Plaidoyer contre la priorisation en science des budgets hautes énergie, de l'infiniment grand et du petit.

On appellerait ça la méso-science celle qui définit la priorisation de ses budgets et ressource en y mettant l'Homme (et la fammme) au centre de son budget.
Comme le disait le sophiste Protagoras : ce ne sont pas les idéaux ou les esthétiques qui doivent gouverner les priorisation comptables mais l'Homme car l'Homme est la mesure de toute chose et doit être privilégié quand on dépense du pognon sur la vanité et les principes.
Tu m'étonnes que Protagoras n'était pas aimé quand en toute chose on demande à que l'on place l'Homme au centre de toute mesure. Et ça tombe bien car le coeur de métier de la science ce sont les erreurs de mesures.

Voyez vous, l'Homme est au centre de la science, notamment en tant que manipulateur de dispositifs expérimentaux de pointe, OR, toute la science le prouve, l'Humain fait des erreurs.

C'est pour ça qu'on a inventé ce qu'on appelle la « confiance ». C'est une gymnastique mentale où l'on prend toutes les valeurs donnés par des humains qui font des erreurs soit totales partielle 10% du temps sans volonté délibéré de nuire aléatoirement. Et on vire les 10% les plus hauts, les plus bas et on garde un domaine pour une valeur.

Et une loi physique connaît en fonction de son domaine d'application,
  1. ses budgets,
  2. les ordres de grandeur des mesures impliquées
Vous prenez l'astrophysique dans le domaine de vitesse laquelle les vitesses des objets étudiés de l'ordre de 300 000 km/s. Est-ce un domaine prioritaire au vu des budgets ?

Nan parce que prenons un budget pour un autre domaine d'énergie qui implique des corps en mouvement : l'élaboration de tenue de travail qui protège les ouvriers.

Y'a pas besoin de télescopes à des milliards de dollards pour commencer juste à observer un truc.

Pour faire des tests de résistances de tenues une bette presse hydroliques calibrées par l'APAVE, avec banc de certification ça permet de commencer à publier direct des résultats pour moins de 100 000 €.

Si l'homme est la mesure de toute chose, la priorisation de la science quand elle concerne des ordres de grandeur qu'aucun humain n'expérimentera de son vivant est questionnable.

Le citoyen, l'homme va-t'il donner le droit de construire sans contestation du citoyens des accélérateurs de particules impliquant des Téras électron-Volt, des environnements où l'espérance de vie d'un humain avant sa sublimation (passage littérallement de l'Humain de la phase solide à gaz de plasma) se MESURE en microsecondes ?

Si l'Homme est la mesure de l'utilité des budgets sur la survie de l'Homme, l'inconnu dans lequel qu'il pourrait être important d'investir maintenant j'ai d'autres sujets low-costs car faible domaine d'énergie.

Alors je sais c'est pas bandant, mais pipi, caca, popo.

Les bactéries dans l'eau et la nourriture prolifèrent d'autant plus que la terre se réchauffent.
Bactéries contre lesquelles les antibiotiques sont efficaces ... tant que tout le monde peut se les payer... et ils chient et ça va dans le tout à l'égout.

Ces bactéries -streptocoques- sont responsables de la crise des chiasses des mangeurs d'huîtres de cette année (dont j'ai fait parti).

J'ai acheté à ma fille un microscope à 30€ au supermarché du coin à Noël. Et je vois pas des bactéries, car je sais que dans notre domaine d'observation il y a que les énormes bactéries bien nourries du caca, elle peut en voir aucune. Et j'ai vraiment pas envie de toucher et sentir du caca pour faire le kéké avec un microscope. Par contre elle peut voir des amas cellulaires.


Plus le domaine de science est dans celui où l'homme est la mesure de toute chose, plus il est possible que des bons instruments de mesure soient accessibles dans sa cuisine ou son salon.

Autant je peux ranger un microscope résolution optique x 1200 de 20cm x 25 cm x 40 cm sur un meuble, autant un tokamak pour étudier la fusion nucléaire/physique des particules ou un réseau de de téléscopes spatiaux et terrestres multifréquence c'est pas trop facile à caser dans mon 50m², même en faisant appel à un architecte d'intérieur.

Alors, le paradoxe est certes que le GPS qui a permis à la physique du quotidien de gagner en terme de disponibilités et coût provient de la recherche spatiale.
Grace au GPS, vous avez dans vos téléphones portables la puissance de mesure inimaginable.

Voyez vous, ce qui fait l'erreur en mesure c'est aussi la limite de résolution physique des dispositifs de mesure.

Pour ça on a une mesure de ce que l'on ne sait pas mesurer. Et la mesure retourne de manière invariante une constante. La constante de Planck qui nous détermine le budget qu'il faut investir. Delta Énergie fois Delta temps inférieur à cette constante.

Vous avez vu c'est filou, c'est déterministiquement pas déterminé.

Pour une mesure ou je vais quasiment systématiquement terminé par une mesure de vitesse car les hommes sont plus obsédés par ce qui bouge que ce qui est statique je vais avoir deux budgets : celui d'être meilleur en mesure du temps OU de l'énergie.

Vous imaginez pas comme le GPS en jouant sur le budget synchronisation des horloges à la millisecondes a permis de faire de réseaux de vieux instruments dépassés des nouvelles merveilles.

Si l'Homme est la mesure de toute chose il doit intégrer qu'une priorité accordée à un domaine de la science ne doit pas être donné à l'infini, car une disruption issue du spatiale a condamné la compétitivité des gros phallus à décharge rapide de l'atomique bien coûteuse adoré de la physique spatiale. Maintenant qu'ils ont prouvé valoir quelque choses, ils ont en gagnant leur pari de l'utilité de leur science ont condamné leur science en la rendant peu rentable à la mesure.

Enfin, moi je dis ça, mais comme toute humain je me trompe peut-être dans mes ordres de grandeurs. C'est la base de la science, être bienveillant avec celui qui prend le risque de se tromper. Celui qui se trompe est corrigé ou appelé à s'expliquer, entre humains.

Il est évident que la science fana de regarder ce qui bouge et de mesurer à parier contre « la Nature » chaotique, a les instruments pour mettre l'homme au centre de toute chose. Même si on a pas d'outil de mesure très sensible à l'Humain (analogue de l'énergie) on est bon à mesurer vite des signaux de merde. On a des conceptions prouvées par la pratique de systèmes tolérants à l'erreur (où beaucoup d'instruments mentent) et où la quantité des systèmes qui s'exprime contribue plus substantiellement à l'augmentation de la précision de la mesure que la fiabilité/honnêteté absolue de chaques mesures.

Je pense qu'il y a encore sujet à explorer car je doute que si on pousse les échantillons réels à une certaine limite de bruits dans les tuyaux ça résiste.

Bref, on a intérêt à pouvoir impliquer en science, à la fois comme gens qui font la partie théorique barbante et font des confs d'égaux à égaux (mais c'est rasoir), mais aussi car avec des gens qui s'y connaissent un peu en radio fréquences, en antennes, en télescopes et tu as une choses qui n'a pas de valeurs pour une science, c'est un moyen peu coûteux de diminuer des couteûx budget de campagnes de mesures.

La science moderne à l'époque des réseaux sociaux plutôt que de chouiner sur le passé devrait remettre l'Homme, le quidam, le pékin le vulgaire au centre de la mesure de toutes choses.

La diversité sociale en science et son ouverture aux non diplômés n'est pas une menace, mais une opportunité d'étendre par la diminution de budgets de mesures et de leur vérifications.

Le scientifique dont la marotte est la mesure des évolutions bénéfiques à minima à sa pomme, est peu crédible quand il ignore quelque chose qui au contraire de rabaisser sa place dans la société verrait augmenter sa valeur en pouvant poutrer des gros équipement en faisant du crowd-science : en distribuant des protocoles expérimentaux simple à répéter pour augmenter les résolutions de campagnes coûteuses. En se plaçant en intermédiaire inévitable dans la mesure distribuée entre les théoriciens, et les opérateurs, on crée un nouveau métier de crowd scientist. quelqu'un qui fait l'interface avec des férus d'un domaine pour permettre à chaque fans de participer à élaborer et opérer les dispositifs expérimentaux accessibles à leurs budget.

Comme un community manager, non pas en mode pète moi le clash entre 2 inconnus dont tu te tamponnes, mais plus l'ado avec son bafa qui encadre les enfants pour leur faire faire des trucs rigolos ensemble.
Un peu un scoutisme scientifiques, des colonies de vacances méso-virtuelles à qui confier son geek, nerd, passionné, fana (et n'oubliez pas les versions féminines tout aussi casse couille qui au danger mortel des explosions que les males préfèrent (haute énergie+grande vitesse) qui elles sont attirés par toutes ce que la biochimie et la chimie orga ont pu générer de molécules qui peuvent tuer : les parfums, la biologie, les fleurs (c'est souvent des poisons les fleurs, hein?)) ... qui apaiserait les foyers.

Une science qui veut dominer son époque doit embrasser les effets de réseaux qui apportent en eux l'intégration et la valorisation de l'Humain comme fondement d'une science bien gérée accessible à tous et qui priorise son budget à ce qui lui est accessible. Une science où la participation se voit dans les marges d'incertitudes qui baissent dans les mesures. Une science qui devient de plus en plus crédible dans sa parole que ses résultats s'améliore et que les gens la mette à l'épreuve dans leur quotidien.

Vu la floppée d'instruments de mesures de haute précision qu'un téléphone portable renferme qui auraient coûtés des millions il y a encore 30 ans, j'aimerais comprendre comment la science justifie de renfermer encore plus le cercle de ceux qui peuvent y contribuer par la répétition de mesures ?

En plus on est peut être pas diplômés en science du BON diplôme pour chercher, mais, on a fait entre 50 et 90% du cursus avec vous. On sait lire, écrire et faire 90% du boulot duquel vous prétendez déternir un savoir et une autorité exclusive...

Vous savez, genre, y'a pas besoin d'avoir fait polytechnique pour mettre un échantillon dans une boître de Petri, maniper en environnement stérile et mettre la boîte dans le frigo 12h et compter les colonies bactériennes sélectionnées.

Pour faire une campagne de résistance aux anti-biotiques ça pourrait rendre 20% de la population à même d'acheter leur propre matos (un microscope à 30€, des boîtes de Petri, de l'agaragar, solution antibiotiques/glucose dosée) et faire les mesures..

Pour remettre l'Humain au cœur de la science, il faudrait peut être qu'à l'image de la sécurité civile, et de ses pompiers respectés de tous, ils intégrent plus de citoyens volontaires à même de contribuer à la science dans sa pratique. Que le citoyen indépendant des titres scientifiques soit à la fois le garant de l'honnêteté de la mesure scientifique, et l'acteur qui l'élabore et la développe en gardant l'intégral droit à disposer de ses créations.

La chafouin y voit de la corruption d'une partie de la population, moi j'y vois la juste rétribution à la vulgate des fruits de son labeurs. Si je conçois un outil pour mesurer un sujet de pointe, j'ai aussi un outil de pointe pour manufacturer les futurs hits que le progrès prépare.

Je ne réclame pas les droits exclusifs, mais le partage des droits car c'est la manière la plus simple d'obtenir ce qui m'est cher, non pas être le propriétaire de l'invention, mais qu'aucun proprio que la justice a tendance à favoriser ne viennent clamer et prétendre à l'exclusivité pour lui le plus fort de ce que j'ai sué à élaborer.

Il me semblerait sain, de réenraciner la science qui est dans sa tour d'ivoire toute pourrie dans le monde du vivant. L'ivoire c'est une dent de cadavre qui n'a plus de racines. Ce qu'il faut à la science, c'est d'être plus organique, biologique, élaborée par une base sociale plus inclusive. Plus la science se referme dans ses universités et meurt de sa mort par milles citations académiques ... plus elle donne l'impression d'être pareille à la rose qui se fâne. Qui se décâtit qui n'est pas un domaine attirant. Et c'est dommage, car la science, c'est plus fun quand on le fait ensemble.

L'état est par construction anti-démocratique.

L'État c'est la certitude, la démocratie un doute permanent.

L'état dans son nom et sa mission d'assurer une stabilité sociale en organisant la continuité non violente des communautés. Elle s'oppose (et j'y ahdère) à éviter le conflit, et la disruption violente. Le problème c'est que son opposition extrême au conflit peut justement amener à l'anti-démocratisme. L'état a non le monopole de la violence, il a surtout la violence de pouvoir normer ce que l'on appelle violence ou pas.

Depuis Athènes, l'Homme politique n'a pas beaucoup évolué. L'état luttait contre toute réforme visant à la démocratie. Les arguments des sophistes (pro-démocratie) contre les pro-états (philosophes) tenaient dans l'arbitrage de décision. La mesure de toute chose doit-t'elle être l'Homme faillible qu'est le citoyen réel (protagoras), ou l'idéal (Platon) ?

La question décide de savoir si quand la chose publique (qu'on appelle état, ville, république démocratie) ARBITRE en faveur de 2 parties elle est biaisée ou pas ?

La démocratie dans l'esprit Athénien n'est pas celle de l'immobile, mais bien de pouvoir à chaque ARBITRAGE polémiquer (dans le sens de pouvoir défendre sa cause) sur le caractère démocratique.

Le sophisme haï des philosophes revendique le droit pour tous de venir contester auprès des agoras (on dirait agent publique/administration/juge/parlement) sans distinction de naissance (esclaves, méthèques citoyen), sans distinction dans la prise de parole entre les bègues et ceux qui ont eu « une éducation », sans dictinction de classes sociales (entre aristocrates, philosophes, riches ou pauvre.

Genre le sophiste, le démocrate, c'est la définition même du métier d'avocat.

D'ailleurs c'est ce que reproche Platon aux sophistes : d'être des traîtres de classes éduqués, des mercenaires.

Les sophistes et démocrates étaient suspects -à raison- de plaider pour plus de démocratie afin de vendre l'idée de payer des gens éduqués proche des responsables des discriminations pour porter ta cause en place publique.

Genre, un démocrate/sophiste athénien, c'est un pur produit de l'aristocratie athénienne éduquée qui s'enrichit du système de discrimination par la pratique de défendre devant la justice de l'époque les discriminés. Et que vu qu'ils s'enrichissaient, a priori, au fur et à mesure de l'appauvrissement des riches qu'ils critiquent, des pauvres qu'ils défendent, il y a vait des sérieuses questions à se poser sur les démocrates.

Et Platon de retourner le poison démocrate (leur pamphlet marketing pour extirper de la prestation de représentation du discriminer à l'agora pour plaider la discrimination) dans le cœur des sophistes.

Hey, vous les sophistes et démocrates qui vous enrichissez en prétendant vous battre pour la démocratie, il n'y aurait pas une contradiction entre vos actes et vos paroles ?

Et là, moi je dis masterclass headshot de Platon/Socrates sur les social justice warrior (ou parti de gauches dans les années 90, et pourtant je reste démocrate avec le même sens que les sophistes, et j'insiste sur l'ironie de Socrates plaidant la cohérence et la logique alors qu'il est lui même une Gatling à arguments fallacieux. La Socrates non plus est pas très cohérent entre ses mots (il faut être logique et s'appuyer sur le réel) et son comportement habituel en tribune (désinformer au nom de ses idéaux pétés du cul (incluant la misoginye) en niant volontairement la pertinence du factuel).

Les philosophes et sophistes sont un peu le point noir au milieu du blanc (Ying) et blanc au milieu du Yang (c'est de la récursion). Les philosophes (*réels* de l'époque) et les démocrates rééls qui se bastonnait DANS les camps qu'ils prétendaient être la petite touche de l'autre. Un peu la constance de la corruptions des défenseurs d'une cause.

Le philosophe profite de la contestation démocratique pour pervertir un bon système à son avantage, de même que le sophiste. Et c'est peut être parce que le débat sophiste/philosophe a pris toute la scène que la démocratie athénienne est devenu un état impérialiste violent qui faisait passer Spartes pour des défenseurs de la paix dans le monde et des bisous entre voisins.

Si Spartes avait été un gars de banlieue, son casier judiciaire pour violence extrême, prostitution, esclavagisme, extorsion, viol, vol en bande organisé serait établi, et aucun daron ne le laisserait dormir dans le lit de sa fille sans surveillance sans une bonne raison. Les démocraties réelles de l'époque ont du s'allier à Spartes pour se défendre la cité auto-proclamée la plus démocratique de grèce mettant en avant la qualité de débat philosphes sophistes en haut de leur catalogue produit : « démocratie/République Ayez un état au poil plus brillant en employant les goods cops/bad cops du débat bi-partisan démocratie/république, mais aussi droite/gauche. Notre cabinet de Conseil Socrates et Protagoras vous mettent à disposition les meilleurs tribuns athéniens qui moyennant un peu de richesse pour former vos experts défendrons l'amélioration du système.

L'idiot prend parti soit pour la République ou la démocratie, le démocrate prend part à reconnaître dans le débat démocratie/République un bon débat mais dont les bases DOIVENT être questionnées en permanence.

L'erreur n'est ni la démocratie, ni la République, ni le changement, ni l'immobilisme, ni bien ni mal. Mais si quelque chose ne marche pas il faut admettre que ça marche pas. Laisser les gens éduqués décider de l'amélioration de la chose Publique pour un mieux être (soit républicain de prospérité conservatrice, soit démocrate de réforme égalitaires) n'a jamais marché.

Les gens éduqués sont les Hooligans de l'arbitrage des opinions. Les seuls admis à critiquer les opinions, les choses, avoir un avis, proposer des solutions c'est eux. Et pas de bienveillance envers celui qui pense différemment. Ce sont des experts des idéaux seuls « légitimes » à discuter des idéaux qui nécessitent de l'éducation subventionnée qu'ils ont eu, et dont ils élabore les subventions (Platon avait une académie à former des gens à sa pensée pour organiser les cités, il avait inventé l'ENA/scPo privée).

Comme on dit en France d'aujourd'hui, droite ou gauche peu importe, que l'un ou l'autre dirige ça devient de pire en pire sans changement, c'est toujours les mêmes qui dirigent et débattent.

Et pour se foutre la gueule des démocrates de Pacotilles (dont la gauche) qui parlent d'égalité d'accès aux tribunes aux Républicains de pacotille qui clame qu'il faut trier et priviligié celui qui est BIEN éduqué pour avoir un système vertueux qui s'améliore, ils ont TOUS tiré avantage des défauts évidents de leurs litotes manichéennes.

L'idiot peut définir la démocratie et n'a aucun doute, le démocrate refuse d'accepter une quelconque sélection basée sur l'expertise dans un débat par des gens qui s'enrichissent de la discrimination CROISSANTE de l'accès à l'expertise. Je suis certain de ne pas vivre en démocratie, parce que même si j'ignore la définition exacte de démocratie, je suis CERTAIN que ce n'est pas démocratique d'exclure par une sélection sur l'éducation, une distinction de classe sociale.... une majorité CROISSANTE de gens qui s'appauvrissent. Je ne sais pas ou est ce qui est immobile (l'état par essence), par contre je vois clairement que les calculs sont pas bons et qu'on se dirige dans la mauvaise direction.

Je ne vais pas rentrer dans le débat philosophe/sophiste, République démocrate tel qu'il est posé actuellement, car ce débat figé, non de par son sujet, mais par tout les marchands du temple de la gloire publique (sport, TV, politique) qui prône leur lubie comme « amélioration exclusive de la société » et qui alterne exclusivement à la direction du changement nous emmènent quelque soit leurs oppositions bien argumentées de façade droit vers le mur pendant que leurs fouilles se remplissent.

C'est un biais systémique qui empêche quoi que ce soit de changer en bien. Nous devons douter de tout les experts, et les experts feraient moins peur si on les entendait douter publiquement de leur expertise et exposer qu'ils profitent de l'empiration de la situation.

Un débat d'expert/opinion dans un contexte qui empire est rationnellement systématiquement un débat entres pourris dont il faut logiquement ignorer les polémiques. Si le monde s'améliorait, je changerais d'opinion sur la nécessité d'arrêter de trier la distinction de classe sociale pour l'accès au débat/pouvoir, je ne sais pas si la distinction sociale est une mauvaise idée dans l'absolu idéal, je constate dans la pratique notre sélection sociale est cassée.

Quand on sélectionne de plus en plus sur l'éducation intélectuelle et que la situation empire, c'est un peu le signe que quelque soit le critère de sélection, il faut cracher sur les gens éduqués non sur les pompes pour les cirer, mais bien directement dans la face.

L'état quand il désigne une chose qui empire son convertisme alors que la situation empire est anti démocratique. Si il réformait alors que la situation est tout à fait acceptable, il serait aussi anti-démocratique. Quand l'état qu'il se réforme ou qu'il conserve garde constant l'aggravation de la situation, ce n'est pas un état, c'est du crime organisé.

Bras de robots, Assembleur, IA, esclaves ou salariés ?

Je n'ai jamais été doué sauf à jouer. Mes notes étaient catastrophiques en toutes matières si y'avait pas un truc drôle à faire.

En Français mes notes fûrent minables jusqu'au jour où je découvris que je pouvais conclure de manière cohérente et reproductible et avoir des bonnes notes en contredisant de manière FLAGRANTE la thèse étudiée.

Je pense que c'est l'éducation nationale qui par une pavlovisation constante jouant sur mes plus bas instincts a fait de moi le TROLL que je suis aujourd'hui.

Ne remerciez pas l'ennuyeuse éducation nationale qui a failli me faire mourir d'ennui.

Remerciez celle de mes cours d'assembleurs 68000 dans mon cursus de microélectronique qui mettait à disposition des BRAS DE ROBOTS PROGRAMMABLES !

Le dispositif était certes improbable (un chassis de 68000 enchassé dans un GOUPIL (LE PC à la Française de l'époque Gaullienne)) avec un truc de TTL soudé sur un port pour maniper les 4 moteurs axiaux d'un bras de robots c'était le MÉGA FUN !

Je plains les jeunes : nous on voyait grace à ce dispositif un peu improvisé la vérité vraie de la continuité des circuits emmenant un 1 sur une broche d'un GPIO vers un moteur.

Rien de caché, de la PORN TECH AMISH. Si un amish savait à quel point c'est maîtrisable et simple, les amishs aurait des chaînes de fabrication robotique dans leurs ordnungs.


Bref, le TP était génial : j'ai enfin été major une fois dans ma vie dans une promo dans une matière où normalement je frôlais la note éliminatoire.

Voir et concevoir c'est pas pareil.

S'émerveiller de voir un bras de robot autonome faire un geste, et péniblement APPRENDRE FROM SCRATCH à un bras de robot comment déclencher ses moteurs axiaux dans une bonne chronologie, ça démystifie.

Vous voyez AVANT que la commande déclenche le robot, la mémoire de l'ordi est vierge. Pareil à une IA, on commence par apprendre du meilleur des modèles (on va piloter soit même le bras de robot au clavier) et ensuite auto-enregistré TOUT ce que l'on a executé (ou pas) pour saisir un object et le rejouer.

Le bras de robot est un turc mécanique, derrière ce mouvement se cache celui appris d'un humain.


Ou d'une IA ....

Est-ce qu'un geste peut être original, détenu par une entité légale ? Peut-on s'approprier le geste de l'autre, le réglementer (voir le dérèglementer) ?

En fait, on s'en bat les steacks quand le détenteur du geste expert est un esclave...

Dans le contexte de la guerre des Pauvres, les mnémonites et autres anabaptistes ont questionné leur rapport à la technologie comme outil d'asservissement.

La doctrine amish peut être résumé en « nous souhaitons être dans l'autonomie technique pour ni prendre le risque d'être asservi par le possesseur de la technique, ni être le complice de l'asservissement de la technique.

Il y a dans la pensée amish une critique pré-marxiste que l'on retrouve dans le luddisme d'association claire entre mécanisation des tâches et exploitation du pauvre.

Avant de dire du bien de la pensée laïque amish, j'aimerais rappeler que la réalité des communautés amish est assez proche d'un sectarisme que je ne souhaite pas à ma famille. Je ne veux pas vivre en communauté amish.

Par contre, ils ont quand même survécu 500 ans dont quelques épisodes de persécutions religieuses donc, en terme de capacité de survivre on va leur accorder un point Darwin positif.

Les Amishs sont une propagande par le fait d'implémentation capable de fonctionner qui refuse pour des mauvaises raisons (le bigotisme) l'automatisme qu'il dénonce comme générateur de la misère.

Comment peut on éradiquer concrètement la misère ? En éradiquant les riches disent les amishs. En étant tous radicalement égaux dans une pauvreté partagée où la technique est accepter dans son minimum vitale permettant à délivrer l'individu des tâches pénibles (mécanisation des labours, pompage de l'eau, PAC...).

Les mecs ont des dispositifs de climatisation old techs. Parce que bon, amish ou pas, tu préfères vivres dans une maison sans champignons donc, il en fait des automates.

Ils ont des pompes éoliennes pour monter l'eau. Ils ont rien contre l'automatisme; j'ai même vu des moteurs **Stirling** Amish pour faire des pompes à chaleurs rudimentaires.


C'est plus un automate qui utilise des différentielles analogiques qu'un truc avec un microprocesseur programmable, mais ça reste un automatisme. Un truc qui déclenche de manière autonomes des transferts de chaleur sans interventions humaines autres que déplacer le truc pour le mettre en marche.

Alors bon, moi les amish je prétend que sont des technophiles, ils sont tellement esthètes qu'ils tentent de définir le plus petit jeu de technique possible pour atteindre le plus grand confort possible le Gelssenheit.

Ils ont même des machines à laver (rudimentaires).

Donc, oui on parlait d'éliminer les riches.

Si les riches sont le problème social, il suffit de vivre dans une communauté où tout le monde est pauvre.

Alors entendons nous, pas pauvres au sens d'un ministère théologique ou étatique, mais la définition pauvre de pauvre, celle qui date d'avant les mesures.

Le pauvre est celui qui ne manque de rien mais ne peut se payer le superflu. Et le superflu pour un amish : c'est la pierre tombale.

Pour le amish le pauvre ne manque de rien, mais comme les pierres tombales qui coûte un bras c'est pas un trop du bling bling, tout le monde pourra se payer sa pierre tombale faite d'un rien facile à faire soi même.

Le amish réduit ses besoins et ses attentes pour qu'à la fin de sa vie il soit capable autonome de dignement graver sa pierre tombale.
De fait, le seul argument valide à ne pas pouvoir vivre pauvre pour un bigot est levé.

Désormais le riche est celui qui tente d'entraîner la communauté dans une spirale où le vieux n'est plus autonome pour produire une sépulture aux attentes de la communauté.

La machine à laver, la pompe à eau, ça contribue à l'autonomie. Une imprimante 3D qui fabriquerait des statues du seigneur qui deviendrait un MUST pour les enterrements n'est pas souhaitable.

Enfin, on confond pauvre et miséreux. Le pauvre est en bonne santé, car se privant de rien (mais ne pouvant se payer le superflu) il n'est ni en carence alimentaire, ni en insécurité locative, ni à vivre dans le froid ou le chaud extrême.

Une société sans riche, c'est une société sans misérables.

Comment les amish ont développés une histoire de culture de critique sociale de l'automatisme ?

Et bien, comme pour tout super héro aussi dingo soit-il, il faut lire le marvel origin : « les luthériens et la guerre des Pauvres ».

En 1540 (la rennaissance) on débute la mécanisation. Surtout là où les protestants (plus souvent ingénieurs et artisans sociologiquement que les papistes) étaient.

Et les amishs, c'est un fork hostile d'ingénieurs éclairés sur les luthériens. Là où les luthériens vont avoir une belle face dans l'éthique protestante du capitalisme, ils ont rapport opposé à celui des amishs face à la machine. Le luthérien est technophile proche de la bourgeoisie, le amish est résolumment et explicitement du coté des pauvres. Weber a bien loupé l'éthique protestante de l'anti-capitisme industriel et l'anarchisme pro pauvre. À croire que Weber était protestant, riche et biaisé dans sa propre culture de classe qui l'a emporté sur son honnêté religieuse.

Ce n'est pas un non à la technologie, mais plus pareil au serment des compagnons du devoir à ne pas s'autoriser à construire des forts ou des prisons, une restriction à son domaine d'application considéré comme contraire à une société concrète fonctionnelle. Les amishs lient le fait de voler le travail des pauvres à la machinisation et luttent contre, car ils luttent contre l'instauration d'une caste de riches.

Va pas chercher chez les marxistes qui réfutent le concret pour t'expliquer que l'anti-capitalisme ça existe concrètement et que l'on vit très bien sans les riches.

Au prix de ne pas avoir de bras de robots.

Imaginons comment avoir un bras de robot programmable low tech ferait s'écrouler la communauté amish.

Il y a un geste chiant qui fait mal : faire le pain.
Ma machine enregistre le geste du gars et le rejoue en boucle. Rien de sophistiqué, un processeur 4 bits gravé à 1 micron devrait pouvoir le faire.

Jusque là tout va bien. Mais ... Imagine qu'un client est un super boulanger et a un geste original qui améliore la panification, je peux enregistrer son geste et le vendre.

Avec mon bras de robot je viens à a fois de faire dévier une communauté de sa norme et j'ai introduit une dépendance à mon aproppriation du travail de l'autre.
J'ai inventé l'aspirateur physique à créer de la propriété sur les gestes originaux des autres.
À partir de mon robot je peux concurrencer un membre de la communauté avec une variante de son geste lui faisant perdre son avantage que je viens de récupérer à l'identique pour un coût d'exploitation qui est fraction du coût social à entretenir un membre de la société.

La machinisation qui semble altruiste (on épargne la tâche ardue au miséreux) est en fait le basculement de rentablité entre l'esclavagisme et le salarié du point de vue de l'exploiteur.

L'esclave n'est membre de la communauté car il est possession. On cherche à le rentabiliser en lui faisant faire des tâches productives où il est plus concurrentiel que l'homme libre autonome.

Littérallement, l'esclave est parfait pour les boulots de merde que personne ne ferait sauf contraint et forcé.
Mais, moins motivé que l'Homme libre, comme les nazis et les soviétiques l'ont démontré en usant massivement de main d'oeuvre forcée, sa qualité nécessaire à des biens sophistiqués à forte valeur ajoutée n'est pas profitable.

La mort de l'esclavagisme n'a pas été une victoire des abolitionistes sur les exploiteurs autant qu'un changement de rentabilité du coût de l'esclave quand la machine arrive.

Le salarié, pauvre, est la mutation économique naturelle qui suit l'esclavagisme. Celui qui n'étant pas autonome dépend de la société et doit donc ACCEPTER des travails qu'une homme libre n'accepterait pas pour non se payer le superflu, mais simplement ne manquer de rien.

Le travailleur n'étant plus propriété de l'exploiteur, l'exploiteur ne risque plus aucune poursuite légale ou opprobe social pour le destin qu'il contrôle du salarié.

C'est un peu comme un esclave de fait, mais comme c'est pas explicite que tu contrôles son cul pas de risques d'opprobes. La propriété est mutualisée.

Comme du dépends des scouts (ou autres bigots) tu leur dois un peu de ton temps à la hauteur du mérite social : aux riches les titres ronflants qui passent en beaux uniformes parader à la fin des rencontres et au vâchers le soin de torcher leurs mômes mal-élevés.

Tu dépends de la ville, l'état, l'école, le proprio qui ont tous une tâche mnauelle que tu prérérerais ne pas faire (trier ses poubelles, accompagner les enfants à la piscine, faire le crétin sous un drapeau ....) à t'imposer car tu dépends d'eux et de tes bonnes relations avec eux.

Dans le salariat le seul atout de l'humain est l'originalité de son geste. Quelque chose qu'il sait faire qui lui permet de gagner contre les machines.

Enregistre tout les gestes, de tout les humains, dans une base de données. Dépersonnalise les résutats et donne ça a manger à un robot et t'as créé l'IA.

La machine à s'attribuer l'originalité de tout les salariés.

Plus besoin d'un boulanger, d'un docteur, d'un salarié -riche ou pauvre- quand on peut le remplacer par une machine !

Jamais un ingénieur collaborant à construire des machines s'appropriant le travail des autres ne peut imaginer un instant ne pas terminer victime de sa propre création.

Alors, le amish en moi, regarde ce bras de robot et se demande si il faut déjà le brûler comme une technologie de malheur ?

Et comme je ne suis pas amish, je dis : lol non !

J'aime mes jouets qui font wizz, crash, boum bang. Un spectrographe de masse par exemple, ça c'est cool.

Quand je regarde un téléphone portable moderne avec ses DSP, RAMDAC, fréquence d'horloge, je me dis que l'on peut équiper TOUT les foyers en équipement de dingue à pas cher si seulement on pouvait leur mettre un bras de robot.

Même un putain d'earpod embarque 3 core ARM de folie. J'ai fait wahou devant des consoles de jeux piloté par des unités centrale 8 bits (comme la super NES). Donc imaginez le parti que j'imagine qu'on peut tirer d'un earpod pour peu qu'on peut le coller au cul d'un bras de robot.

Avec suffisamment de fer à souder et d'ingéniosité on peut imaginer recycler un moteur de machine à laver et son microcontrôleur en centrale inertielle de qualité militaire.

Ou pas, on peut aussi faire des microscopes à infrarouge, des émetteurs récepteurs multibandes, des appareils de mesure donc **MÉDICAUX** mais aussi militaires ...

On pourrait imaginer avec un dispositif low tech et peu de soudures transformer un téléphone portable en oscilloscope, on pourrait même tenter de le faire par induction.

Bref, je signale que mon point de vue est biaisé : je ne connais aucun amish et je suis expert de canapé dans leur culture. Donc je n'ai fait qu'étaler des préjugés... avec une pincée de vérité.

Par contre, comme eux, mais avec des conclusions qui me sont propres je trouve que leur dénonciation explicite de la technologie comme outil d'asservissement est un bon axiome et je pense que mes conclusions sur le sujet n'ont aucune quelconque valeur, par contre, comme eux j'ai le préjugé qu'il faut savoir garder une méfiance viscérale à l'égard d'un progrès technique prétendant à l'automatisation comme seul objectif, car seul l'exploiteur voit ça en but à rechercher dans la technique.

Réinventons la technique éthique. O, by the way : il y a un vrai site web AMISH avec un magazine PDF téléchargeable usant des dernières techniques mercatiques avancées pour vendre du conseil en innovation low-tech AMISH à la sauce startup.

https://www.plaincommunities.com/

La microélectronique dans laquelle il faut investir n'est pas ST-microelectronics

L'idiot regarde l'ASIC dans laquelle on grave des accélérateurs de calculs matriciels nécessaires à faire l'IA, le sage regarde le corpus d'apprentissage et comment le truander.
Un maillon qui au grès des tensions entre de ses clients (moutons qui pratiquent la régression linéaire multifactorielle rebrandée IA) et les fournisseurs (ASML et Taïwan) qui ont tout deux intérêts à sa disparition on ne sent pas la situation d'avenir pour étendre les capacités de fondeurs dans le marché en l'état ...
Si en IA il y a le pari de la force brute (moar data, moar GPU, moar electric powa), il y a aussi le pari du fourbe radin.
Le camps de la Force Brute est celui d'une compétition en budget sur l'achat de moyen de production ou seule la position dominante l'emporte par accumulation de gains physiques.
La force brute nécessite des poches profondes comme celle de la Royauté anglaise.
Que la France n'a pas. Disons que la dette française n'est pas l'investissement le plus alléchant de la planète.

Donc, aller se battre sur un marché d'investissement en machine outil dont l'aval et l'amont dépend de gens qui nous aiment pas, sent terriblement le « on peut pas dire qu'on a échoué, on dirat que ça n'as pas marché ».

À peine prévisible. Sinon, on peut juste pas investir 1 Milliard sur les 8 prévus en éducation ?
Je veux pas dire, on est pas obligé de gagner la bataille de l'IA sur le marché du silicium, on peut y aller sur le terrain du cerveau.

Prenez un pré-traitement humain de donné qui a détection égal vous ferait économiser votre graph d'apprentissage d'un facteur 2 ?

Rien n'interdit d'utiliser du cerveau humain pour gagner. L'IA c'est simplement une moulinette à qui on donne des séries de catégories en entrées liées les unes aux autres et qui sort en sortie un oracle pour répondre à une question précise avec une confiance à 95%. Genre probabilité pour une femme, pauvre, arabe, noire de devenir présidente de France sous 4 ans ?
Et son corpus d'apprentissage.
À quoi sert l'IA commercialement, là où ça fait son succès ?

À remplacer du bullshit job consistant à faire des oracles concernant la santé financière d'un prospect.

L'IA répond à des questions précises comme : présentez ma pub uniquement à des gens qui achèteraient mon produit.

Et ça marche.

Ça répond aussi à des questions comme : « cette personne peut-elle rembourser une dette sur 20 ans ? »

Imaginons que notre femme, arabe, noire, moche, bègue, polyrhumatisée, JEUNE, mère célibataires, handicapées demande un emprunt de 4 Millions d'€ pour espérer remporter l'élection présidentielle, l'IA doit sans préjugés décider si elle a une chance de remporter l'élection et décider oui ou non si le lui accorder.

Dans son circuit de traitement, les résultats de millions de réponses réelles avec connaissance précise à toute ces questions ont permis d'identifier des règles qui au final si on fait rentrer une info genre « est femme » ou « est arabe », l'IA a déjà tranché -depuis son corpus d'apprentissage- que la réponse était OUI ou NON.

Un corpus inconsciemment misogyne ou raciste, mais mesurables au vu des rapports des décisions réelles en faveurs des assoces de consommateurs il y a bien du racisme intégré dans le corpus d'apprentissage.

La question n'est pas de savoir si le racisme est bien ou mal d'un point de vue éthique ici, mais froidement égoïste de celui qui veut faire un algo efficient.

Le problème de causation et corrélation, ou couplage en science n'est pas nouveau. Comment on s'auto-contamine nos propres outils qui partent en sucette.

Est-ce une bonne idée d'introduire un prédicteur qui marche à 100% sur RACE ou GENRE quand il y a une boucle de couplage entrée sortie amplificatrice ?

Vois tu : si ton IA apprend de données, c'est celle de la bureaucratie moderne où l'on coche des cases pour dire ce que l'on est. Un formulaire qui fait un vecteur de données, des quels des humains tirent des oracles pour aiguiller leurs formulaire à la prochaine étape.

Les formulaires d'aujourd'hui, servant à mesurer la qualité de prédiction des IA, inflluenceront les décisions de l'IA de demain.
L'IA apprend en remettant des pièces dans le jukebox en favorisant le poids de ses biais.
La question n'est pas de savoir si le racisme est justifié ou pas, juste de poser la question de : veut-on une boucle d'amplification explosive dans un apprentissage ?

Le poids de la dimension par la capacité disruptive qu'aurait une aggravation exponentielle des biais racistes d'une itération à la suivante, plus vite que le biais ne progresse réellement dans le corpus d'apprentissage humain risque de laisser un faux positif devenir un vrai discriminant. Je ne parle pas que du racisme. Dans les décisions financière en fait c'est plus souvent le code postal.

Ce magnifique prédicteur de toute une série de préjugés que l'on peut réduire à un chiffre anodin : des entrées dans un cadastre.

Toi tu habites dans le XVIé ? Les portes du crédit te sont ouvertes. Toi l'habitante de la cité HLM de Guéret en Creuse, lol non.

Les vrais ghettos sont ceux des riches. Ils sont le sésame pour déclencher le cheat code des IA.

Et voilà, j'aimerais faire une brigade de guérillas adverse aux IA qui empoisonnent les données personnelles utilisés par les marketeux leur permettant de savoir à qui accorder et refuser les prêts, montrer les bonnes affaires, devenir le robin des bois du numérique anti IA, qui apprends que c'est à St Denis dans le 93 que t'as les darones qui ont besoin que tu lui DISE OUI à tout crédit aux conditions les plus aventageuses.

Des faux dealers de vrais données personnelles altérées pour empoisonner les IA ennemies des données qui feront péter ses oracles numériques en donnant des réponses opposées à ses préjugés.

L'opération ANARCH - IA ou Arnaqu-IA ou Atillah le UN (1) où l'on saborde pour une poignée de pesos investit dans quelques grains bien placés dans les rouages de l'industrie de l'IA (ses corpus de données d'apprentissage) pourrait grâce à une politique opportuniste de terre brûlée (je l'aura p'tet pas, mais tu l'aura pas non plus et ça va pas me coûter cher) être le meilleur investissement que la France pourrait faire en IA.
Bref, cher gouvernement, filez moi un milliard et je vous garantit qu'on crame les magificient SEVEN (anciennement GAFAM) les majors de l'IA et le marché même de l'IA tout en démontrant que c'est dangereux, Imaginez si les pauvres devenaient riches, et les riches pauvres car les IA décidant des crédits et leurs taux d'intérêts étaient sous influencent de données corrompues ?

Ce serait pas le fun plus qu'une usine déjà condamnée avant même que le béton soit coulé ?

Je souhaite la Révolution « Tranquille ».

Imagine Claude contremaître blanc hétéro dominant qui ce matin vacommencer la journée par reprimander sa main d'œuvre féminine gaspésienne qui répond aux patrons et ne regarde pas ses pieds quand le patron parle et qui dit. Désolé d'avoir aidé le patron toutes ses années qui vous collait la misère aux noms des traditions, mais en fait, là je sais pas ce que j'ai, j'ai plus le goût aux traditions.

On va t'y voir le patron ensemble pour lui dire non à ces conneries ?

Et toi tu te dis un scénario de révolution pareil, ça passera pas, ça marchera jamais.

Imagine passer de l'homophobie viriliste au mariage pour tous légal en 20 ans et que ça passe crème ?

Alors je dis pas que je romance pas un peu la révolution tranquille québécoise, mais la révolution tranquille est un phénoème social qui a précédé les changements politiques.

Ce ne sont pas des courageux politiques qui ont imposé à la masse des changements, mais un rouleau compresseur de changement de mentalité de masse qui a écrasé le conservatisme politique sans discussion. Les universitaires sont toujours pas surs de ce qui est arrivé, et il y a encore débat sur l'existence même de cette révolution (malgré ses traces dans les changements de la loi).

Une révolution sans trop d'effusion de sang, juste par l'expression sociale de la détermination et aussi ... la désertion en masse des églises qui était en plein début du scandale des orphelinats sur fond d'élimination et de viols des premières nations.

Pour avoir traîner dans les rues de montréal, et souvent du coté de la mission st laurent, je les ai vu les squidjies premières nations de nos jours. J'ai eu des témoignages de personnes ayant été dans les réserves (car d'ascendance micmac).

Je vais pas dire que la Révolution tranquille et la perte de beaucoup de préjugés n'a pas gardé celui ci intact, alors qu'il a choqué.

J'ai trollé sur le sujet. Et le souverainiste m'a demandé : tu sais, ce qu'on fait aux premières nations, vous le faîtes à vos gitans.

Limitation de la circulation, réserves (aires) dans des coins pollués, pas d'accès aux services publics décents, stigmatisation car ils sont au BS (bien être social/RMI), dire qu'ils sont criminels de naissance qui savent qu'à foutre le bordel, armés et barbares... Donc toi le pied blanc de maudit français tu viens pas me raconter la vie avec tes belles idées.

Vous voyez, un bon troll, c'est celui qui provoque un contre troll de belle qualité. Et quand on atteint ce comment, on se rappelle ce que troller veut dire.

Que quand on juge on accepte d'être jugé et qu'il faut causer de la paille et de la poutre.

L'art du troll en trois passe : viser un biais (paille) et provoquer la riposte sur une variante de son coin (poutre), et on crie TOUCHÉ ! Si tu reconnais aussi bien ce que ce biais a de visible chez moi, je te rassure il est aussi visible chez toi.

Et qu'on discute du biais de chez lui ou de chez moi, les arguments sont les mêmes pour condamner et justifier les biais.

Mnémotechnique pour retenir un bon coup du Bergé en échec trollistique :
  • On met un fou sur Paille !
  • on se fait prendre par un pion qui crie Poutre !
  • On incline le roi est un dit Touché ! J'accepte d'être jugé, et si on commençait à causer ?
  • montre moi ce qui a sous (hypo) le jugement (citère) => hypocrite
C'est une figure réthorique assez facile à enchaîner qui commence par 4 mouvements amples que l'on contrôle. Ça aide à perturber les meilleurs.

La lecture d'ouvrage jésuite pour connaître les meilleurs techniques de trolls est un indicateur de la mainmise historique de l'église en expertise technique dans le domaine.

Quand le trollé se rend compte qu'on lui fait répéter les expressions en variant des variables et qu'il arrive à des conclusions différentes : on gagne.

Tout ça pour dire, que le québécois et le français ils ont le même cerveau.

On les trolle tout pareil, ça les énerve tout pareil, et on passe des soirées animées tout pareil où tout le monde a envie de s'exprimer.

On m'appelle troll, je préfère animateur bénévole et bienveillant inclusif des espaces de discussions.

Le québécois et le français comme l'est tout pareil même avec son françois magané, rien ne nous empêche malgré tout de rêver d'une révolution tranquille qui pourrait arriver aussi en France.

Cette combustion spontannée de préjugés sociaux qui influence en bien un pays tout entier, même si les transformations n'ont pas été totales, alle a été notable.

Juste t'imagines une révolution sans effusion de sang, juste parce que tout le monde se lève du bon pied un matin ? Mais, mec, ça fait rêver.

Dyslexie et bug en IA

Le dyslexique et le machine learning ont un point en commun, ils sont cons.

Je vais vous prouver que je suis une IA sur patte.

Petit, j'étais très con. Au dessus de la norme.

J'étais lent à analyser la langue. Et je la traitais en mot à mot à dans mon cerveau très lent.

Comme un parseur guache droite mot à mot. qui met chaque mot dans la pile est attend le point pour consommer.

On apprend vite en étant con, qu'on est con. Et que si on fait du mot à mot sans mémoire on est cuit.

Il faut être patient et attendre la fin d'une phrase qui ne vient jamais, obligeant à étendre ses capacités mémorielles à court terme. oufff.

J'espère que vous souffrez comme j'ai souffert avec cette phrase à rallonge.

Ouais, putain de langue française de merde ou beau peut être un mot à la beau-père, beau-(cul-(belle gueule)), bon? (j'ai mal entendu?) ...

Vous voyez une pile avec dedans pour chaque mot une mine de risque de se tromper. Et pendant que tu parses, l'autres connard à recommencer à causer, donc tu dois multi tasker en mémoriel pendant le traitement.

Fils de sa mère !

Donc tu apprends à avoir des raccourcis saisissant de jongler entre l'agencement des phases mémoriels et de garbage collecting en faisant des commits partiels de la pile de traitement sémantique (là il pause un peu, dépile, ça semble une respiration physique, dépile vite) et l'offloading de la mémoire en mode, STOCK, RELACHE, STOCK, RELACHE. C'est un peu l'entraînement des navy seals de la gymnastique cérébrale.

Mais causons aussi d'un symptôme dérivé, c'est la construction d'un modèle mental semi conscient de la langue qui se renforce avec l'usage d'outil quotidiens.

Le plus je jongle avec des algorithmes d'analyse textuelle le plus mon intuition se renforce dans ce qu'elle a de juste et aussi le bug dans la matrice qui a mon avis est énorme (de mon point de vue d'unité naturelle de traitement semi conscient forcé d'analyser la langue en permanence).

Un handicap de langage on passe toute sa vie à le compenser, à saffiner, et si un outil extérieur nous aide on l'emprunte, le test et le rejetons ou le gardons sur la base d'une utilisation avérée réussie.

Prenons un emprunt à l'informatique pour exprimer ma vie de dyslexique.

un mot arrive dans la pile de parsing. J'ai déjà était maintes fois ridiculisé en publique pour comprendre qu'un inoffensif chat pouvait être un sexe féminin et des règles autre choses qu'un truc dans ma trousse d'écolier.

Tu vois l'ambiance de retardé que j'étais ?

Alors, j'ai commencé à mémoriser un nombre de mots FAIRE GAFFE.

C'était fatiguant, ça alourdissait la mémoire.

Puis j'ai découvert qu'en français de france à part sexe et caca y'avait pas trop de mine. Donc j'ai stocké à coté des mots quand il y avait ambiguité chatte #sexe? #animal? puis j'ai viré le chatte de la mémoire. Finalement, on veut désambiguiser, pas comprendre mot à mot.

On développe des biais à appliquer semi consciemment.

Se faisant, on commence à se construire en vue de compenser une dérive en vitesse de traitement. On compense le handicap par un pré traitement de l'information semi conscient. Au point que dans la pile quand on voit apparaître trop d'un hashtag stocké comparé au hasard, on bascule plus vite dans son référentiel. Pour "challenger" le locuteur et confirmer le champs sémantique. On triche en influençant le locuteur.

Car on est habitué à parser en permanence la langue et qu'on a plus d'accidents de langue que la moyenne.

Sérieux, je suis un corniaud.

On apprend que quand on parle on peut lâcher des bombes.

Ben, oui, à force de catégoriser et mettre en mémoire les mots par champs lexical probable, tu empruntes plus vite au champs lexical que tu as perçu. Ca permet de lever les ambiguités.

Et faut pas utiliser *CES* mots, même si c'est les mêmes, mais plus clairs.

Pas vrai ?

Et bien, c'est une bombe, tu t'aperçois que tout le monde n'est pas de bonne foi et que certains n'aiment pas qu'on lève l'ambiguité.

Et malheureusement pour moi, ces connards sont ceux qui sont bons avec la langue.

C'est pas de chance, si un jour je me réincarne, peut être que les dys seront les connards dominants ?

Donc tu apprends non seulement à analyser la langue, mais aussi le contexte dans lequel il est dit où les bombes apparaissent.

C'est de l'analyse tactique de survie digne de la CIA.

T'appendre à te méfier, car tu restes toujours aussi naïf et tu comprends vite que des fois quand on te demande d'ouvrir ta gueule c'est un piège.

On s'est tous battu dans la cour d'école avec le connard de bully qui te demande si t'en veux une, et que pour le détabiliser tu lui dis oui. Et que ce con il te colle la mandale. C'est pas vraiment une baston lol, plus un truc où tu apprends qu'on peut éviter la baffe en regardant ses pieds et en disant non.

Donc, c'est ça un niveau élevé de "bon avec la langue" dont je parle. Savoir changer les registres de vocabulaire ET les attitudes ET la syntaxe ET la grammaire quand un mec en face peut te coller des baffes (le daron, la daronne, la prof, les caïds, le maire, le condé, les vieux, les délinquants, les adultes). C'est fou comme j'étais con que j'avais un manque de discernement.

Je vous rappelle, le dyslexique n'est pas dans une stratégie de lutte contre le monde, mais pour compenser un handicap et survivre.

Quand t'es pas doué avec les mots depuis tout petit, et que t'as appris rapidement qu'on te collait des baffes pour ça, tu te méfies. Car c'est une expérience qui revient.

Une analyse fine de la langue élaborée par des chercheurs dans le confort de leurs unifs, et une autre dans la tranchée de la vie n'arrivent pas aux mêmes conclusion sur les choix d'implémentation.

Le plus important dans une stratégie de compensation c'est de comprendre comment elle se corrige. Une baffe dans la gueule, et PAF t'enrichit le modèle. Paix dans ta vie et PAF tu nettoies des anciens biais.

Ah ben vi car ces #hastags sont des biais, avec des connotations, imposés par nos traditions culturelles. Comme gitan et voleurs de poule.

Quand tu connais les gitans de la cour de recré et que tu sais qu'ils volent pas de poule, ben ça interroge.

Donc petit à petit des modèles mentaux spécialisés en fonction des biais fleurissent comme des réseaux de pré traitement avec chaîne de markov et prédicteurs.

J'ai conscience de ses biais, et je sais ceux qui m'attirent et ceux qui me repoussent. Mais parfois je fais des erreurs. Et en permanence je corrige la pile de mémoire, les allers retours avec le traitement, les gestions de catégories, de contextes et quand ça pète dans un coin, je dois remettre en branle de nouvelles mécaniques, toujours en perfectionnement.

Et c'est semi conscient. C'est fatigant, c'est usant. Mais dans cet âpre chemin, j'ai découvert que cette mécanique m'écartait encore plus de la langue que parlent et comprennent le commun, plus je mécanise modélise et paradoxalement je rends efficient mon modèle semi conscient plus je m'écarte fondamentalement de la mécanique de pensée de la majorité et j'augmente le fossé de mon incompréhension et de ma difficulté d'expression naturelle. La sur compensation est maintenant le handicap. Les IA sont dans une situation analogue où l'on tente de compenser par complexification explosives (les corpus d'apprentissages sont énormes) un problème fondamentale d'incompréhension. On est dans dans une trajectoire de sur-compensation qui devient la cause de son incapacité croissante à être pertinente. Ce que vos modèles gagnent en précision (comprendre et user du bon mot bien catégorisé) ils le perdent en exactitude (en minorant les incertitudes qui sont l'information fondamentales).


Votre IA est dyslexique les gars. Trouvez lui un bon orthophoniste au plus tôt et vous pourrez peut être l'aider pour s'intégrer à la société. Pour moi c'est plié. Ca se traite tôt pour être efficace.

Si on veut on peut, le travail suffit, mais ...

La solution simple à un problème compliqué, c'est de dire de la merde.
Celui qui parle ainsi du travail n'en a pas.
Un travail requiert un atelier avec des outils plus ou moins dispendieux, de l'espace, et des investissements en budget.

Un artisan, à l'opposé d'un passionné, doit savoir faire ses propres outils. Ses outils, sont pour le maçon par exemple : la forge avec laquelle il sait forger des marteaux imparfaits qu'il confie au forgeron pour l'améliorer. Ça diminue les coûts que de savoir de quoi on cause quand on a besoin de quelque chose.

Chaque minot naît avec un capital social corrélé à celui de ses parents. Une forme de malédiction qui tient à nos lois et par les actes des bigots de notre société.

À ce capital social est lié un habitat qui donne la possibilité d'avoir un local permettant d'exercer des techniques. Ex : musique, peinture, menuiserie, mécanique auto, maçonnerie...
C'est plus facile de devenir léonard de vinci quand il te manque pas les 30m² pour entreposer le matos dans le T2 familial de montreuil et 5000€ de budget pour pratiquer.

Et là je ne parle que de consommables.
Quelque chose heurte en moi mon éducation libérale et je repense, la main sur le cœur au chantre du libéralisme : le prolo Tocqueville.

La vraie concurrence libérale consiste à permettre à tous d'avoir accès à un travail, et donc à tous d'avoir accès à des outils pour que s'ensuive une concurrence économique plus féroce où tout le monde s'entretue. J'ai une éducation droitarde, j'aime le sang. Déso, pas déso.

Mon cœur d'apolitique libertarien inspiré des plus grand gourous de la silicon valley a une solution de droitard parfaite.

l'incitation à travailler

Si on veut prouver qu'on est des connards de droitards on crée une niche fiscale auto-artisan.
Une niche fiscale qui permet d'avoir des comptes prélevés à la source avec une autorisation pour vendre les produits de son travail sur son pas de porte attaché à son identité légale.

Vous allez me dire, si on me vend de la bouffe, ou un truc de sécu, ça peut être dangereux.

Ça tombe bien je pensais à une niche pour la couture.

En investissement initial ça requiert pas grand chose et permet des tâches inaccessibles aux machines : la réparation, et facile à auditer à la livraison. L'état a aucun intérêt à ne pas accepter sur ce métier particulier l'absence totale de régulations.
C'est facile d'acquérir une habileté avec moults formations, méthodes, matos pas dispendieux encore courant dans notre société.
J'appellerais ça la niche Causette. Et je dirais : laissez les Causette vivre de coudre des Chaussettes et vous allez être étonné par la suite.