Je souhaite la Révolution « Tranquille ».

Imagine Claude contremaître blanc hétéro dominant qui ce matin vacommencer la journée par reprimander sa main d'œuvre féminine gaspésienne qui répond aux patrons et ne regarde pas ses pieds quand le patron parle et qui dit. Désolé d'avoir aidé le patron toutes ses années qui vous collait la misère aux noms des traditions, mais en fait, là je sais pas ce que j'ai, j'ai plus le goût aux traditions.

On va t'y voir le patron ensemble pour lui dire non à ces conneries ?

Et toi tu te dis un scénario de révolution pareil, ça passera pas, ça marchera jamais.

Imagine passer de l'homophobie viriliste au mariage pour tous légal en 20 ans et que ça passe crème ?

Alors je dis pas que je romance pas un peu la révolution tranquille québécoise, mais la révolution tranquille est un phénoème social qui a précédé les changements politiques.

Ce ne sont pas des courageux politiques qui ont imposé à la masse des changements, mais un rouleau compresseur de changement de mentalité de masse qui a écrasé le conservatisme politique sans discussion. Les universitaires sont toujours pas surs de ce qui est arrivé, et il y a encore débat sur l'existence même de cette révolution (malgré ses traces dans les changements de la loi).

Une révolution sans trop d'effusion de sang, juste par l'expression sociale de la détermination et aussi ... la désertion en masse des églises qui était en plein début du scandale des orphelinats sur fond d'élimination et de viols des premières nations.

Pour avoir traîner dans les rues de montréal, et souvent du coté de la mission st laurent, je les ai vu les squidjies premières nations de nos jours. J'ai eu des témoignages de personnes ayant été dans les réserves (car d'ascendance micmac).

Je vais pas dire que la Révolution tranquille et la perte de beaucoup de préjugés n'a pas gardé celui ci intact, alors qu'il a choqué.

J'ai trollé sur le sujet. Et le souverainiste m'a demandé : tu sais, ce qu'on fait aux premières nations, vous le faîtes à vos gitans.

Limitation de la circulation, réserves (aires) dans des coins pollués, pas d'accès aux services publics décents, stigmatisation car ils sont au BS (bien être social/RMI), dire qu'ils sont criminels de naissance qui savent qu'à foutre le bordel, armés et barbares... Donc toi le pied blanc de maudit français tu viens pas me raconter la vie avec tes belles idées.

Vous voyez, un bon troll, c'est celui qui provoque un contre troll de belle qualité. Et quand on atteint ce comment, on se rappelle ce que troller veut dire.

Que quand on juge on accepte d'être jugé et qu'il faut causer de la paille et de la poutre.

L'art du troll en trois passe : viser un biais (paille) et provoquer la riposte sur une variante de son coin (poutre), et on crie TOUCHÉ ! Si tu reconnais aussi bien ce que ce biais a de visible chez moi, je te rassure il est aussi visible chez toi.

Et qu'on discute du biais de chez lui ou de chez moi, les arguments sont les mêmes pour condamner et justifier les biais.

Mnémotechnique pour retenir un bon coup du Bergé en échec trollistique :
  • On met un fou sur Paille !
  • on se fait prendre par un pion qui crie Poutre !
  • On incline le roi est un dit Touché ! J'accepte d'être jugé, et si on commençait à causer ?
  • montre moi ce qui a sous (hypo) le jugement (citère) => hypocrite
C'est une figure réthorique assez facile à enchaîner qui commence par 4 mouvements amples que l'on contrôle. Ça aide à perturber les meilleurs.

La lecture d'ouvrage jésuite pour connaître les meilleurs techniques de trolls est un indicateur de la mainmise historique de l'église en expertise technique dans le domaine.

Quand le trollé se rend compte qu'on lui fait répéter les expressions en variant des variables et qu'il arrive à des conclusions différentes : on gagne.

Tout ça pour dire, que le québécois et le français ils ont le même cerveau.

On les trolle tout pareil, ça les énerve tout pareil, et on passe des soirées animées tout pareil où tout le monde a envie de s'exprimer.

On m'appelle troll, je préfère animateur bénévole et bienveillant inclusif des espaces de discussions.

Le québécois et le français comme l'est tout pareil même avec son françois magané, rien ne nous empêche malgré tout de rêver d'une révolution tranquille qui pourrait arriver aussi en France.

Cette combustion spontannée de préjugés sociaux qui influence en bien un pays tout entier, même si les transformations n'ont pas été totales, alle a été notable.

Juste t'imagines une révolution sans effusion de sang, juste parce que tout le monde se lève du bon pied un matin ? Mais, mec, ça fait rêver.

Dyslexie et bug en IA

Le dyslexique et le machine learning ont un point en commun, ils sont cons.

Je vais vous prouver que je suis une IA sur patte.

Petit, j'étais très con. Au dessus de la norme.

J'étais lent à analyser la langue. Et je la traitais en mot à mot à dans mon cerveau très lent.

Comme un parseur guache droite mot à mot. qui met chaque mot dans la pile est attend le point pour consommer.

On apprend vite en étant con, qu'on est con. Et que si on fait du mot à mot sans mémoire on est cuit.

Il faut être patient et attendre la fin d'une phrase qui ne vient jamais, obligeant à étendre ses capacités mémorielles à court terme. oufff.

J'espère que vous souffrez comme j'ai souffert avec cette phrase à rallonge.

Ouais, putain de langue française de merde ou beau peut être un mot à la beau-père, beau-(cul-(belle gueule)), bon? (j'ai mal entendu?) ...

Vous voyez une pile avec dedans pour chaque mot une mine de risque de se tromper. Et pendant que tu parses, l'autres connard à recommencer à causer, donc tu dois multi tasker en mémoriel pendant le traitement.

Fils de sa mère !

Donc tu apprends à avoir des raccourcis saisissant de jongler entre l'agencement des phases mémoriels et de garbage collecting en faisant des commits partiels de la pile de traitement sémantique (là il pause un peu, dépile, ça semble une respiration physique, dépile vite) et l'offloading de la mémoire en mode, STOCK, RELACHE, STOCK, RELACHE. C'est un peu l'entraînement des navy seals de la gymnastique cérébrale.

Mais causons aussi d'un symptôme dérivé, c'est la construction d'un modèle mental semi conscient de la langue qui se renforce avec l'usage d'outil quotidiens.

Le plus je jongle avec des algorithmes d'analyse textuelle le plus mon intuition se renforce dans ce qu'elle a de juste et aussi le bug dans la matrice qui a mon avis est énorme (de mon point de vue d'unité naturelle de traitement semi conscient forcé d'analyser la langue en permanence).

Un handicap de langage on passe toute sa vie à le compenser, à saffiner, et si un outil extérieur nous aide on l'emprunte, le test et le rejetons ou le gardons sur la base d'une utilisation avérée réussie.

Prenons un emprunt à l'informatique pour exprimer ma vie de dyslexique.

un mot arrive dans la pile de parsing. J'ai déjà était maintes fois ridiculisé en publique pour comprendre qu'un inoffensif chat pouvait être un sexe féminin et des règles autre choses qu'un truc dans ma trousse d'écolier.

Tu vois l'ambiance de retardé que j'étais ?

Alors, j'ai commencé à mémoriser un nombre de mots FAIRE GAFFE.

C'était fatiguant, ça alourdissait la mémoire.

Puis j'ai découvert qu'en français de france à part sexe et caca y'avait pas trop de mine. Donc j'ai stocké à coté des mots quand il y avait ambiguité chatte #sexe? #animal? puis j'ai viré le chatte de la mémoire. Finalement, on veut désambiguiser, pas comprendre mot à mot.

On développe des biais à appliquer semi consciemment.

Se faisant, on commence à se construire en vue de compenser une dérive en vitesse de traitement. On compense le handicap par un pré traitement de l'information semi conscient. Au point que dans la pile quand on voit apparaître trop d'un hashtag stocké comparé au hasard, on bascule plus vite dans son référentiel. Pour "challenger" le locuteur et confirmer le champs sémantique. On triche en influençant le locuteur.

Car on est habitué à parser en permanence la langue et qu'on a plus d'accidents de langue que la moyenne.

Sérieux, je suis un corniaud.

On apprend que quand on parle on peut lâcher des bombes.

Ben, oui, à force de catégoriser et mettre en mémoire les mots par champs lexical probable, tu empruntes plus vite au champs lexical que tu as perçu. Ca permet de lever les ambiguités.

Et faut pas utiliser *CES* mots, même si c'est les mêmes, mais plus clairs.

Pas vrai ?

Et bien, c'est une bombe, tu t'aperçois que tout le monde n'est pas de bonne foi et que certains n'aiment pas qu'on lève l'ambiguité.

Et malheureusement pour moi, ces connards sont ceux qui sont bons avec la langue.

C'est pas de chance, si un jour je me réincarne, peut être que les dys seront les connards dominants ?

Donc tu apprends non seulement à analyser la langue, mais aussi le contexte dans lequel il est dit où les bombes apparaissent.

C'est de l'analyse tactique de survie digne de la CIA.

T'appendre à te méfier, car tu restes toujours aussi naïf et tu comprends vite que des fois quand on te demande d'ouvrir ta gueule c'est un piège.

On s'est tous battu dans la cour d'école avec le connard de bully qui te demande si t'en veux une, et que pour le détabiliser tu lui dis oui. Et que ce con il te colle la mandale. C'est pas vraiment une baston lol, plus un truc où tu apprends qu'on peut éviter la baffe en regardant ses pieds et en disant non.

Donc, c'est ça un niveau élevé de "bon avec la langue" dont je parle. Savoir changer les registres de vocabulaire ET les attitudes ET la syntaxe ET la grammaire quand un mec en face peut te coller des baffes (le daron, la daronne, la prof, les caïds, le maire, le condé, les vieux, les délinquants, les adultes). C'est fou comme j'étais con que j'avais un manque de discernement.

Je vous rappelle, le dyslexique n'est pas dans une stratégie de lutte contre le monde, mais pour compenser un handicap et survivre.

Quand t'es pas doué avec les mots depuis tout petit, et que t'as appris rapidement qu'on te collait des baffes pour ça, tu te méfies. Car c'est une expérience qui revient.

Une analyse fine de la langue élaborée par des chercheurs dans le confort de leurs unifs, et une autre dans la tranchée de la vie n'arrivent pas aux mêmes conclusion sur les choix d'implémentation.

Le plus important dans une stratégie de compensation c'est de comprendre comment elle se corrige. Une baffe dans la gueule, et PAF t'enrichit le modèle. Paix dans ta vie et PAF tu nettoies des anciens biais.

Ah ben vi car ces #hastags sont des biais, avec des connotations, imposés par nos traditions culturelles. Comme gitan et voleurs de poule.

Quand tu connais les gitans de la cour de recré et que tu sais qu'ils volent pas de poule, ben ça interroge.

Donc petit à petit des modèles mentaux spécialisés en fonction des biais fleurissent comme des réseaux de pré traitement avec chaîne de markov et prédicteurs.

J'ai conscience de ses biais, et je sais ceux qui m'attirent et ceux qui me repoussent. Mais parfois je fais des erreurs. Et en permanence je corrige la pile de mémoire, les allers retours avec le traitement, les gestions de catégories, de contextes et quand ça pète dans un coin, je dois remettre en branle de nouvelles mécaniques, toujours en perfectionnement.

Et c'est semi conscient. C'est fatigant, c'est usant. Mais dans cet âpre chemin, j'ai découvert que cette mécanique m'écartait encore plus de la langue que parlent et comprennent le commun, plus je mécanise modélise et paradoxalement je rends efficient mon modèle semi conscient plus je m'écarte fondamentalement de la mécanique de pensée de la majorité et j'augmente le fossé de mon incompréhension et de ma difficulté d'expression naturelle. La sur compensation est maintenant le handicap. Les IA sont dans une situation analogue où l'on tente de compenser par complexification explosives (les corpus d'apprentissages sont énormes) un problème fondamentale d'incompréhension. On est dans dans une trajectoire de sur-compensation qui devient la cause de son incapacité croissante à être pertinente. Ce que vos modèles gagnent en précision (comprendre et user du bon mot bien catégorisé) ils le perdent en exactitude (en minorant les incertitudes qui sont l'information fondamentales).


Votre IA est dyslexique les gars. Trouvez lui un bon orthophoniste au plus tôt et vous pourrez peut être l'aider pour s'intégrer à la société. Pour moi c'est plié. Ca se traite tôt pour être efficace.

Si on veut on peut, le travail suffit, mais ...

La solution simple à un problème compliqué, c'est de dire de la merde.
Celui qui parle ainsi du travail n'en a pas.
Un travail requiert un atelier avec des outils plus ou moins dispendieux, de l'espace, et des investissements en budget.

Un artisan, à l'opposé d'un passionné, doit savoir faire ses propres outils. Ses outils, sont pour le maçon par exemple : la forge avec laquelle il sait forger des marteaux imparfaits qu'il confie au forgeron pour l'améliorer. Ça diminue les coûts que de savoir de quoi on cause quand on a besoin de quelque chose.

Chaque minot naît avec un capital social corrélé à celui de ses parents. Une forme de malédiction qui tient à nos lois et par les actes des bigots de notre société.

À ce capital social est lié un habitat qui donne la possibilité d'avoir un local permettant d'exercer des techniques. Ex : musique, peinture, menuiserie, mécanique auto, maçonnerie...
C'est plus facile de devenir léonard de vinci quand il te manque pas les 30m² pour entreposer le matos dans le T2 familial de montreuil et 5000€ de budget pour pratiquer.

Et là je ne parle que de consommables.
Quelque chose heurte en moi mon éducation libérale et je repense, la main sur le cœur au chantre du libéralisme : le prolo Tocqueville.

La vraie concurrence libérale consiste à permettre à tous d'avoir accès à un travail, et donc à tous d'avoir accès à des outils pour que s'ensuive une concurrence économique plus féroce où tout le monde s'entretue. J'ai une éducation droitarde, j'aime le sang. Déso, pas déso.

Mon cœur d'apolitique libertarien inspiré des plus grand gourous de la silicon valley a une solution de droitard parfaite.

l'incitation à travailler

Si on veut prouver qu'on est des connards de droitards on crée une niche fiscale auto-artisan.
Une niche fiscale qui permet d'avoir des comptes prélevés à la source avec une autorisation pour vendre les produits de son travail sur son pas de porte attaché à son identité légale.

Vous allez me dire, si on me vend de la bouffe, ou un truc de sécu, ça peut être dangereux.

Ça tombe bien je pensais à une niche pour la couture.

En investissement initial ça requiert pas grand chose et permet des tâches inaccessibles aux machines : la réparation, et facile à auditer à la livraison. L'état a aucun intérêt à ne pas accepter sur ce métier particulier l'absence totale de régulations.
C'est facile d'acquérir une habileté avec moults formations, méthodes, matos pas dispendieux encore courant dans notre société.
J'appellerais ça la niche Causette. Et je dirais : laissez les Causette vivre de coudre des Chaussettes et vous allez être étonné par la suite.