore les émotions, ce qui pousse ses choix immédiats et c'est ce qui manque à cette histoire pour en faire un plat consistant. Elle est absurde et n'illustre rien de la Nature humaine comme beaucoup de penseurs le prétendent puisqu'au final ce n'est qu'un mythe sur la croyance dans un au delà où les âmes vivraient éternellement jeunes. Peut être même sous forme de mythe. De la croyance que les sado-masochistes vivront éternellement heureux aux enfers.
Les 7 idioties du ministère sur la guerre (commentaire)
Ce torchon est drôle et mérite un commentaire simple :; les militaires sont digérés et dirigés par des littéraires claqués au sol.
Grosso merdo on va rébuquer un à un les 7 conclusions dudit sénile :
Alors, pourquoi je les accuse des d'être des ânes littéraires, c'est évidemment que d'un point de vue de l'observation et d'en déduire la causalité, d'apprendre à bien observer donc de la science : c'est des ânes qui semblent ignorer la réalité physique d'un monde à ressourcres contraintes.
Je suis comme st Thomas d'Aquin je ne crois que ce que vois.
J'ai eu 18 ans à la chûte du mur de Berlin, croyez-moi, l'apocalypse nucléaire en docu en animé (le tombeau des lucioles) et en fictions anxiogènes j'en ai mangé.
Ma femme est née juste après Tchernobyl à Varsovie quand la pologne avait donné de l'iode bizarre et que les parents inquiets des retombées ont vu des problèmes de thyroïdie croître (j'ai regardé, il y a 50% de chances que ce soit lié au nucléaire, mais moi j'y crois pas, par contre, quand t'es parent et que tu sais pas, c'est stressant...). Donc, et puis les nations qui avaient promis de désarmer (dont la France), ne l'ont jamais fait. Tout juste ont-ils fais risette dans un plan de communication pour faire payer par les civils la destruction des stocks militaires hypers-coûteux à maintenir et à détruire au delà de 3 x ce qu'il en faut pour détruire la terre.
Vous êtes gentils les cocos, vous, occidentaux, russes, chinois, indiens... vous avez beau avoir signé des traités de non prolifération j'ai grandi dans le nucléaire c'est caca-catastrophique et dans le nombre de tête en circulation dans le monde (hors surcapacité de la guerre froide) augmente. Genre, pendant la guerre froide il y avait 5 puissances nucléaires. J'ai pas compté récemment, mais on semble plus proche de 10 que de moins de 5.
Il n'y a pas de retour de la réthorique nucléaire : elle s'est aggravé dans le nombre, la diversité, la prolifération.
J'ai fait qu'une maîtrise de physique. Et comme tout branleur d'étudiant en physique j'ai lu l'art de la guerre de sun tzu, la guerre du péloponèse, j'ai regardé mash un pont trop loin, de l'or pour les braves, la 7é compagnie et star wars. Et en terme de fictions, je m'y connais. Je reconnais clairement "les charlots font leurs services". Ca me rappelle à quel point quand j'ai fait mon service les officiers y vivaient dans un monde parallèle désuet.
Ouais, certes, j'ai fait la royale, donc mes officiers, c'était pas vos officiers, mmokay?
Pour résumer il appelle 7 dimensions le monde physique et il rajoute la pointe orphique de dimension de l'information.
Terre, air, mer, espace qui permet de tout voir, mélanger avec la donnée transmise comme de l'information mettre dans le shaker du bullshit et en sortir la "guerre de l'information (et de sa manipulation).
Les littéraires ont jamais fait de manipulation en labo de physique où l'information n'existe pas. T'as juste parfois du hasard sans causalité. Parfois tu as normalement la superposition d'état contradictoires, et c'est NORMAL.
On sait qu'on ne sait pas car ça arrive que des interprétations soient en contradiction. Comme la nature ondulatoire (diffraction) et quantique (photoélectricité) de la lumière. Mais dans le labo : tu t'en bas LES COUILLES de la théorie ondulatoire ou quantique de la lumière : la lumière s'en fout de tes théories tout en les respectant PARFOIS dans un domaine étriqué d'observation.
Tu vois la manipulation de l'information maintenant, mais que dis tu de la manipulation passée de l'information qui est encore là gravée dans le PAPERSPACE : la guerre de 14-18.
Ben, pour le russe, vu que t'avais le corps militaire français en train de se battre sur leur territoire (avec les occidentaux) pour empêcher les méchants bolchéviques de gagner, pour eux c'est la guerre de 14-23, ben pour eux, c'est la guerre de 14-23. La Chine, pourrait elle dire qu'avec son sacré paquet de péquins pékinois son point de vue devrait compter plus, et que techniquement il a fallu attrendre un point après 1945 parce qu'entre 18 et 39, elle avait pas cessée d'être en guerre civile.
L'information est-elle manipulée ? Ben, pas vraiment, t'as plusieurs observateurs avec les mêmes référentiels qui observent des expériences distinctes et ont des interprétations distinctes.
On appelle une guerre une guerre, selon les mêmes règles mais avec des observations différentes. Tout le monde a raison localement en appliquant la même rationnalité. Et la même rationalité l'oblige à s'énerver.
Il est normal quand une guerre se produit que les gens donnent leur raison. Certes, c'est fait pour nous influencer pour ne pas aller en guerre. Mais, c'est pas bête même si les gens sont parfois menteux de les écouter avant de sortir la sulfateuse.
J'ai envie de dire point précédent. Il est aussi difficile de comprendre comment les gens en arrivent à trouver cool de se taper dessus. C'est difficile pour les veufs, les veuves, les orphelins et les morts surtout je dirais.
L'humain est faillible. J'ai trouvé des tas d'erreurs dans la théorie (et c'est le rêve de tout physiciens de labos). 95% des fois, j'avais fait des erreurs. Pour éviter de se ridiculiser on croit qu'en apprenant mieux la théorie ça passe mieux ? Mais non. C'est souvent une erreur d'interprétation. Soit dans un manuel d'un matos de labo, soit dans un langage informatique, soit dans la valeur d'une chose. Nous on apprend en ouvrant sa culture à des domaines variés comme les générateurs hyperfréquences.
Ce qui nous manque souvent pour comprendre les choses, c'est d'être dans les bonnes chaussures : soit d'expert de la manipulation d'un appareil électrique, soit d'un branleur d'équation, soit dans la traduction d'un papier mal écrit en anglais.
Ce qui nous manque parfois c'est d'être autre. Et souvent pour comprendre le belligérant il faut être le belligérant, et parfois c'est okay de ne pas avoir envie d'avoir l'état d'esprit du belligérant.
Général, c'est ok de ne pas tout savoir, de ne pas tout comprendre et de devoir avancer sur un chemin inconnu en information incomplète.
On fait ça souvent en science, on appelle ça l'approche de la boîte noire.
Ce qui importe n'est pas la compréhension des intentions des AUTRES belligérants, mais les notres. Pourquoi sommes nous impliqués dans le conflit ? De quel côté sommes nous ? Quelle est notre stratégie ? Que cherchons nous à atteindre comme objectifs face à ce qui devient une guerre de tranchée dont l'issue pour l'Ukraine est clairement la défaite.
Une guerre ça consomme de la main d'oeuvre, des armes, de la logistique et de l'énergie. Au point qu'un conflit en émissions de gaz à effet de serre ça pulvérise les accords de paris sur plus d'une décennie.
Une guerre en ressource c'est énorme. Physiquement, et économiquement. L'Ukraine n'a pas le compte en banque pour ça. Vous voulez qu'on leur file des ressources que vous voulez pas nous filer ?
Je suis pas facho, je suis radin. Je vous vois la main dans mon porte monnaie en train de causer de milles et de cents et de me dire : mais je le fais pour une bonne cause. Vas-y papounet, je t'écoute : laquelle ?
LOLOLOLOL : Ukraine 2014.
Les satellites US, les ordis du big datas, les data-scientistes ils les ont pas vu les 30 000 agents militaires qui ont passé la frontière avec un visa touristique.
Yep, t'as beau avoir une bureaucratie de malade, avoir toutes les données qui remontent, mais que le pic de variations d'activité touristique saisonnière intéresse personne, et t'as 30000 agents infiltrés sur le territoire.
Hey, sous les yeux des satellites. T'y réfléchis, c'est malin : on croirait la grande époque de la coopération france afrique.
Ils sont passés crèmes, en toute transparence, avec des visas en bonne et dûe forme.
Plus c'est gros, plus ça passe.
La signature thermique vous dit la température du corps, pas son camps. On peut voir et ne pas savoir.
Un peu comme un manifeste de cargo transportant des morceaux de canons à la barbe de la douane française en indochine, débarqués sous les yeux des militaires, transportés à vélos sur les collines de dien bien phu, au vu de la piste des avions de reconnaissance d'une puissance militaire de premier ordre.
Désolé, mais, comme on dit en physique il ne faut pas confonfre données et informations. La propriété de l'information c'est la pertinence, sa concision et sa densité forte. Au contraire la données elle est collectée en masse. Plus c'est gros mieux c'est.
L'art d'extraire l'information de la données c'est pas un truc d'ordi, à la fin il y a un bug siège clavier qui regarde l'info et en fait bon usage.
En ceci, tant que stratège décide sur le champs de bataille, l'ennemi c'est soi, le péché d'orgueil dans nos avancées technologiques de traitement de l'information et le théâtre de la sécurité qui fausse notre jugement.
L'hubris.
L'Histoire d'après mes profs commencent quand on a des écrits qu'on retrouve.
Les plus vieux écrits retrouvés sont le propre d'empires militaires *éteints*. Des bureaucraties avancées qui priorisaient la circulation des mémos (les lois) et les bilans comptables.
Sur le papier, toutes les civilisations qui ont été leader en amassage d'info pour dominer leurs empires (des perses aux incas) se sont écroulées sous le poids de leurs bureaucratie... Je veux bien que depuis le mécanographe uitilisé par les nazis on a fait des progrès en traitement de masse. Mais, la technon est accidentelle : l'essence bureaucratique dans la croyance que l'amassage de données est équivalent à être informé rend aveugle.
Le COVID m'a surpris, quand j'ai remarqué que les scientifiques établis européens étaient chauvins et n'acceptaient pas sans réticence des papiers brillants quand ils venaient de pays non occidentaux.
C'est de une fierté mal placée, un point de cécité qui est l'arbre qui cache la forêt. Un biais systémique qui altère le jugement à même de nous rendre aveugle à une évidente brêche de territoire. C'est parfois parce que l'on croit savoir, que l'on regarde au mauvais endroit.
En terme de morale, on peut parler de mers el kébis et toulon ?
J'ai fait mon service dans la royale, pas la marine nationale, hein ?
Quand t'es à versailles à servir dans le carré-off où les amiraux viennent se gamberger dans un parc hisotrique privatisé par l'état tu ne dis pas la marine nationale.
Parce que les bureaux parisens sont rue Royale. Ouf. Car le roy a donné ce nom à cette rue en honneur de la marine royale.
En terme de morale, de la royale qui a flingué les négos en indochine au mépris des ordres j'aimerais bien comprendre de quelle force morale on parle ?
Et la force morale des résistants de la FFI ou des vietnamiens semble avoir été plus forte en terme de résultat des combats ? (Les résistants -au moins- ils se sont battus contre les nazis).
Vous savez le point commun entre un vietnamien en un résistant de la FFI ? Les "oeuvres sociales".
L'une des plus grandes forces morales qui a donné de la force aux combattants c'était l'entraide, notamment garantir la prise en charge des familles en cas de malheur. Celui que se bat pour protéger ce qui lui est cher sera d'autant plus féroce que l'on protège les plus vulnérables.
Si j'en crois mes yeux lancés en pologne, ça donne l'impression que l'on protège les riches bling-bling qui fuient avec leurs familles le front.
Une sélection a été faite de protéger non les familles des combattants, mais celles des planqués qui ont de la thune. Soit.
Je dis pas non, je suis pas un grand mamamouchi qui comprend tout, mais, je dis qu'en terme de niak, si tu priorises les familles des combattants sans distinctions d'origines tu maximises la force morale des combattant(e)s. Pour un budget moindre, ET ... tu fais une supeur opération de manipulation des foules.
La guerre informationnelle mon vieux crouton, c'est pas que sur internet, c'est aussi dans les rues des villes qui accueillent les réfugiés. Ca va générer un small data qui va s'amplifier par wireless signal over the ear (bouche à oreille).
l’importance de la profondeur stratégique
Ouais?
Tu viens de découvrir que dans une guerre d'attrition, c'est l'accès aux ressources physiques qui priment, et qu'en occident (hors USA) on est à poil (donc qu'il va falloir négocier sur les marchés).
Alors tiens toi bien vieux crouton de littéraire : rien ne se crée, rien ne se perd, rien ne se transforme. Vu d'un point de vue macro, le monde est "conservatif".
Pour remettre le labo au centre du village on va être clair : la guerre c'est pas une petite entreprise.
Les modulcs de civils imaginent que les militaires ont du bon matos, et se ruent sur l'électronique military grade.
Lol, le matos des militaires c'est des versions dégradées de ce qui se fait dans le civils pour des raisons de coûts...
Tu prends une voiture moderne, tu fais du 4l au 100 avec une révision mécanique tout les 1000kms. Et loi des externalités obligent (plus on est nombreux, plus on profite des progrès) ton budget est riquiqui comparé à un putain de blindé.
Le militaire est donc sur du petite série en sur mesure. Donc, ben à la fin, leur matos coûte cher. Et puis ça te fait plus du 40l au 100 à 40à l'heure que ton 4l au 100.
Actuellement, ce qui permet de ne pas se ruiner -et qui est l'arme stratégique qui permet les victoires depuis 1870- il te faut le rail. Le chemin de fer aura été LA révolution stratégique du XIXé siècle qui a vu se dérouler la première guerre moderne dite guerre civile américaine de 1870.
On avait tout sauf les tanks. Mais on avait les cuirassées, les tranchées, l'artilleries, les chemins de fer, l'économie de guerre, les journaux et le télégraphes(la TRANSMISSION DE L'INFO A LA VITESSE DE LA LUMIERE) ...
Bon tu vois coco : c'est comme un RTS, c'est pas les troupes qui comptent dans une guerre d'attrition, c'est ta capacité à construire une chaîne logistique capable à cracher de l'armement à en vomir qui compte...
Là : tu as depuis 2019 un problème de chaîne logistique mondiale. Notamment, sur des produits chimiques NON SUBSTITUABLES que l'armée pompe en batard : genre les organos phoshporés. Les trucs qui explosent, mais qui servent souvent à faire des engrais.
Hey, mec, t'as vu nos appros en engrais, t'as vu comment on produit le nitrate d'ammonium, t'as vu où sont les plus gros exportateurs de N, P, K dans le monde ? Genre Russie, Biélorussie, ils ont des belles réserves, hein ?
Tu vois comment on a un problème ?
Donc, on se retrouve avec le couteau sous la gorge de nos fournisseurs qui ont une dent liée à des anciennes guerres coloniales contre nous.
C'est ça ou pas d'engrais... Puis t'as l'inflation. Tu vois pas ?
Tu parles de financer une guerre avec un risque d'inflation de pénurie qui nous pend au nez. C'est déjà un miracle que le prix de l'énergie n'ait pas explosé.
Le marché est irrationnel tout le monde sait que l'armée est un hyper gros consommateur de pétrole avec le couteau sous la gorge. Il est irrationnel de ne pas en profiter pour augmenter les prix. Surtout qu'avant la récession économique, ça fait longtemps qu'on est en récession de découverte de nouvelles réserves d'hydrocarbures. Donc, les stocks futurs des entreprises ont plus de valeurs que les présents. Ce qui mécaniquement devrait entraîner une croissance constante du prix de la ressource sur un marché non faussé.
Et comme la guerre fait consommer plus, les stocks s'écoulant plus vite, les prix devraient s'accélèrer plus vite.
C'est pour ça que je ne joue pas en bourse. Les prix ne font pas de sens dans un contexte physique.
Général, je t'appellerais pas mon général, car je dis monseigneur à personne.
Mon gégé, tu vois, tes XY000 obus par jours ils sont pas faits avec des pets de souris. Mais avec organophosphorés, et pas en quantité homéopathiques.
Tu vois la table de mendeleïev, elle nous dit en gros avec quoi on peut substituer quoi. Pour K et P, y'a pas à pas cher. Pour les hydros non plus (CnHm).
Donc, la guerre, elle va la pousser ton inflation. C'est ça une guerre d'attrition. Tu attaques en profondeur stratégique : tu tentes de prendre le plus de ressources et de péter les infras de ton adversaire au plus vite.
Même warcraft t'apprendrais les bases de la baston dans un monde aux ressources finies. Si t'as plus rétro t'as command and conquer, civilization II, starcraft....
Bref, un ado de ma génération a plus bouffé de wargames (hérité de la tradition prussienne de l'école de guerre hérité du 1er dragon huguenot de louis XIV) que n'importe lequel des officiers de l'armée française.
Demande au joueur du grenier, je crois qu'il pourrait t'expliquer l'importance de la partie gestion des wargames.
Narvalo, range ta chambre et fais nous une partie de total anihilation.
J'étais au service informatique de l'appro. C'était marrant comment les militaires étaient dans le passé.
Genre les mecs préféraient acheter des PPC IBM RS6000 sous AIX (tezmoi ça les mecs qui paranotaient que les caincains les espionnent et faisaient tourner l'un des plus opaques des unix caincains) qui valaient la peau du cul plutôt que d'avoir je sais pas ... même les PC commençaient à bien faire le poids en rapport puissance prix.
Leur PC : n'en parlons pas ; c'était des HPs de merdes au prix sur gonflés.
Et leurs radios d'un autre âge ... leur FSA MAS 1976 dans les années 90 ....
Ahhh... Quand je vous dis ...
Ils s'étonnent que les civils injectés en masse dans une armée la sorte de sa torpeur.
Ben, vi l'armée est un bastion conservateur qui se prend une baffe sur l'état de l'art quand une mobilisation se produit.
L'armée en temps de paix ferait mieux à être plus ouverte, comme quand on voit des soldats canadiens se rouler des pelles à la gay pride.
Que ce soit les moeurs ou la technologie, le progrès ne va pas sans que l'un et l'autres soient mélangés, car souvent ceux qui innovent sont rejeté(e)s des conservateurs.
Ce n'est pas en recrutant en majorité des officiers dans les rangs de vos progénitures que vous serez prêt au prochain conflit. Vieux schnock.
Les fils de hippies que vous écartés par enquête de moralité de vos rang sont ceux qui libres de tout tabous trouvent drôles de créer des usines à produire des fusils d'assault par imprimantes 3D, des drônes militarisés basés sur des modèles substituables du marché grand public bien moins cher ... L'argent c'est le nerf de la guerre, et l'innovation un cheat qui permet de diminuer le coût en ressource.
Dans un guerre de ressource, ceux qui ont perdu le besoin d'innover pour subsister se retrouvent bien lent quand une guerre se produit.
Les peuples sont déjà adaptés aux drônes, aux nouvelles technologies. C'est les armées qui s'adaptent. Pas les bélligérants.
Il va falloir invoquer Habermas pour dire qu'en cas de guerre où l'information compte, une armée qui parle d'égale à égale avec son peuple à un avantage pour détruire la propagande ennemie. Le malheur est que l'armée n'est pas populaire d'où la mandale culturelle qu'elle se prend. Et ça fait peur, je me demande si va pas falloir appeler une ambulance.
Grosso merdo on va rébuquer un à un les 7 conclusions dudit sénile :
- le retour de la rhétorique nucléaire en Europe
- la guerre se déroule sur les sept champs de conflictualité (lol)
- la difficile compréhension des intentions des belligérants
- la transparence du champ de bataille
- la guerre reste un affrontement des forces morales
- l’importance de la profondeur stratégique
- la faculté d’adaptation des belligérants
Alors, pourquoi je les accuse des d'être des ânes littéraires, c'est évidemment que d'un point de vue de l'observation et d'en déduire la causalité, d'apprendre à bien observer donc de la science : c'est des ânes qui semblent ignorer la réalité physique d'un monde à ressourcres contraintes.
le retour de la rhétorique nucléaire en Europe
Je suis comme st Thomas d'Aquin je ne crois que ce que vois.
J'ai eu 18 ans à la chûte du mur de Berlin, croyez-moi, l'apocalypse nucléaire en docu en animé (le tombeau des lucioles) et en fictions anxiogènes j'en ai mangé.
Ma femme est née juste après Tchernobyl à Varsovie quand la pologne avait donné de l'iode bizarre et que les parents inquiets des retombées ont vu des problèmes de thyroïdie croître (j'ai regardé, il y a 50% de chances que ce soit lié au nucléaire, mais moi j'y crois pas, par contre, quand t'es parent et que tu sais pas, c'est stressant...). Donc, et puis les nations qui avaient promis de désarmer (dont la France), ne l'ont jamais fait. Tout juste ont-ils fais risette dans un plan de communication pour faire payer par les civils la destruction des stocks militaires hypers-coûteux à maintenir et à détruire au delà de 3 x ce qu'il en faut pour détruire la terre.
Vous êtes gentils les cocos, vous, occidentaux, russes, chinois, indiens... vous avez beau avoir signé des traités de non prolifération j'ai grandi dans le nucléaire c'est caca-catastrophique et dans le nombre de tête en circulation dans le monde (hors surcapacité de la guerre froide) augmente. Genre, pendant la guerre froide il y avait 5 puissances nucléaires. J'ai pas compté récemment, mais on semble plus proche de 10 que de moins de 5.
Il n'y a pas de retour de la réthorique nucléaire : elle s'est aggravé dans le nombre, la diversité, la prolifération.
la guerre se déroule sur les sept champs de conflictualité (lol)
Dans les disciplines que j'ai manipé en labo de physique : il y a les ondes électromégnatiques, le grand ninternet pour partager les résultats (l'informationnel, le cyber), la quantique et les terres rares.J'ai fait qu'une maîtrise de physique. Et comme tout branleur d'étudiant en physique j'ai lu l'art de la guerre de sun tzu, la guerre du péloponèse, j'ai regardé mash un pont trop loin, de l'or pour les braves, la 7é compagnie et star wars. Et en terme de fictions, je m'y connais. Je reconnais clairement "les charlots font leurs services". Ca me rappelle à quel point quand j'ai fait mon service les officiers y vivaient dans un monde parallèle désuet.
Ouais, certes, j'ai fait la royale, donc mes officiers, c'était pas vos officiers, mmokay?
Pour résumer il appelle 7 dimensions le monde physique et il rajoute la pointe orphique de dimension de l'information.
Terre, air, mer, espace qui permet de tout voir, mélanger avec la donnée transmise comme de l'information mettre dans le shaker du bullshit et en sortir la "guerre de l'information (et de sa manipulation).
Les littéraires ont jamais fait de manipulation en labo de physique où l'information n'existe pas. T'as juste parfois du hasard sans causalité. Parfois tu as normalement la superposition d'état contradictoires, et c'est NORMAL.
On sait qu'on ne sait pas car ça arrive que des interprétations soient en contradiction. Comme la nature ondulatoire (diffraction) et quantique (photoélectricité) de la lumière. Mais dans le labo : tu t'en bas LES COUILLES de la théorie ondulatoire ou quantique de la lumière : la lumière s'en fout de tes théories tout en les respectant PARFOIS dans un domaine étriqué d'observation.
Tu vois la manipulation de l'information maintenant, mais que dis tu de la manipulation passée de l'information qui est encore là gravée dans le PAPERSPACE : la guerre de 14-18.
Ben, pour le russe, vu que t'avais le corps militaire français en train de se battre sur leur territoire (avec les occidentaux) pour empêcher les méchants bolchéviques de gagner, pour eux c'est la guerre de 14-23, ben pour eux, c'est la guerre de 14-23. La Chine, pourrait elle dire qu'avec son sacré paquet de péquins pékinois son point de vue devrait compter plus, et que techniquement il a fallu attrendre un point après 1945 parce qu'entre 18 et 39, elle avait pas cessée d'être en guerre civile.
L'information est-elle manipulée ? Ben, pas vraiment, t'as plusieurs observateurs avec les mêmes référentiels qui observent des expériences distinctes et ont des interprétations distinctes.
On appelle une guerre une guerre, selon les mêmes règles mais avec des observations différentes. Tout le monde a raison localement en appliquant la même rationnalité. Et la même rationalité l'oblige à s'énerver.
Il est normal quand une guerre se produit que les gens donnent leur raison. Certes, c'est fait pour nous influencer pour ne pas aller en guerre. Mais, c'est pas bête même si les gens sont parfois menteux de les écouter avant de sortir la sulfateuse.
la difficile compréhension des intentions des belligérants
J'ai envie de dire point précédent. Il est aussi difficile de comprendre comment les gens en arrivent à trouver cool de se taper dessus. C'est difficile pour les veufs, les veuves, les orphelins et les morts surtout je dirais.
L'humain est faillible. J'ai trouvé des tas d'erreurs dans la théorie (et c'est le rêve de tout physiciens de labos). 95% des fois, j'avais fait des erreurs. Pour éviter de se ridiculiser on croit qu'en apprenant mieux la théorie ça passe mieux ? Mais non. C'est souvent une erreur d'interprétation. Soit dans un manuel d'un matos de labo, soit dans un langage informatique, soit dans la valeur d'une chose. Nous on apprend en ouvrant sa culture à des domaines variés comme les générateurs hyperfréquences.
Ce qui nous manque souvent pour comprendre les choses, c'est d'être dans les bonnes chaussures : soit d'expert de la manipulation d'un appareil électrique, soit d'un branleur d'équation, soit dans la traduction d'un papier mal écrit en anglais.
Ce qui nous manque parfois c'est d'être autre. Et souvent pour comprendre le belligérant il faut être le belligérant, et parfois c'est okay de ne pas avoir envie d'avoir l'état d'esprit du belligérant.
Général, c'est ok de ne pas tout savoir, de ne pas tout comprendre et de devoir avancer sur un chemin inconnu en information incomplète.
On fait ça souvent en science, on appelle ça l'approche de la boîte noire.
Ce qui importe n'est pas la compréhension des intentions des AUTRES belligérants, mais les notres. Pourquoi sommes nous impliqués dans le conflit ? De quel côté sommes nous ? Quelle est notre stratégie ? Que cherchons nous à atteindre comme objectifs face à ce qui devient une guerre de tranchée dont l'issue pour l'Ukraine est clairement la défaite.
Une guerre ça consomme de la main d'oeuvre, des armes, de la logistique et de l'énergie. Au point qu'un conflit en émissions de gaz à effet de serre ça pulvérise les accords de paris sur plus d'une décennie.
Une guerre en ressource c'est énorme. Physiquement, et économiquement. L'Ukraine n'a pas le compte en banque pour ça. Vous voulez qu'on leur file des ressources que vous voulez pas nous filer ?
Je suis pas facho, je suis radin. Je vous vois la main dans mon porte monnaie en train de causer de milles et de cents et de me dire : mais je le fais pour une bonne cause. Vas-y papounet, je t'écoute : laquelle ?
la transparence du champ de bataille
LOLOLOLOL : Ukraine 2014.
Les satellites US, les ordis du big datas, les data-scientistes ils les ont pas vu les 30 000 agents militaires qui ont passé la frontière avec un visa touristique.
Yep, t'as beau avoir une bureaucratie de malade, avoir toutes les données qui remontent, mais que le pic de variations d'activité touristique saisonnière intéresse personne, et t'as 30000 agents infiltrés sur le territoire.
Hey, sous les yeux des satellites. T'y réfléchis, c'est malin : on croirait la grande époque de la coopération france afrique.
Ils sont passés crèmes, en toute transparence, avec des visas en bonne et dûe forme.
Plus c'est gros, plus ça passe.
La signature thermique vous dit la température du corps, pas son camps. On peut voir et ne pas savoir.
Un peu comme un manifeste de cargo transportant des morceaux de canons à la barbe de la douane française en indochine, débarqués sous les yeux des militaires, transportés à vélos sur les collines de dien bien phu, au vu de la piste des avions de reconnaissance d'une puissance militaire de premier ordre.
Désolé, mais, comme on dit en physique il ne faut pas confonfre données et informations. La propriété de l'information c'est la pertinence, sa concision et sa densité forte. Au contraire la données elle est collectée en masse. Plus c'est gros mieux c'est.
L'art d'extraire l'information de la données c'est pas un truc d'ordi, à la fin il y a un bug siège clavier qui regarde l'info et en fait bon usage.
En ceci, tant que stratège décide sur le champs de bataille, l'ennemi c'est soi, le péché d'orgueil dans nos avancées technologiques de traitement de l'information et le théâtre de la sécurité qui fausse notre jugement.
L'hubris.
L'Histoire d'après mes profs commencent quand on a des écrits qu'on retrouve.
Les plus vieux écrits retrouvés sont le propre d'empires militaires *éteints*. Des bureaucraties avancées qui priorisaient la circulation des mémos (les lois) et les bilans comptables.
Sur le papier, toutes les civilisations qui ont été leader en amassage d'info pour dominer leurs empires (des perses aux incas) se sont écroulées sous le poids de leurs bureaucratie... Je veux bien que depuis le mécanographe uitilisé par les nazis on a fait des progrès en traitement de masse. Mais, la technon est accidentelle : l'essence bureaucratique dans la croyance que l'amassage de données est équivalent à être informé rend aveugle.
Le COVID m'a surpris, quand j'ai remarqué que les scientifiques établis européens étaient chauvins et n'acceptaient pas sans réticence des papiers brillants quand ils venaient de pays non occidentaux.
C'est de une fierté mal placée, un point de cécité qui est l'arbre qui cache la forêt. Un biais systémique qui altère le jugement à même de nous rendre aveugle à une évidente brêche de territoire. C'est parfois parce que l'on croit savoir, que l'on regarde au mauvais endroit.
la guerre reste un affrontement des forces morales
En terme de morale, on peut parler de mers el kébis et toulon ?
J'ai fait mon service dans la royale, pas la marine nationale, hein ?
Quand t'es à versailles à servir dans le carré-off où les amiraux viennent se gamberger dans un parc hisotrique privatisé par l'état tu ne dis pas la marine nationale.
Parce que les bureaux parisens sont rue Royale. Ouf. Car le roy a donné ce nom à cette rue en honneur de la marine royale.
En terme de morale, de la royale qui a flingué les négos en indochine au mépris des ordres j'aimerais bien comprendre de quelle force morale on parle ?
Et la force morale des résistants de la FFI ou des vietnamiens semble avoir été plus forte en terme de résultat des combats ? (Les résistants -au moins- ils se sont battus contre les nazis).
Vous savez le point commun entre un vietnamien en un résistant de la FFI ? Les "oeuvres sociales".
L'une des plus grandes forces morales qui a donné de la force aux combattants c'était l'entraide, notamment garantir la prise en charge des familles en cas de malheur. Celui que se bat pour protéger ce qui lui est cher sera d'autant plus féroce que l'on protège les plus vulnérables.
Si j'en crois mes yeux lancés en pologne, ça donne l'impression que l'on protège les riches bling-bling qui fuient avec leurs familles le front.
Une sélection a été faite de protéger non les familles des combattants, mais celles des planqués qui ont de la thune. Soit.
Je dis pas non, je suis pas un grand mamamouchi qui comprend tout, mais, je dis qu'en terme de niak, si tu priorises les familles des combattants sans distinctions d'origines tu maximises la force morale des combattant(e)s. Pour un budget moindre, ET ... tu fais une supeur opération de manipulation des foules.
La guerre informationnelle mon vieux crouton, c'est pas que sur internet, c'est aussi dans les rues des villes qui accueillent les réfugiés. Ca va générer un small data qui va s'amplifier par wireless signal over the ear (bouche à oreille).
Tu viens de découvrir que dans une guerre d'attrition, c'est l'accès aux ressources physiques qui priment, et qu'en occident (hors USA) on est à poil (donc qu'il va falloir négocier sur les marchés).
Alors tiens toi bien vieux crouton de littéraire : rien ne se crée, rien ne se perd, rien ne se transforme. Vu d'un point de vue macro, le monde est "conservatif".
Pour remettre le labo au centre du village on va être clair : la guerre c'est pas une petite entreprise.
Les modulcs de civils imaginent que les militaires ont du bon matos, et se ruent sur l'électronique military grade.
Lol, le matos des militaires c'est des versions dégradées de ce qui se fait dans le civils pour des raisons de coûts...
Tu prends une voiture moderne, tu fais du 4l au 100 avec une révision mécanique tout les 1000kms. Et loi des externalités obligent (plus on est nombreux, plus on profite des progrès) ton budget est riquiqui comparé à un putain de blindé.
Le militaire est donc sur du petite série en sur mesure. Donc, ben à la fin, leur matos coûte cher. Et puis ça te fait plus du 40l au 100 à 40à l'heure que ton 4l au 100.
Actuellement, ce qui permet de ne pas se ruiner -et qui est l'arme stratégique qui permet les victoires depuis 1870- il te faut le rail. Le chemin de fer aura été LA révolution stratégique du XIXé siècle qui a vu se dérouler la première guerre moderne dite guerre civile américaine de 1870.
On avait tout sauf les tanks. Mais on avait les cuirassées, les tranchées, l'artilleries, les chemins de fer, l'économie de guerre, les journaux et le télégraphes(la TRANSMISSION DE L'INFO A LA VITESSE DE LA LUMIERE) ...
Bon tu vois coco : c'est comme un RTS, c'est pas les troupes qui comptent dans une guerre d'attrition, c'est ta capacité à construire une chaîne logistique capable à cracher de l'armement à en vomir qui compte...
Là : tu as depuis 2019 un problème de chaîne logistique mondiale. Notamment, sur des produits chimiques NON SUBSTITUABLES que l'armée pompe en batard : genre les organos phoshporés. Les trucs qui explosent, mais qui servent souvent à faire des engrais.
Hey, mec, t'as vu nos appros en engrais, t'as vu comment on produit le nitrate d'ammonium, t'as vu où sont les plus gros exportateurs de N, P, K dans le monde ? Genre Russie, Biélorussie, ils ont des belles réserves, hein ?
Tu vois comment on a un problème ?
Donc, on se retrouve avec le couteau sous la gorge de nos fournisseurs qui ont une dent liée à des anciennes guerres coloniales contre nous.
C'est ça ou pas d'engrais... Puis t'as l'inflation. Tu vois pas ?
Tu parles de financer une guerre avec un risque d'inflation de pénurie qui nous pend au nez. C'est déjà un miracle que le prix de l'énergie n'ait pas explosé.
Le marché est irrationnel tout le monde sait que l'armée est un hyper gros consommateur de pétrole avec le couteau sous la gorge. Il est irrationnel de ne pas en profiter pour augmenter les prix. Surtout qu'avant la récession économique, ça fait longtemps qu'on est en récession de découverte de nouvelles réserves d'hydrocarbures. Donc, les stocks futurs des entreprises ont plus de valeurs que les présents. Ce qui mécaniquement devrait entraîner une croissance constante du prix de la ressource sur un marché non faussé.
Et comme la guerre fait consommer plus, les stocks s'écoulant plus vite, les prix devraient s'accélèrer plus vite.
C'est pour ça que je ne joue pas en bourse. Les prix ne font pas de sens dans un contexte physique.
Général, je t'appellerais pas mon général, car je dis monseigneur à personne.
Mon gégé, tu vois, tes XY000 obus par jours ils sont pas faits avec des pets de souris. Mais avec organophosphorés, et pas en quantité homéopathiques.
Tu vois la table de mendeleïev, elle nous dit en gros avec quoi on peut substituer quoi. Pour K et P, y'a pas à pas cher. Pour les hydros non plus (CnHm).
Donc, la guerre, elle va la pousser ton inflation. C'est ça une guerre d'attrition. Tu attaques en profondeur stratégique : tu tentes de prendre le plus de ressources et de péter les infras de ton adversaire au plus vite.
Même warcraft t'apprendrais les bases de la baston dans un monde aux ressources finies. Si t'as plus rétro t'as command and conquer, civilization II, starcraft....
Bref, un ado de ma génération a plus bouffé de wargames (hérité de la tradition prussienne de l'école de guerre hérité du 1er dragon huguenot de louis XIV) que n'importe lequel des officiers de l'armée française.
Demande au joueur du grenier, je crois qu'il pourrait t'expliquer l'importance de la partie gestion des wargames.
Narvalo, range ta chambre et fais nous une partie de total anihilation.
la faculté d’adaptation des belligérants
Pour avoir fait mon service, et avoir déménagé un disque dur de 80Mo de 8 tonnes refroidi par eau que l'armée de l'air allait utiliser alors que moi ça faisait des années que j'avais un 5"/4 je peux vous dire que l'armée, ils sont toujours un peu en retard.J'étais au service informatique de l'appro. C'était marrant comment les militaires étaient dans le passé.
Genre les mecs préféraient acheter des PPC IBM RS6000 sous AIX (tezmoi ça les mecs qui paranotaient que les caincains les espionnent et faisaient tourner l'un des plus opaques des unix caincains) qui valaient la peau du cul plutôt que d'avoir je sais pas ... même les PC commençaient à bien faire le poids en rapport puissance prix.
Leur PC : n'en parlons pas ; c'était des HPs de merdes au prix sur gonflés.
Et leurs radios d'un autre âge ... leur FSA MAS 1976 dans les années 90 ....
Ahhh... Quand je vous dis ...
Ils s'étonnent que les civils injectés en masse dans une armée la sorte de sa torpeur.
Ben, vi l'armée est un bastion conservateur qui se prend une baffe sur l'état de l'art quand une mobilisation se produit.
L'armée en temps de paix ferait mieux à être plus ouverte, comme quand on voit des soldats canadiens se rouler des pelles à la gay pride.
Que ce soit les moeurs ou la technologie, le progrès ne va pas sans que l'un et l'autres soient mélangés, car souvent ceux qui innovent sont rejeté(e)s des conservateurs.
Ce n'est pas en recrutant en majorité des officiers dans les rangs de vos progénitures que vous serez prêt au prochain conflit. Vieux schnock.
Les fils de hippies que vous écartés par enquête de moralité de vos rang sont ceux qui libres de tout tabous trouvent drôles de créer des usines à produire des fusils d'assault par imprimantes 3D, des drônes militarisés basés sur des modèles substituables du marché grand public bien moins cher ... L'argent c'est le nerf de la guerre, et l'innovation un cheat qui permet de diminuer le coût en ressource.
Dans un guerre de ressource, ceux qui ont perdu le besoin d'innover pour subsister se retrouvent bien lent quand une guerre se produit.
Les peuples sont déjà adaptés aux drônes, aux nouvelles technologies. C'est les armées qui s'adaptent. Pas les bélligérants.
Il va falloir invoquer Habermas pour dire qu'en cas de guerre où l'information compte, une armée qui parle d'égale à égale avec son peuple à un avantage pour détruire la propagande ennemie. Le malheur est que l'armée n'est pas populaire d'où la mandale culturelle qu'elle se prend. Et ça fait peur, je me demande si va pas falloir appeler une ambulance.
Le réchauffement climatique est l'ère Edo de la civilisation occidentale
Basé sur une vision conservatrice élitiste basée sur la reproduction sociale, l'ère Edo marque d'une part la fermeture aux progrès du monde extérieur, mais aussi aux cris de souffrance l'intérieur de la société méritocratique japonaise.
Elle est l'uchronie libérale qui fonde la dynastie économique par le mérite des ancêtres qu'ils soient marchands, artisans, samourais ou paysans (en dehors de ces 4 castes privilégiées point de salut). Une féodalité croisée entre différents corps qui ont une fidélité aux corps et aux traditions. Au point qu'en période de famine on refuse d'adopter des techniques occidentales d'engraissage des terres qui pourrait sauver le peuple de la famine.
La noble tradition du suzerain à protéger son peuple rendait tabou ce qui aurait pu l'aider à le sauver.
C'est ainsi que la famine, et le perte de capacité économique qui s'ensuivit ont complètement sapé le shogunat qui a dû se battre avec des sabres tellement il était conservateur contre des fusils.
A la fin ils ont perdu.
Les shoguns, les mecs ils étaient comme les méchants d'un film qui se rase le matin, voit la famine de son peuple, voit qu'il y a des solutions, mais préfère qu'il crève. Alors que c'est "sa richesse".
En 1824, Fourier, un pape de la thermodynamique, il en parle de l'effet de serre d'origine humaine en 1824. C'est de la thermo, on peut prévoir les impacts.
C'est bêbêtte la thermo, même un ingénieur X/ponts/centrale/normale il comprend la thermodynamique : les échanges de chaleurs.
T'imagines, t'es comme le shogun de l'ère Edo, t'as formé la meilleure bureaucratie du monde pour imposer ton pouvoir. Basé sur le fait d'avoir des administrateurs super méritant et intelligents.
Qui te remontent dûment la famine et les progrès du monde extérieur. Tout le monde est conscient du drame qui se joue. Mais ils s'en foutent.
Ils sont tout concentrés sur leurs luttes de pouvoir qui ruinent leur pays.
Plutôt faire la guerre avec mon voisin que s'attarder à régler les problèmes de famines.
Les conséquences du réchauffement climatique elles apparaissent gentiment mais sans dénégations possibles dans l'augmentation des aléas non assurables.
C'est une mesure con, mais efficace. Les compagnies de réassurance sont de plus en plus frileuses à assurer par exemple les festivaux pour les aléas climatiques.
Ils sont de moins en moins prévisibles à l'avance quand ils sont extrêmes et ils augmentent en fréquence.
Pas de beaucoup, mais ils font apparaître "le cas le pire" plus souvent qu'avant.
L'assurance des agriculteurs aussi augmente : ils sont de plus en plus endettés donc vulnérables et de plus en plus souvent soumis à l'aléas (c'est un peu lié, lol).
Le taux de sucre dans le vin qui est contrôlé depuis au moins de XIXé siècle en france augmente à des taux énormes. On est français : on sait que pour avoir plus de sucre, faut que ça chauffe plus.
Bref, t'as même pas besoin du GIEC pour être éco anxieux, tu lis juste les clauses des contrats d'assurance d'exclusion de remboursement qui se mettent à apparaître comme des primeverts au printemps quand le climat est concerné.
Tu sais, j'ai peut être pas confiance dans les scientifiques, mais j'ai confiance dans les banquiers. Ils sont peut être des pourris, mais ils savent évaluer les risques. Je serais pas étonné qu'ils partagent des bureaux avec les bookmakers.
Quelque part, nous occidentaux seraient analogues au shogunat avec à la fois une centralisation bureaucratique du pouvoir et des systèmes de castes basés sur des corporations des marchands, de force de l'ordre, de patrons et d'héritiers.
Une bureaucratie qui voit, écrit ce qu'elle voit, les yeux dans le vide comme l'élite de l'ère Edo commente apathique sa propre fin dans une tradition absurde propre aux bureaucraties faisant l'autopsie pre-mortem de sa propre mort et recueillant méticuleusement les preuves...
Il y a quelque chose de romantique dans l'ère Edo qui commente sa propre fin pour respecter une tradition qui la condamne. Authentique comme un quatrain clamé sous les cerisiers en fleurs (oui, oui, il y a de l'ironie).
Elle est l'uchronie libérale qui fonde la dynastie économique par le mérite des ancêtres qu'ils soient marchands, artisans, samourais ou paysans (en dehors de ces 4 castes privilégiées point de salut). Une féodalité croisée entre différents corps qui ont une fidélité aux corps et aux traditions. Au point qu'en période de famine on refuse d'adopter des techniques occidentales d'engraissage des terres qui pourrait sauver le peuple de la famine.
La noble tradition du suzerain à protéger son peuple rendait tabou ce qui aurait pu l'aider à le sauver.
C'est ainsi que la famine, et le perte de capacité économique qui s'ensuivit ont complètement sapé le shogunat qui a dû se battre avec des sabres tellement il était conservateur contre des fusils.
A la fin ils ont perdu.
Les shoguns, les mecs ils étaient comme les méchants d'un film qui se rase le matin, voit la famine de son peuple, voit qu'il y a des solutions, mais préfère qu'il crève. Alors que c'est "sa richesse".
En 1824, Fourier, un pape de la thermodynamique, il en parle de l'effet de serre d'origine humaine en 1824. C'est de la thermo, on peut prévoir les impacts.
C'est bêbêtte la thermo, même un ingénieur X/ponts/centrale/normale il comprend la thermodynamique : les échanges de chaleurs.
T'imagines, t'es comme le shogun de l'ère Edo, t'as formé la meilleure bureaucratie du monde pour imposer ton pouvoir. Basé sur le fait d'avoir des administrateurs super méritant et intelligents.
Qui te remontent dûment la famine et les progrès du monde extérieur. Tout le monde est conscient du drame qui se joue. Mais ils s'en foutent.
Ils sont tout concentrés sur leurs luttes de pouvoir qui ruinent leur pays.
Plutôt faire la guerre avec mon voisin que s'attarder à régler les problèmes de famines.
Les conséquences du réchauffement climatique elles apparaissent gentiment mais sans dénégations possibles dans l'augmentation des aléas non assurables.
C'est une mesure con, mais efficace. Les compagnies de réassurance sont de plus en plus frileuses à assurer par exemple les festivaux pour les aléas climatiques.
Ils sont de moins en moins prévisibles à l'avance quand ils sont extrêmes et ils augmentent en fréquence.
Pas de beaucoup, mais ils font apparaître "le cas le pire" plus souvent qu'avant.
L'assurance des agriculteurs aussi augmente : ils sont de plus en plus endettés donc vulnérables et de plus en plus souvent soumis à l'aléas (c'est un peu lié, lol).
Le taux de sucre dans le vin qui est contrôlé depuis au moins de XIXé siècle en france augmente à des taux énormes. On est français : on sait que pour avoir plus de sucre, faut que ça chauffe plus.
Bref, t'as même pas besoin du GIEC pour être éco anxieux, tu lis juste les clauses des contrats d'assurance d'exclusion de remboursement qui se mettent à apparaître comme des primeverts au printemps quand le climat est concerné.
Tu sais, j'ai peut être pas confiance dans les scientifiques, mais j'ai confiance dans les banquiers. Ils sont peut être des pourris, mais ils savent évaluer les risques. Je serais pas étonné qu'ils partagent des bureaux avec les bookmakers.
Quelque part, nous occidentaux seraient analogues au shogunat avec à la fois une centralisation bureaucratique du pouvoir et des systèmes de castes basés sur des corporations des marchands, de force de l'ordre, de patrons et d'héritiers.
Une bureaucratie qui voit, écrit ce qu'elle voit, les yeux dans le vide comme l'élite de l'ère Edo commente apathique sa propre fin dans une tradition absurde propre aux bureaucraties faisant l'autopsie pre-mortem de sa propre mort et recueillant méticuleusement les preuves...
Il y a quelque chose de romantique dans l'ère Edo qui commente sa propre fin pour respecter une tradition qui la condamne. Authentique comme un quatrain clamé sous les cerisiers en fleurs (oui, oui, il y a de l'ironie).
Pourquoi j'adore naruto
Naruto, c'est un orphelin, qui a perdu ses parents dans une attaque des méchants, et qui parti de rien, avec le soutien de la communauté du village du vent va protéger tout le monde. Même le super méchant sasuké. Son ami.
Je pense avoir bien spoilé.
Mais, c'est ce que j'aime dans naruto, le contraste entre le destin de sasuke et naruto et comment c'est explosif.
Naruto, au lieu de devenir ivre de vengeance décide de se lancer à fond dans l'entraide, et aider les gens. Comme un boy-scout pendant les actctivités extra scolaire de son école communale ouverte à tous.
C'est pas la super école communale, parce qu'il est différent, qu'il n'a pas hérité d'un super capital magie, on lui jette des pierres. Il est nul en magie.
Heureusement, dans ce monde un peu bâtard, t'as des adultes un peu sympa pour encadrer les minots en activité extra scolaire. On ne sait où leur éducation communale recrute, mais, genre, c'est tous des pervers pédophiles avérés, même un auteur de POrn célèbre, et une lolo ferrari papylescente (papis-adolescent).
Bref, j'aurais choisi mieux pour encadrer les minots. Mais tu vois-tu, ils ont eu confiance dans le minot, ils l'ont encouragé malgré les PTSD des souvenirs du meurtre de ses parents, espérant qu'une éducation bienveillante ne le ferait pas stomber du coté obscur de la force.
Team éducateur sociaux vaincra !
Bien pensé. Mais pendant ce temps, là, les batards, ils ont négligé le pauvre sasuké, qui lui le bien né se mettait à traverser symmétriquement les évènements de perte familiale que naruto avait rencontré. Poussant sasuké dans le desespoir et la recherche de pouvoir pour se venger qui ve la mener direct dans les mains des méchants qu'il voulait punir. Un vrai lorrenzacio avec un katana plutôt qu'une dague florentine.
Quelque part, si ils avaient été là pour sasuké, sasuké l'aurait pas tourné orchimaru (le serpent symbôle de la corruption du monde et des âmes).
Mais sasuké et naruto c'est des potes. Donc ... ils se castagnent puis sasuké qui est devenu méchant tente de tuer naruto et échoue, tue le méchant prouvant que naruto est le plus faible... mais en meurt (ou pas, car sasuké il revient des enfers plus vite que l'éclair).
Voilà. La trame scénaristique montre souvent des vilains que l'on peut ramener dans le droit chemin en discutant d'égaux à égaux par la compassion .... après une super série d'échanges de torgnoles...
Derrirère chque drame, chaque meurtrier, il y a souvent des tragédie qui sont les graines du malheur, et par la compassion (après une grosse baston où tu claques ton point/poing dans la gueule des méchants) tu peux parfois corriger, parfois pas, mais si t'essaies pas, ça risque pas d'arriver les problèmes.
C'est tellement le motif qui revient dans chaque mission (surtout les fillers de l'animé) que ça en devient barbant. C'est pour ça que je recommande le manga et non l'animé. Quoique le manque d'argent à la réal des dernières saisons offre des éffets très épurés innovants (qui sont sur la limite étroite entre génie et bâclage). Un shounen, c'est un peu la ligne pif gadget de l'industrie du manga : un shounen -aussi tordu cela paraisse à mes yeux d'occidental- propose toujours un chemin pour les ados de s'épanouir dans des truc aussi spécifiques qu'être le meilleur dans un métier, un hobby, du sport, ou être un héro.
Souvent, les japonais étant hardcore et sans tabou ils exposent les gamins à des trucs comme le harcèlement scolaire (naruto en est victime), le deuil (il est orphelin), l'éveil du corps (bois du matin, chagrin), les préjugés sociaux (dont les méchants sont victimes) et sur chaque mine les scénaristes trouvent des réponses qui passent crème. Si on te dit tiens voilà un manga qui parle de mort, de deuil, d'harcèlement scolaire, de violence et de meurtre tu devrais le conseiller à ton enfant tu vas me regarder bizarre.
Si je te dis, regarde comment tout le monde s'en fout quand ils en cause, c'est pas que le scénariste fait un très bon travail à dédramatiser les sujets ? A marcher avec génie sur les éceuils qu'il a lui même posé ?
Quand on ne voit plus l'évidence des sujets lourds et que l'on appelle littérature pour ado un littérature qui envoie plus de bois que le dernier cuicui du dernier philosophe à la cour c'est que l'auteur est doué.
Doué à passer les fourches d'une auto censure de l'édition à parler de viol, de menstruation, d'être orphelin, de solitude, d'émancipation, de se réparer après les grandes tragédies de la vie.
Et je crois même, que le plus beau dans naruto c'est que la réponse à comment survivre au plus tragique est dans une communauté.
Les personnages de naruto se soutiennent les uns les autres et dont tout les fans vous colleront les noms sous le nez, genre kakashi sensei. Ils ont tous des tragédies qu'ils taisent, mais apportent une touche de loufoquerie qui allège le ton de l'animé.
Sérieux, Naruto, c'est un grand manga. Y'a de la joie aussi profonde de la douleur, du loufoque aussi sérieux que du Sheakspear, et c'est bien équilibré.
Bon, j'aime pas trop la fin (ok je kiffe l'image de naruto qui a grandi sous les visages des hokages devenir hokage, ça c'est parfait). Je trouve qu'à un moment vers le dernier tiers ça perd son souffle, parce qu'il y a eu abus de grosbillisme (c'est quand on oublie de coller un limiteur sur les héros). Mais je ne connais aucune oeuvre qui soit parfaite.
Je pense avoir bien spoilé.
Mais, c'est ce que j'aime dans naruto, le contraste entre le destin de sasuke et naruto et comment c'est explosif.
Naruto, au lieu de devenir ivre de vengeance décide de se lancer à fond dans l'entraide, et aider les gens. Comme un boy-scout pendant les actctivités extra scolaire de son école communale ouverte à tous.
C'est pas la super école communale, parce qu'il est différent, qu'il n'a pas hérité d'un super capital magie, on lui jette des pierres. Il est nul en magie.
Heureusement, dans ce monde un peu bâtard, t'as des adultes un peu sympa pour encadrer les minots en activité extra scolaire. On ne sait où leur éducation communale recrute, mais, genre, c'est tous des pervers pédophiles avérés, même un auteur de POrn célèbre, et une lolo ferrari papylescente (papis-adolescent).
Bref, j'aurais choisi mieux pour encadrer les minots. Mais tu vois-tu, ils ont eu confiance dans le minot, ils l'ont encouragé malgré les PTSD des souvenirs du meurtre de ses parents, espérant qu'une éducation bienveillante ne le ferait pas stomber du coté obscur de la force.
Team éducateur sociaux vaincra !
Bien pensé. Mais pendant ce temps, là, les batards, ils ont négligé le pauvre sasuké, qui lui le bien né se mettait à traverser symmétriquement les évènements de perte familiale que naruto avait rencontré. Poussant sasuké dans le desespoir et la recherche de pouvoir pour se venger qui ve la mener direct dans les mains des méchants qu'il voulait punir. Un vrai lorrenzacio avec un katana plutôt qu'une dague florentine.
Quelque part, si ils avaient été là pour sasuké, sasuké l'aurait pas tourné orchimaru (le serpent symbôle de la corruption du monde et des âmes).
Mais sasuké et naruto c'est des potes. Donc ... ils se castagnent puis sasuké qui est devenu méchant tente de tuer naruto et échoue, tue le méchant prouvant que naruto est le plus faible... mais en meurt (ou pas, car sasuké il revient des enfers plus vite que l'éclair).
Voilà. La trame scénaristique montre souvent des vilains que l'on peut ramener dans le droit chemin en discutant d'égaux à égaux par la compassion .... après une super série d'échanges de torgnoles...
Derrirère chque drame, chaque meurtrier, il y a souvent des tragédie qui sont les graines du malheur, et par la compassion (après une grosse baston où tu claques ton point/poing dans la gueule des méchants) tu peux parfois corriger, parfois pas, mais si t'essaies pas, ça risque pas d'arriver les problèmes.
C'est tellement le motif qui revient dans chaque mission (surtout les fillers de l'animé) que ça en devient barbant. C'est pour ça que je recommande le manga et non l'animé. Quoique le manque d'argent à la réal des dernières saisons offre des éffets très épurés innovants (qui sont sur la limite étroite entre génie et bâclage). Un shounen, c'est un peu la ligne pif gadget de l'industrie du manga : un shounen -aussi tordu cela paraisse à mes yeux d'occidental- propose toujours un chemin pour les ados de s'épanouir dans des truc aussi spécifiques qu'être le meilleur dans un métier, un hobby, du sport, ou être un héro.
Souvent, les japonais étant hardcore et sans tabou ils exposent les gamins à des trucs comme le harcèlement scolaire (naruto en est victime), le deuil (il est orphelin), l'éveil du corps (bois du matin, chagrin), les préjugés sociaux (dont les méchants sont victimes) et sur chaque mine les scénaristes trouvent des réponses qui passent crème. Si on te dit tiens voilà un manga qui parle de mort, de deuil, d'harcèlement scolaire, de violence et de meurtre tu devrais le conseiller à ton enfant tu vas me regarder bizarre.
Si je te dis, regarde comment tout le monde s'en fout quand ils en cause, c'est pas que le scénariste fait un très bon travail à dédramatiser les sujets ? A marcher avec génie sur les éceuils qu'il a lui même posé ?
Quand on ne voit plus l'évidence des sujets lourds et que l'on appelle littérature pour ado un littérature qui envoie plus de bois que le dernier cuicui du dernier philosophe à la cour c'est que l'auteur est doué.
Doué à passer les fourches d'une auto censure de l'édition à parler de viol, de menstruation, d'être orphelin, de solitude, d'émancipation, de se réparer après les grandes tragédies de la vie.
Et je crois même, que le plus beau dans naruto c'est que la réponse à comment survivre au plus tragique est dans une communauté.
Les personnages de naruto se soutiennent les uns les autres et dont tout les fans vous colleront les noms sous le nez, genre kakashi sensei. Ils ont tous des tragédies qu'ils taisent, mais apportent une touche de loufoquerie qui allège le ton de l'animé.
Sérieux, Naruto, c'est un grand manga. Y'a de la joie aussi profonde de la douleur, du loufoque aussi sérieux que du Sheakspear, et c'est bien équilibré.
Bon, j'aime pas trop la fin (ok je kiffe l'image de naruto qui a grandi sous les visages des hokages devenir hokage, ça c'est parfait). Je trouve qu'à un moment vers le dernier tiers ça perd son souffle, parce qu'il y a eu abus de grosbillisme (c'est quand on oublie de coller un limiteur sur les héros). Mais je ne connais aucune oeuvre qui soit parfaite.
Verdict 50% protestant
Hier, j'ai osé faire ce dont j'avais le plus peur : rentrer dans un temple. Un temple protestant.
J'ai grandi aux louveteaux protestants, dans une atmosphère que j'aimais bien, bon enfant. Puis une culture lointaine de huguenot ré-émigré dans leur chemin de dissolution de leur identité dans la lente assimilation culturelle.
Rien de mal : la culture c'est comme la peau morte ; il faut savoir se débarasser de la graisse qui nous empêche d'avancer.
Il y a trop de choses en conflit dans nos identités, est-ce bien la peine de s'attacher à de l'accessoire qui peut blesser des gens qu'on aime ?
Ma femme est polonaise, j'ai des ancêtres qui ont littérallement financé l'invasion de la pologne (en échange de liberté de culte).
En plus ni ma femme ni moi ne vont à de quelconques temples ou associations religieuses, et on est bien comme ça.
Moi, je suis pas Jésus, quand j'ai une lourde croix sur les épaules et des êtres que je veux protéger, je pose la croix et je reste en vie pour pouvoir aider ceux qui sont là un jour de plus. J'ai pas de désir de martyre.
Et si on marche violemment sur les arpions à Jean, je suis pas du genre à lui dire garde ton calme et rentre ton épée.
Bref, ouais, c'est quand même embêtant d'avoir lu la bible non pour le coté vraiment religieux, mais déchiffrage de la culture dans laquelle on baigne. Lire la bible, même sans croire permet de décrypter des symbôles liés auxquels certains réfèrent en masse. Se croyant comme des membres d'une société secrète malin à jouer sur des métaphores filées comme des minots qui te réinventent un code secret dans une cour de récrée.
Quand j'étais au louveteau, j'ai parti le jour où l'on nous a collé un pasteur pour nous encadrer. Il a commencé à lire la bible, et l'ambiance a commencé à devenir malsaine. Je ne sais pas si c'est lié, mais le gamin qu'il préférait et sur lequel il avait le plus d'influence, un ami, s'est suicidé 20 ans plus tard.
Là, où je vois une mauvaise influence, c'est avant un adulte qui se suicide il y avait probablement un ado de 12 ans qui allait mal. Quelqu'abus que subisse un enfant, on souhaite tous que l'enfant survive. Et, nous souhaitons tous qu'il retrouve le bonheur. Un pasteur, un guide, devrait avoir à minima pour être considéré comme un apport à la communauté donner ce pouvoir mystique à donner ceux qui lui sont proches.
Le père de Paul, un de mes amis louveteau dont le père allait à l'office disait : la religion protestante c'est le plus cours chemin pour abandonner la religion.
Disons, que l'histoire de la porte étroite (le fait que la religion ça se mérite) elle est prise au sérieux.
Donc les mecs ont tout raboté de la religion qui était du superflu : hiérarchie (centralisation papale), bling bling, se pignoler sur le vocabulaire en latin et grec.
Rien que le temple tu rentres dedans tu trouves qu'une prison c'est plus gai.
En tout cas, les plus réussi que j'ai visité dans le tyrol, avec le christ une une croix en train de tirer la tronche t'en fait des cauchemars. Y'a une esthéthique protestante de la souffrance austère épurée, au limite du dénuement picaresque que fréquente quand même pas mal plutôt du bon bourgeois.
Je digresse, j'étais là quand un rot de mauvaises mémoires remontaient à la surface, n'ayant même pas rajouter la queue de renard d'un autre pasteur qui harcelait sexuellement spécifiquement les lesbiennes issues du féminisme quand je me disais que j'avais eu des bons souvenirs.
Socrates dans l'allégorie de la caverne nous appelle à ne pas juger précipitamment, et que ce que l'on voit sur les murs de la caverne sont des impressions amplifiées, déformées par notre expérience personnelle spécifique qui ne reflètent rarement LE VRAI. On est faillible, tout le temps.
Il faut éviter de généraliser trop facilement et voir des complots partout quoi en version moderne.
Je suis d'accord Platon. Repoussons notre jugement à l'infini car accéder à un jugement parfait ne sera jamais possible.
Et alors, tu décides de rentrer dans un temple pour qu'on t'explique la Foi. Et tu t'aperçois qu'entre ta famille et l'église protestante un schisme s'est formé, sur la lecture de la bible.
Et t'as un truc culturel qui tique : les 6 principes sont écrits en latin. Mais mec, regardes ton principe sur le fait de ne pas écarter la masse de lire, pourquoi tu causes latin quand on cause tous français ?
Seul le livre, la religion est faillible : la religion s'établit sur l'agrément des coreligionaires dans la discussion éclairée et sans barrières sur les mots de la lecture ce qui est écrit.
Sans distinction de classe entre ceux qui peuvent commenter, car l'homme est faillible.
Luther tu tapes droit dans mon coeur. Pas d'autre autorité pour ce qu'il y a de plus sacré dans nos croyance que celle que nous avons nous même établie et consentie par une discussion radicalement non discriminatoire entre gens de la communauté.
Fuck l'autorité, Luther's not dead ! Luttons contre l'appropriation culturelle de la religion par les dominants !
T'avais Jésus qu'avait déjà bien assaisonné les riches dans la bible, t'as luther qui défonce le temple à coup de dock marteens pour en rajouter une couche sur fond de révolte des gueux et autres jacqueries.
Les gilets jaunes du temps jadis.
Bref, quelque part, pour moi les punks sont des anti-autoritaristes de cour de récré comparé à Martin Luther en terme de programme révolutionnaire d'abolition de l'autorité sur la culture centralisée de LA RELIGION.
T'attaquer à des bourgeois c'est facile, tu les zigouilles, puis ça repousse pas. Mais l'infuence d'une autorité religieuse établie qui a eu un succès d'expansion agressive basée sur le massacre, c'est plus costaud.
C'est dure de tuer une culture. Une culture basée sur l'importance du mot, et surtout du contrôle du vocabulaire. Genre, Jésus est le fils de Dieu. C'est une guerre sur du vocabulaire. Chaque lecteur est un livre différent de l'original, un peu comme les ombres d'un feu dans une caverne. Un peu comme dans une caverne ces ombres se renforcent ou s'annulent au grès superpositions, et crée un équilibre qui se baladent en d'autre nuaunce qu'un QCM où la seule réponse est "Jésus est fils de : A) Marie, B) Dieu, C) de l'Homme".
Moi, j'ai lu le livre, et en temps que lecteur de roman, j'ai choisi D). Joseph.
Le Keumé, y'a un truc cradoc qui arrive à une femme dans la détresse dont aux yeux de la société il faudrait l'ostraciser car elle ne sait pas qui est le père de son enfant.
Je viens de banlieue, ça me cause. Le daron, qui pose pas de question et est prêt à protéger de son dos vouté une femme aux moeurs préjugées de dissolue de pouvoir s'épanouir et élever son enfant.
La société que le livre décrit est pas tendre avec les bigots qui pourrissent la vie de gens plus vulnérables.
Et t'as ce mec, qui pipe pas mot et qui l'élève, sans poser de question sur le sang de son père, son origine, sa religion. Sans demander de contrepartie. Bienveillant, dans une société rapide à mépriser le faible.
Joseph est pareil à ce que devrait être une communauté bienveillante, qui dès le plus jeune âge protège le plus vulnérable, sans poser de questions. Qui accueille les réfugiés. (Note de bas de page : sans l'accueil des allemands, des suisses, des polonais, des danois, des scandinaves, irlandais, écossais, canadiens, ....) je n'existerais même pas. Je descend des français persécutés, tués, éxilés pendant la guerre des religions, qui n'ont rien dû à Dieu, mais hommes et femmes qui les ont accueilli sans discriminations, sans rien connaître du protestantisme ... pareil à Joseph de la bible. Si La Nature de l'homme bienveillante n'était pas établi avant l'évangélisation le religion protestante en Europe : je n'exiterais pas. Donc, la bonté humaine pré-existe à la religion luthérienne, CQFD)
Et même si Joseph ne demande pas son nom dans les crédits, il est là. Le support discret qui prend pas la lumière, comme Pierre Curie l'était pour Marie.
Joseph est l'oeuf de bienveillance sans laquelle la poule de la religion n'existerait pas. Donc, pour moi, lecteur, comme il est une condition nécessaire racine au bon déroulement de la vie de Jésus, Jésus est fils de Joseph. Il est fils de l'Homme qui accueille l'autre sans préjugés sans même connaître le message de dieu (vu que le message n'a pas encore été délivré). J'ai lu suffisemment de SF avec des boucles temporelles pour savoir que l'intrigue doit chercher dans les dépendances circulaires celle qui est minimale pour ajouter aux tensions du récit.
Donc, j'ai vu que j'étais d'accord à 50% avec les protestants sur le fait qu'on doit lire la bible et en discuter d'égaux à égaux. C'est fun d'avoir un club littéraire sur un ouvrage suffisemment distribué pour qu'on puisse même faire des blagues "universelles" (universel = catholique en grec).
Mais, le coup de me dire qui sauve qui dans livre, t'es plutôt protestant ou catho ? Je suis d'accord avec aucun des deux.
Tu vois mère grand, la dernière à avoir été au temple elle disait non seulement souviens toi de la St Barthélémy, mais aussi : Jésus reviens sur terre pour demander le pardon d'un Dieu de violence.
WUUUUTTT grand mère ?
Ben tu vois tome I, dieu il est un peu à intervenir brutalement et à cautionner des génocides de population et des trucs un peu violents. Tu vois Jésus, il est sympa, non violent, miséricordieux. Il donne une meilleure impression que tu vas vivre dans une société de paix et amour que quand son pater est au commande et que ça guerroie à tout va. T'as plus envie d'écouter le fils que le pater. Surtout que mère grand il avait des mémoires des bombardements sur St Laz, elle habitait à 150m des cibles des mosquitos. Ca a peut être un peu biaisé sa lecture ses histoires de guerre.
Mais en fait, t'es protestant, la bible tu la lis comme tu veux avec tes biais. C'est okay. C'est Luther qui l'a dit. Article 4 à 6 de la foi protestante. Toute interprétation est également valide.
Et c'est là où je m'aperçois que car j'ai la partie anti-hiérarchie du protestantisme solidement engraînée, je ne pourrais JAMAIS accepter les articles 1 à 3.
La porte étroite de la foi luthérienne est tellement étroite que je m'aperçois que même pour moi elle est inatteignable. J'ai l'impression que comprendre l'absolument contradictoire injonction protestante à à la fois critiquer toute tentative d'établir des impératifs d'interprétations, et en même temps établir des tabous d'interprétation. C'est une porte si étroite que je ne peux la franchir.
Je vois dans le luthérianisme une beauté étrange et auto-destructrice épurée, mystique instable pareil au yin et au yang accessible à une minorité dont je ne fais pas partie. Je vois la beauté de la chose, mais je ne suis pas convaincu de me bouillir la rate au bouillon pour une assertion logique qui n'est pas auto cohérente.
Par contre, les articles concernant l'établissement d'un savoir commun, d'établissement de la concorde d'égale à égale, de rejeter l'autorité, je suis pour...
Je trouve même que c'est ce qu'il y a de plus révolutionnaire et mystique dans Luther. La foi que l'Homme pourra accéder à la vrai foi, non en croyant les élus, mais en se réformant eux même. Le Dieu qui a foi en l'Homme et le rachète de ses péchés dans le luthérianisme, c'est Luther lui même.
Le premier écclesiaste à avoir dénoncé la main mise de l'église sur le comment penser, à avoir proposer une méthode contre révolutionaire culturelle.
C'est un che guevara de la guerre culturelle. Epurer au maximum les idées, baisser les barrières d'adoption (prix, langues), et faire des cellules décentralisées autonomes coopératives.
Je viens d'un coin, où les Guises et les Condés massacraient, et détruisaient les chrétiens qui critiquaient les riches à coup de canon avant que ce soit la mode (genre 1500).
Parce que bon l'image d'épinal comme quoi la vie est un long fleuve pacifique pour les cathos de france est un peu fausse.
Les communautés chrétiennes de France n'ont pas toujours été sous l'autorité du pape. Il y a eu des opérations d'OPA sauvage de communautés qui se voulaient autonomes mais n'avaient pas forcément ni l'influence politique ni militaire pour résister à l'injonction papale de s'affilier à leur Eglise. Genre la communauté de St martin, une communauté à la Emmaüs avant que ce soit à la mode.
Puis il y avait, les influences étrangères, comme McLeod (Maclou, Malo, leu, loup...) le prophète celte ... puis toutes celles dont on a plus d'autre traces que les fondations de 29 églises distinctes dans un patelin de 10 000 habitants. Tellement plus que nécessaire pour fournir la demande que tu comprends que l'offre en variante de la religion devait être à son max.
Tu veux mon christianisme ? Celui avec du culte des rivières, du pauvres, de la communauté autogérée d'entraide ?
Allez, viens choisir à quelle sauce tu la veux.
J'aurais bien voulu voir ça, ça devait être fun.
Voilà, je suis déçu, je sens que l'offre en spiritualisme de notre époque historique ne convient pas à mon attente d'une religion un peu fun, prônant l'émancipation, la fète, l'entraide, de tout faire péter, de péter un grand coup et d'aimer la vie et la joie et d'appeler un connard un connard.
Mon Dieu existe, ma croyance existe, j'ai foi dans nos capacité à nous réformer si on se met autour d'une table pour discuter sans discriminations.
J'ai foi dans un monde que les hommes dirigent d'égaux à égaux, qui a le droit d'interpréter les mots, les livres, les lois comme bon leur entende. Un club de lecture ouvert, où tous et toutes participent à interpréter la loi qui nous gouverne.
Luther comme Calvin étaient faillibles, c'était des connards, mais il ont quand même eu quelques belles fulugurances, transmises en rappelant avec le destin de leurs créateurs, que l'humain est faillible. Mais, autant j'aime bien les hommes, et une part de leurs principes, autant j'ai en même temps une allergie.
Mon périple mystique me semble terminé. Par la réalisation qu'il n'y a point de salut si on préfère la foi dans la religion lointaine en celle dans l'Homme mon voisin qui a accueilli ma famille sans se soucier de sa religion, sa langue, son origine.
J'ai enfin compris où j'étais face à la religion : je lis les livres sacrés comme des romans, et je vois pas pourquoi ma lecture serait plus absurde qu'une autre. Et personne me dira comment et ce que je dois en penser, c'est Luther qui l'a dit : Anarchie dans la bibliothèque !
J'ai grandi aux louveteaux protestants, dans une atmosphère que j'aimais bien, bon enfant. Puis une culture lointaine de huguenot ré-émigré dans leur chemin de dissolution de leur identité dans la lente assimilation culturelle.
Rien de mal : la culture c'est comme la peau morte ; il faut savoir se débarasser de la graisse qui nous empêche d'avancer.
Il y a trop de choses en conflit dans nos identités, est-ce bien la peine de s'attacher à de l'accessoire qui peut blesser des gens qu'on aime ?
Ma femme est polonaise, j'ai des ancêtres qui ont littérallement financé l'invasion de la pologne (en échange de liberté de culte).
En plus ni ma femme ni moi ne vont à de quelconques temples ou associations religieuses, et on est bien comme ça.
Moi, je suis pas Jésus, quand j'ai une lourde croix sur les épaules et des êtres que je veux protéger, je pose la croix et je reste en vie pour pouvoir aider ceux qui sont là un jour de plus. J'ai pas de désir de martyre.
Et si on marche violemment sur les arpions à Jean, je suis pas du genre à lui dire garde ton calme et rentre ton épée.
Bref, ouais, c'est quand même embêtant d'avoir lu la bible non pour le coté vraiment religieux, mais déchiffrage de la culture dans laquelle on baigne. Lire la bible, même sans croire permet de décrypter des symbôles liés auxquels certains réfèrent en masse. Se croyant comme des membres d'une société secrète malin à jouer sur des métaphores filées comme des minots qui te réinventent un code secret dans une cour de récrée.
Quand j'étais au louveteau, j'ai parti le jour où l'on nous a collé un pasteur pour nous encadrer. Il a commencé à lire la bible, et l'ambiance a commencé à devenir malsaine. Je ne sais pas si c'est lié, mais le gamin qu'il préférait et sur lequel il avait le plus d'influence, un ami, s'est suicidé 20 ans plus tard.
Là, où je vois une mauvaise influence, c'est avant un adulte qui se suicide il y avait probablement un ado de 12 ans qui allait mal. Quelqu'abus que subisse un enfant, on souhaite tous que l'enfant survive. Et, nous souhaitons tous qu'il retrouve le bonheur. Un pasteur, un guide, devrait avoir à minima pour être considéré comme un apport à la communauté donner ce pouvoir mystique à donner ceux qui lui sont proches.
Le père de Paul, un de mes amis louveteau dont le père allait à l'office disait : la religion protestante c'est le plus cours chemin pour abandonner la religion.
Disons, que l'histoire de la porte étroite (le fait que la religion ça se mérite) elle est prise au sérieux.
Donc les mecs ont tout raboté de la religion qui était du superflu : hiérarchie (centralisation papale), bling bling, se pignoler sur le vocabulaire en latin et grec.
Rien que le temple tu rentres dedans tu trouves qu'une prison c'est plus gai.
En tout cas, les plus réussi que j'ai visité dans le tyrol, avec le christ une une croix en train de tirer la tronche t'en fait des cauchemars. Y'a une esthéthique protestante de la souffrance austère épurée, au limite du dénuement picaresque que fréquente quand même pas mal plutôt du bon bourgeois.
Je digresse, j'étais là quand un rot de mauvaises mémoires remontaient à la surface, n'ayant même pas rajouter la queue de renard d'un autre pasteur qui harcelait sexuellement spécifiquement les lesbiennes issues du féminisme quand je me disais que j'avais eu des bons souvenirs.
Socrates dans l'allégorie de la caverne nous appelle à ne pas juger précipitamment, et que ce que l'on voit sur les murs de la caverne sont des impressions amplifiées, déformées par notre expérience personnelle spécifique qui ne reflètent rarement LE VRAI. On est faillible, tout le temps.
Il faut éviter de généraliser trop facilement et voir des complots partout quoi en version moderne.
Je suis d'accord Platon. Repoussons notre jugement à l'infini car accéder à un jugement parfait ne sera jamais possible.
Et alors, tu décides de rentrer dans un temple pour qu'on t'explique la Foi. Et tu t'aperçois qu'entre ta famille et l'église protestante un schisme s'est formé, sur la lecture de la bible.
Et t'as un truc culturel qui tique : les 6 principes sont écrits en latin. Mais mec, regardes ton principe sur le fait de ne pas écarter la masse de lire, pourquoi tu causes latin quand on cause tous français ?
Seul le livre, la religion est faillible : la religion s'établit sur l'agrément des coreligionaires dans la discussion éclairée et sans barrières sur les mots de la lecture ce qui est écrit.
Sans distinction de classe entre ceux qui peuvent commenter, car l'homme est faillible.
Luther tu tapes droit dans mon coeur. Pas d'autre autorité pour ce qu'il y a de plus sacré dans nos croyance que celle que nous avons nous même établie et consentie par une discussion radicalement non discriminatoire entre gens de la communauté.
Fuck l'autorité, Luther's not dead ! Luttons contre l'appropriation culturelle de la religion par les dominants !
T'avais Jésus qu'avait déjà bien assaisonné les riches dans la bible, t'as luther qui défonce le temple à coup de dock marteens pour en rajouter une couche sur fond de révolte des gueux et autres jacqueries.
Les gilets jaunes du temps jadis.
Bref, quelque part, pour moi les punks sont des anti-autoritaristes de cour de récré comparé à Martin Luther en terme de programme révolutionnaire d'abolition de l'autorité sur la culture centralisée de LA RELIGION.
T'attaquer à des bourgeois c'est facile, tu les zigouilles, puis ça repousse pas. Mais l'infuence d'une autorité religieuse établie qui a eu un succès d'expansion agressive basée sur le massacre, c'est plus costaud.
C'est dure de tuer une culture. Une culture basée sur l'importance du mot, et surtout du contrôle du vocabulaire. Genre, Jésus est le fils de Dieu. C'est une guerre sur du vocabulaire. Chaque lecteur est un livre différent de l'original, un peu comme les ombres d'un feu dans une caverne. Un peu comme dans une caverne ces ombres se renforcent ou s'annulent au grès superpositions, et crée un équilibre qui se baladent en d'autre nuaunce qu'un QCM où la seule réponse est "Jésus est fils de : A) Marie, B) Dieu, C) de l'Homme".
Moi, j'ai lu le livre, et en temps que lecteur de roman, j'ai choisi D). Joseph.
Le Keumé, y'a un truc cradoc qui arrive à une femme dans la détresse dont aux yeux de la société il faudrait l'ostraciser car elle ne sait pas qui est le père de son enfant.
Je viens de banlieue, ça me cause. Le daron, qui pose pas de question et est prêt à protéger de son dos vouté une femme aux moeurs préjugées de dissolue de pouvoir s'épanouir et élever son enfant.
La société que le livre décrit est pas tendre avec les bigots qui pourrissent la vie de gens plus vulnérables.
Et t'as ce mec, qui pipe pas mot et qui l'élève, sans poser de question sur le sang de son père, son origine, sa religion. Sans demander de contrepartie. Bienveillant, dans une société rapide à mépriser le faible.
Joseph est pareil à ce que devrait être une communauté bienveillante, qui dès le plus jeune âge protège le plus vulnérable, sans poser de questions. Qui accueille les réfugiés. (Note de bas de page : sans l'accueil des allemands, des suisses, des polonais, des danois, des scandinaves, irlandais, écossais, canadiens, ....) je n'existerais même pas. Je descend des français persécutés, tués, éxilés pendant la guerre des religions, qui n'ont rien dû à Dieu, mais hommes et femmes qui les ont accueilli sans discriminations, sans rien connaître du protestantisme ... pareil à Joseph de la bible. Si La Nature de l'homme bienveillante n'était pas établi avant l'évangélisation le religion protestante en Europe : je n'exiterais pas. Donc, la bonté humaine pré-existe à la religion luthérienne, CQFD)
Et même si Joseph ne demande pas son nom dans les crédits, il est là. Le support discret qui prend pas la lumière, comme Pierre Curie l'était pour Marie.
Joseph est l'oeuf de bienveillance sans laquelle la poule de la religion n'existerait pas. Donc, pour moi, lecteur, comme il est une condition nécessaire racine au bon déroulement de la vie de Jésus, Jésus est fils de Joseph. Il est fils de l'Homme qui accueille l'autre sans préjugés sans même connaître le message de dieu (vu que le message n'a pas encore été délivré). J'ai lu suffisemment de SF avec des boucles temporelles pour savoir que l'intrigue doit chercher dans les dépendances circulaires celle qui est minimale pour ajouter aux tensions du récit.
Donc, j'ai vu que j'étais d'accord à 50% avec les protestants sur le fait qu'on doit lire la bible et en discuter d'égaux à égaux. C'est fun d'avoir un club littéraire sur un ouvrage suffisemment distribué pour qu'on puisse même faire des blagues "universelles" (universel = catholique en grec).
Mais, le coup de me dire qui sauve qui dans livre, t'es plutôt protestant ou catho ? Je suis d'accord avec aucun des deux.
Tu vois mère grand, la dernière à avoir été au temple elle disait non seulement souviens toi de la St Barthélémy, mais aussi : Jésus reviens sur terre pour demander le pardon d'un Dieu de violence.
WUUUUTTT grand mère ?
Ben tu vois tome I, dieu il est un peu à intervenir brutalement et à cautionner des génocides de population et des trucs un peu violents. Tu vois Jésus, il est sympa, non violent, miséricordieux. Il donne une meilleure impression que tu vas vivre dans une société de paix et amour que quand son pater est au commande et que ça guerroie à tout va. T'as plus envie d'écouter le fils que le pater. Surtout que mère grand il avait des mémoires des bombardements sur St Laz, elle habitait à 150m des cibles des mosquitos. Ca a peut être un peu biaisé sa lecture ses histoires de guerre.
Mais en fait, t'es protestant, la bible tu la lis comme tu veux avec tes biais. C'est okay. C'est Luther qui l'a dit. Article 4 à 6 de la foi protestante. Toute interprétation est également valide.
Et c'est là où je m'aperçois que car j'ai la partie anti-hiérarchie du protestantisme solidement engraînée, je ne pourrais JAMAIS accepter les articles 1 à 3.
La porte étroite de la foi luthérienne est tellement étroite que je m'aperçois que même pour moi elle est inatteignable. J'ai l'impression que comprendre l'absolument contradictoire injonction protestante à à la fois critiquer toute tentative d'établir des impératifs d'interprétations, et en même temps établir des tabous d'interprétation. C'est une porte si étroite que je ne peux la franchir.
Je vois dans le luthérianisme une beauté étrange et auto-destructrice épurée, mystique instable pareil au yin et au yang accessible à une minorité dont je ne fais pas partie. Je vois la beauté de la chose, mais je ne suis pas convaincu de me bouillir la rate au bouillon pour une assertion logique qui n'est pas auto cohérente.
Par contre, les articles concernant l'établissement d'un savoir commun, d'établissement de la concorde d'égale à égale, de rejeter l'autorité, je suis pour...
Je trouve même que c'est ce qu'il y a de plus révolutionnaire et mystique dans Luther. La foi que l'Homme pourra accéder à la vrai foi, non en croyant les élus, mais en se réformant eux même. Le Dieu qui a foi en l'Homme et le rachète de ses péchés dans le luthérianisme, c'est Luther lui même.
Le premier écclesiaste à avoir dénoncé la main mise de l'église sur le comment penser, à avoir proposer une méthode contre révolutionaire culturelle.
C'est un che guevara de la guerre culturelle. Epurer au maximum les idées, baisser les barrières d'adoption (prix, langues), et faire des cellules décentralisées autonomes coopératives.
Je viens d'un coin, où les Guises et les Condés massacraient, et détruisaient les chrétiens qui critiquaient les riches à coup de canon avant que ce soit la mode (genre 1500).
Parce que bon l'image d'épinal comme quoi la vie est un long fleuve pacifique pour les cathos de france est un peu fausse.
Les communautés chrétiennes de France n'ont pas toujours été sous l'autorité du pape. Il y a eu des opérations d'OPA sauvage de communautés qui se voulaient autonomes mais n'avaient pas forcément ni l'influence politique ni militaire pour résister à l'injonction papale de s'affilier à leur Eglise. Genre la communauté de St martin, une communauté à la Emmaüs avant que ce soit à la mode.
Puis il y avait, les influences étrangères, comme McLeod (Maclou, Malo, leu, loup...) le prophète celte ... puis toutes celles dont on a plus d'autre traces que les fondations de 29 églises distinctes dans un patelin de 10 000 habitants. Tellement plus que nécessaire pour fournir la demande que tu comprends que l'offre en variante de la religion devait être à son max.
Tu veux mon christianisme ? Celui avec du culte des rivières, du pauvres, de la communauté autogérée d'entraide ?
Allez, viens choisir à quelle sauce tu la veux.
J'aurais bien voulu voir ça, ça devait être fun.
Voilà, je suis déçu, je sens que l'offre en spiritualisme de notre époque historique ne convient pas à mon attente d'une religion un peu fun, prônant l'émancipation, la fète, l'entraide, de tout faire péter, de péter un grand coup et d'aimer la vie et la joie et d'appeler un connard un connard.
Mon Dieu existe, ma croyance existe, j'ai foi dans nos capacité à nous réformer si on se met autour d'une table pour discuter sans discriminations.
J'ai foi dans un monde que les hommes dirigent d'égaux à égaux, qui a le droit d'interpréter les mots, les livres, les lois comme bon leur entende. Un club de lecture ouvert, où tous et toutes participent à interpréter la loi qui nous gouverne.
Luther comme Calvin étaient faillibles, c'était des connards, mais il ont quand même eu quelques belles fulugurances, transmises en rappelant avec le destin de leurs créateurs, que l'humain est faillible. Mais, autant j'aime bien les hommes, et une part de leurs principes, autant j'ai en même temps une allergie.
Mon périple mystique me semble terminé. Par la réalisation qu'il n'y a point de salut si on préfère la foi dans la religion lointaine en celle dans l'Homme mon voisin qui a accueilli ma famille sans se soucier de sa religion, sa langue, son origine.
J'ai enfin compris où j'étais face à la religion : je lis les livres sacrés comme des romans, et je vois pas pourquoi ma lecture serait plus absurde qu'une autre. Et personne me dira comment et ce que je dois en penser, c'est Luther qui l'a dit : Anarchie dans la bibliothèque !
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