La ville utopique est le fondement des inégalités #grandRemplacementSocial

Le pouvoir consiste à pouvoir contrôler un paramètre, un levier qu'autrui ne peut contrôler et prétendre que l'autre le contrôle.

Par exemple, la bourgeoisie est exclusivement représentée en politique à l'exclusion de toute autre classes sociales en majorité absolue nécessaire à changer la constitution légalement.

Et la bourgeoisie prétend que le peuple la contrôle par une élection par majorité.

Alors, désolé, mais non, cette blague à déjà été faite en -500.

Ca se termine par la bourgeoisie qui est propriétaire du foncier, et de la définition des limites des villes qui créent des circonscription arbitraires de votes permettant à une minorité bien située de l'emporter.

Faites des évolutions de diagrammes de voronoi des circonscriptions électorales depuis l'antiquité géographiquement et vous constaterez émerveillés que la densité de richesse prédit le biais favorisé. Les lieux de sédentarité concentrés dans le temps et l'espace.

Le centre des villes.

En terme de territoire c'est dingue : à faire une représentation qui favorise les lieux densément peuplés, la proportion des gens qui vivent hors des villes y est par biais de choix arbitraires sous représentés.

Et avec un gradient de logique urbaine le feaubourg en sandwich.

Dans une ville, le citadin n'étant pas autonome il doit renoncer à l'auto-production et apprendre à dépendre de l'autre. Il renonce souvent à l'auto production par perte d'un conflit passé effet de bord lié à la ville dans laquelle il emménage.

Quand les villes grandissent elles nécessitent une frange de territoire autour où il est impossible vivre sans elle. Qui pratiquait parfois l'auto subistance et n'avaient pas envie de travailler plus pour gagner plus car ils étaient bien tranquilles ainsi.

Mais voilà, la ville se caractérise par le fait qu'en ville son degrés de dépendance à autrui est en médiane largement plus élevé qu'à la campagne.

Et dans les cas les pires, cette dépendance si elle est grave peut entraîner d'être enrolé dans une bande de méchants bandits. Puis il y a aussi des mecs qui sont moins dépendants à autrui qu'à la campagne où un poil de solidarité paranoïaque est nécessaire à la survie : les caïds, les riches, les rois.

C'est plus difficile de régner sur un endroit où tu dépends de l'autre, de ton voisin pour survivre.

Ce dogme de découper selon les villes les circonscriptions électorales vient de Platon qui était un noble (ce qui l'arrangeait bien).

Rappelons nous qu'Athènes avait une large population de réfugiés liés aux guerres qu'Athènes avait elle même causée pour satisfaire son apétit de culture pour soutenir sa croissance insoutenable.

Réfugiés entassés dans les feaubourgs d'Athènes qui n'avaient pas le pouvoir de choisir leur citoyenneté mais subissait pour subsister le système d'exploitation de la main d'oeuvre laborieuse.

Et Platon d'expliquer qu'en tant que bon propriétaire foncier il faut placer le tourisme, les écoles, les stades, lieux de pouvoir, les salles de conférence en centre ville car ça facilite la gestion de la ville pour celui qui la possède. Mais aussi, qu'il faut reléguer dans des circonscriptions sous représentées à la mairie les quartiers où l'on fixe des règles bien perraves. Genre, la prostitution y est permise, on peut venir y foutre le dawa pour s'y encanailler.

Donc, en terme de math, la représentation à hiérarchies sur pondérant les lieux de concentrations géographiques dans la plupart des filtres de pouvoir ont renforcé une inégalité de territoire.

Si tu sur-représentes les citadins, ils vont pas être très compétents sur les problèmes paysans. Qui viennent peut être d'un problème d'extension des villes qui profite à ceux sur-représentés.

Sans invoquer malice, il y a un problème d'un horizon d'observation qui est tout simplement absent.

Ainsi, le découpage électoral indique dans ses centres denses en faveur de qui le pouvoir est biaisé.

Toi, le mec qui habite en centre ville et qui crèche à moins que le loyer médian au m2.

Le riche peut CHOISIR son lieu d'habitation.

Le pauvre le subit. Selon la loi d'un marché où le propriétaire du centre ville contrôle l'offre.

Alors comme Platon il y a des débats sur le bons et le mauvais migrant à savoir si l'étranger est barbare ou pas.

Il y a 2 bons barbares. Le riche sympa, artiste ou scientifique : pour lui on fait un truc touristique en centre ville.

Puis il y a le pauvres.

On a les notres, ils sont chiants ils demandent à être payés plus pour payer les loyers qu'on leur demande.

Nous les paysans ils louent nos terre. On se dit paysan mais en fait on fait travailler les autres.

Donc parfois, on a envie d'avoir des locataires moins chiant pour prendre leur taffe, et de préférences qui peuvent pas les saquer pour éviter qu'ils tentent de péter la gueule des proprios.

Pour moi Platon évoque clairement le grand remplacement social et urbain pour établir le contrôle du puissant sur la ville en utilisant la différence culturelle comme outil de discorde sociale.

Le grand remplacement des fachos n'est pas une hallucination, c'est exactement ce que les penseurs qu'ils citent ont pratiqué et que leur dynasties familiales pratiquent.

C'est juste que c'est pas EUX qui sont remplacés, mais eux qui sont les artisans du remplacements culturel à visée SOCIALE de contrôle des villes.

La ville comme lieu de pouvoir absolue au service d'une minorité possédante d'un foncier arbitraire est d'autant inégalitaire qu'elle est plus dense et étendue. La ville impose un stress dans un rayon de sa population, et la ville par exemple ADORE le sédentaire.

Le sédentaire est plus compatible avec une densité urbaine élevée qu'un mode de vie actif et extensif.

La violence de la sédentarité subie par les populations est bien le développement des logiques de métropoles, car bizarrement les zones les plus touchées sont celles de concentrations urbaines de périphéries.

De manière amusante les populations les plus sédentarisées sont celles qui ont la plus faible sédentarité chronologique.

Le propriétaire terrien à un faible taux de mutation de sa résidence principale et c'est choisi. Le pauvre dans l'équation de la ville, quand il peut plus payer son loyer on l'expulse et il se démerde.

Je rappelle que le mec à la rue dans notre système électif c'est dur pour lui de voter donc : il est encore moins représenté.

Comme pour le nomade.

Ou le travailleur saisonnier...

Tout un flux de la population qui traverse le territoire subit et agit sur le territoire où il réside versatilement qui est géographiquement et sociolgiquement envoyé vers /dev/null.

Rendu incapable d'influencer des décisions qui les impacte et les rendent vulnérables. Vulnérabilités exploitées pour soit obtenir du labeur pas cher ou des choses que le confort moral des gens réprouvent spontanément par contrainte.

Il est ironique que le chantre de la culture de l'ancrage territoriale soit en moyenne celui qui au cours de sa vie aura le plus voyagé, étudié à l'étranger muté de résidence principales par plaisir ou pour le travail avec tout le confort soit le même qui pointe du doigt le nouvel arrivant suspect d'être plus touriste qui profite des aides que citoyens sincères.

La ville construite avec son alliée le pouvoir électif par majorité qui peut décider de ses propres limites géographiques est une base stable pour créer un noyau de pouvoir.

Le centre de pouvoir de la République sera toujours pointé, comme un boussole vers les centres villes huppés (d'aujourd'hui et en devenir) car la ville est une utopie URBAINE où tout les territoires autour sont asservis par sa règle sans contestations possibles. C'est un aménagement du pouvoir favorisant systématiquement territorialement les propriétaires des terrains quelque soient leurs opinions politiques, leurs sexes, leurs religions, leurs croyances leurs histoires.

C'est un sim city où tu gagneras toujours à étendre la ville et favoriser les "bons" propriétaires et les "bons" locataires. La politique n'a au final que deux sujets : les gentils futurs proprio que l'on va favoriser en centre ville, et les communautés précaires que l'on va virer comme des malpropres celles qu'on va leurrer à venir se faire exploiter. Tu ouvres et fermes des robinets démographiques en regardant des jauges correspondant à tes intérêts de citadins sur l'accès aux soins basé sur l'exploitation de médecins étrangers et les déserts de santé ruraux.

Et la capacité des migrants précaires est asymmétriquement longue à gagner ou courte à perdre le droit de vote comparée aux riches expatriés.

L'influence des migrants supputative est arbitrairement établie par consensus dans la géographie du système de représentation par un cartel de propriétaires multi culturel, multi lingues, multi ethniques qui papotent dans leur ghetto.

On a de fait mathématiquement choisit un système qui favorise l'émergence darwinienne d'une mafia du crime internationalisée basée avec comme monnaie de base la propriété terrienne héréditaire des centres villes urbains denses.

Vous remarquerez comment l'immobilier et le BTP sont tant au coeur des scandales de corruption politique que des mécanismes financiers de blanchiment d'argent sale.

Le crime organisé est l'herbe qui pousse dans le terreau fertile des villes et qui habite exactement dans son centre.

Même si le citadin du centre tentait de se réformer il ne pourrait pas car il est aspiré par la gravité causale du système qui fait que la disparition de la ville l'envoit en camps de réfugiés à la merci de son voisin direct qui pourrait le traiter comme lui même traite les miséreux et qui est le modèle qu'il imposeà ses territoires dépendants.

La République est construite dans son ancrage géographique et sa sur-représentation des centres de villes bourgeoise et bohème pour ignorer de sa visions ceux qui sont poussés hors de villes par les conséquences de compétitions d'autres villes éloignées à vouloir accéder à des ressources sur leurs territoires. Le commanditaire du pollueur ne paie jamais.

De part les avantages disproportionnés que la République donne en avantage à des stratégies d'expansion et maîtrise de zones denses elle génère des perturbations socio démographiques violentes sur les territoires qui en retour nécessitent de tout bétonner (donc un montant de ressources folles).

L'accroissement du poids de la représentation urbaine sédentaire héréditaire dans les mécanismes de pouvoir est quand même vachement couplés avec les guerres, les accroissements de l'industrialisation pour satisfaire ses expansions territoriales (infra d'eau, gaz, tansport...) qui condamne par nature notre système représentatif.

Le système de représentation politique génère une solution stable et convergente qui donne le plus de pouvoir à ceux qui profitent d'un monde basée la maximisation d'un malheur qu'ils peuvent générer sans en subir les conséquences. C'est littérallement mettre un gros panneau pour inviter à le faire. Si tu le fais : c'est banco. La ville permet de créer une concentration de pouvoir entre les mains de gens qui pensent qu'à leurs gueules et ont d'autant plus de pouvoirs qu'ils exploitent les flux migratoires sur les micro-territoires qu'ils contrôlent.

Une boucle d'amplification pareille qui ne nécessite pour établir son existence aucun préjugé sur la finalité et les biais de son créateur qui est un bug.

Le biais dans un système de sélection n'est pas le mécanisme de sélection explicite sur une population totale, mais de la population soustraite par dessin arbitraire des cartes et d'avoir une chance d'obtenir une représentation.

La victoire se décide en politique non en faisant une campagne publique, mais en amont en négociant changeant des articles de loi obscurs de découpage des frontières des territoires ou de réformes dans les représentations.

Ce n'est pas l'habitant du territoire qui influence le résultat politique par son vote, mais le législateur qui habilement change les critères de découpages électoraux changeant les majorités relatives.

Les luttes politiques deviennent alors réduites à des effets de bords de lutte égoïstes de propriétaires terriens se faisant la compétition les uns avec les autres.

C'est pour ça que le mot politique signifiant littérallement comment diriger la ville efficacement il faudrait l'oublier.

Je ne suis pas un néo-rural, je suis un citadin de centre ville qui ignore tout des autres territoires. Je vais pas me ridiculiser à les évoquer.

Je ne sais pas quel mot conviendrait à ça : a-politique ?

L'a-politisme serait l'idée qu'il faut trouver un système d'organisation/représentation aussi simple que la notion de territoire qui cause à tout le monde qui évite de tendre naturellement à générer des métropoles qui explosent. Un constat qu'un système qui favorise les grosses métropoles à grossir par biais de construction n'est pas une solution tenables aux problèmes actuels, mais plutôt la cause du problème qu'il serait souhaitable de ne pas favoriser.

Un modèle d'organisation où la ville hyper sédentaire qui nécessite une machine à exploiter son prochain basée sur la propriété héréditaire des terres ne serait plus glorifiée comme SEULE solution possible par incitation pour le futur. C'est quasiment de la planification optimale d'une apocalypse.

Alors, j'ai une limite à ce que j'observe sur ce qui ne va pas dans ce système, je suis incapable de conceptualiser un système meilleur. Moi on me demanderait je proposerais d'être ouvert à l'expérimentation de territoires autonomes établis par consentement explicite des adultes sous conditions de traitement digne des enfants.

La seule chose que j'attends d'un système qui "marche", c'est de le voir réagir vers la correction de ses défauts. Et bien que nos élites disent que notre système s'améliore et est le meilleur, plus il s'étend et se systématise plus il dégrade la condition de vie de la majorité et se dégrade lui même. Comme une pieuvre impérialiste qui a trop étendue sa logistique dans son besoin de conquête et se retrouve empêtrés par les réfugiés issus des conséquences de ses guerres de conquêtes...

Evolution par glop qui maintenant frappe l'alimentation contrainte des précaires loiiin des centres villes qui sont les premiers impactés.

L'Histoire se répète les gars, ça fait des millénaires que l'on pense le progrès en dessinant des villes du futurs plus puissantes et glorieuses et que l'on se retrouve avec étrangement des villes plus puissantes et glorieuses.

On a construit notre pouvoir politique en enkystant si profondément il y a si longtemps le pouvoir absolu du centre de la ville de propriétaire en haut de la pyramide du pouvoir qu'on ne le voit plus.

On a construit les palais, les tribunes, les écoles, les temples, les merveilles, les journaux révolutionaires et laboratoires dans son centre.

On l'appelle le bourgeois du coin, mais rien n'empêche le proprio du centre de la ville ou son locataire votant d'un village de Corrèze d'avoir un chateau dans le Sussex.

On ne voit plus le budget fleur et tourisme fait pour le plaisir des yeux du citadin étranger que l'on favorise sur l'accès aux équipements de vie des précaires locaux.

La ville est un lieu d'inégalité. La politique le système qui amplifie son existence et qui est obsédée par trier les bons et mauvais citoyens barbares méritants et locaux bons à jeter.

La ville est une turbine à exploiter le précaire en organisant ses flux et en collaborant avec les autres villes.

La politique est une idéologie visant à la justification de la primauté du centre ville sur le reste des territoires qui efface par sa construction la possibilité pour elle de pouvoir de se remettre en question.

Ce ne sera pas en brûlant les palais des puissants que l'on changera le monde, mais en fermant pacifiquement et mécaniquement les mairies des centres villes. En changeant le barycentre de la sur-représentation du pouvoir systémique non d'un point à HAUTE densité de population, mais à densité genre médiane de manière à garantir un équilibre géographique par construction de la diversité des points de vue sur l'impact du pouvoir sur un territoire ? L'impact serait immédiat : il faudrait rétablir les infras de manière à ré-équilibrer les accès au pouvoir de plus de monde.

Ensuite, c'est juste qu'un changement de traît sur des cartes.

Genre t'as 3 centres actuels sur une carte de population, et bien maintenant ils deviennent les arêtes et tu prends le centre du territoire ainsi défini comme nouveau centre "théorique".

Les centres deviennent les périphéries. Normalement, si les frontières sont mises à jour souvent, la solution idéale de découpage garanti une convergence vers une diminution des inégalités territoriales ET en conséquences sociales.

La seule solution générale absurde pour éviter un bain de sang dû aux conflits qui montent consiste à injecter une modification qui fait converger le système politique d'autant plus fortement vers une société apaisée qu'il a été construit sur une mécanique inégalitaire. Une solution particulière consiste à garder le système politique mais changer les cartes territoriales politiques avec un diagramme de Voronoï basé sur les centres de populations actuels.

Genre, l'élysée serait déménagé à la salle des fêtes d'un ancien village minier en creuse ou peut être en banlieue d'une ville moyenne frontalière Je peux garantir en me reposant une mécanique inégalitaire de construction du territoire en introduisant un changement arbitraire sur le choix des définitions des territoires politiques le faire converger vers un état de moindre inégalité en l'utilisant lui même.

Est ce que remettre en cause la ville c'est vouloir devenir comme le bourgeois bohème, le voyageur qui peut s'émerveiller du monde en toute paix ?

Oui, qui a décidé que la loi Naturelle sociale était sédentaire et non migratoire ? C'est quand même marrant que les xénophobes soient les plus souvent en position d'être le portrait craché de l'étranger qu'ils désignent à la vindicte populaire.

Le bourgeois lui même passe son temps à expliquer à tout le monde que SES voyages forment ta culture.

Et bien, ça tombe bien, c'est con d'enferrer dans des villes surchauffées en été des ouvriers et leurs famille dont la production saisonnière est souvent au plus bas quand la campagne manque de bras.

Bref, suis a-politique : pour une société conçue pour dégonfler l'excès de pouvoir donné jusqu'à présent aux proprios des centres villes sur les habitants et leurs voisins dès les niveaux les plus bas.

La ville est un aménagement de l'espace dont la seule résultante stable est l'exploitation contrainte d'une partie instable de la population au bénéfice d'une minorité stable qui profite d'une système le sur-représentant. Le territoire aura toujours besoin de centres logistiques, d'école, de hâvres, de ports, de rencontres mais il n'y aucune nécessité de soumettre les territoires prioritairement au exigeance du centre de la ville petite ou grande ...

Quiet quitting, great resignation and lost in translation

L'image du travailleur comme composant actif de ce qui se passe sur le marché du travail comme seul responsable des départs est du bullshit.

Il n'y a pas la vague du quiet resignation (les gens qui partent d'eux même), suivie par celle du quiet quiting (les gens qui en rament le moins possible au turbin) puis celle du reseteism : il n'y a que les ombres monstrueuses du management moderne.

Quand j'ai quitté la france dans un contexte où les délais et attentes étaient encore plus inatteignables que maintenant (la pub en ligne), la santé mentale des travailleurs étaient mauvaises.

Cocaïne, alcool, tabac ça consommait sec pour "tenir".

T'imagines les mecs sont à la corde et tiennent avec les dents. Puis t'as le COVID 19 qui a permi aux gens de respirer et de s'apercevoir qu'ils étaient au bout du rouleau et que ça devenait chaud pour leurs fesses.

Ceux en haut de la pile de travailleur qui avaient des épargnes ont quitté car ils ont vu que le pire pouvait venir et qu'ils pourraient pas prendre un pète de plus, puis ceux sans épargnes ben ils ont rentré la tête et ont décidé de s'épargner.

Ne croyez pas que parce que les magazines nous vantent le management moderne et ses techniques vendues comme épanouissantes elles le soient.

C'est une chose de devoir se soumettre sur son temps de travail à du brain washing, ça devient très invasif avec la tendance que les entreprises ont eu de s'approrprier des moments d'isolement.

La clope, le café, le repas, puis les séminaires after work collectifs ont grignoté les hâvre de solitude même jusque sur le temps de congé. Je n'apprendrais à personne que la politique devient un élément majeur de sa vie pour espérer une augmentation ou simplement sortir d'un contrat précaire.

Cela veut dire que le salarié moderne est en situation de contraintes permanentes pour lutter pour sa survie économique en devant s'intégrer à un jeu politique. Social. Ce qui peut parfois obliger pour pouvoir garder son job de cacher des choses acceptées ailleurs dans la société (genre sa sexualité).

Il a un masque en permanence et est soumis à la sollicitation permanentes d'inconnus à arbitrer en défaveur d'autres travailleurs précaires qui sont tes collègues. C'est fatiguant les mecs. Tu peux même pas causer politique, ou te présenter, car ça peut te faire virer. C'est illégal, certes, mais pas sanctionné tant c'est dur à prouver.

Dans ma vie de codeurs, je n'ai JAMAIS vu d'équipes constituées que de salariés de la même entreprise. Et, les contractants comme les salariés sont mis en position permanentes d'arbitrer pour augmenter leur part en défaveur de leurs collègues.

Genre, ton pire ennemi, c'est ton collègue.

Alors c'est sûr que plus on monte vers les n+1, le haut de la pyramide, moins cette pression se sent. Ce que les dirigeants expérimentent PARFOIS pendant les fusions acquisitions : c'est le commun de la vie des salariés intellectuels modernes.

Cette construction sociale de mise en compétition permanente est un choix arbitraire. C'est un construit qui émerge des règles de ressources humaines liés aux statuts des contrats différenciés salariés ou marchand.

La variable d'ajustement de la très forte volatilité entre ces 2 parts dans une entreprise s'appelle le turnover.

Les entreprises modernes ont pris l'abondance d'une surabondance de main d'oeuvre peu exigeante. En conséquence elles ont une équipe interne stable qui pilote les projets la plus fine possibles et des armées de contractants qui viennent rendre élastique la production. Le lean management logistique appliquée aux ressources RHs.

La variation de l'activité saisonnière de la production de muscle intellectuel hors brevets et propriété intellectuelle est donc externalisée.

Les marchands de viandes ont par rapport au marché un stock qui ressemble à une ligne de niveau d'un barrage.

Elle vire et embauche chaque année aux mêmes saisons devant tenter d'éviter de payer la contrepartie de la précarité.

Les fortunes des technologie de l'information viennent de la très peu subtile concurrence déloyale qu'ils ont par rapport au marché en contournant habilement moults réglementation. Qu'elle concernce les taxis, les primes de précarité, la durée maximale du temps de travail, le paiement des astreintes, le travail de nuit, la fiscalité l'appropriation de la propriété intellectuelle publique ....

Et cela veut dire, que cette nouvelle économie agile implique entre contractants stables et salariés stable d'une frange de salariés condamnés à l'instabilité comme variables d'ajustement.

Frange dont la masse augmente et qui expérimentent une hausse d'amplitude des instabilités en fréquence et en amplitude.

Mes amis, déjà rien qu'avec ça je peux vous dire ce qui se passe avec pas 8 mots, mais 3 : bout du rouleau (End of our rope).

Je trouve ça plus drôle en anglais car ça fait une raisonnance à l'oral entre "end of our hope" (la fin de l'espoir) et la fin de la corde. Corde qui peut être soit celle du pendu, soit celle de celui avec le vertige qui descend une falaise en rappel et découvre qu'il manque 20m à la corde.

Les salaires horaires (quand on annualise le travail effectif réel) des "cadres" intellectuels ont baissé en 20 ans alors que le coût de la vie a augmenté.

Le salaire augmente, certes, mais en échange croissante d'heures de travail (dont supplémentaires majorées) non payées.

Ce qui fait que ton métier entraîne des surcoûts à ton foyer fiscal (aller au resto quand on a plus le temps de cuisiner ou faire des after avec les collègues et acheter des loisirs dispendieux) que ne compensent PAS la hausse de salaire.

Vous ne pouvez pas imaginer, l'évolution en flêche des prix des fringues pour ne pas être vu comme un mendiant par les collègues.

Même les vêtements de la frange décontractée de mon domaine sont sur des marques hors de la catégorie "Vime's boot" (en référence à terry pratchett).

Pourtant, tu vois malgré ça des différences flagrante dans les réunions main d'oeuvre maîtrise d'ouvrage où en général tu vois bien les gammes de prix homogènement plus élevées.

Appelons un chat un chat : le but de cette division catégorielle en informatique en RH c'est de donner une position de levier des RHs contre leurs salariés. Et donc, les salariés vont en retour prendre un levier contre les actionnaires.

Ca s'appelle : l'assurance qualité.

L'assurance qualité, les normes, les standards et leurs interprétations deviennent un terrain de bataille entre salariés et direction avec ses arbitres privées (mc Kinsey, PWC, IEEE...) et publiques (états).

Genre, je veux du bugdet pour ma DSI en tant que salarié supérieur ou mon équipe de main d'oeuvre déléguée : je demande un audit ISO ou ITIL qui préconisant l'amélioration permanente dira TOUJOURS d'investir.

Tu peux aussi dénoncer anonymement ton entreprise à un organisme normatif de cyber sécurité étatique qui si le domaine est critique viendra tirer l'oreille de ton patron pour dire : investis là où ma balance indique.

Le code reflête la politique. La multiplication des normes et standards avec leurs lourdes batailles de sémantiques reflête le désaccord profond dans les métiers entre les derniers ouvriers et ceux qui veulent automatiser leurs tâches.

Celui qui rédige les documents d'assurance qualité, c'est le dernier lors d'un changement de mode de travail à documenter comment se passer de soi.

Le dernier ouvrier salarié rédige des normes pour passer le flambeau à l'externe, et inversement le dernier d'une armée de viandard à terminer un projet documente le livrable.

Les documents d'assurance qualité sont un rappel permanent à celui qui travaille qu'il documente en permanence comment se passer de lui.

C'est même au regard de la standardisation des outils en informatique l'une des "toolchains" les mieux faites.

Celle de la génération de documents lisibles à partir de n'importe quel projet. C'est ce qu'on sait le mieux "scaffolder". La génération doc c'est l'une des premières choses qu'un outil de code pré-établi comme un échafaudage.

Pour une ligne de code, tu as des centaines de lignes de correspondances épistolaire et d'arbitrage politiques et budgétaires, des centaines de lignes logs, de codes dépendants, de gestion du changement des API, qui résultent dans des systèmes documentaires poussés *entre croisés* comme github.

Le trouble obsessionel compulsif des technologies de l'information à tout vouloir collecter et documenter se retrouve dans ses outils mêmes. Disons qu'on est loin du bon vieux README et CHANGELOG. Il y a eu une explosion de la méta donnée autour du code.

La fatigue informatique (un vieux truc avec la JS fatigue apparue avec angular) est liée à la surcharge de travail que représentent les outils modernes bureaucratiques c'est que c'est trop d'informations.

D'autant plus que les seuls standards sur lesquels tout le monde s'accordent sont des standards de style.

Une norme d'audit ISO, c'est une norme de plan de rédaction avec des questions réponses.

La PEP8 ? C'est une norme de typographie de code. Même le typage ne s'attaque pas au handicap des langages modernes à présenter des types définis par l'utilisateur qui cassent les tabous des langages mais sont cohérents (genre allocation mémoire "unsafe").

Les normes informatiques et intellectuelles sont souvent plus du domaine de bataille cléricale comme lors de conciles réunissant des papes de religions auto déclarés que les représentants d'un consensus métier.

Parce que parfois ... il y a des domaines si senbsibles aux contextes qu'une chose ne pouvant être déterminées sans rajouter trop d'exception et bien ... les gens s'en foutent.

Genre, le temps universel. Une lobby d'une école de mathématique qu'il est possible des horloges synchronisées sans que ça se voit trop sur tout le globe, et que c'est souhaitable.

C'est comme l'alchimie, la pierre philosophale : ça n'a aucune base ni physique ni industriel.

Le temps que l'homme mesure est depuis le début une valeur imaginaire plus imprécise que ce que l'homme éxige.

Le système solaire et le système terre lune redéfinissent la durée des jours et des ans de manières chaotique imprédictible mesurable depuis l'invention du premier chronographe.

1 centième de seconde c'est pas grand chose. Mais, ça se mesure. Ca désynchronise des turbines couplées et ça fait crisser des arbres de transmission. Et à un moment ça devient trop mesurable, donc on claque une leap seconde pour toutes les horloges de la terre.

Tous en même temps.

Bref, le temps universel est une lubie d'informaticien complètement pétée qui rend la gestion du temps et du calendrier en informatique un sujet d'une lourdeur indigeste à coup de fichier XML panqué sur un serveur FTP dans une cave des pays bas pour tenter de faire exister ce mirage.

C'est marrant l'informatique : t'es embauché car tu comprends comment le monde est pour pouvoir le modéliser, mais les consensus utilisés pour bâtir le modèle sont du sabotage.

Au lieu de faire des coeurs de robots simples en masse pour préparer la transition énergétique qui soient PRODUISABLES en masse à pas cher sans défaut, facile à opérer et modifier, on commence par te demander de t'appuyer sur le consensus dans la réalité d'un truc qui n'existe pas dans le monde réel, et de baser toute ta conception dessus.

Et on commence par un truc vital en système asynchrone : LE TEMPS. Une mine, une planche pourrie. C'est du sabotage

T'imagines, tu ouvres ton ordi, ton téléphone, tu regardes ta gazinière : t'as le temps synchronisé qui est indiqué fièrement partout basé sur nos journées de 24h 00 min 00 secondes à la fréquence d'un métronomes.

Ca fait depuis Poincaré que la fake news a été débunké dans son papier sur l'interaction à 3 corps.

La durée du jour a une composante chaotique (non déterministe) mesurable à l'échelle du moment où le chiffre des unités des secondes changent.

J'ai ce niveau de perfectionisme qui me fait voir le moment exact où je sais que l'ordinateur ment. Il aurait pu choisir de représenter le temps exactement en ignorant d'afficher quand il ne savait pas aux transitions sur les unités. Un choix a été fait de ne pas montrer ce qui est exact, mais de faire primer une précision qui est un mensonge pour le bien des chaînes d'approvisionnement.

Et le paradoxe est que statistiquement l'ordinateur qui dit je sais le temps à 10-9seconde près vous ment mais que les développeurs ont oublié qu'avec nos transactions à hautes fréquences les effets sont dans le domaines du mesurables apparaissent.

Et impuissant je vois un cancer du code où les mecs comparent des timestamps à 10-9s pour router des données qui ne sont pas sensées faire exploser le code quand il est critique.

Les mecs finissent par croire à leurs propres mensonges.

Moi je veux bien qu'on rédige des normes fait pour des gens qui comprennent rien au monde réel, mais soyons honnête : c'est le tonneau des danaïdes, le supplice de Sysiphe.

Les développeurs d'antan étaient scientifiques de labo en majorité. Là on a clairement pivoté vers la culture littéraire depuis la science théorique. Où les mecs vont croire des abstractions qui contredisent le monde réel et vont contrôler par code des machines physique. Genre des vecteurs d'accélération dans des machines hautes précisions qui sont aléatoirement négatifs. LOL.

Si une apocalypse économique arrivait, il y a des budgets automatismes informatisés que j'aimerais garder : les machines à laver, les infras (eau, chaud, transport..), la capture de phénomènes physiques à usage médicale et scientifiques.

Mais j'ai pas confiance car le découplage entre ce que je connais et ce que l'on exige de prétendre connaître comme vrai sont en découplage fort, qui s'amplifie.

C'est une question de culture et de changement de la culture et de vivier de main d'oeuvre.

Quand il n'y avait pas d'école d'informatique en aussi grand nombre, ça embauchait tout types de profil dont s'était garanti qu'ils avaient VRAIMENT touché des ordinateurs pour produire : aussi bien de la feuille excel du copmptable, que du graphiste d'agence d'impression papier, que de l'ingénieur BTP qui avait touché de l'autoCAD.

La polyculture variée faisait que parfois les gens évitaient le consensus volontairement pour éviter de coucher dans le marbre des règles qui étaient des grosses conneries.

Vous remarquerez que la grosse frayeur de l'an 2000 avec les ordinateurs étaient sur l'absence de consensus sur les représentations de dates standardisées qui faisaient voir le "timestamp" du futur par overflow venir du passé et déclencher un tas d'effet en cascade liés au fait que le monde réel est fondamentalement incertain.

On aurait pu l'embrasser et sacrifier à la précision dans les registres en estimateur de l'incertitude et faire primer l'exact sur le précis, MAIS nos ordinateurs sont basés sur ce furoncle dans le fion que sont les floats.

Les IEEE 754 utilisés sont capables de représenter plus que le nombre observables d'atomes et plus petite que sa fraction individuelle dans la masse de manière plus précise que la mesure permet d'accéder ... mais inexact.

On gagne en vitesse de calcul et adapaptabilité ce que l'on perd en exactitude. Et passer une certaine mesure absolue d'une mesure relié à l'infiniment petit on tombe sur la nature quantique de l'univers qui interdit de dire que l'on sait, car ... constante de planck oblige : on sait que l'on ne sait pas. Et c'est des opérations avec nos domaines de communications 5G/wigi que l'on taquine physiquement du doigt.

Dans un monde de management moderne on vit un enfer de passer sa vie à passer plus de temps à définir avec des concepts délirants ce que l'on doit faire qu'à faire.

Il est paradoxale alors qu'on a des tâches qui soient simplement implémentables en accord consensuel entre utilisateurs et codeurs de se retrouver à se battre contre les organismes normalisateurs intermédiaires en permanence.

Prenons la définition de système critique en informatique : c'est celui dont on garantit qu'il tourne un certain nombres de cycles en remplissant exactement sa tâche avant que les composants autour de lui se détruisent dans un système hétérogènes.

Un missile, une centrale. C'est le dernier à partir, celui qui garantit qu'il suivra le navire après que tout ce qui est physique autour de lui soit détruit.

Bon comment dire, le bon vieil interrupteur électrique, lui au moins il survit à plus qu'un ordinateur, MAIS en plus il est insensible à tout contexte logistique autour de lui.

Je vais être sérieux, la bonne approche face à un système informatique critique c'est de tout faire pour le remplacer par un interrupteur physique.

Si tu peux réduire un problème à vrai faux, vire ton ordi critique et remplace le par un interrupteur physique. Et boom, t'as plus besoin de protéger ton système critique. Le bon ordinateur critique, c'est celui qui n'est pas là car un ordinateur moderne c'est hyper dépendant en énergie. C'est quand t'auras l'apocalypse zombi ou une inondation, un séisme que tu voudras que tes automatismes survivent à l'absence de réseau électrique prolongée.

Tu vois si ta gatling anti zombie fonctionne à l'éolien mécanique en envoyant du pois chiche, elle survivra mieux que celle qui a besoin de la 5G et de l'électricité et cartouche de 5mm.

Quelque part j'ai une objection de conscience profonde à emprunter les traîts d'un imposteur que je ne suis pas.

On donne le mauvais message à notre société sur le bon usage de l'ordinateur dans la transition écologique qui va nécessiter de la résilience face à des évènements chaotiques violents : il faut s'en passer dans leur forme actuel.

En tout cas, nos infrastructures informatiques sont de plus en plus énergivores. Comme chatGPT qui émet 3.6T de CO2 par apprentissage. Et la tendance est fondamentalement de par la nature non polynomiale des sujets traités prévisiblement condamner à voir les bilans carbones de nos "nouveautés" accroîtrent leurs consommations énergétiques globales croisées.

Je constate qu'on progresse, et je fulmine aussi afin que l'on progresse en urgence. Il y a un consensus sur la nécessité à progresser. Mais le progrès qu'on a choisi n'est visiblement pas dans la bonne direction.

Les infras d'internet bien suffisante pour coordonner des QG de sécurité sur toute la planète en cas d'invasion d'alien sont sur-dimensionnés afin de mater des films de boules. On perd en résilience pour du luxe.

Et plus on favorise des usages à la con, plus on rend le réseaux dangereux à utiliser en cas critique où il serait utile car il devient trop énergivore et co dépendant d'autres industries qui dépendent des métaux pour le produire.

La transition énergétique c'est littérallement entre le moment où tu augmentes ta consommation d'énergie pour la réduire et le moment où les effets vont se voir...

En plus on t'explique qu'un réseau c'est le modèle de la drogue : plus tout le monde en prend moins c'est cher.

L'informatique dans la transition énergétique c'est un peu le pompier pyromane du changement climatique qui demande une part d'énergie toujours croissante à laquelle elle contribue de manière observable depuis longtemps sans qu'on en voit les effets. C'est remets des pièces dans le jukebox et laisses moi causer de mon snakeoil de la sobriété énergétique pilotée par informatique. La critique n'est pas combattue, raillée, ou entendue ; elle est ignorée. Une omertta qui rappelle celle des fabricants de cigarette sur les effets cancérigènes de la clope et qui inondait la pub d'image à la mode pour avoir une belle image.

C'est au delà de la simple stupidité mon métier, c'est de la complicité de crime contre l'humanité en bande organisée basé sur l'abus de faiblesse. C'est une arnaque intellectuelle et financière.

On profite d'un marketing monstre autour des technologies de l'information comme remède contre l'éco anxiété de pénurie énergétique pour vendre de la camelote qui empoisonne le puit.

Et on vous balance bullshit sur bullshit sur comment des énergies qui consomment de la ressource croissante vont participer à la diminution de consommation de ressources globales en se développant.

Nos métiers deviennent un grand écart à la jean claude vandamme entre les mots que l'on nous fait écrire et la réalité qu'ils sont sensés représentés dont on sait qu'elles enfreignent le monde physique réel.

T'es comme le scribe d'une religion qui est forcé pour subsister de participer à écrire un livre où tu dois écrire non ce que tu vois mais ce que l'on te demande d'y mettre.

Cette religion est ensuite utilisée à transformer le quotidien de gens afin d'atteindre un objectif qui viole dans ses principes les lois de la conservation physique.

L'informatique a surtout vu une explosion de la quantité de signes consignés par individus de son vivant. Nous sommes probablement le pinnacle de la bureaucratie dans la capacité des travailleurs à générer du signes à tout va pour chaque action qu'il fait.

Les scribes des roys n'ont jamais autant écrits de mots pour détailler les actions des roys pourtant mégalos que nous en produisons dans nos carrières.

On dépasse en autochronique de nos gestes les biographes contemporains de rois riches, célèbres et vaniteux. Les mandarins en aurait rêvés. Moi je ne rêve pas des mandarins.

Je ne sais pas ce que les gens ont à délirer sur un monde où la gestion de documents qui documente quand on va se torcher le cul. Ca ne me paraît pas un besoin vital de l'espèce humaine qu'il me souhaite de satisfaire.

Je suis fainéant, je ne documente pas sans juste compensation me permettant d'organiser une paresse croissante. Je ne suis pas maso : j'aspire à un futur où je glande plus. Ces incitations permanentes à tout documenter sans compensations, c'est déplaisant. Commme des piqures de moustiques. Et en plus c'est pour raconter du bullshit.

Mes amis, ce que le monde de l'entreprise vit, c'est celui de la grande désillusion dans la capacité des sociétés à s'adapter. On est dirigé par des ânes dont on ne peut qu'espérer le pire tellement ils sont bêtes à bouffer du foin. Ils pensent qu'en inondant la nature de mot qui la normalise on peut changer sa nature physique.

Des gens qui profitent toujours mêmes des conséquences des catastrophes qu'ils engendrent (involontairement). Ils sont pas bienveillants ou malveillants. Mais c'est comme des enfants à qui on oubli de dire quand il font des conneries pour pas les froisser.

C'est impertinent, grossier, commun, trivial, plouc d'avoir une conscience morale taraudée par le fait que l'outil est dans sa progression actuelle : une arnaque conçue par des fils à maman pourris gâtés.

J'appelle au krach dans les valeurs technologiques comme on appelle à la pluie quand l'été devient trop chaud. Et je constate qu'avec les dépendances croisées des technos dont on cause, ça va refroidir pas mal toute l'économie.

Pour conclure sur le titre : les gens se barrent pas (great resignation faux ami anglais qui évoque la formalité alors que le français évoque quand le salarié démissionne, ce qui laisse croire que le salarié agît plus qu'il ne subit. La traduction apporte un filtre à claquer au français mot à mot l'expression anglaise qui ajoute un biais. L'anglais ne précise pas qui subit qui agit.

Ce que l'on observe c'est une absence de chômage demandé (donc plus de gens en activité) mais en même temps, plus de mutations de contrats.

Ca implique que quelque part socialement il y a des gens qui sont en flux croissant à monter ou baisser.

Les gars regardez les secteurs où ça bouge le plus : c'est les nouvelles technos, et vu le nombre de licenciements ouverts, j'ai l'impression que ça veut dire que les gens ont muté en masse vers la baisse de stabilité économique.

Toute la profession des technologies informatique n'est pas uniforme dans ses conditions de vie et il y a toujours eu une frange précarisée par rapport à la situation salariale qui est en fractionnement et augmentation croissante.

La valeur précise vous montre un chiffre simple, les mutations de statut augmente, un chiffre exact apporte le contexte et vont vous dire : non ce n'est pas une histoire de salariés qui quittent leurs boîtes volontairement parce qu'ils veulent un monde meilleur.

C'est le biais de l'information survivante qui plaît.

Le mec qui a les moyens d'ouvrir sa gueule pour dire qu'il part. On n'entend pas ceux qui serrent les dents parce que causer c'est dangereux parfois en informatique.

Il y a aussi le revers de la nouvelle : un monde managériale où la condition du salarié a régressé et les chanceux qui ont de l'épargne tentent leur chances ailleurs tant ils n'ont plus confiance pendant une crise.

On dirait plus les rats qui quittent le navire qui s'échoue que les plaisanciers qui débarquent par un beau soleil.

Puis les mecs vous regarderez : souvent ils se rapprochent des activités manuelles où c'est normal de pas documenter quand on fait.

Si j'avais le portefeuille de manu chao moi aussi j'irais faire le néo-rural survivaliste sobre hi tech avocat du retour du paté de pomme de terre artisanal en creuse et je cultiverais de la patate.

Salopards de riches qui ont de l'épargne et peuvent encore rêver à sauver leurs fesses dans un futur sobre tout en faisant profit de faire sniffer de la high tech énergivore aux gamins qui apprennent et aux médias !

Je ne suis pas résigné, monsieur ! Je râle encore pour dire qu'on fait de la merde et que ça vous nous péter à la yeule, et que notre métier à une influence sociale de discrimination de la manière la plus insidieuse qui soit qui consiste en la sélection par la langue écrite des intellos. Sélection qui favorise ceux avec un délire sur la définition du mot qui change le monde en violation de ce que l'on sait du monde. C'est une usine à créer des clergés plus que des communautés de production l'informatique moderne. Rien d'autre qu'une factory à systèmes pyramidaux, un vendeur de pelle à des orpailleurs qui cherchent un eldorado imaginaire.

Je ne sais pas pour les autres, mais ouais, peut être que chez moi il y a un peu de résignation à accepter que je participe à un système de merde que je n'ai pas la liberté de le quitter par contraintes économiques.

J'ai un peu les boules à titre perso.

On peut même pas en causer collectivement : c'est un non sujet tant que qu'on ne fait qu'en parler et que personne ne l'enregistre, et la voix du collectif ainsi sous représentée par construction favorisant l'individu qui émet.

Marie Chantal aura toujours le mégaphone pour parler du saccage des villes par les miséreux qui la salisse.

Pierrot le SDF ne sera jamais interviewé pour causer du mari de Marie Chantal qui l'a licencié illégalement le collant sous les ponts.

L'inégalité d'accès à la mise à connaissance de ses opinions n'a jamais été autant en défaveur d'un dialogue radicalement non discriminatoire et respectueux.

L'informatique actuelle est un amplificateur à distinctions sociales basées sur l'accès à une éducation élitiste.

Pour moi l'informatique il faut la populariser et réouvrir les clubs labos informatiques dans les écoles, MJC de quartier où les gens peuvent parler avec leurs mots et maniper sans discriminations de pognon et voir où ça va pas se pignoler sur les outils libres que l'on vend entre 2 bières une fois par mois.

Elle est en toque ton IA, c'est évident

As tu déjà interagis avec des humains ? A l'écrit ?

IRC, SMS, mail, commentaires sur les réseaux sociaux ?

Vous avez remarqué on passe notre temps à faire des gaffes et des erreurs.

Et puis, entre nous on cause pas comme si on avait un balai dans le cul à chaque phrase.

Qui PARLE ou ECRIT comme une Intelligence Artificielle comme chatGPT dans la vraie vie ?

Spoileur alerte, j'ai habité une ville multlingue sur le continent américain, donc, je peux m'enorgueuillir d'avoir aussi échanger des mails avec des caincains en dehors de ma famille là bas.

Parfois, aussi, tu vois, ça claque mieux dit avec les mots qui sortent naturellement.

Et si vous avez remarqué on ne se baigne jamais deux fois dans le même argot.

L'abus même de belles formules lasse très vite.

Donc, l'IA de base elle cause comme un livre : pas comme un humain.

Le cas de référence pour "causer de tout sans rien y connaître" est le "bourgeois". Bien fat, imbu de sa personne qui est bien sûr de lui et appuie son propos d'une grammaire impeccable.

Car il est bien connu, que la grammaire impeccable est la barrière la plus décente dans un monde d'inégalités scolaires et aussi la moins sujette à interprétation oiseuse.

L'IA elle ressemble à ce bourgeois de vieux contes populos du temps de la culture ouvrière jadis.

Elle a ses mots, ses attitudes, son styles, sa péremption le monde en case bien rangée, son conservatisme, sa fâme (gloire en vieux françois) avec le monde avide de ses mots qui en aurait soit peur, soit y verrait le prochain oracle.

L'IA est un modèle parfait de ce que le populu méprise : celui qui parle comme en livre qui sait tout sur un sujet sans avoir mis les mains dans le cambouis et qui veut la gloire pour en avoir causer.

Pour 522Tonnes de CO2 par an, c'est plus un bucher de la vanité bourgeoise, c'est un holocauste indécent à la vanité dans un monde de changement climatique. Ce truc est exactement indéctable par les profs, car c'est ce que doit produire son système : des bureaucrates imbus de certitudes dans leurs mots du classement dans des sujets dont ils ingorent tout.

L'IA ayant pris comme source de données où la classe sociale est sur-représentées qui est celle des cadre supérieurs et professions intellectuelles et bien ton IA, c'est un bourge.

Elle a des biais anti-populos sans s'en rendre compte. Comme toi peut être. Le truc dont marx dit dont on peut on pas échapper : sa culture. Celle qui nous fait gommer du cerveau les chaînes que la rétine a pourtant vu.

Et le critique de l'IA qui lui même est éduqué, bien y voit pas qu'elle cause pas, formule pas, pense pas, raisonne pas comme un populo.

Ca lui collerait une claque si y avait plus accès. Ah ben vi, ça a pas trop choqué personne, car ceux qui y ont accès, sont ceux qui sont déjà écarté du modèle d'apprentissage.

L'IA est au sens de l'IA une hallucination collective d'une classe sociale hétérogène déconnectée qui fait un trip sur son nombril...

Je vais te donner un exemple, pas des maronis qui sont un peuple français peut représenté dans les écrits francophones, mais des banlieusards.

Genre 20 millions de quidams. T'imagines du demandes un style et un accent de banlieue à l'IA, elle va te sortir ce qui est enregistré.

Les artistes surjouent leurs accents, les accents des enregistrements de fictions sont caricaturaux et surtout il n'attrapera jamais la versatilité temporelle lexicale et géographique des argots parlés. Genre ; les accents changent en fonction des quartiers, et les argots.

Tu es garanti que ce sera soit si choquant (on a des argots gores) soit si policé qu'on croira une duchesse.

C'est garanti que ça manquera d'équilibre par manque de données, et partira dans une simplification outrancière qui ne pourra que générer un sentiment d'insulte de la part d'une population qui est pourtant fort nombreuse en ce pays : le populo.

A 522 Tonnes de CO2 émises par an, cette caricature si poussée qu'elle en est loufoque d'un intello est une blague pas drôle en plus d'être insultante.

Avec ce bilan CO2 tu pointes à coté de l'industrie aéronautique.

Il y a un peu le changement climatique. Les gens parlent comme des livres, mais 522 Tonnes de CO2 c'est dans l'ordre de grandeur du secteur aérien en rejet de CO2.

L'IA c'est la caricature du mec qui te fait des grands discours sur l'IA et ne s'arrête pas en trouvant choquant le coût en énergie pour avoir une caricature (même réussie) d'un crétin.

Entre temps, pendant que vous tirez la prise pour cette blague de mauvais goût, ce sera bien de faire cracher à ce système les biais de son modèle mathématique pour nous permettre de loler sur ceux de ceux qu'elle singe.