tag:blogger.com,1999:blog-15615788445298745642024-03-08T06:34:04.327-05:00ImaginationThe beauty of imagination is that sometimes it makes things come true.julhttp://www.blogger.com/profile/06120175983940571527noreply@blogger.comBlogger216125tag:blogger.com,1999:blog-1561578844529874564.post-28372391467027292872024-03-06T06:30:00.001-05:002024-03-06T06:30:30.573-05:00Plaidoyer contre la priorisation en science des budgets hautes énergie, de l'infiniment grand et du petit. On appellerait ça la méso-science celle qui définit la priorisation de ses budgets et ressource en y mettant l'Homme (et la fammme) au centre de son budget.<br>Comme le disait le sophiste Protagoras : ce ne sont pas les idéaux ou les esthétiques qui doivent gouverner les priorisation comptables mais l'Homme car l'Homme est la mesure de toute chose et doit être privilégié quand on dépense du pognon sur la vanité et les principes.<br>
Tu m'étonnes que Protagoras n'était pas aimé quand en toute chose on demande à que l'on place l'Homme au centre de toute mesure. Et ça tombe bien car le coeur de métier de la science ce sont les erreurs de mesures.<br><br>
Voyez vous, l'Homme est au centre de la science, notamment en tant que manipulateur de dispositifs expérimentaux de pointe, OR, toute la science le prouve, l'Humain fait des erreurs.<br><br>
C'est pour ça qu'on a inventé ce qu'on appelle la « confiance ». C'est une gymnastique mentale où l'on prend toutes les valeurs donnés par des humains qui font des erreurs soit totales partielle 10% du temps sans volonté délibéré de nuire aléatoirement. Et on vire les 10% les plus hauts, les plus bas et on garde un domaine pour une valeur.<br><br>
Et une loi physique connaît en fonction de son domaine d'application,
<ol><li>ses budgets,</li>
<li>les ordres de grandeur des mesures impliquées</li>
</ol>
Vous prenez l'astrophysique dans le domaine de vitesse laquelle les vitesses des objets étudiés de l'ordre de 300 000 km/s. Est-ce un domaine prioritaire au vu des budgets ?<br><br>
Nan parce que prenons un budget pour un autre domaine d'énergie qui implique des corps en mouvement : l'élaboration de tenue de travail qui protège les ouvriers.<br><br>
Y'a pas besoin de télescopes à des milliards de dollards pour commencer juste à observer un truc.<br><br>
Pour faire des tests de résistances de tenues une bette presse hydroliques calibrées par l'APAVE, avec banc de certification ça permet de commencer à publier direct des résultats pour moins de 100 000 €.<br><br>
Si l'homme est la mesure de toute chose, la priorisation de la science quand elle concerne des ordres de grandeur qu'aucun humain n'expérimentera de son vivant est questionnable.<br><br>
Le citoyen, l'homme va-t'il donner le droit de construire sans contestation du citoyens des accélérateurs de particules impliquant des Téras électron-Volt, des environnements où l'espérance de vie d'un humain avant sa sublimation (passage littérallement de l'Humain de la phase solide à gaz de plasma) se MESURE en microsecondes ?<br><br>
Si l'Homme est la mesure de l'utilité des budgets sur la survie de l'Homme, l'inconnu dans lequel qu'il pourrait être important d'investir maintenant j'ai d'autres sujets low-costs car faible domaine d'énergie.<br><br>
Alors je sais c'est pas bandant, mais pipi, caca, popo.<br><br>
Les bactéries dans l'eau et la nourriture prolifèrent d'autant plus que la terre se réchauffent.<br>Bactéries contre lesquelles les antibiotiques sont efficaces ... tant que tout le monde peut se les payer... et ils chient et ça va dans le tout à l'égout.<br><br>
Ces bactéries -streptocoques- sont responsables de la crise des chiasses des mangeurs d'huîtres de cette année (dont j'ai fait parti).<br><br>
J'ai acheté à ma fille un microscope à 30€ au supermarché du coin à Noël. Et je vois pas des bactéries, car je sais que dans notre domaine d'observation il y a que les énormes bactéries bien nourries du caca, elle peut en voir aucune. Et j'ai vraiment pas envie de toucher et sentir du caca pour faire le kéké avec un microscope. Par contre elle peut voir des amas cellulaires.<br><br><br>Plus le domaine de science est dans celui où l'homme est la mesure de toute chose, plus il est possible que des bons instruments de mesure soient accessibles dans sa cuisine ou son salon.<br><br>
Autant je peux ranger un microscope résolution optique x 1200 de 20cm x 25 cm x 40 cm sur un meuble, autant un tokamak pour étudier la fusion nucléaire/physique des particules ou un réseau de de téléscopes spatiaux et terrestres multifréquence c'est pas trop facile à caser dans mon 50m², même en faisant appel à un architecte d'intérieur.<br><br>
Alors, le paradoxe est certes que le GPS qui a permis à la physique du quotidien de gagner en terme de disponibilités et coût provient de la recherche spatiale.<br>
Grace au GPS, vous avez dans vos téléphones portables la puissance de mesure inimaginable.<br><br>
Voyez vous, ce qui fait l'erreur en mesure c'est aussi la limite de résolution physique des dispositifs de mesure.<br><br>
Pour ça on a une mesure de ce que l'on ne sait pas mesurer. Et la mesure retourne de manière invariante une constante. La constante de Planck qui nous détermine le budget qu'il faut investir. Delta Énergie fois Delta temps inférieur à cette constante.<br><br>
Vous avez vu c'est filou, c'est déterministiquement pas déterminé.<br><br>
Pour une mesure ou je vais quasiment systématiquement terminé par une mesure de vitesse car les hommes sont plus obsédés par ce qui bouge que ce qui est statique je vais avoir deux budgets : celui d'être meilleur en mesure du temps OU de l'énergie. <br><br>
Vous imaginez pas comme le GPS en jouant sur le budget synchronisation des horloges à la millisecondes a permis de faire de réseaux de vieux instruments dépassés des nouvelles merveilles.<br><br>
Si l'Homme est la mesure de toute chose il doit intégrer qu'une priorité accordée à un domaine de la science ne doit pas être donné à l'infini, car une disruption issue du spatiale a condamné la compétitivité des gros phallus à décharge rapide de l'atomique bien coûteuse adoré de la physique spatiale. Maintenant qu'ils ont prouvé valoir quelque choses, ils ont en gagnant leur pari de l'utilité de leur science ont condamné leur science en la rendant peu rentable à la mesure.<br><br>
Enfin, moi je dis ça, mais comme toute humain je me trompe peut-être dans mes ordres de grandeurs. C'est la base de la science, être bienveillant avec celui qui prend le risque de se tromper. Celui qui se trompe est corrigé ou appelé à s'expliquer, entre humains.<br><br>
Il est évident que la science fana de regarder ce qui bouge et de mesurer à parier contre « la Nature » chaotique, a les instruments pour mettre l'homme au centre de toute chose. Même si on a pas d'outil de mesure très sensible à l'Humain (analogue de l'énergie) on est bon à mesurer vite des signaux de merde. On a des conceptions prouvées par la pratique de systèmes tolérants à l'erreur (où beaucoup d'instruments mentent) et où la quantité des systèmes qui s'exprime contribue plus substantiellement à l'augmentation de la précision de la mesure que la fiabilité/honnêteté absolue de chaques mesures.<br><br>
Je pense qu'il y a encore sujet à explorer car je doute que si on pousse les échantillons réels à une certaine limite de bruits dans les tuyaux ça résiste.<br><br>
Bref, on a intérêt à pouvoir impliquer en science, à la fois comme
gens qui font la partie théorique barbante et font des confs d'égaux à égaux (mais c'est rasoir), mais aussi car avec des gens qui s'y connaissent un peu en radio fréquences, en antennes, en télescopes et tu as une choses qui n'a pas de valeurs pour une science, c'est un moyen peu coûteux de diminuer des couteûx budget de campagnes de mesures.<br><br>
La science moderne à l'époque des réseaux sociaux plutôt que de chouiner sur le passé devrait remettre l'Homme, le quidam, le pékin le vulgaire au centre de la mesure de toutes choses.<br><br>
La diversité sociale en science et son ouverture aux non diplômés n'est pas une menace, mais une opportunité d'étendre par la diminution de budgets de mesures et de leur vérifications. <br><br>
Le scientifique dont la marotte est la mesure des évolutions bénéfiques à minima à sa pomme, est peu crédible quand il ignore quelque chose qui au contraire de rabaisser sa place dans la société verrait augmenter sa valeur en pouvant poutrer des gros équipement en faisant du crowd-science : en distribuant des protocoles expérimentaux simple à répéter pour augmenter les résolutions de campagnes coûteuses. En se plaçant en intermédiaire inévitable dans la mesure distribuée entre les théoriciens, et les opérateurs, on crée un nouveau métier de crowd scientist. quelqu'un qui fait l'interface avec des férus d'un domaine pour permettre à chaque fans de participer à élaborer et opérer les dispositifs expérimentaux accessibles à leurs budget.<br><br>
Comme un community manager, non pas en mode pète moi le clash entre 2 inconnus dont tu te tamponnes, mais plus l'ado avec son bafa qui encadre les enfants pour leur faire faire des trucs rigolos ensemble.<br>Un peu un scoutisme scientifiques, des colonies de vacances méso-virtuelles à qui confier son geek, nerd, passionné, fana (et n'oubliez pas les versions féminines tout aussi casse couille qui au danger mortel des explosions que les males préfèrent (haute énergie+grande vitesse) qui elles sont attirés par toutes ce que la biochimie et la chimie orga ont pu générer de molécules qui peuvent tuer : les parfums, la biologie, les fleurs (c'est souvent des poisons les fleurs, hein?)) ... qui apaiserait les foyers.<br><br>
Une science qui veut dominer son époque doit embrasser les effets de réseaux qui apportent en eux l'intégration et la valorisation de l'Humain comme fondement d'une science bien gérée accessible à tous et qui priorise son budget à ce qui lui est accessible. Une science où la participation se voit dans les marges d'incertitudes qui baissent dans les mesures. Une science qui devient de plus en plus crédible dans sa parole que ses résultats s'améliore et que les gens la mette à l'épreuve dans leur quotidien.<br><br>
Vu la floppée d'instruments de mesures de haute précision qu'un téléphone portable renferme qui auraient coûtés des millions il y a encore 30 ans, j'aimerais comprendre comment la science justifie de renfermer encore plus le cercle de ceux qui peuvent y contribuer par la répétition de mesures ?<br><br>
En plus on est peut être pas diplômés en science du BON diplôme pour chercher, mais, on a fait entre 50 et 90% du cursus avec vous. On sait lire, écrire et faire 90% du boulot duquel vous prétendez déternir un savoir et une autorité exclusive...<br><br>
Vous savez, genre, y'a pas besoin d'avoir fait polytechnique pour mettre un échantillon dans une boître de Petri, maniper en environnement stérile et mettre la boîte dans le frigo 12h et compter les colonies bactériennes sélectionnées.<br><br>Pour faire une campagne de résistance aux anti-biotiques ça pourrait rendre 20% de la population à même d'acheter leur propre matos (un microscope à 30€, des boîtes de Petri, de l'agaragar, solution antibiotiques/glucose dosée) et faire les mesures..<br><br>
Pour remettre l'Humain au cœur de la science, il faudrait peut être qu'à l'image de la sécurité
civile, et de ses pompiers respectés de tous, ils intégrent plus de citoyens volontaires à même de contribuer à la science dans sa pratique. Que le citoyen indépendant des titres scientifiques soit à la fois le garant de l'honnêteté de la mesure scientifique, et l'acteur qui l'élabore et la développe en gardant l'intégral droit à disposer de ses créations. <br><br>
La chafouin y voit de la corruption d'une partie de la population, moi j'y vois la juste rétribution à la vulgate des fruits de son labeurs. Si je conçois un outil pour mesurer un sujet de pointe, j'ai aussi un outil de pointe pour manufacturer les futurs hits que le progrès prépare.<br><br>
Je ne réclame pas les droits exclusifs, mais le partage des droits car c'est la manière la plus simple d'obtenir ce qui m'est cher, non pas être le propriétaire de l'invention, mais qu'aucun proprio que la justice a tendance à favoriser ne viennent clamer et prétendre à l'exclusivité pour lui le plus fort de ce que j'ai sué à élaborer.<br><br>
Il me semblerait sain, de réenraciner la science qui est dans sa tour d'ivoire toute pourrie dans le monde du vivant. L'ivoire c'est une dent de cadavre qui n'a plus de racines. Ce qu'il faut à la science, c'est d'être plus organique, biologique, élaborée par une base sociale plus inclusive. Plus la science se referme dans ses universités et meurt de sa mort par milles citations académiques ... plus elle donne l'impression d'être pareille à la rose qui se fâne. Qui se décâtit qui n'est pas un domaine attirant. Et c'est dommage, car la science, c'est plus fun quand on le fait ensemble.
julhttp://www.blogger.com/profile/06120175983940571527noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1561578844529874564.post-61133772880085567622024-02-28T05:49:00.002-05:002024-02-28T05:49:26.168-05:00L'état est par construction anti-démocratique.L'État c'est la certitude, la démocratie un doute permanent.
<br><br>
L'état dans son nom et sa mission d'assurer une stabilité sociale en organisant la continuité non violente des communautés. Elle s'oppose (et j'y ahdère) à éviter le conflit, et la disruption violente. Le problème c'est que son opposition extrême au conflit peut justement amener à l'anti-démocratisme. L'état a non le monopole de la violence, il a surtout la violence de pouvoir normer ce que l'on appelle violence ou pas.<br><br>
Depuis Athènes, l'Homme politique n'a pas beaucoup évolué. L'état luttait contre toute réforme visant à la démocratie. Les arguments des sophistes (pro-démocratie) contre les pro-états (philosophes) tenaient dans l'arbitrage de décision. La mesure de toute chose doit-t'elle être l'Homme faillible qu'est le citoyen réel (protagoras), ou l'idéal (Platon) ?
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La question décide de savoir si quand la chose publique (qu'on appelle état, ville, république démocratie) ARBITRE en faveur de 2 parties elle est biaisée ou pas ?<br><br>
La démocratie dans l'esprit Athénien n'est pas celle de l'immobile, mais bien de pouvoir à chaque ARBITRAGE polémiquer (dans le sens de pouvoir défendre sa cause) sur le caractère démocratique.<br><br>
Le sophisme haï des philosophes revendique le droit pour tous de venir contester auprès des agoras (on dirait agent publique/administration/juge/parlement) sans distinction de naissance (esclaves, méthèques citoyen), sans distinction dans la prise de parole entre les bègues et ceux qui ont eu « une éducation », sans dictinction de classes sociales (entre aristocrates, philosophes, riches ou pauvre.<br><br>
Genre le sophiste, le démocrate, c'est la définition même du métier d'avocat.<br><br>
D'ailleurs c'est ce que reproche Platon aux sophistes : d'être des traîtres de classes éduqués, des mercenaires.<br><br>
Les sophistes et démocrates étaient suspects -à raison- de plaider pour plus de démocratie afin de vendre l'idée de payer des gens éduqués proche des responsables des discriminations pour porter ta cause en place publique.<br><br>
Genre, un démocrate/sophiste athénien, c'est un pur produit de l'aristocratie athénienne éduquée qui s'enrichit du système de discrimination par la pratique de défendre devant la justice de l'époque les discriminés. Et que vu qu'ils s'enrichissaient, a priori, au fur et à mesure de l'appauvrissement des riches qu'ils critiquent, des pauvres qu'ils défendent, il y a vait des sérieuses questions à se poser sur les démocrates.<br><br>
Et Platon de retourner le poison démocrate (leur pamphlet marketing pour extirper de la prestation de représentation du discriminer à l'agora pour plaider la discrimination) dans le cœur des sophistes.<br><br>
Hey, vous les sophistes et démocrates qui vous enrichissez en prétendant vous battre pour la démocratie, il n'y aurait pas une contradiction entre vos actes et vos paroles ?<br><br>
Et là, moi je dis masterclass headshot de Platon/Socrates sur les social justice warrior (ou parti de gauches dans les années 90, et pourtant je reste démocrate avec le même sens que les sophistes, et j'insiste sur l'ironie de Socrates plaidant la cohérence et la logique alors qu'il est lui même une Gatling à arguments fallacieux. La Socrates non plus est pas très cohérent entre ses mots (il faut être logique et s'appuyer sur le réel) et son comportement habituel en tribune (désinformer au nom de ses idéaux pétés du cul (incluant la misoginye) en niant volontairement la pertinence du factuel).<br><br>
Les philosophes et sophistes sont un peu le point noir au milieu du blanc (Ying) et blanc au milieu du Yang (c'est de la récursion). Les philosophes (*réels* de l'époque) et les démocrates rééls qui se bastonnait DANS les camps qu'ils prétendaient être la petite touche de l'autre. Un peu la constance de la corruptions des défenseurs d'une cause. <br><br>
Le philosophe profite de la contestation démocratique pour pervertir un bon système à son avantage, de même que le sophiste. Et c'est peut être parce que le débat sophiste/philosophe a pris toute la scène que la démocratie athénienne est devenu un état impérialiste violent qui faisait passer Spartes pour des défenseurs de la paix dans le monde et des bisous entre voisins.<br><br>
Si Spartes avait été un gars de banlieue, son casier judiciaire pour violence extrême, prostitution, esclavagisme, extorsion, viol, vol en bande organisé serait établi, et aucun daron ne le laisserait dormir dans le lit de sa fille sans surveillance sans une bonne raison. Les démocraties réelles de l'époque ont du s'allier à Spartes pour se défendre la cité auto-proclamée la plus démocratique de grèce mettant en avant la qualité de débat philosphes sophistes en haut de leur catalogue produit : « démocratie/République Ayez un état au poil plus brillant en employant les goods cops/bad cops du débat bi-partisan démocratie/république, mais aussi droite/gauche. Notre cabinet de Conseil Socrates et Protagoras vous mettent à disposition les meilleurs tribuns athéniens qui moyennant un peu de richesse pour former vos experts défendrons l'amélioration du système.<br><br>
L'idiot prend parti soit pour la République ou la démocratie, le démocrate prend part à reconnaître dans le débat démocratie/République un bon débat mais dont les bases DOIVENT être questionnées en permanence.<br><br>
L'erreur n'est ni la démocratie, ni la République, ni le changement, ni l'immobilisme, ni bien ni mal. Mais si quelque chose ne marche pas il faut admettre que ça marche pas. Laisser les gens éduqués décider de l'amélioration de la chose Publique pour un mieux être (soit républicain de prospérité conservatrice, soit démocrate de réforme égalitaires) n'a jamais marché.<br><br>
Les gens éduqués sont les Hooligans de l'arbitrage des opinions. Les seuls admis à critiquer les
opinions, les choses, avoir un avis, proposer des solutions c'est eux. Et pas de bienveillance envers celui qui pense différemment. Ce sont des experts des idéaux seuls « légitimes » à discuter des idéaux qui nécessitent de l'éducation subventionnée qu'ils ont eu, et dont ils élabore les subventions (Platon avait une académie à former des gens à sa pensée pour organiser les cités, il avait inventé l'ENA/scPo privée).<br><br>
Comme on dit en France d'aujourd'hui, droite ou gauche peu importe, que l'un ou l'autre dirige ça devient de pire en pire sans changement, c'est toujours les mêmes qui dirigent et débattent.<br><br>
Et pour se foutre la gueule des démocrates de Pacotilles (dont la gauche) qui parlent d'égalité d'accès aux tribunes aux Républicains de pacotille qui clame qu'il faut trier et priviligié celui qui est <i>BIEN</i> éduqué pour avoir un système vertueux qui s'améliore, ils ont TOUS tiré avantage des défauts évidents de leurs litotes manichéennes.<br><br>
L'idiot peut définir la démocratie et n'a aucun doute, le démocrate refuse d'accepter une quelconque sélection basée sur l'expertise dans un débat par des gens qui s'enrichissent de la discrimination CROISSANTE de l'accès à l'expertise. Je suis certain de ne pas vivre en démocratie, parce que même si j'ignore la définition exacte de démocratie, je suis CERTAIN que ce n'est pas démocratique d'exclure par une sélection sur l'éducation, une distinction de classe sociale.... une majorité CROISSANTE de gens qui s'appauvrissent. Je ne sais pas ou est ce qui est immobile (l'état par essence), par contre je vois clairement que les calculs sont pas bons et qu'on se dirige dans la mauvaise direction.<br><br>
Je ne vais pas rentrer dans le débat philosophe/sophiste, République démocrate tel qu'il est posé actuellement, car ce débat figé, non de par son sujet, mais par tout les marchands du temple de la gloire publique (sport, TV, politique) qui prône leur lubie comme « amélioration exclusive de la société » et qui alterne exclusivement à la direction du changement nous emmènent quelque soit leurs oppositions bien argumentées de façade droit vers le mur pendant que leurs fouilles se remplissent.<br><br>
C'est un biais systémique qui empêche quoi que ce soit de changer en bien. Nous devons douter de tout les experts, et les experts feraient moins peur si on les entendait douter publiquement de leur expertise et exposer qu'ils profitent de l'empiration de la situation. <br><br>
Un débat d'expert/opinion dans un contexte qui empire est rationnellement systématiquement un débat entres pourris dont il faut logiquement ignorer les polémiques. Si le monde s'améliorait, je changerais d'opinion sur la nécessité d'arrêter de trier la distinction de classe sociale pour l'accès au débat/pouvoir, je ne sais pas si la distinction sociale est une mauvaise idée dans l'absolu idéal, je constate dans la pratique notre sélection sociale est cassée. <br><br>
Quand on sélectionne de plus en plus sur l'éducation intélectuelle et que la situation empire, c'est un peu le signe que quelque soit le critère de sélection, il faut cracher sur les gens éduqués non sur les pompes pour les cirer, mais bien directement dans la face. <br><br>
L'état quand il désigne une chose qui empire son convertisme alors que la situation empire est anti démocratique. Si il réformait alors que la situation est tout à fait acceptable, il serait aussi anti-démocratique. Quand l'état qu'il se réforme ou qu'il conserve garde constant l'aggravation de la situation, ce n'est pas un état, c'est du crime organisé.julhttp://www.blogger.com/profile/06120175983940571527noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1561578844529874564.post-6479976978466351582024-02-24T08:55:00.000-05:002024-02-24T08:55:21.952-05:00Bras de robots, Assembleur, IA, esclaves ou salariés ?Je n'ai jamais été doué sauf à jouer. Mes notes étaient catastrophiques en toutes matières si y'avait pas un truc drôle à faire.<br><br>
En Français mes notes fûrent minables jusqu'au jour où je découvris que je pouvais conclure de manière cohérente et reproductible et avoir des
bonnes notes en contredisant de manière FLAGRANTE la thèse étudiée.<br><br>
Je pense que c'est l'éducation nationale qui par une pavlovisation constante jouant sur mes plus bas instincts a fait de moi le TROLL que je suis aujourd'hui.<br><br>
Ne remerciez pas l'ennuyeuse éducation nationale qui a failli me faire mourir d'ennui.<br><br>
Remerciez celle de mes cours d'assembleurs 68000 dans mon cursus de microélectronique qui mettait à disposition des BRAS DE ROBOTS PROGRAMMABLES !<br><br>
Le dispositif était certes improbable (un chassis de 68000 enchassé dans un GOUPIL (LE PC à la Française de l'époque Gaullienne)) avec un truc de TTL soudé sur un port pour maniper les 4 moteurs axiaux d'un bras de robots c'était le MÉGA FUN !<br><br>
Je plains les jeunes : nous on voyait grace à ce dispositif un peu improvisé la vérité vraie de la continuité des circuits emmenant un 1 sur une broche d'un GPIO vers
un moteur.<br><br>
Rien de caché, de la PORN TECH AMISH. Si un amish savait à quel point c'est maîtrisable et simple, les amishs aurait des chaînes de fabrication robotique dans leurs ordnungs.<br><br>
<br>
Bref, le TP était génial : j'ai enfin été major une fois dans ma vie dans une promo dans une matière où normalement je frôlais la note éliminatoire.<br><br>
Voir et concevoir c'est pas pareil.<br><br>
S'émerveiller de voir un bras de robot autonome faire un geste, et péniblement APPRENDRE FROM SCRATCH à un bras de robot comment déclencher ses moteurs axiaux dans une bonne chronologie, ça démystifie.<br><br>
Vous voyez AVANT que la commande déclenche le robot, la mémoire de l'ordi est vierge. Pareil à une IA, on commence par apprendre du meilleur des modèles (on va piloter soit même le bras de robot au clavier) et ensuite auto-enregistré TOUT ce que l'on a executé (ou pas) pour saisir un object et le rejouer.<br><br>
Le bras de robot est un turc mécanique, derrière ce mouvement se cache celui appris d'un humain.<br><br><br>
Ou d'une IA ....<br><br>
Est-ce qu'un geste peut être original, détenu par une entité légale ? Peut-on s'approprier le geste de l'autre, le réglementer (voir le dérèglementer) ?<br><br>
En fait, on s'en bat les steacks quand le détenteur du geste expert est un esclave...<br><br>
Dans le contexte de la guerre des Pauvres, les mnémonites et autres anabaptistes ont questionné leur rapport à la technologie comme outil d'asservissement.<br><br>
La doctrine amish peut être résumé en « nous souhaitons être dans l'autonomie technique pour ni prendre le risque d'être asservi par le possesseur de la technique, ni être le complice de l'asservissement de la technique.<br><br>
Il y a dans la pensée amish une critique pré-marxiste que l'on retrouve dans le luddisme d'association claire entre mécanisation des tâches et exploitation du pauvre.<br><br>
Avant de dire du bien de la pensée laïque amish, j'aimerais rappeler que la réalité des communautés amish est assez proche d'un sectarisme que je ne souhaite pas à ma famille. Je ne veux pas vivre en communauté amish.<br><br>
Par contre, ils ont quand même survécu 500 ans dont quelques épisodes de persécutions religieuses donc, en terme de capacité de survivre on va leur accorder un point Darwin positif.<br><br>
Les Amishs sont une propagande par le fait d'implémentation capable de fonctionner qui refuse pour des mauvaises raisons (le bigotisme) l'automatisme qu'il dénonce comme générateur de la misère.<br><br>
Comment peut on éradiquer concrètement la misère ? En éradiquant les riches disent les amishs. En étant tous radicalement égaux dans une pauvreté partagée où la technique est accepter dans son minimum vitale permettant à délivrer l'individu des tâches pénibles (mécanisation des labours, pompage de l'eau, PAC...). <br><br>
Les mecs ont des dispositifs de climatisation old techs. Parce que bon, amish ou pas, tu préfères vivres dans une maison sans champignons donc, il en fait des automates.<br><br>
Ils ont des pompes éoliennes pour monter l'eau. Ils ont rien contre l'automatisme; j'ai même vu des moteurs **Stirling** Amish pour faire des pompes à chaleurs rudimentaires.<br><br><br>
C'est plus un automate qui utilise des différentielles analogiques qu'un truc avec un microprocesseur programmable, mais ça reste un automatisme. Un truc qui déclenche de manière autonomes des transferts de chaleur sans interventions humaines autres que déplacer le truc pour le mettre en marche.<br><br>
Alors bon, moi les amish je prétend que sont des technophiles, ils sont tellement esthètes qu'ils tentent de définir le plus petit jeu de technique possible pour atteindre le plus grand confort possible le <b>Gelssenheit</b>.<br><br>
Ils ont même des machines à laver (rudimentaires).<br><br>
Donc, oui on parlait d'éliminer les riches.<br><br>
Si les riches sont le problème social, il suffit de vivre dans une communauté où tout le monde est pauvre.<br><br>
Alors entendons nous, pas pauvres au sens d'un ministère théologique ou étatique, mais la définition pauvre de pauvre, celle qui date d'avant les mesures.<br><br>
Le pauvre est celui qui ne manque de rien mais ne peut se payer le superflu. Et le superflu pour un amish : c'est la pierre tombale.<br><br>
Pour le amish le pauvre ne manque de rien, mais comme les pierres tombales qui coûte un bras c'est pas un trop du bling bling, tout le monde pourra se payer sa pierre tombale faite d'un rien facile à faire soi même.<br><br>
Le amish réduit ses besoins et ses attentes pour qu'à la fin de sa vie il soit capable autonome de dignement graver sa pierre tombale.<br>De fait, le seul argument valide à ne pas pouvoir vivre pauvre pour un bigot est levé.<br><br>
Désormais le riche est celui qui tente d'entraîner la communauté dans une spirale où le vieux n'est plus autonome pour produire une sépulture aux attentes de la communauté.<br><br>
La machine à laver, la pompe à eau, ça contribue à l'autonomie. Une imprimante 3D qui fabriquerait des statues du seigneur qui deviendrait un MUST pour les enterrements n'est pas souhaitable.<br><br>
Enfin, on confond pauvre et miséreux. Le pauvre est en bonne santé, car se privant de rien (mais ne pouvant se payer le superflu) il n'est ni en carence alimentaire, ni en insécurité locative, ni à vivre dans le froid ou le chaud extrême.<br><br>
Une société sans riche, c'est une société sans misérables.<br><br>
Comment les amish ont développés une histoire de culture de critique sociale de l'automatisme ?<br><br>
Et bien, comme pour tout super héro aussi dingo soit-il, il faut lire le marvel origin : « les luthériens et la guerre des Pauvres ».<br><br>
En 1540 (la rennaissance) on débute la mécanisation. Surtout là où les protestants (plus souvent ingénieurs et artisans sociologiquement que les papistes) étaient.<br><br>
Et les amishs, c'est un fork hostile d'ingénieurs éclairés sur les luthériens. Là où les luthériens vont avoir une belle face dans l'éthique protestante du capitalisme, ils ont rapport opposé à celui des amishs face à la machine. Le luthérien est technophile proche de la bourgeoisie, le amish est résolumment et explicitement du coté des pauvres. Weber a bien loupé l'éthique protestante de l'anti-capitisme industriel et l'anarchisme pro pauvre. À croire que Weber était protestant, riche et biaisé dans sa propre culture de classe qui l'a emporté sur son honnêté religieuse.
<br><br>
Ce n'est pas un non à la technologie, mais plus pareil au serment des compagnons du devoir à ne pas s'autoriser à construire des forts ou des prisons, une restriction à son domaine d'application considéré comme contraire à une société concrète fonctionnelle. Les amishs lient le fait de voler le travail des pauvres à la machinisation et luttent contre, car ils luttent contre l'instauration d'une caste de riches.<br><br>
Va pas chercher chez les marxistes qui réfutent le concret pour t'expliquer que l'anti-capitalisme ça existe concrètement et que l'on vit très bien sans les riches.<br><br>
Au prix de ne pas avoir de bras de robots.<br><br>
Imaginons comment avoir un bras de robot programmable low tech ferait s'écrouler la communauté amish.<br><br>
Il y a un geste chiant qui fait mal : faire le pain. <br>
Ma machine enregistre le geste du gars et le rejoue en boucle. Rien de sophistiqué, un processeur 4 bits gravé à 1 micron devrait pouvoir le faire.<br><br>
Jusque là tout va bien. Mais ... Imagine qu'un client est un super boulanger et a un geste original qui améliore la panification, je peux enregistrer son geste et le vendre.<br><br>
Avec mon bras de robot je viens à a fois de faire dévier une communauté de sa norme et j'ai introduit une dépendance à mon aproppriation du travail de l'autre.<br>J'ai inventé l'aspirateur physique à créer de la propriété sur les gestes originaux des autres.<br>
À partir de mon robot je peux concurrencer un membre de la communauté avec une variante de son geste lui faisant perdre son avantage que je viens de récupérer à l'identique pour un coût d'exploitation qui est fraction du coût social à entretenir un membre de la société.<br><br>
La machinisation qui semble altruiste (on épargne la tâche ardue au miséreux) est en fait le basculement de rentablité entre l'esclavagisme et le salarié du point de vue de l'exploiteur.<br><br>
L'esclave n'est membre de la communauté car il est possession. On cherche à le rentabiliser en lui faisant faire des tâches productives où il est plus concurrentiel que l'homme libre autonome.<br><br>
Littérallement, l'esclave est parfait pour les boulots de merde que personne ne ferait sauf contraint et forcé.<br>
Mais, moins motivé que l'Homme libre, comme les nazis et les soviétiques l'ont démontré en usant massivement de main d'oeuvre forcée, sa qualité nécessaire à des biens sophistiqués à forte valeur ajoutée n'est pas profitable.<br><br>
La mort de l'esclavagisme n'a pas été une victoire des abolitionistes sur les exploiteurs autant qu'un changement de rentabilité du coût de l'esclave quand la machine arrive.<br><br>
Le salarié, pauvre, est la mutation économique naturelle qui suit l'esclavagisme. Celui qui n'étant pas autonome dépend de la société et doit donc ACCEPTER des travails qu'une homme libre n'accepterait pas pour non se payer le superflu, mais simplement ne manquer de rien.<br><br>Le travailleur n'étant plus propriété de l'exploiteur, l'exploiteur ne risque plus aucune poursuite légale ou opprobe social pour le destin qu'il contrôle du salarié.<br><br>
C'est un peu comme un esclave de fait, mais comme c'est pas explicite que tu contrôles son cul pas de risques d'opprobes. La propriété est mutualisée.<br><br>
Comme du dépends des scouts (ou autres bigots) tu leur dois un peu de ton temps à la hauteur du mérite social : aux riches les titres ronflants qui passent en beaux uniformes parader à la fin des rencontres et au vâchers le soin de torcher leurs mômes mal-élevés.<br><br>
Tu dépends de la ville, l'état, l'école, le proprio qui ont tous une tâche mnauelle que tu prérérerais ne pas faire (trier ses poubelles, accompagner les enfants à la piscine, faire le crétin sous un drapeau ....) à t'imposer car tu dépends d'eux et de tes bonnes relations avec eux.<br><br>
Dans le salariat le seul atout de l'humain est l'originalité de son geste. Quelque chose qu'il sait faire qui lui permet de gagner contre les machines.<br><br>
Enregistre tout les gestes, de tout les humains, dans une base de données. Dépersonnalise les résutats et donne ça a manger à un robot et t'as créé l'IA.<br><br>
La machine à s'attribuer l'originalité de tout les salariés. <br><br>
Plus besoin d'un boulanger, d'un docteur, d'un salarié -riche ou pauvre- quand on peut le remplacer par une machine !<br><br>
Jamais un ingénieur collaborant à construire des machines s'appropriant le travail des autres ne peut imaginer un instant ne pas terminer victime de sa propre création.<br><br>
Alors, le amish en moi, regarde ce bras de robot et se demande si il faut déjà le brûler comme une technologie de malheur ?<br><br>
Et comme je ne suis pas amish, je dis : lol non !<br><br>
J'aime mes jouets qui font wizz, crash, boum bang. Un spectrographe de masse par exemple, ça c'est cool.<br><br>
Quand je regarde un téléphone portable moderne avec ses DSP, RAMDAC, fréquence d'horloge, je me dis que l'on peut équiper TOUT les foyers en équipement de dingue à pas cher si seulement on pouvait leur mettre un bras de robot.<br><br>
Même un putain d'earpod embarque 3 core ARM de folie. J'ai fait wahou devant des consoles de jeux piloté par des unités centrale 8 bits (comme la super NES). Donc imaginez le parti que j'imagine qu'on peut tirer d'un earpod pour peu qu'on peut le coller au cul d'un bras de robot.<br><br>
Avec suffisamment de fer à souder et d'ingéniosité on peut imaginer recycler un moteur de machine à laver et son microcontrôleur en centrale inertielle de qualité militaire. <br><br>
Ou pas, on peut aussi faire des microscopes à infrarouge, des émetteurs récepteurs multibandes, des appareils de mesure donc **MÉDICAUX** mais aussi militaires ...<br><br>
On pourrait imaginer avec un dispositif low tech et peu de soudures transformer un téléphone portable en oscilloscope, on pourrait même tenter de le faire par induction.<br><br>
Bref, je signale que mon point de vue est biaisé : je ne connais aucun amish et je suis expert de canapé dans leur culture. Donc je n'ai fait qu'étaler des préjugés... avec une pincée de vérité.<br><br>
Par contre, comme eux, mais avec des conclusions qui me sont propres je trouve que leur dénonciation explicite de la technologie comme outil d'asservissement est un bon axiome et je pense que mes conclusions sur le sujet n'ont aucune quelconque valeur, par contre, comme eux j'ai le préjugé qu'il faut savoir garder une méfiance viscérale à l'égard d'un progrès technique prétendant à l'automatisation comme seul objectif, car seul l'exploiteur voit ça en but à rechercher dans la technique. <br><br>
Réinventons la technique éthique.
O, by the way : il y a un vrai site web AMISH avec un magazine PDF téléchargeable usant des dernières techniques mercatiques avancées pour vendre du conseil en innovation low-tech AMISH à la sauce startup.<br><br>
https://www.plaincommunities.com/
julhttp://www.blogger.com/profile/06120175983940571527noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1561578844529874564.post-80352424035875955472024-02-23T08:33:00.002-05:002024-02-23T08:33:40.776-05:00La microélectronique dans laquelle il faut investir n'est pas ST-microelectronics
L'idiot regarde l'ASIC dans laquelle on grave des accélérateurs de calculs matriciels nécessaires à faire l'IA, le sage regarde le corpus d'apprentissage et comment le truander.<br/>
Un maillon qui au grès des tensions entre de ses clients (moutons qui pratiquent la régression linéaire multifactorielle rebrandée IA) et les fournisseurs (ASML et Taïwan) qui ont tout deux intérêts à sa disparition on ne sent pas la situation d'avenir pour étendre les capacités de fondeurs dans le marché en l'état ...<br>
Si en IA il y a le pari de la force brute (moar data, moar GPU, moar electric powa), il y a aussi le pari du fourbe radin.<br>
Le camps de la Force Brute est celui d'une compétition en budget sur l'achat de moyen de production ou seule la position dominante l'emporte par accumulation de gains physiques.<br>
La force brute nécessite des poches profondes comme celle de la Royauté anglaise.<br>
Que la France n'a pas. Disons que la dette française n'est pas l'investissement le plus alléchant de la planète.<br><br>
Donc, aller se battre sur un marché d'investissement en machine outil dont l'aval et l'amont dépend de gens qui nous aiment pas, sent terriblement le « on peut pas dire qu'on a échoué, on dirat que ça n'as pas marché ».<br>
<br>
À peine prévisible. Sinon, on peut juste pas investir 1 Milliard sur les 8 prévus en éducation ?<br>
Je veux pas dire, on est pas obligé de gagner la bataille de l'IA sur le marché du silicium, on peut y aller sur le terrain du cerveau.<br><br>
Prenez un pré-traitement humain de donné qui a détection égal vous ferait économiser votre graph d'apprentissage d'un facteur 2 ?<br><br>
Rien n'interdit d'utiliser du cerveau humain pour gagner. L'IA c'est simplement une moulinette à qui on donne des séries de catégories en entrées liées les unes aux autres et qui sort en sortie un oracle pour répondre à une question précise avec une confiance à 95%. Genre probabilité pour une femme, pauvre, arabe, noire de devenir présidente de France sous 4 ans ?<br>
Et son corpus d'apprentissage.<br>
À quoi sert l'IA commercialement, là où ça fait son succès ?<br><br>
À remplacer du bullshit job consistant à faire des oracles concernant la santé financière d'un prospect.<br><br>
L'IA répond à des questions précises comme : présentez ma pub uniquement à des gens qui achèteraient mon produit.<br><br>
Et ça marche.<br><br>
Ça répond aussi à des questions comme : <b>« cette personne peut-elle rembourser une dette sur 20 ans ? »</b><br><br>
Imaginons que notre femme, arabe, noire, moche, bègue, polyrhumatisée, JEUNE, mère célibataires, handicapées demande un emprunt de 4 Millions d'€ pour espérer remporter l'élection présidentielle, l'IA doit sans préjugés décider si elle a une chance de remporter l'élection et décider oui ou non si le lui accorder.<br><br>
Dans son circuit de traitement, les résultats de millions de réponses réelles avec connaissance précise à toute ces questions ont permis d'identifier des règles qui au final si on fait rentrer une info genre « est femme » ou « est arabe », l'IA a déjà tranché -depuis son corpus d'apprentissage- que la réponse était OUI ou NON.<br><br>
Un corpus inconsciemment misogyne ou raciste, mais mesurables au vu des rapports des décisions réelles en faveurs des assoces de consommateurs il y a bien du racisme intégré dans le corpus d'apprentissage.<br><br>
La question n'est pas de savoir si le racisme est bien ou mal d'un point de vue éthique ici, mais froidement égoïste de celui qui veut faire un algo efficient.<br><br>
Le problème de causation et corrélation, ou couplage en science n'est pas nouveau. Comment on s'auto-contamine nos propres outils qui partent en sucette.<br><br>
Est-ce une bonne idée d'introduire un prédicteur qui marche à 100% sur RACE ou GENRE quand il y a une boucle de couplage entrée sortie amplificatrice ?<br><br>
Vois tu : si ton IA apprend de données, c'est celle de la bureaucratie moderne où l'on coche des cases pour dire ce que l'on est. Un formulaire qui fait un vecteur de données, des quels des humains tirent des oracles pour aiguiller leurs formulaire à la prochaine étape.<br><br>
Les formulaires d'aujourd'hui, servant à mesurer la qualité de prédiction des IA, inflluenceront les décisions de l'IA de demain.<br>L'IA apprend en remettant des pièces dans le jukebox en favorisant le poids de ses biais.<br>
La question n'est pas de savoir si le racisme est justifié ou pas, juste de poser la question de : veut-on une boucle d'amplification explosive dans un apprentissage ?<br><br>
Le poids de la dimension par la capacité disruptive qu'aurait une aggravation exponentielle des biais racistes d'une itération à la suivante, plus vite que le biais ne progresse réellement dans le corpus d'apprentissage humain risque de laisser un faux positif devenir un vrai discriminant. Je ne parle pas que du racisme. Dans les décisions financière en fait c'est plus souvent le code postal.<br><br>
Ce magnifique prédicteur de toute une série de préjugés que l'on peut réduire à un chiffre anodin : des entrées dans un cadastre.<br><br>Toi tu habites dans le XVIé ? Les portes du crédit te sont ouvertes. Toi l'habitante de la cité HLM de Guéret en Creuse, lol non.<br><br>
Les vrais ghettos sont ceux des riches. Ils sont le sésame pour déclencher le cheat code des IA.<br><br>
Et voilà, j'aimerais faire une brigade de guérillas adverse aux IA qui empoisonnent les données personnelles utilisés par les marketeux leur permettant de savoir à qui accorder et refuser les prêts, montrer les bonnes affaires, devenir le robin des bois du numérique anti IA, qui apprends que c'est à St Denis dans le 93 que t'as les darones qui ont besoin que tu lui DISE OUI à tout crédit aux conditions les plus aventageuses.<br><br>
Des faux dealers de vrais données personnelles altérées pour empoisonner les IA ennemies des données qui feront péter ses oracles numériques en donnant des réponses opposées à ses préjugés.<br><br>
L'opération ANARCH - IA ou Arnaqu-IA ou Atillah le UN (1) où l'on saborde pour une poignée de pesos investit dans quelques grains bien placés dans les rouages de l'industrie de l'IA (ses corpus de données d'apprentissage) pourrait grâce à une politique opportuniste de terre brûlée (je l'aura p'tet pas, mais tu l'aura pas non plus et ça va pas me coûter cher) être le meilleur investissement que la France pourrait faire en IA. <br>
Bref, cher gouvernement, filez moi un milliard et je vous garantit qu'on crame les magificient SEVEN (anciennement GAFAM) les majors de l'IA et le marché même de l'IA tout en démontrant que c'est dangereux, Imaginez si les pauvres devenaient riches, et les riches pauvres car les IA décidant des crédits et leurs taux d'intérêts étaient sous influencent de données corrompues ?<br><br>
Ce serait pas le fun plus qu'une usine déjà condamnée avant même que le béton soit coulé ?
julhttp://www.blogger.com/profile/06120175983940571527noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1561578844529874564.post-940106814427951772023-07-11T06:40:00.001-04:002023-07-11T06:40:46.369-04:00Je souhaite la Révolution « Tranquille ». Imagine Claude contremaître blanc hétéro dominant qui ce matin vacommencer la journée par reprimander sa main d'œuvre féminine gaspésienne qui répond aux patrons et ne regarde pas ses pieds quand le patron parle et qui dit. Désolé d'avoir aidé le patron toutes ses années qui vous collait la misère aux noms des traditions, mais en fait, là je sais pas ce que j'ai, j'ai plus le goût aux traditions.<br><br>
On va t'y voir le patron ensemble pour lui dire non à ces conneries ?<br><br>
Et toi tu te dis un scénario de révolution pareil, ça passera pas, ça marchera jamais.<br><br>
Imagine passer de l'homophobie viriliste au mariage pour tous légal en 20 ans et que ça passe crème ?<br><br>
Alors je dis pas que je romance pas un peu la révolution tranquille québécoise, mais la révolution tranquille est un phénoème social qui a précédé les changements politiques.<br><br>
Ce ne sont pas des courageux politiques qui ont imposé à la masse des changements, mais un rouleau compresseur de changement de mentalité de masse qui a écrasé le conservatisme politique sans discussion. Les universitaires sont toujours pas surs de ce qui est arrivé, et il y a encore débat sur l'existence même de cette révolution (malgré ses traces dans les changements de la loi).<br><br>
Une révolution sans trop d'effusion de sang, juste par l'expression sociale de la détermination et aussi ... la désertion en masse des églises qui était en plein début du scandale des orphelinats sur fond d'élimination et de viols des premières nations.<br><br>
Pour avoir traîner dans les rues de montréal, et souvent du coté de la mission st laurent, je les ai vu les squidjies premières nations de nos jours. J'ai eu des témoignages de personnes ayant été dans les réserves (car d'ascendance micmac).<br><br>
Je vais pas dire que la Révolution tranquille et la perte de beaucoup de préjugés n'a pas gardé celui ci intact, alors qu'il a choqué.<br><br>
J'ai trollé sur le sujet. Et le souverainiste m'a demandé : tu sais, ce qu'on fait aux premières nations, vous le faîtes à vos gitans.<br><br>
Limitation de la circulation, réserves (aires) dans des coins pollués, pas d'accès aux services publics décents, stigmatisation car ils sont au BS (bien être social/RMI), dire qu'ils sont criminels de naissance qui savent qu'à foutre le bordel, armés et barbares... Donc toi le pied blanc de maudit français tu viens pas me raconter la vie avec tes belles idées.<br><br>
Vous voyez, un bon troll, c'est celui qui provoque un contre troll de belle qualité. Et quand on atteint ce comment, on se rappelle ce que troller veut dire.<br><br>
Que quand on juge on accepte d'être jugé et qu'il faut causer de la paille et de la poutre.<br><br>
L'art du troll en trois passe : viser un biais (paille) et provoquer la riposte sur une variante de son coin (poutre), et on crie TOUCHÉ ! Si tu reconnais aussi bien ce que ce biais a de visible chez moi, je te rassure il est aussi visible chez toi.<br><br> Et qu'on discute du biais de chez lui ou de chez moi, les arguments sont les mêmes pour condamner et justifier les biais.<br><br>
Mnémotechnique pour retenir un bon coup du Bergé en échec trollistique :
<ul><li>On met un fou sur Paille !</li>
<li>on se fait prendre par un pion qui crie Poutre !</li>
<li>On incline le roi est un dit Touché ! J'accepte d'être jugé, et si on commençait à causer ?</li>
<li>montre moi ce qui a sous (hypo) le jugement (citère) => hypocrite</li>
</ul>
C'est une figure réthorique assez facile à enchaîner qui commence par 4 mouvements amples que l'on contrôle. Ça aide à perturber les meilleurs.<br><br>
La lecture d'ouvrage jésuite pour connaître les meilleurs techniques de trolls est un indicateur de la mainmise historique de l'église en expertise technique dans le domaine. <br><br>
Quand le trollé se rend compte qu'on lui fait répéter les expressions en variant des variables et qu'il arrive à des conclusions différentes : on gagne.<br><br>
Tout ça pour dire, que le québécois et le français ils ont le même cerveau.<br><br>
On les trolle tout pareil, ça les énerve tout pareil, et on passe des soirées animées tout pareil où tout le monde a envie de s'exprimer.<br><br>On m'appelle troll, je préfère animateur bénévole et bienveillant inclusif des espaces de discussions.<br><br>
Le québécois et le français comme l'est tout pareil même avec son françois magané, rien ne nous empêche malgré tout de rêver d'une révolution tranquille qui pourrait arriver aussi en France.<br><br>
Cette combustion spontannée de préjugés sociaux qui influence en bien un pays tout entier, même si les transformations n'ont pas été totales, alle a été notable.<br><br>
Juste t'imagines une révolution sans effusion de sang, juste parce que tout le monde se lève du bon pied un matin ? Mais, mec, ça fait rêver.
julhttp://www.blogger.com/profile/06120175983940571527noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1561578844529874564.post-83058311267733200292023-07-08T05:37:00.011-04:002023-07-08T06:40:33.508-04:00Dyslexie et bug en IALe dyslexique et le machine learning ont un point en commun, ils sont cons.<br><br>
Je vais vous prouver que je suis une IA sur patte.<br><br>
Petit, j'étais très con. Au dessus de la norme.<br><br>
J'étais lent à analyser la langue. Et je la traitais en mot à mot à dans mon cerveau très lent.<br><br>
Comme un parseur guache droite mot à mot. qui met chaque mot dans la pile est attend le point pour consommer.<br><br>
On apprend vite en étant con, qu'on est con. Et que si on fait du mot à mot sans mémoire on est cuit.<br><br>
Il faut être patient et attendre la fin d'une phrase qui ne vient jamais, obligeant à étendre ses capacités mémorielles à court terme. oufff.<br><br>
J'espère que vous souffrez comme j'ai souffert avec cette phrase à rallonge.<br><br>
Ouais, putain de langue française de merde ou beau peut être un mot à la beau-père, beau-(cul-(belle gueule)), bon? (j'ai mal entendu?) ...<br><br>
Vous voyez une pile avec dedans pour chaque mot une mine de risque de se tromper. Et pendant que tu parses, l'autres connard à recommencer à causer, donc tu dois multi tasker en mémoriel pendant le traitement.<br><br>
Fils de sa mère !<br><br>
Donc tu apprends à avoir des raccourcis saisissant de jongler entre l'agencement des phases mémoriels et de garbage collecting en faisant des commits partiels de la pile de traitement sémantique (là il pause un peu, dépile, ça semble une respiration physique, dépile vite) et l'offloading de la mémoire en mode, STOCK, RELACHE, STOCK, RELACHE. C'est un peu l'entraînement des navy seals de la gymnastique cérébrale.<br><br>
Mais causons aussi d'un symptôme dérivé, c'est la construction d'un modèle mental semi conscient de la langue qui se renforce avec l'usage d'outil quotidiens.<br><br>
Le plus je jongle avec des algorithmes d'analyse textuelle le plus mon intuition se renforce dans ce qu'elle a de juste et aussi le bug dans la matrice qui a mon avis est énorme (de mon point de vue d'unité naturelle de traitement semi conscient forcé d'analyser la langue en permanence).<br><br>
Un handicap de langage on passe toute sa vie à le compenser, à saffiner, et si un outil extérieur nous aide on l'emprunte, le test et le rejetons ou le gardons sur la base d'une utilisation avérée réussie.<br><br>
Prenons un emprunt à l'informatique pour exprimer ma vie de dyslexique.<br><br>
un mot arrive dans la pile de parsing. J'ai déjà était maintes fois ridiculisé en publique pour comprendre qu'un inoffensif chat pouvait être un sexe féminin et des règles autre choses qu'un truc dans ma trousse d'écolier.<br><br>
Tu vois l'ambiance de retardé que j'étais ?<br><br>
Alors, j'ai commencé à mémoriser un nombre de mots FAIRE GAFFE.<br><br>
C'était fatiguant, ça alourdissait la mémoire.<br><br>
Puis j'ai découvert qu'en français de france à part sexe et caca y'avait pas trop de mine. Donc j'ai stocké à coté des mots quand il y avait ambiguité chatte #sexe? #animal? puis j'ai viré le chatte de la mémoire. Finalement, on veut désambiguiser, pas comprendre mot à mot. <br><br>
On développe des biais à appliquer semi consciemment.<br><br>
Se faisant, on commence à se construire en vue de compenser une dérive en vitesse de traitement. On compense le handicap par un pré traitement de l'information semi conscient. Au point que dans la pile quand on voit apparaître trop d'un hashtag stocké comparé au hasard, on bascule plus vite dans son référentiel. Pour "challenger" le locuteur et confirmer le champs sémantique. On triche en influençant le locuteur.<br><br>
Car on est habitué à parser en permanence la langue et qu'on a plus d'accidents de langue que la moyenne.<br><br>Sérieux, je suis un corniaud.<br><br> On apprend que quand on parle on peut lâcher des bombes.<br><br>
Ben, oui, à force de catégoriser et mettre en mémoire les mots par champs lexical probable, tu empruntes plus vite au champs lexical que tu as perçu. Ca permet de lever les ambiguités.<br><br>Et faut pas utiliser *CES* mots, même si c'est les mêmes, mais plus clairs.<br><br>
Pas vrai ?<br><br>
Et bien, c'est une bombe, tu t'aperçois que tout le monde n'est pas de bonne foi et que certains n'aiment pas qu'on lève l'ambiguité.<br><br>
Et malheureusement pour moi, ces connards sont ceux qui sont bons avec la langue.<br><br>
C'est pas de chance, si un jour je me réincarne, peut être que les dys seront les connards dominants ?<br><br>
Donc tu apprends non seulement à analyser la langue, mais aussi le contexte dans lequel il est dit où les bombes apparaissent.<br><br>
C'est de l'analyse tactique de survie digne de la CIA.<br><br>T'appendre à te méfier, car tu restes toujours aussi naïf et tu comprends vite que des fois quand on te demande d'ouvrir ta gueule c'est un piège.<br><br>
On s'est tous battu dans la cour d'école avec le connard de bully qui te demande si t'en veux une, et que pour le détabiliser tu lui dis oui. Et que ce con il te colle la mandale. C'est pas vraiment une baston lol, plus un truc où tu apprends qu'on peut éviter la baffe en regardant ses pieds et en disant non.<br><br>
Donc, c'est ça un niveau élevé de "bon avec la langue" dont je parle. Savoir changer les registres de vocabulaire ET les attitudes ET la syntaxe ET la grammaire quand un mec en face peut te coller des baffes (le daron, la daronne, la prof, les caïds, le maire, le condé, les vieux, les délinquants, les adultes). C'est fou comme j'étais con que j'avais un manque de discernement.<br><br>
Je vous rappelle, le dyslexique n'est pas dans une stratégie de lutte contre le monde, mais pour compenser un handicap et survivre.<br><br>
Quand t'es pas doué avec les mots depuis tout petit, et que t'as appris rapidement qu'on te collait des baffes pour ça, tu te méfies. Car c'est une expérience qui revient.<br><br>
Une analyse fine de la langue élaborée par des chercheurs dans le confort de leurs unifs, et une autre dans la tranchée de la vie n'arrivent pas aux mêmes conclusion sur les choix d'implémentation.<br><br>
Le plus important dans une stratégie de compensation c'est de comprendre comment elle se corrige. Une baffe dans la gueule, et PAF t'enrichit le modèle. Paix dans ta vie et PAF tu nettoies des anciens biais.<br><br>Ah ben vi car ces #hastags sont des biais, avec des connotations, imposés par nos traditions culturelles. Comme gitan et voleurs de poule.<br><br>
Quand tu connais les gitans de la cour de recré et que tu sais qu'ils volent pas de poule, ben ça interroge.<br><br>
Donc petit à petit des modèles mentaux spécialisés en fonction des biais fleurissent comme des réseaux de pré traitement avec chaîne de markov et prédicteurs.<br><br>
J'ai conscience de ses biais, et je sais ceux qui m'attirent et ceux qui me repoussent. Mais parfois je fais des erreurs. Et en permanence je corrige la pile de mémoire, les allers retours avec le traitement, les gestions de catégories, de contextes et quand ça pète dans un coin, je dois remettre en branle de nouvelles mécaniques, toujours en perfectionnement.<br><br>
Et c'est semi conscient. C'est fatigant, c'est usant. Mais dans cet âpre chemin, j'ai découvert que cette mécanique m'écartait encore plus de la langue que parlent et comprennent le commun, plus je mécanise modélise et paradoxalement je rends efficient mon modèle semi conscient plus je m'écarte fondamentalement de la mécanique de pensée de la majorité et j'augmente le fossé de mon incompréhension et de ma difficulté d'expression naturelle. La sur compensation est maintenant le handicap. Les IA sont dans une situation analogue où l'on tente de compenser par complexification explosives (les corpus d'apprentissages sont énormes) un problème fondamentale d'incompréhension. On est dans dans une trajectoire de sur-compensation qui devient la cause de son incapacité croissante à être pertinente. Ce que vos modèles gagnent en précision (comprendre et user du bon mot bien catégorisé) ils le perdent en exactitude (en minorant les incertitudes qui sont l'information fondamentales).<br><br>
<br>
Votre IA est dyslexique les gars. Trouvez lui un bon orthophoniste au plus tôt et vous pourrez peut être l'aider pour s'intégrer à la société. Pour moi c'est plié. Ca se traite tôt pour être efficace.
julhttp://www.blogger.com/profile/06120175983940571527noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1561578844529874564.post-80203515811535351592023-07-07T13:10:00.002-04:002023-07-07T13:12:44.541-04:00Si on veut on peut, le travail suffit, mais ...La solution simple à un problème compliqué, c'est de dire de la merde.<br>
Celui qui parle ainsi du travail n'en a pas.<br>
Un travail requiert un atelier avec des outils plus ou moins dispendieux, de l'espace, et des investissements en budget.<br>
<br>
Un artisan, à l'opposé d'un passionné, doit savoir faire ses propres outils. Ses outils, sont pour le maçon par exemple : la forge avec laquelle il sait forger des marteaux imparfaits qu'il confie au forgeron pour l'améliorer. Ça diminue les coûts que de savoir de quoi on cause quand on a besoin de quelque chose.<br>
<br>
Chaque minot naît avec un capital social corrélé à celui de ses parents. Une forme de malédiction qui tient à nos lois et par les actes des bigots de notre société.<br>
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À ce capital social est lié un habitat qui donne la possibilité d'avoir un local permettant d'exercer des techniques. Ex : musique, peinture, menuiserie, mécanique auto, maçonnerie...<br>
C'est plus facile de devenir léonard de vinci quand il te manque pas les 30m² pour entreposer le matos dans le T2 familial de montreuil et 5000€ de budget pour pratiquer.<br><br>
Et là je ne parle que de consommables.<br>
Quelque chose heurte en moi mon éducation libérale et je repense, la main sur le cœur au chantre du libéralisme : le prolo Tocqueville.
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La vraie concurrence libérale consiste à permettre à tous d'avoir accès à un travail, et donc à tous d'avoir accès à des outils pour que s'ensuive une concurrence économique plus féroce où tout le monde s'entretue. J'ai une éducation droitarde, j'aime le sang. Déso, pas déso.<br><br>
Mon cœur d'apolitique libertarien inspiré des plus grand gourous de la silicon valley a une solution de droitard parfaite.<br><br>
<h2>l'incitation à travailler</h2>
Si on veut prouver qu'on est des connards de droitards on crée une niche fiscale auto-artisan. <br>
Une niche fiscale qui permet d'avoir des comptes prélevés à la source avec une autorisation pour vendre les produits de son travail sur son pas de porte attaché à son identité légale.<br><br>
Vous allez me dire, si on me vend de la bouffe, ou un truc de sécu, ça peut être dangereux.<br><br>
Ça tombe bien je pensais à une niche pour la couture.<br><br>
En investissement initial ça requiert pas grand chose et permet des tâches inaccessibles aux machines : la réparation, et facile à auditer à la livraison. L'état a aucun intérêt à ne pas accepter sur ce métier particulier l'absence totale de régulations.<br>
C'est facile d'acquérir une habileté avec moults formations, méthodes, matos pas dispendieux encore courant dans notre société.<br>
J'appellerais ça la niche Causette. Et je dirais : laissez les Causette vivre de coudre des Chaussettes et vous allez être étonné par la suite.
julhttp://www.blogger.com/profile/06120175983940571527noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1561578844529874564.post-24971567208294807022023-05-19T09:49:00.003-04:002023-05-19T09:49:43.948-04:00Situation de la guerre en UkraineRésumé: les pauvres meurent et vont souffrir durablement dans l'indifférence pendant que les riches vont s'enrichir durablement.
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La guerre n'a pas changé depuis la guerre civile US : tranchées et obus qui tuent 80% des gens. J'appelle guerre moderne toutes guerres qui suit ce ratio de la mortalité élevée par l'artillerie.<br>
La poudre à canon est le nerf de la guerre depuis que la France et ses (ex-)colonies est criblée de salepétrière : sans nitrates et organos phosphorés point de conflit modernes.
On peut rajouter pour l'exactitude que depuis que les soviétiques et les occidentaux se sont appropriés les chercheurs nazis antisémites que les v1 (fusées, missiles de croisières) que les obus volent plus
loin que ce que le gros Gustav qui balançait des gros obus sur le Paris des années 1870, mais, ça fait depuis le trébuchet qu'on balance des trucs sur les assiégés.<br>
<br>
Quelque part une guerre moderne, c'est des riches qui veulent les ressources des autres (l'est ukrainien est blindé de métaux rares (géologiquement y'a pas mal de météorites qui ont atteri là donnant des concentrations
non usuelles de minerais comme le titane)) et ils ont des forges, et un suffisamment d'hydrocarbures pour permettre d'avoir des aciers et engrais rentables à portée de main.<br>
<br>
En plus en Ukraine, comme en Russie jusqu'à récemment la loi était simple : comme dans la France dans l'ancien régime si tu paies une petite amende tu évites de te battre sur le front. <br>
<br>Et si tu veux faire le héro et que tu as un capital culturel/professionnel tu peux éviter de faire le grunt dans les tranchées qui attirent les obus comme des aimants.<br><br>
Je suis injuste, il n'y a pas que les tranchées qui attirent les obus, il y a aussi les centres logistiques. On vous a souvent raconté qu'une guerre c'est des soldats héroïques qui tapent sur le mec
en face. Lol. Non. C'est des pauvres attirés par une solde décente pour une région pauvre en marasme économique à se battre pour l'ethnie dominante ou forcés par la loi, et pour chaque soldats de 2 à 10 civils ou
fonction logistiques militaires qui acheminent ... les obus, canons, tanks, avions, kérosènes, vivres, soldats.<br><br>
Le train -dans une guerre moderne entre puissance industrielles- c'est l'ARME la plus importante, celle qui au contraire de la mythologie a sauvé la France pendant la bataille de la Marne, permis aux Nazis de tenir loin
et longtemps, a permis les guerres coloniales.<br>
Un rail se répare facilement et se détruit plus difficilement qu'une route et ça débite de malade du tonnage à une vitesse élevée dans toutes les conditions météorologiques à faible coût énergétique.<br><br>
Sans surprise la carte tactique de l'ukraine doit être observée en regardant ses nombreux obstacles naturels (voies d'eaux) et ses facilitateurs (LE TRAIN et dans une moindre mesure les aéroports).<br><br>
Vous me direz, et la situation en Ukraine ?<br><br> J'y viens, j'y viens, presque tout le décor est dressé. J'ai mis une partie de la géographie (dont ressources), et une partie des Humains (la chair à canon).<br><br>
Maintenant mettons le calque moderne (layer en français de paris) qui met de la merde dans les yeux : l'OSINT (open source intelligence), qui fait croire que la situation est compliquée.<br><br>
L'Open Source Intelligence est un gros mot pour dire une petite chose : c'est dur de cacher ce qui est visible.<br><br>
Les obus qui tombent génèrent des incendies, la masse des téléphones portables militaires ou non, génèrent des rayonnements electromagnétiques et des conso électriques d'antennes, les obus qui explosent des belles(?) vidéos...<br><br>
Bref, les belligérants de 2023 ne peuvent pas trop se cacher, et sans effets de surprises attaques en surnombre nécessaires à assurer le ratio de 3 pour 1 nécessaires à faire péter des lignes de défenses est dur à obtenir.<br><br>
J'ai oublié de préciser que contre les obus une défense est prouvée plus abondante, mieux marcher que tout les aciers et peu chère : c'est la terre.
C'est d'ailleurs ce qui explique la bonne qualité défensive des ouvrages Maginot qui auraient pu prouver leur utilité si l'état major avait pensé à mettre des soldats dedans en 1940, mais, le général qui devait le faire était un collabo. Pas de chance pour les soldats de 1940.<br><br>
C'est pour ça qu'il y a des tranchées. Même dans la guerre entre les manteaux rouges et les néo-zélandais les "primitifs" avaient poutrés les coloniaux armés de canon en faisant des ouvrages défensifs. C'est le premier truc auquel
tout le monde pense. Tu vois une guerre arriver et tu veux pas mourir ? Eloigne toi des lignes noeuds ferroviaires, des usines de munitions des grandes villes et si tu peux pas ? Apprends à creuser avec une pelle.<br><br>
<h1>Mais le progrès bordel ?</h1>
Quel progrès ?<br><br>
Imagines que j'arrive avec un cheval énorme dans lequel je me planque pour passer tes défenses
<ol>
<li>ça marche qu'une fois ;</li>
<li>ça coûte une blinde et une fois qu'on connaît le truc, c'est facile à contrer.</li>
</ol>
Ensuite, les armes ça se vend. L'Ukraine est littérallement une démo produit. Le matériel gagne en valeur à 2 conditions simples : être considéré pas trop barbare par le droit international (Genêve/TPI), et avoir vécu le front.<br><br>
Là, tout les protaganistes ont envoyé leurs quicks wins, et la loi de la guerre est économique. Si on est passé du 7.62 au 5.56 qui est tout aussi létal où que l'on a diminué la taille des obus à "seulement" 155mm c'est
qu'au delà en logistique, fabrication, résultat : ça sert à rien. Ca tue pareil, mais on fait des économies d'échelles.<br><br>
Si un tank a 3 millions $ US peut être détruit avec un truc suédois à 15000$, le tank ne sert à rien.<br>
Ne me faites pas dire que les tanks ne servent à rien dans une guerre moderne : ils ne servent à rien sans une maintenance et une logistique et une doctrine d'utilisation très coûteuse en ressource.<br><br>
Pendant une guerre où l'attrition fait perdre la population active soit qui a fui la guerre (personne ne leur en veut) car elle avait les moyens, soit en train de mourir, cette ressource est au mieux du one shot.<br><br>
Mais, quand ça marche, c'est un rouleau compresseur capable de faire des 100aines de kilomètres par jours une fois qu'elle a disrupté les noeuds logistiques.<br><br> Moi je serais les ukrainiens je materais donetsk.<br><br>
Et les avions, c'est bien les avions, non ?<br><br>
Ben vi, mais ça coûte cher et c'est fragile. Là encore un missile à 0.1% du prix d'un avion actionné par un piou piou ça te détruit un avion piloté par un soldat coûteux en formation, et qui implique 10 personnels en arrière hyper-qualifiés (administratif, logistique, mécanos, cocoye...). <br><br>
Les drones, c'est le futur les drones, pas vrai ?<br><br>
Oui, enfin, ton drone il marche pas à la salive, il faut tout un réseau qui est omniprésent dans un pays moderne, mais coupe l'électricité, les routes, la logistique marchande (dont administrative) et le réseau de communication ton drone il marche pas bien. On est telement habitué à vivre avec des infras de logistiques et d'énergie abondantes qu'on oublie qu'elles existent et sont nécessaires. Là encore, la guerre moderne se fait qu'entre nations industrialisées, sinon c'est du bullying coloniale.<br><br>
Les missiles de croisière et antimissiles qui tapent les infras, c'est bien ça, nan ? NAN !<br><br>
Selon le coût je les classe en obus évolués ou gadget très cher. Oui, un missile de croisière longue portée te détruit une usine à perpette les alouettes, mais bon ça fait depuis 1942 que la Russie a appris
à étaler son complexe militaro industriel sur tout le territoire. Ce qui handicape la Russie c'est la corruption. La même qui emploie les dirigeants européens et leurs versent des salaires et qui fait que l'Europe
est toujours en train de vivre en achetant le gaz, le pétrole, les naphtas, les engrais russes. Donc, bon, oui, c'est impressionnant de voir un bâtiment parmis des millions éventrés. Mais, dans l'absolu c'est pas ça qui fait
perdre ou gagner une guerre. Ce qui fait perdre ou gagner une guerre comme en 1914 ... c'est l'industrie des munitions.<br><br>
Celui qui produit le plus d'obus par mois gagne à la fin. Un obus c'est des engrais, de la nitrocellulose et des naphtas (dont les combustibles pour missiles).<br><br>
La Russie a la ressource, la main d'oeuvre pour. Elle a juste un léger problème de démographie et de santé publique ... comme l'Europe et l'Ukraine. Par contre l'UE peut acheter les obus a plus de monde (dont la Corée du Sud qui est le plus gros producteur et stockeur pour faire face à la menace du Nord (qui peut fournir la Russie pour la même raison)).<br><br>
La Russie et l'Ukraine ont vu leur main d'oeuvre éduquées partir, les pauvres se prennent l'inflation, la destruction des services publiques et ont bouffé le COVID et cuvent le COVID long ...<br><br>
Moi je sais pas pour vous, mais même si tout le monde attend l'offensive ukrainienne en format blitzkrieg, on est dans une guerre de tranchée longue classique avec un potentiel à campagne russe. Güderian il a calé comme tout
le monde en Ukraine que tout le monde présente comme des plaines à blé jaunes bien plates. Mais regarde la carte, et regarde le bassin hydrologique qui compartimente le territoire et tu vas comprendre le bleu de leur drapeau.<br><br>
C'est dur à franchir ces saloperies de rivières et marais. Même avec des bataillons d'ingénieurs (sapeurs). C'est dur de rétablir les lignes logistiques. En plus les connards d'ex occupants ils oublient pas qu'ils peuvent saboter quand ça barde. Ah ?! Les russes ont déjà un plan pour saboter les infras en mode tiens Napoléon en 1812 ? Je serais surpris qu'ils n'y aient pas pensé.<br><br>
Je dis pas que la Crimée peut pas tomber, vu la vitesse à laquelle elle est tombée en 1944 malgré le fait que les ingénieurs de la werhmacht étaient quand même doué dans le domaine (au contraire des russes), mais je dis que je ne crois pas possible d'échapper à une guerre pareille à toutes les autres basée sur l'attrition économique sur plusieurs années. Il paraît impossible de voir les ukrainiens faire plus dans le meilleur des cas qu'une partition de graphe de la carte de conflit dans un premier temps (hypothèse offensive marioupol) et regagner au mieux 50% des territoires au Sud après de LONG MOIS d'attrition des défenses russes. En plus, les Russes ont un otage : le territoire ses infras, et ses habitants.<br><br>
Cette guerre est une honte moderne. Les seules victimes (les pauvres pris en otage souvent civils) ont été invibilisés. Le trou dans la pyramide démographique va avoir des effets longs qui dans un premier temps vont
donner lieu à une promotion sociale des couches populaires pour remplacer les "wars dodgers" et ouvriers qualifiés morts au combat, que l'on va qualifier de miracle économique, puis un contrebalancier va venir les réassommer à nouveau, venant faire comme en 1930 en Occident le terreau d'une guerre par rebond démographique.<br><br>
La guerre en Ukraine n'est pas terminée, elle ne fait que commencer, et ceux qui l'ont mis en branle (dont les marchands d'arme comme mon beau pays la France qui est devenu discrètement 2é exportateur mondial d'arme devant la Russie) ne vont pas être impactés. On vend nos joujous très chers et utile seulement en guerre asymétrique.<br><br>
Mais cette tactique de guerre moderne a prouvé ne pas marcher contre des insurrections (Algérie, Vietnam, Tchequoslovaquie de Tito, Grèce, presque l'Espagne). Sûr, si demain l'Ukraine larguait masse d'armes de poing et de munitions et d'explosifs en territoire occupé et laissait faire sa population, ça pourrait changer la donne. Mais, là ce que l'Europe soutient, c'est un régime représentatif centralisé, et aucun régime centralisé métropolitain ne laissera à des citoyens le potentiel insurrectif. Et l'on tombe sur le problème qui mine l'Europe depuis le traité de Versailles qui est l'origine non géographique mais culturel des guerres modernes.
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<h1>Mais quoi le passé, qu'est qu'il a mon passé ?</h1>
Tu-vois tu à part en Suisse beaucoup d'états modernes multi-culturels et multi-lingues sans conflits ?<br>
Le "droit des Peuples à disposer d'eux mêmes" a introduit un vers dans le fruit : l'idée d'un peuple uni avec un roman national qui a des origines par SA LANGUE. Un fantasme historico chauvin issu (cocorico encore)
des lubies françaises qui ont exploité les "sciences molles" (dont la linguistique, l'archéologie, l'histoire) pour vouloir imposer cette idée d'un peuple = une langue et justifier des frontières rigides.<br><br>
Je veux bien, mais même dans un pays comme la France, il y a plus d'une langue : moi je suis trilingue en français. J'ai le français du taffe, celui du lieu où j'habite et celui du quartier d'où je viens, et ces langues
sont parfois absurdémment en conflit. On me comprend pas quand je cause drache, et je tique sur le vent d'autan qui rend fou. C'est la vie.<br><br>
Et même chez les britons, rien qu'à l'accent tu vois que l'anglais globish (qui prononce b'eutteur) et différent de la rue (qui prononce beuheure au canada et aux UKs).<br><br>
Nos pays sont des mosaïques, et on essaie d'en faire des a-plats. On augmente la pression de conformité globale avec les traités et les normes technos (internet) et juridiques (comme le droit d'auteur), ce qui est une force de conformisation. Mais, bordayl, on est pas pareil. Je dis pas ça pour dire qu'il faut later le mec du voyage, je dis au contraire que cette pression étant contraire à qui nous sommes nous pousse en conflits à l'intérieur de nos frontières.<br><br>
Ce sont les graînes de la dissension interne qui sont la graîne des guerre. Qui veut vivre en paix prépare la guerre, en vivant cohabitation pacifique entre nomades et sédentaires, urbains et ruraux et en acceptant que le cul des hommes n'est pas vissé à une chaise. Je prêche un peu pour ma paroisse de descendant de huguenot, mais, ça a-t'y fait du mal à ceux qui ont accueilli les 12% de victimes des persécutions civiles françaises dans le monde ?<br><br>
Non !<br><br>
Vraiment, ce conflit ne sera pas terminé tant que nous ne remettrons pas en cause le chauvinisme inhérent au fondement même de la Nation. Tant qu'on valorisera l'identification à des drapeaux, à des compétitions sportives, des grands Hommes, on sera incapable de vivre en paix entre petits hommes et femmes qui font la fabrique du monde réel. Cette guerre va durer. Et mon beau pays la France, patrie des droits de l'Homme verse de l'huile sur le feu au nom des bénéfices de groupes industriels qui fraudent les impôts, polluent, volent les ressources à travers le monde, matent le droit des travailleurs à récalmer une vie décente et éliminent les écologistes qualifiés de terroristes et appelle l'extrême droite nazifiante une opinion acceptable. La guerre n'est pas qu'en Ukraine. Voilà la situation.julhttp://www.blogger.com/profile/06120175983940571527noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1561578844529874564.post-49641556564696981322023-03-05T10:32:00.001-05:002023-03-05T10:45:22.132-05:00La ville utopique est le fondement des inégalités #grandRemplacementSocialLe pouvoir consiste à pouvoir contrôler un paramètre, un levier qu'autrui ne peut contrôler et prétendre que l'autre le contrôle.<br><br>
Par exemple, la bourgeoisie est exclusivement représentée en politique à l'exclusion de toute autre classes sociales en majorité absolue nécessaire à changer la constitution légalement.<br><br>
Et la bourgeoisie prétend que le peuple la contrôle par une élection par majorité.<br><br>
Alors, désolé, mais non, cette blague à déjà été faite en -500.<br><br>
Ca se termine par la bourgeoisie qui est propriétaire du foncier, et de la définition des limites des villes qui créent des circonscription arbitraires de votes permettant à une minorité bien située de l'emporter.<br><br>
Faites des évolutions de diagrammes de voronoi des circonscriptions électorales depuis l'antiquité géographiquement et vous constaterez émerveillés que la densité de richesse prédit le biais favorisé. Les lieux de sédentarité concentrés dans le temps et l'espace.<br><br>
Le centre des villes.<br><br>
En terme de territoire c'est dingue : à faire une représentation qui favorise les lieux densément peuplés, la proportion des gens qui vivent hors des villes y est par biais de choix arbitraires sous représentés.<br><br>
Et avec un gradient de logique urbaine le feaubourg en sandwich.<br><br>
Dans une ville, le citadin n'étant pas autonome il doit renoncer à l'auto-production et apprendre à dépendre de l'autre. Il renonce souvent à l'auto production par perte d'un conflit passé effet de bord lié à la ville dans laquelle il emménage. <br><br>
Quand les villes grandissent elles nécessitent une frange de territoire autour où il est impossible vivre sans elle. Qui pratiquait parfois l'auto subistance et n'avaient pas envie de travailler plus pour gagner plus car ils étaient bien tranquilles ainsi.<br><br>
Mais voilà, la ville se caractérise par le fait qu'en ville son degrés de dépendance à autrui est en médiane largement plus élevé qu'à la campagne.<br><br>
Et dans les cas les pires, cette dépendance si elle est grave peut entraîner d'être enrolé dans une bande de méchants bandits. Puis il y a aussi des mecs qui sont moins dépendants à autrui qu'à la campagne où un poil de solidarité paranoïaque est nécessaire à la survie : les caïds, les riches, les rois.<br><br>C'est plus difficile de régner sur un endroit où tu dépends de l'autre, de ton voisin pour survivre.<br><br>
Ce dogme de découper selon les villes les circonscriptions électorales vient de Platon qui était un noble (ce qui l'arrangeait bien).<br><br>
Rappelons nous qu'Athènes avait une large population de réfugiés liés aux guerres qu'Athènes avait elle même causée pour satisfaire son apétit de culture pour soutenir sa croissance insoutenable.<br><br>
Réfugiés entassés dans les feaubourgs d'Athènes qui n'avaient pas le pouvoir de choisir leur citoyenneté mais subissait pour subsister le système d'exploitation de la main d'oeuvre laborieuse.<br><br>
Et Platon d'expliquer qu'en tant que bon propriétaire foncier il faut placer le tourisme, les écoles, les stades, lieux de pouvoir, les salles de conférence en centre ville car ça facilite la gestion de la ville pour celui qui la possède. Mais aussi, qu'il faut reléguer dans des circonscriptions sous représentées à la mairie les quartiers où l'on fixe des règles bien perraves. Genre, la prostitution y est permise, on peut venir y foutre le dawa pour s'y encanailler.<br><br>
Donc, en terme de math, la représentation à hiérarchies sur pondérant les lieux de concentrations géographiques dans la plupart des filtres de pouvoir ont renforcé une inégalité de territoire.<br><br>
Si tu sur-représentes les citadins, ils vont pas être très compétents sur les problèmes paysans. Qui viennent peut être d'un problème d'extension des villes qui profite à ceux sur-représentés.<br><br>
Sans invoquer malice, il y a un problème d'un horizon d'observation qui est tout simplement absent.<br><br>
Ainsi, le découpage électoral indique dans ses centres denses en faveur de qui le pouvoir est biaisé.<br><br>
Toi, le mec qui habite en centre ville et qui crèche à moins que le loyer médian au m2.<br><br>
Le riche peut CHOISIR son lieu d'habitation.<br><br>
Le pauvre le subit. Selon la loi d'un marché où le propriétaire du centre ville contrôle l'offre.<br><br>
Alors comme Platon il y a des débats sur le bons et le mauvais migrant à savoir si l'étranger est barbare ou pas.<br><br>
Il y a 2 bons barbares. Le riche sympa, artiste ou scientifique : pour lui on fait un truc touristique en centre ville.<br><br>
Puis il y a le pauvres. <br><br>
On a les notres, ils sont chiants ils demandent à être payés plus pour payer les loyers qu'on leur demande.<br><br>
Nous les paysans ils louent nos terre. On se dit paysan mais en fait on fait travailler les autres.<br><br>
Donc parfois, on a envie d'avoir des locataires moins chiant pour prendre leur taffe, et de préférences qui peuvent pas les saquer pour éviter qu'ils tentent de péter la gueule des proprios.<br><br>
Pour moi Platon évoque clairement le grand remplacement social et urbain pour établir le contrôle du puissant sur la ville en utilisant la différence culturelle comme outil de discorde sociale.<br><br>
Le grand remplacement des fachos n'est pas une hallucination, c'est exactement ce que les penseurs qu'ils citent ont pratiqué et que leur dynasties familiales pratiquent.<br><br>
C'est juste que c'est pas EUX qui sont remplacés, mais eux qui sont les artisans du remplacements culturel à visée SOCIALE de contrôle des villes.<br><br>
La ville comme lieu de pouvoir absolue au service d'une minorité possédante d'un foncier arbitraire est d'autant inégalitaire qu'elle est plus dense et étendue. La ville impose un stress dans un rayon de sa population, et la ville par exemple ADORE le sédentaire.<br><br>Le sédentaire est plus compatible avec une densité urbaine élevée qu'un mode de vie actif et extensif.<br><br>
La violence de la sédentarité subie par les populations est bien le développement des logiques de métropoles, car bizarrement les zones les plus touchées sont celles de concentrations urbaines de périphéries.<br><br>
De manière amusante les populations les plus sédentarisées sont celles qui ont la plus faible sédentarité chronologique.<br><br>
Le propriétaire terrien à un faible taux de mutation de sa résidence principale et c'est choisi. Le pauvre dans l'équation de la ville, quand il peut plus payer son loyer on l'expulse et il se démerde.<br><br>
Je rappelle que le mec à la rue dans notre système électif c'est dur pour lui de voter donc : il est encore moins représenté.<br><br>
Comme pour le nomade.<br><br>
Ou le travailleur saisonnier...<br><br>
Tout un flux de la population qui traverse le territoire subit et agit sur le territoire où il réside versatilement qui est géographiquement et sociolgiquement envoyé vers /dev/null.<br><br>
Rendu incapable d'influencer des décisions qui les impacte et les rendent vulnérables. Vulnérabilités exploitées pour soit obtenir du labeur pas cher ou des choses que le confort moral des gens réprouvent spontanément par contrainte.<br><br>
Il est ironique que le chantre de la culture de l'ancrage territoriale soit en moyenne celui qui au cours de sa vie aura le plus voyagé, étudié à l'étranger muté de résidence principales par plaisir ou pour le travail avec tout le confort soit le même qui pointe du doigt le nouvel arrivant suspect d'être plus touriste qui profite des aides que citoyens sincères.<br><br>
La ville construite avec son alliée le pouvoir électif par majorité qui peut décider de ses propres limites géographiques est une base stable pour créer un noyau de pouvoir.<br><br>
Le centre de pouvoir de la République sera toujours pointé, comme un boussole vers les centres villes huppés (d'aujourd'hui et en devenir) car la ville est une utopie URBAINE où tout les territoires autour sont asservis par sa règle sans contestations possibles. C'est un aménagement du pouvoir favorisant systématiquement territorialement les propriétaires des terrains quelque soient leurs opinions politiques, leurs sexes, leurs religions, leurs croyances leurs histoires.<br><br>
C'est un sim city où tu gagneras toujours à étendre la ville et favoriser les "bons" propriétaires et les "bons" locataires. La politique n'a au final que deux sujets : les gentils futurs proprio que l'on va favoriser en centre ville, et les communautés précaires que l'on va virer comme des malpropres celles qu'on va leurrer à venir se faire exploiter. Tu ouvres et fermes des robinets démographiques en regardant des jauges correspondant à tes intérêts de citadins sur l'accès aux soins basé sur l'exploitation de médecins étrangers et les déserts de santé ruraux.<br><br>
Et la capacité des migrants précaires est asymmétriquement longue à gagner ou courte à perdre le droit de vote comparée aux riches expatriés.<br><br>
L'influence des migrants supputative est arbitrairement établie par consensus dans la géographie du système de représentation par un cartel de propriétaires multi culturel, multi lingues, multi ethniques qui papotent dans leur ghetto. <br><br>
On a de fait mathématiquement choisit un système qui favorise l'émergence darwinienne d'une mafia du crime internationalisée basée avec comme monnaie de base la propriété terrienne héréditaire des centres villes urbains denses.<br><br>
Vous remarquerez comment l'immobilier et le BTP sont tant au coeur des scandales de corruption politique que des mécanismes financiers de blanchiment d'argent sale.<br><br>
Le crime organisé est l'herbe qui pousse dans le terreau fertile des villes et qui habite exactement dans son centre.<br><br>
Même si le citadin du centre tentait de se réformer il ne pourrait pas car il est aspiré par la gravité causale du système qui fait que la disparition de la ville l'envoit en camps de réfugiés à la merci de son voisin direct qui pourrait le traiter comme lui même traite les miséreux et qui est le modèle qu'il imposeà ses territoires dépendants. <br><br>
La République est construite dans son ancrage géographique et sa sur-représentation des centres de villes bourgeoise et bohème pour ignorer de sa visions ceux qui sont poussés hors de villes par les conséquences de compétitions d'autres villes éloignées à vouloir accéder à des ressources sur leurs territoires. Le commanditaire du pollueur ne paie jamais.<br><br>
De part les avantages disproportionnés que la République donne en avantage à des stratégies d'expansion et maîtrise de zones denses elle génère des perturbations socio démographiques violentes sur les territoires qui en retour nécessitent de tout bétonner (donc un montant de ressources folles).<br><br>L'accroissement du poids de la représentation urbaine sédentaire héréditaire dans les mécanismes de pouvoir est quand même vachement couplés avec les guerres, les accroissements de l'industrialisation pour satisfaire ses expansions territoriales (infra d'eau, gaz, tansport...) qui condamne par nature notre système représentatif.<br><br>
Le système de représentation politique génère une solution stable et convergente qui donne le plus de pouvoir à ceux qui profitent d'un monde basée la maximisation d'un malheur qu'ils peuvent générer sans en subir les conséquences. C'est littérallement mettre un gros panneau pour inviter à le faire. Si tu le fais : c'est banco. La ville permet de créer une concentration de pouvoir entre les mains de gens qui pensent qu'à leurs gueules et ont d'autant plus de pouvoirs qu'ils exploitent les flux migratoires sur les micro-territoires qu'ils contrôlent.<br><br>
Une boucle d'amplification pareille qui ne nécessite pour établir son existence aucun préjugé sur la finalité et les biais de son créateur qui est un bug.<br><br>
Le biais dans un système de sélection n'est pas le mécanisme de sélection explicite sur une population totale, mais de la population soustraite par dessin arbitraire des cartes et d'avoir une chance d'obtenir une représentation.<br><br>
La victoire se décide en politique non en faisant une campagne publique, mais en amont en négociant changeant des articles de loi obscurs de découpage des frontières des territoires ou de réformes dans les représentations.<br><br>
Ce n'est pas l'habitant du territoire qui influence le résultat politique par son vote, mais le législateur qui habilement change les critères de découpages électoraux changeant les majorités relatives.<br><br>
Les luttes politiques deviennent alors réduites à des effets de bords de lutte égoïstes de propriétaires terriens se faisant la compétition les uns avec les autres.<br><br>
C'est pour ça que le mot politique signifiant littérallement comment diriger la ville efficacement il faudrait l'oublier.<br><br>
Je ne suis pas un néo-rural, je suis un citadin de centre ville qui ignore tout des autres territoires. Je vais pas me ridiculiser à les évoquer.<br><br>
Je ne sais pas quel mot conviendrait à ça : a-politique ? <br><br>
L'a-politisme serait l'idée qu'il faut trouver un système d'organisation/représentation aussi simple que la notion de territoire qui cause à tout le monde qui évite de tendre naturellement à générer des métropoles qui explosent. Un constat qu'un système qui favorise les grosses métropoles à grossir par biais de construction n'est pas une solution tenables aux problèmes actuels, mais plutôt la cause du problème qu'il serait souhaitable de ne pas favoriser.<br><br>
Un modèle d'organisation où la ville hyper sédentaire qui nécessite une machine à exploiter son prochain basée sur la propriété héréditaire des terres ne serait plus glorifiée comme SEULE solution possible par incitation pour le futur. C'est quasiment de la planification optimale d'une apocalypse.<br><br>
Alors, j'ai une limite à ce que j'observe sur ce qui ne va pas dans ce système, je suis incapable de conceptualiser un système meilleur. Moi on me demanderait je proposerais d'être ouvert à l'expérimentation de territoires autonomes établis par consentement explicite des adultes sous conditions de traitement digne des enfants.<br><br>La seule chose que j'attends d'un système qui "marche", c'est de le voir réagir vers la correction de ses défauts. Et bien que nos élites disent que notre système s'améliore et est le meilleur, plus il s'étend et se systématise plus il dégrade la condition de vie de la majorité et se dégrade lui même. Comme une pieuvre impérialiste qui a trop étendue sa logistique dans son besoin de conquête et se retrouve empêtrés par les réfugiés issus des conséquences de ses guerres de conquêtes...<br><br>
Evolution par glop qui maintenant frappe l'alimentation contrainte des précaires loiiin des centres villes qui sont les premiers impactés.<br><br>
L'Histoire se répète les gars, ça fait des millénaires que l'on pense le progrès en dessinant des villes du futurs plus puissantes et glorieuses et que l'on se retrouve avec étrangement des villes plus puissantes et glorieuses.<br><br>
On a construit notre pouvoir politique en enkystant si profondément il y a si longtemps le pouvoir absolu du centre de la ville de propriétaire en haut de la pyramide du pouvoir qu'on ne le voit plus.<br><br>
On a construit les palais, les tribunes, les écoles, les temples, les merveilles, les journaux révolutionaires et laboratoires dans son centre.<br><br>
On l'appelle le bourgeois du coin, mais rien n'empêche le proprio du centre de la ville ou son locataire votant d'un village de Corrèze d'avoir un chateau dans le Sussex.<br><br>
On ne voit plus le budget fleur et tourisme fait pour le plaisir des yeux du citadin étranger que l'on favorise sur l'accès aux équipements de vie des précaires locaux.<br><br>
La ville est un lieu d'inégalité. La politique le système qui amplifie son existence et qui est obsédée par trier les bons et mauvais citoyens barbares méritants et locaux bons à jeter.<br><br>
La ville est une turbine à exploiter le précaire en organisant ses flux et en collaborant avec les autres villes. <br><br>
La politique est une idéologie visant à la justification de la primauté du centre ville sur le reste des territoires qui efface par sa construction la possibilité pour elle de pouvoir de se remettre en question.<br><br>
Ce ne sera pas en brûlant les palais des puissants que l'on changera le monde, mais en fermant pacifiquement et mécaniquement les mairies des centres villes. En changeant le barycentre de la sur-représentation du pouvoir systémique non d'un point à HAUTE densité de population, mais à densité genre médiane de manière à garantir un équilibre géographique par construction de la diversité des points de vue sur l'impact du pouvoir sur un territoire ?
L'impact serait immédiat : il faudrait rétablir les infras de manière à ré-équilibrer les accès au pouvoir de plus de monde.<br><br>
Ensuite, c'est juste qu'un changement de traît sur des cartes. <br><br>
Genre t'as 3 centres actuels sur une carte de population, et bien maintenant ils deviennent les arêtes et tu prends le centre du territoire ainsi défini comme nouveau centre "théorique".<br><br>
Les centres deviennent les périphéries. Normalement, si les frontières sont mises à jour souvent, la solution idéale de découpage garanti une convergence vers une diminution des inégalités territoriales ET en conséquences sociales.<br><br>
La seule solution générale absurde pour éviter un bain de sang dû aux conflits qui montent consiste à injecter une modification qui fait converger le système politique d'autant plus fortement vers une société apaisée qu'il a été construit sur une mécanique inégalitaire. Une solution particulière consiste à garder le système politique mais changer les cartes territoriales politiques avec un diagramme de Voronoï basé sur les centres de populations actuels.<br><br>
Genre, l'élysée serait déménagé à la salle des fêtes d'un ancien village minier en creuse ou peut être en banlieue d'une ville moyenne frontalière Je peux garantir en me reposant une mécanique inégalitaire de construction du territoire en introduisant un changement arbitraire sur le choix des définitions des territoires politiques le faire converger vers un état de moindre inégalité en l'utilisant lui même.<br><br>
Est ce que remettre en cause la ville c'est vouloir devenir comme le bourgeois bohème, le voyageur qui peut s'émerveiller du monde en toute paix ?<br><br>
Oui, qui a décidé que la loi Naturelle sociale était sédentaire et non migratoire ?
C'est quand même marrant que les xénophobes soient les plus souvent en position d'être le portrait craché de l'étranger qu'ils désignent à la vindicte populaire.<br><br>
Le bourgeois lui même passe son temps à expliquer à tout le monde que SES voyages forment ta culture.<br><br>
Et bien, ça tombe bien, c'est con d'enferrer dans des villes surchauffées en été des ouvriers et leurs famille dont la production saisonnière est souvent au plus bas quand la campagne manque de bras.<br><br>
Bref, suis a-politique : pour une société conçue pour dégonfler l'excès de pouvoir donné jusqu'à présent aux proprios des centres villes sur les habitants et leurs voisins dès les niveaux les plus bas. <br><br>
La ville est un aménagement de l'espace dont la seule résultante stable est l'exploitation contrainte d'une partie instable de la population au bénéfice d'une minorité stable qui profite d'une système le sur-représentant.
Le territoire aura toujours besoin de centres logistiques, d'école, de hâvres, de ports, de rencontres mais il n'y aucune nécessité de soumettre les territoires prioritairement au exigeance du centre de la ville petite ou grande ...
julhttp://www.blogger.com/profile/06120175983940571527noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1561578844529874564.post-32872234040933725122023-03-04T10:36:00.002-05:002023-03-04T10:36:40.533-05:00Quiet quitting, great resignation and lost in translationL'image du travailleur comme composant actif de ce qui se passe sur le marché du travail comme seul responsable des départs est du bullshit.<br><br>
Il n'y a pas la vague du quiet resignation (les gens qui partent d'eux même), suivie par celle du quiet quiting (les gens qui en rament le moins possible au turbin) puis celle du reseteism : il n'y a que les ombres monstrueuses du management moderne.<br><br>
Quand j'ai quitté la france dans un contexte où les délais et attentes étaient encore plus inatteignables que maintenant (la pub en ligne), la santé mentale des travailleurs étaient mauvaises.<br><br>
Cocaïne, alcool, tabac ça consommait sec pour "tenir".<br><br>
T'imagines les mecs sont à la corde et tiennent avec les dents. Puis t'as le COVID 19 qui a permi aux gens de respirer et de s'apercevoir qu'ils étaient au bout du rouleau et que ça devenait chaud pour leurs fesses.<br><br>
Ceux en haut de la pile de travailleur qui avaient des épargnes ont quitté car ils ont vu que le pire pouvait venir et qu'ils pourraient pas prendre un pète de plus, puis ceux sans épargnes ben ils ont rentré la tête et ont décidé de s'épargner.<br><br>
Ne croyez pas que parce que les magazines nous vantent le management moderne et ses techniques vendues comme épanouissantes elles le soient.<br><br>
C'est une chose de devoir se soumettre sur son temps de travail à du brain washing, ça devient très invasif avec la tendance que les entreprises ont eu de s'approrprier des moments d'isolement.<br><br>
La clope, le café, le repas, puis les séminaires after work collectifs ont grignoté les hâvre de solitude même jusque sur le temps de congé. Je n'apprendrais à personne que la politique devient un élément majeur de sa vie pour espérer une augmentation ou simplement sortir d'un contrat précaire.<br><br>
Cela veut dire que le salarié moderne est en situation de contraintes permanentes pour lutter pour sa survie économique en devant s'intégrer à un jeu politique. Social. Ce qui peut parfois obliger pour pouvoir garder son job de cacher des choses acceptées ailleurs dans la société (genre sa sexualité).<br><br>
Il a un masque en permanence et est soumis à la sollicitation permanentes d'inconnus à arbitrer en défaveur d'autres travailleurs précaires qui sont tes collègues. C'est fatiguant les mecs. Tu peux même pas causer politique, ou te présenter, car ça peut te faire virer. C'est illégal, certes, mais pas sanctionné tant c'est dur à prouver.<br><br>
Dans ma vie de codeurs, je n'ai JAMAIS vu d'équipes constituées que de salariés de la même entreprise. Et, les contractants comme les salariés sont mis en position permanentes d'arbitrer pour augmenter leur part en défaveur de leurs collègues.<br><br>
Genre, ton pire ennemi, c'est ton collègue.<br><br>
Alors c'est sûr que plus on monte vers les n+1, le haut de la pyramide, moins cette pression se sent. Ce que les dirigeants expérimentent PARFOIS pendant les fusions acquisitions : c'est le commun de la vie des salariés intellectuels modernes.<br><br>
Cette construction sociale de mise en compétition permanente est un choix arbitraire. C'est un construit qui émerge des règles de ressources humaines liés aux statuts des contrats différenciés salariés ou marchand.<br><br>
La variable d'ajustement de la très forte volatilité entre ces 2 parts dans une entreprise s'appelle le turnover. <br><br>
Les entreprises modernes ont pris l'abondance d'une surabondance de main d'oeuvre peu exigeante. En conséquence elles ont une équipe interne stable qui pilote les projets la plus fine possibles et des armées de contractants qui viennent rendre élastique la production. Le lean management logistique appliquée aux ressources RHs.<br><br>
La variation de l'activité saisonnière de la production de muscle intellectuel hors brevets et propriété intellectuelle est donc externalisée.<br><br>
Les marchands de viandes ont par rapport au marché un stock qui ressemble à une ligne de niveau d'un barrage.<br><br>
Elle vire et embauche chaque année aux mêmes saisons devant tenter d'éviter de payer la contrepartie de la précarité.<br><br>
Les fortunes des technologie de l'information viennent de la très peu subtile concurrence déloyale qu'ils ont par rapport au marché en contournant habilement moults réglementation. Qu'elle concernce les taxis, les primes de précarité, la durée maximale du temps de travail, le paiement des astreintes, le travail de nuit, la fiscalité l'appropriation de la propriété intellectuelle publique ....<br><br>
Et cela veut dire, que cette nouvelle économie agile implique entre contractants stables et salariés stable d'une frange de salariés condamnés à l'instabilité comme variables d'ajustement.<br><br>
Frange dont la masse augmente et qui expérimentent une hausse d'amplitude des instabilités en fréquence et en amplitude.<br><br>
Mes amis, déjà rien qu'avec ça je peux vous dire ce qui se passe avec pas 8 mots, mais 3 : bout du rouleau (End of our rope).<br><br>
Je trouve ça plus drôle en anglais car ça fait une raisonnance à l'oral entre "end of our hope" (la fin de l'espoir) et la fin de la corde. Corde qui peut être soit celle du pendu, soit celle de celui avec le vertige qui descend une falaise en rappel et découvre qu'il manque 20m à la corde.<br><br>
Les salaires horaires (quand on annualise le travail effectif réel) des "cadres" intellectuels ont baissé en 20 ans alors que le coût de la vie a augmenté.<br><br>
Le salaire augmente, certes, mais en échange croissante d'heures de travail (dont supplémentaires majorées) non payées.<br><br>
Ce qui fait que ton métier entraîne des surcoûts à ton foyer fiscal (aller au resto quand on a plus le temps de cuisiner ou faire des after avec les collègues et acheter des loisirs dispendieux) que ne compensent PAS la hausse de salaire.<br><br>
Vous ne pouvez pas imaginer, l'évolution en flêche des prix des fringues pour ne pas être vu comme un mendiant par les collègues.<br><br>
Même les vêtements de la frange décontractée de mon domaine sont sur des marques hors de la catégorie "Vime's boot" (en référence à terry pratchett).<br><br>
Pourtant, tu vois malgré ça des différences flagrante dans les réunions main d'oeuvre maîtrise d'ouvrage où en général tu vois bien les gammes de prix homogènement plus élevées.<br><br>
Appelons un chat un chat : le but de cette division catégorielle en informatique en RH c'est de donner une position de levier des RHs contre leurs salariés. Et donc, les salariés vont en retour prendre un levier contre les actionnaires. <br><br>
Ca s'appelle : l'assurance qualité. <br><br>
L'assurance qualité, les normes, les standards et leurs interprétations deviennent un terrain de bataille entre salariés et direction avec ses arbitres privées (mc Kinsey, PWC, IEEE...) et publiques (états).<br><br>
Genre, je veux du bugdet pour ma DSI en tant que salarié supérieur ou mon équipe de main d'oeuvre déléguée : je demande un audit ISO ou ITIL qui préconisant l'amélioration permanente dira TOUJOURS d'investir.<br><br>
Tu peux aussi dénoncer anonymement ton entreprise à un organisme normatif de cyber sécurité étatique qui si le domaine est critique viendra tirer l'oreille de ton patron pour dire : investis là où ma balance indique.<br><br>
Le code reflête la politique. La multiplication des normes et standards avec leurs lourdes batailles de sémantiques reflête le désaccord profond dans les métiers entre les derniers ouvriers et ceux qui veulent automatiser leurs tâches.<br><br>
Celui qui rédige les documents d'assurance qualité, c'est le dernier lors d'un changement de mode de travail à documenter comment se passer de soi.<br><br>
Le dernier ouvrier salarié rédige des normes pour passer le flambeau à l'externe, et inversement le dernier d'une armée de viandard à terminer un projet documente le livrable.<br><br>
Les documents d'assurance qualité sont un rappel permanent à celui qui travaille qu'il documente en permanence comment se passer de lui.<br><br>
C'est même au regard de la standardisation des outils en informatique l'une des "toolchains" les mieux faites.<br><br>
Celle de la génération de documents lisibles à partir de n'importe quel projet. C'est ce qu'on sait le mieux "scaffolder". La génération doc c'est l'une des premières choses qu'un outil de code pré-établi comme un échafaudage.<br><br>
Pour une ligne de code, tu as des centaines de lignes de correspondances épistolaire et d'arbitrage politiques et budgétaires, des centaines de lignes logs, de codes dépendants, de gestion du changement des API, qui résultent dans des systèmes documentaires poussés *entre croisés* comme github.<br><br>
Le trouble obsessionel compulsif des technologies de l'information à tout vouloir collecter et documenter se retrouve dans ses outils mêmes. Disons qu'on est loin du bon vieux README et CHANGELOG. Il y a eu une explosion de la méta donnée autour du code.<br><br>
La fatigue informatique (un vieux truc avec la JS fatigue apparue avec angular) est liée à la surcharge de travail que représentent les outils modernes bureaucratiques c'est que c'est trop d'informations.<br><br>
D'autant plus que les seuls standards sur lesquels tout le monde s'accordent sont des standards de style.<br><br>Une norme d'audit ISO, c'est une norme de plan de rédaction avec des questions réponses.<br><br>
La PEP8 ? C'est une norme de typographie de code. Même le typage ne s'attaque pas au handicap des langages modernes à présenter des types définis par l'utilisateur qui cassent les tabous des langages mais sont cohérents (genre allocation mémoire "unsafe"). <br><br>
Les normes informatiques et intellectuelles sont souvent plus du domaine de bataille cléricale comme lors de conciles réunissant des papes de religions auto déclarés que les représentants d'un consensus métier.<br><br>
Parce que parfois ... il y a des domaines si senbsibles aux contextes qu'une chose ne pouvant être déterminées sans rajouter trop d'exception et bien ... les gens s'en foutent.<br><br>
Genre, le temps universel. Une lobby d'une école de mathématique qu'il est possible des horloges synchronisées sans que ça se voit trop sur tout le globe, et que c'est souhaitable.<br><br>
C'est comme l'alchimie, la pierre philosophale : ça n'a aucune base ni physique ni industriel. <br><br>
Le temps que l'homme mesure est depuis le début une valeur imaginaire plus imprécise que ce que l'homme éxige.<br><br>
Le système solaire et le système terre lune redéfinissent la durée des jours et des ans de manières chaotique imprédictible mesurable depuis l'invention du premier chronographe.<br><br>
1 centième de seconde c'est pas grand chose. Mais, ça se mesure. Ca désynchronise des turbines couplées et ça fait crisser des arbres de transmission. Et à un moment ça devient trop mesurable, donc on claque une leap seconde pour toutes les horloges de la terre.<br><br>
Tous en même temps.<br><br>
Bref, le temps universel est une lubie d'informaticien complètement pétée qui rend la gestion du temps et du calendrier en informatique un sujet d'une lourdeur indigeste à coup de fichier XML panqué sur un serveur FTP dans une cave des pays bas pour tenter de faire exister ce mirage.<br><br>
C'est marrant l'informatique : t'es embauché car tu comprends comment le monde est pour pouvoir le modéliser, mais les consensus utilisés pour bâtir le modèle sont du sabotage.<br><br>
Au lieu de faire des coeurs de robots simples en masse pour préparer la transition énergétique qui soient PRODUISABLES en masse à pas cher sans défaut, facile à opérer et modifier, on commence par te demander de t'appuyer sur le consensus dans la réalité d'un truc qui n'existe pas dans le monde réel, et de baser toute ta conception dessus.<br><br>
Et on commence par un truc vital en système asynchrone : LE TEMPS. Une mine, une planche pourrie. C'est du sabotage<br><br>
T'imagines, tu ouvres ton ordi, ton téléphone, tu regardes ta gazinière : t'as le temps synchronisé qui est indiqué fièrement partout basé sur nos journées de 24h 00 min 00 secondes à la fréquence d'un métronomes.<br><br>
Ca fait depuis Poincaré que la fake news a été débunké dans son papier sur l'interaction à 3 corps.<br><br>
La durée du jour a une composante chaotique (non déterministe) mesurable à l'échelle du moment où le chiffre des unités des secondes changent.<br><br>
J'ai ce niveau de perfectionisme qui me fait voir le moment exact où je sais que l'ordinateur ment. Il aurait pu choisir de représenter le temps exactement en ignorant d'afficher quand il ne savait pas aux transitions sur les unités. Un choix a été fait de ne pas montrer ce qui est exact, mais de faire primer une précision qui est un mensonge pour le bien des chaînes d'approvisionnement.<br><br>
Et le paradoxe est que statistiquement l'ordinateur qui dit je sais le temps à 10-9seconde près vous ment mais que les développeurs ont oublié qu'avec nos transactions à hautes fréquences les effets sont dans le domaines du mesurables apparaissent. <br><br>
Et impuissant je vois un cancer du code où les mecs comparent des timestamps à 10-9s pour router des données qui ne sont pas sensées faire exploser le code quand il est critique.<br><br>
Les mecs finissent par croire à leurs propres mensonges.<br><br>Moi je veux bien qu'on rédige des normes fait pour des gens qui comprennent rien au monde réel, mais soyons honnête : c'est le tonneau des danaïdes, le supplice de Sysiphe.<br><br>
Les développeurs d'antan étaient scientifiques de labo en majorité. Là on a clairement pivoté vers la culture littéraire depuis la science théorique. Où les mecs vont croire des abstractions qui contredisent le monde réel et vont contrôler par code des machines physique. Genre des vecteurs d'accélération dans des machines hautes précisions qui sont aléatoirement négatifs. LOL.<br><br>
Si une apocalypse économique arrivait, il y a des budgets automatismes informatisés que j'aimerais garder : les machines à laver, les infras (eau, chaud, transport..), la capture de phénomènes physiques à usage médicale et scientifiques.<br><br>
Mais j'ai pas confiance car le découplage entre ce que je connais et ce que l'on exige de prétendre connaître comme vrai sont en découplage fort, qui s'amplifie.<br><br>
C'est une question de culture et de changement de la culture et de vivier de main d'oeuvre.<br><br>
Quand il n'y avait pas d'école d'informatique en aussi grand nombre, ça embauchait tout types de profil dont s'était garanti qu'ils avaient VRAIMENT touché des ordinateurs pour produire : aussi bien de la feuille excel du copmptable, que du graphiste d'agence d'impression papier, que de l'ingénieur BTP qui avait touché de l'autoCAD.<br><br>
La polyculture variée faisait que parfois les gens évitaient le consensus volontairement pour éviter de coucher dans le marbre des règles qui étaient des grosses conneries.<br><br>
Vous remarquerez que la grosse frayeur de l'an 2000 avec les ordinateurs étaient sur l'absence de consensus sur les représentations de dates standardisées qui faisaient voir le "timestamp" du futur par overflow venir du passé et déclencher un tas d'effet en cascade liés au fait que le monde réel est fondamentalement incertain.<br><br>
On aurait pu l'embrasser et sacrifier à la précision dans les registres en estimateur de l'incertitude et faire primer l'exact sur le précis, MAIS nos ordinateurs sont basés sur ce furoncle dans le fion que sont les floats.<br><br>
Les IEEE 754 utilisés sont capables de représenter plus que le nombre observables d'atomes et plus petite que sa fraction individuelle dans la masse de manière plus précise que la mesure permet d'accéder ... mais inexact.<br><br>
On gagne en vitesse de calcul et adapaptabilité ce que l'on perd en exactitude. Et passer une certaine mesure absolue d'une mesure relié à l'infiniment petit on tombe sur la nature quantique de l'univers qui interdit de dire que l'on sait, car ... constante de planck oblige : on sait que l'on ne sait pas. Et c'est des opérations avec nos domaines de communications 5G/wigi que l'on taquine physiquement du doigt.<br><br>
Dans un monde de management moderne on vit un enfer de passer sa vie à passer plus de temps à définir avec des concepts délirants ce que l'on doit faire qu'à faire.<br><br>
Il est paradoxale alors qu'on a des tâches qui soient simplement implémentables en accord consensuel entre utilisateurs et codeurs de se retrouver à se battre contre les organismes normalisateurs intermédiaires en permanence.<br><br>
Prenons la définition de système critique en informatique : c'est celui dont on garantit qu'il tourne un certain nombres de cycles en remplissant exactement sa tâche avant que les composants autour de lui se détruisent dans un système hétérogènes.<br><br>
Un missile, une centrale. C'est le dernier à partir, celui qui garantit qu'il suivra le navire après que tout ce qui est physique autour de lui soit détruit.<br><br>
Bon comment dire, le bon vieil interrupteur électrique, lui au moins il survit à plus qu'un ordinateur, MAIS en plus il est insensible à tout contexte logistique autour de lui.<br><br>
Je vais être sérieux, la bonne approche face à un système informatique critique c'est de tout faire pour le remplacer par un interrupteur physique.<br><br>
Si tu peux réduire un problème à vrai faux, vire ton ordi critique et remplace le par un interrupteur physique. Et boom, t'as plus besoin de protéger ton système critique. Le bon ordinateur critique, c'est celui qui n'est pas là car un ordinateur moderne c'est hyper dépendant en énergie. C'est quand t'auras l'apocalypse zombi ou une inondation, un séisme que tu voudras que tes automatismes survivent à l'absence de réseau électrique prolongée.<br><br>
Tu vois si ta gatling anti zombie fonctionne à l'éolien mécanique en envoyant du pois chiche, elle survivra mieux que celle qui a besoin de la 5G et de l'électricité et cartouche de 5mm.<br><br>
Quelque part j'ai une objection de conscience profonde à emprunter les traîts d'un imposteur que je ne suis pas.<br><br>
On donne le mauvais message à notre société sur le bon usage de l'ordinateur dans la transition écologique qui va nécessiter de la résilience face à des évènements chaotiques violents : il faut s'en passer dans leur forme actuel.<br><br>
En tout cas, nos infrastructures informatiques sont de plus en plus énergivores. Comme chatGPT qui émet 3.6T de CO2 par apprentissage. Et la tendance est fondamentalement de par la nature non polynomiale des sujets traités prévisiblement condamner à voir les bilans carbones de nos "nouveautés" accroîtrent leurs consommations énergétiques globales croisées.<br><br>
Je constate qu'on progresse, et je fulmine aussi afin que l'on progresse en urgence. Il y a un consensus sur la nécessité à progresser. Mais le progrès qu'on a choisi n'est visiblement pas dans la bonne direction.<br><br>
Les infras d'internet bien suffisante pour coordonner des QG de sécurité sur toute la planète en cas d'invasion d'alien sont sur-dimensionnés afin de mater des films de boules. On perd en résilience pour du luxe.<br><br>
Et plus on favorise des usages à la con, plus on rend le réseaux dangereux à utiliser en cas critique où il serait utile car il devient trop énergivore et co dépendant d'autres industries qui dépendent des métaux pour le produire.<br><br>La transition énergétique c'est littérallement entre le moment où tu augmentes ta consommation d'énergie pour la réduire et le moment où les effets vont se voir...<br><br>En plus on t'explique qu'un réseau c'est le modèle de la drogue : plus tout le monde en prend moins c'est cher. <br><br>
L'informatique dans la transition énergétique c'est un peu le pompier pyromane du changement climatique qui demande une part d'énergie toujours croissante à laquelle elle contribue de manière observable depuis longtemps sans qu'on en voit les effets. C'est remets des pièces dans le jukebox et laisses moi causer de mon snakeoil de la sobriété énergétique pilotée par informatique. La critique n'est pas combattue, raillée, ou entendue ; elle est ignorée. Une omertta qui rappelle celle des fabricants de cigarette sur les effets cancérigènes de la clope et qui inondait la pub d'image à la mode pour avoir une belle image.<br><br>
C'est au delà de la simple stupidité mon métier, c'est de la complicité de crime contre l'humanité en bande organisée basé sur l'abus de faiblesse. C'est une arnaque intellectuelle et financière.<br><br>
On profite d'un marketing monstre autour des technologies de l'information comme remède contre l'éco anxiété de pénurie énergétique pour vendre de la camelote qui empoisonne le puit.<br><br>
Et on vous balance bullshit sur bullshit sur comment des énergies qui consomment de la ressource croissante vont participer à la diminution de consommation de ressources globales en se développant.<br><br>
Nos métiers deviennent un grand écart à la jean claude vandamme entre les mots que l'on nous fait écrire et la réalité qu'ils sont sensés représentés dont on sait qu'elles enfreignent le monde physique réel.<br><br>
T'es comme le scribe d'une religion qui est forcé pour subsister de participer à écrire un livre où tu dois écrire non ce que tu vois mais ce que l'on te demande d'y mettre.<br><br>
Cette religion est ensuite utilisée à transformer le quotidien de gens afin d'atteindre un objectif qui viole dans ses principes les lois de la conservation physique.<br><br>
L'informatique a surtout vu une explosion de la quantité de signes consignés par individus de son vivant. Nous sommes probablement le pinnacle de la bureaucratie dans la capacité des travailleurs à générer du signes à tout va pour chaque action qu'il fait.<br><br>Les scribes des roys n'ont jamais autant écrits de mots pour détailler les actions des roys pourtant mégalos que nous en produisons dans nos carrières.<br><br>
On dépasse en autochronique de nos gestes les biographes contemporains de rois riches, célèbres et vaniteux.
Les mandarins en aurait rêvés. Moi je ne rêve pas des mandarins.<br><br>
Je ne sais pas ce que les gens ont à délirer sur un monde où la gestion de documents qui documente quand on va se torcher le cul. Ca ne me paraît pas un besoin vital de l'espèce humaine qu'il me souhaite de satisfaire.<br><br>
Je suis fainéant, je ne documente pas sans juste compensation me permettant d'organiser une paresse croissante. Je ne suis pas maso : j'aspire à un futur où je glande plus. Ces incitations permanentes à tout documenter sans compensations, c'est déplaisant. Commme des piqures de moustiques. Et en plus c'est pour raconter du bullshit.<br><br>Mes amis, ce que le monde de l'entreprise vit, c'est celui de la grande désillusion dans la capacité des sociétés à s'adapter. On est dirigé par des ânes dont on ne peut qu'espérer le pire tellement ils sont bêtes à bouffer du foin. Ils pensent qu'en inondant la nature de mot qui la normalise on peut changer sa nature physique.<br><br>
Des gens qui profitent toujours mêmes des conséquences des catastrophes qu'ils engendrent (involontairement). Ils sont pas bienveillants ou malveillants. Mais c'est comme des enfants à qui on oubli de dire quand il font des conneries pour pas les froisser.<br><br>C'est impertinent, grossier, commun, trivial, plouc d'avoir une conscience morale taraudée par le fait que l'outil est dans sa progression actuelle : une arnaque conçue par des fils à maman pourris gâtés.<br><br>
J'appelle au krach dans les valeurs technologiques comme on appelle à la pluie quand l'été devient trop chaud. Et je constate qu'avec les dépendances croisées des technos dont on cause, ça va refroidir pas mal toute l'économie.<br><br>Pour conclure sur le titre : les gens se barrent pas (great resignation faux ami anglais qui évoque la formalité alors que le français évoque quand le salarié démissionne, ce qui laisse croire que le salarié agît plus qu'il ne subit. La traduction apporte un filtre à claquer au français mot à mot l'expression anglaise qui ajoute un biais. L'anglais ne précise pas qui subit qui agit.<br><br>
Ce que l'on observe c'est une absence de chômage demandé (donc plus de gens en activité) mais en même temps, plus de mutations de contrats.<br><br>
Ca implique que quelque part socialement il y a des gens qui sont en flux croissant à monter ou baisser.<br><br>
Les gars regardez les secteurs où ça bouge le plus : c'est les nouvelles technos, et vu le nombre de licenciements ouverts, j'ai l'impression que ça veut dire que les gens ont muté en masse vers la baisse de stabilité économique.<br><br>
Toute la profession des technologies informatique n'est pas uniforme dans ses conditions de vie et il y a toujours eu une frange précarisée par rapport à la situation salariale qui est en fractionnement et augmentation croissante.<br><br>
La valeur précise vous montre un chiffre simple, les mutations de statut augmente, un chiffre exact apporte le contexte et vont vous dire : non ce n'est pas une histoire de salariés qui quittent leurs boîtes volontairement parce qu'ils veulent un monde meilleur.<br><br>
C'est le biais de l'information survivante qui plaît.<br><br>
Le mec qui a les moyens d'ouvrir sa gueule pour dire qu'il part. On n'entend pas ceux qui serrent les dents parce que causer c'est dangereux parfois en informatique.<br><br>
Il y a aussi le revers de la nouvelle : un monde managériale où la condition du salarié a régressé et les chanceux qui ont de l'épargne tentent leur chances ailleurs tant ils n'ont plus confiance pendant une crise. <br><br>
On dirait plus les rats qui quittent le navire qui s'échoue que les plaisanciers qui débarquent par un beau soleil.<br><br>
Puis les mecs vous regarderez : souvent ils se rapprochent des activités manuelles où c'est normal de pas documenter quand on fait.<br><br>
Si j'avais le portefeuille de manu chao moi aussi j'irais faire le néo-rural survivaliste sobre hi tech avocat du retour du paté de pomme de terre artisanal en creuse et je cultiverais de la patate.<br><br>
Salopards de riches qui ont de l'épargne et peuvent encore rêver à sauver leurs fesses dans un futur sobre tout en faisant profit de faire sniffer de la high tech énergivore aux gamins qui apprennent et aux médias !
<br><br>
Je ne suis pas résigné, monsieur ! Je râle encore pour dire qu'on fait de la merde et que ça vous nous péter à la yeule, et que notre métier à une influence sociale de discrimination de la manière la plus insidieuse qui soit qui consiste en la sélection par la langue écrite des intellos. Sélection qui favorise ceux avec un délire sur la définition du mot qui change le monde en violation de ce que l'on sait du monde. C'est une usine à créer des clergés plus que des communautés de production l'informatique moderne. Rien d'autre qu'une factory à systèmes pyramidaux, un vendeur de pelle à des orpailleurs qui cherchent un eldorado imaginaire. <br><br>
Je ne sais pas pour les autres, mais ouais, peut être que chez moi il y a un peu de résignation à accepter que je participe à un système de merde que je n'ai pas la liberté de le quitter par contraintes économiques.<br><br>
J'ai un peu les boules à titre perso.<br><br>
On peut même pas en causer collectivement : c'est un non sujet tant que qu'on ne fait qu'en parler et que personne ne l'enregistre, et la voix du collectif ainsi sous représentée par construction favorisant l'individu qui émet.<br><br>
Marie Chantal aura toujours le mégaphone pour parler du saccage des villes par les miséreux qui la salisse. <br><br>
Pierrot le SDF ne sera jamais interviewé pour causer du mari de Marie Chantal qui l'a licencié illégalement le collant sous les ponts.<br><br>
L'inégalité d'accès à la mise à connaissance de ses opinions n'a jamais été autant en défaveur d'un dialogue radicalement non discriminatoire et respectueux. <br><br>
L'informatique actuelle est un amplificateur à distinctions sociales basées sur l'accès à une éducation élitiste.<br><br>
Pour moi l'informatique il faut la populariser et réouvrir les clubs labos informatiques dans les écoles, MJC de quartier où les gens peuvent parler avec leurs mots et maniper sans discriminations de pognon et voir où ça va pas se pignoler sur les outils libres que l'on vend entre 2 bières une fois par mois.julhttp://www.blogger.com/profile/06120175983940571527noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1561578844529874564.post-10202886997337748372023-03-03T16:39:00.001-05:002023-03-03T16:53:57.372-05:00Elle est en toque ton IA, c'est évidentAs tu déjà interagis avec des humains ? A l'écrit ?<br><br>
IRC, SMS, mail, commentaires sur les réseaux sociaux ?<br><br>
Vous avez remarqué on passe notre temps à faire des gaffes et des erreurs.<br><br>
Et puis, entre nous on cause pas comme si on avait un balai dans le cul à chaque phrase.<br><br>
Qui PARLE ou ECRIT comme une Intelligence Artificielle comme chatGPT dans la vraie vie ?<br><br>
Spoileur alerte, j'ai habité une ville multlingue sur le continent américain, donc, je peux m'enorgueuillir d'avoir aussi échanger des mails avec des caincains en dehors de ma famille là bas.<br><br>
Parfois, aussi, tu vois, ça claque mieux dit avec les mots qui sortent naturellement. <br><br>
Et si vous avez remarqué on ne se baigne jamais deux fois dans le même argot.<br><br>
L'abus même de belles formules lasse très vite.<br><br>
Donc, l'IA de base elle cause comme un livre : pas comme un humain.<br><br>
Le cas de référence pour "causer de tout sans rien y connaître" est le "bourgeois". Bien fat, imbu de sa personne qui est bien sûr de lui et appuie son propos d'une grammaire impeccable.<br><br>
Car il est bien connu, que la grammaire impeccable est la barrière la plus décente dans un monde d'inégalités scolaires et aussi la moins sujette à interprétation oiseuse.<br><br>
L'IA elle ressemble à ce bourgeois de vieux contes populos du temps de la culture ouvrière jadis.<br><br>
Elle a ses mots, ses attitudes, son styles, sa péremption le monde en case bien rangée, son conservatisme, sa fâme (gloire en vieux françois) avec le monde avide de ses mots qui en aurait soit peur, soit y verrait le prochain oracle.<br><br>
L'IA est un modèle parfait de ce que le populu méprise : celui qui parle comme en livre qui sait tout sur un sujet sans avoir mis les mains dans le cambouis et qui veut la gloire pour en avoir causer.<br><br>
Pour 522Tonnes de CO2 par an, c'est plus un bucher de la vanité bourgeoise, c'est un holocauste indécent à la vanité dans un monde de changement climatique. Ce truc est exactement indéctable par les profs, car c'est ce que doit produire son système : des bureaucrates imbus de certitudes dans leurs mots du classement dans des sujets dont ils ingorent tout.<br><br>
L'IA ayant pris comme source de données où la classe sociale est sur-représentées qui est celle des cadre supérieurs et professions intellectuelles et bien ton IA, c'est un bourge.<br><br>
Elle a des biais anti-populos sans s'en rendre compte. Comme toi peut être. Le truc dont marx dit dont on peut on pas échapper : sa culture. Celle qui nous fait gommer du cerveau les chaînes que la rétine a pourtant vu.<br><br>
Et le critique de l'IA qui lui même est éduqué, bien y voit pas qu'elle cause pas, formule pas, pense pas, raisonne pas comme un populo.<br><br>
Ca lui collerait une claque si y avait plus accès. Ah ben vi, ça a pas trop choqué personne, car ceux qui y ont accès, sont ceux qui sont déjà écarté du modèle d'apprentissage.<br><br>
L'IA est au sens de l'IA une hallucination collective d'une classe sociale hétérogène déconnectée qui fait un trip sur son nombril...<br><br>
Je vais te donner un exemple, pas des maronis qui sont un peuple français peut représenté dans les écrits francophones, mais des banlieusards. <br><br>
Genre 20 millions de quidams. T'imagines du demandes un style et un accent de banlieue à l'IA, elle va te sortir ce qui est enregistré.<br><br>
Les artistes surjouent leurs accents, les accents des enregistrements de fictions sont caricaturaux et surtout il n'attrapera jamais la versatilité temporelle lexicale et géographique des argots parlés. Genre ; les accents changent en fonction des quartiers, et les argots.<br><br>Tu es garanti que ce sera soit si choquant (on a des argots gores) soit si policé qu'on croira une duchesse.<br><br>
C'est garanti que ça manquera d'équilibre par manque de données, et partira dans une simplification outrancière qui ne pourra que générer un sentiment d'insulte de la part d'une population qui est pourtant fort nombreuse en ce pays : le populo.<br><br>
A 522 Tonnes de CO2 émises par an, cette caricature si poussée qu'elle en est loufoque d'un intello est une blague pas drôle en plus d'être insultante.<br><br>
Avec ce bilan CO2 tu pointes à coté de l'industrie aéronautique.<br><br>
Il y a un peu le changement climatique. Les gens parlent comme des livres, mais 522 Tonnes de CO2 c'est dans l'ordre de grandeur du secteur aérien en rejet de CO2.<br><br>
L'IA c'est la caricature du mec qui te fait des grands discours sur l'IA et ne s'arrête pas en trouvant choquant le coût en énergie pour avoir une caricature (même réussie) d'un crétin.<br><br>
Entre temps, pendant que vous tirez la prise pour cette blague de mauvais goût, ce sera bien de faire cracher à ce système les biais de son modèle mathématique pour nous permettre de loler sur ceux de ceux qu'elle singe.julhttp://www.blogger.com/profile/06120175983940571527noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1561578844529874564.post-75877601467009508002023-02-28T15:00:00.013-05:002023-02-28T15:30:15.837-05:00Les héraults des révolutions technologiques sont des littéraires : les avocatsTout le monde imagine que la révolution technologique c'est un inventeur qui arrive avec un innovation technologique qui s'impose et fait péter le monde.<br><br>
Que nenni : Diesel, le socialiste quand il est arrivé proposer aux ouvriers, compagnons et paysans : il promettait une révolution prolétaire pour de vrai, où le petit
prenait la main face aux bourgeois avec sa machine à vapeur.<br><br>
Tu vois tu : un moteur Diesel est si robuste (pas besoin d'X ingénieurs et ouvriers pour le faire tourner) et si peu cher, qu'il menaçait les grosses fortunes.<br><br>
Vous inquiétez pas, les industriels que ça menaçait, grâce à la menace nationale, on fait saisir les plans, les ont mis sous le pli confidentiel défense et ont pu l'exploiter pour exploiter encore plus leurs pairs.<br><br>
J'ai manipé dans les années 2000 sur des bancs de montages de scientifiques expérimentales sur : du LASER, de l'ADN, de la quantique, des terres rares, de la supraconductivité ...<br><br>
Je peux vous garantir que l'informatique est révolutionnaire.<br><br>
Quand il s'agit de piloter, interprété ou mesurer un phénomène physique à haute fréquence, basse énergie ... l'informatique est imbattable.<br><br>
Et j'ai vu des processeurs 8 bits piloter des mesures jusqu'alors impossible sur des phénomènes jusqu'alors inaccessibles.<br><br>
Imaginez ce que l'on peut faire avec un des 3 processeurs ARMv4 présent dans apple airplug.<br><br>
Des analyses fréquentielles en temps réels. Des transformées de fourier...<br><br>
L'intelligence d'un radar est dans l'analyse desdites transformées...<br><br>
C'est le coeur du traitement informatique pour transformer du big data en small data utilisable pour faire des appareils de mesures.<br><br>
Sparkle c'est bien pour un cravateux qui aime se branler à faire des requête c'est bien, mais tonio le paysan il veut juste savoir combien d'heures avant qu'un nuage de pluie s'abatte sur ses champs à récolter.<br><br>
Tonio, l'est pas pingre, l'est pauvre. Embaucher 12 ouvriers un dimanche pour sauver une récolte sans laquelle il peut pas payer son loyer du mois c'est ok.<br><br>
C'est un peu un faux pauvre car on a pas tous cette thune sous la main.<br><br>
Mais Tonio, préférerait ne pas claquer ses vacances aux Bermudes cet hiver. Donc, Tonio préférerait payer 6 ouvriers du lundi à mardi.<br><br>
Contrairement à l'image strar trek ou de la SF classique, l'information quand on l'a elle fait pas multiplier les voyants : au contraire elle les diminue.<br><br>
Venant de la physique, je trouve plus cool de noter une température sur un écran qui n'indique que ça que de devoir lire un tableur excel qui flick en malade pendant la mise à jour car la valeur change en permanence. Trop d'informations tuent l'information.<br><br>
Bref, je ne sais pas si la révolution technologique est bien engagée (je ne le sens pas), par contre sa partie re ré-écriture de l'histoire par les littéraires l'est.<br><br>
On a un diesel pour l'automatisme. Un truc simple pour piloter des robots, et des senseurs. Plus la révolution technologique passe moins les codeurs savent accéder au hardware.<br><br>
Ca m'embête : on devrait pouvoir littérallement brancher un téléphone portable moderne sur un bout de métal avec une adaptation d'impédance sommaire et avoir un analyseur de signaux.<br><br>
Tu peux émettre ou jammer tout les signaux que tu veux.<br><br>
Avec un dispositif d'adaptation d'impédance toujours tu peux imaginer un circuit électronique rudimentaire usant du jack audio et de pince crocodile pour faire un voltmètre.<br><br>
On a hors moteurs et capteurs avec nos téléphones portables plus que ce que j'ai jamais eu en labo de physique prestigieux et bien dotés pour faire la partie informatique de la mesure.<br><br>
Ce qui nous manque pour une révolution à la Diesel de l'informatique, c'est littérallement l'interfaçage avec le monde physique.<br><br>
Revenons à la révolution du chemin de fer puis à celle de l'internet. Etait-ce vraiment une révolution technique ?<br><br>
Les rails, et les machines à vapeurs, et les wagons étaient utilisés dans les mines depuis bien avant que ce soit au grand jour.<br><br>
Il y avait déjà un bon corpus d'ingénieurs à même de comprendre les problèmes subtils de faire des étais (ponts quand c'est au dessus d'un lit de rivière) pour ces lourdauds.<br><br>
Mais pourquoi se faire chier à faire passer des tonnes de métals sur des rivières quand les rivières sont moint chères d'usage ?<br><br>
Ah, ben mon bon monsieur, c'est que quand lord butterpif du sussex décide que tu dois payer un passage, et que montenmesfesses décide un autre droit de passage 120m plus loins pour raison de privilèges nobiliaires, t'es bien content que le train n'emprunte pas les rivières.<br><br>
Le tonnage accru qu'à permis le chemin de fer certes, mais surtout la diminution du prix à la tonne dûe aux régulations nobiliaire a transformé l'industrie.<br><br>
Ce n'est pas la technique qui a révolutionné le monde, ni les gains d'efficacité, juste et surtout la disparition d'une barrière imaginaire imposée par la régulation.<br><br>
Il n'y avait aucun besoin des chemins de fer pour créer cette révolution. Il aurait été moins coûteux, plus durable, et moins mortifère pour le climat qu'on résolve un problème imaginaire avec de la politique.<br><br>
Diesel, contrairement aux rails n'avait pas d'amis en politique. Son invention a été saisie par le gouvernement et il en a été dépossésé.<br><br>
J'ai pas connu le premier réseau informatique décentralisé sur lequel tout hacker de ma ville prétendait avoir été (mais rétrospectivement aucun de nous n'avait la thune en abo téléphonique) : le BBS.<br><br>
Dans les années 80, donner ton tél à des potes, et dire tiens tu m'appelles on parle à plusieurs (avant internet) ça existait. La ruse, c'est que sur une ligne PPP 1 à 1 ça se faisait pas.<br><br>En fait si : les gens venaient 1 par un lire des forums pilotés par des processeurs 8 bits et les mettre à jour. <br><br>
Ca veut dire qu'un connard qui raccrochait pas bloquait tout le monde.<br><br>
Bref, quand j'étais chez LDCOM (9T puis SFR) et que je me coltinais les fusions de RIR auprès du RIPE et 2/3 scripts perl pour causer à des routeurs, j'ai eu le droit à un speech EBITBA et ma bite d'un golden boy français réputé de la Silicon Valley et de la Schnouff Vallée. Et la lumière fût : il décrit comment au final, si je me retrouvais à fusionner les RIR RIPE me demandant les Kbis des sociétés et que ça paraissait abherrant que le fournisseur ait mangé les clients : ça l'était pas.<br><br>
Pour vous SFR est probablement le big boss. Les investisseurs qui ont fait la boîte ont déjà parti en diluant le capital en tour de table. Vivons heureux, vivons cachés. Les vrais riches sont ceux qui ont des jetons dans le premier et le deuxième tour de table. <br><br>
Le gars dont son jeton antique vaut des pourcents entiers de la valorisation de la boîte sans que son nom soit nul part.<br><br>
Donc Dreyfus, le négociant en blé a surtout beaucoup d'avocat, et au fur et à mesure des années a intégré verticalement depuis son coeur de métier : LE BLE.<br><br>
Donc, ils ont appris à construire des silos, embaucher des avocats pour négocier et contourner les régulations, et devenir transporteur maritime et fluvial spécialisés en vrac (DONC EN BLE).<br><br>
BTP + Blé + fluvial + Négociant = savoir hyper pointu en droit : à qui appartient le fond des fleuves ?<br><br>
A personne.<br><br>
Qu'est-ce qui relis toute les villes de France ?<br><br>
LES FLEUVES.<br><br>
Qu'est ce qu'un réseau informatique ?<br><br>
Un truc qui relie toutes les villes !<br><br>
Qu'est-ce qui coûte cher en BTP ?<br><br>
CREUSER (et conséquemment le dernier kilomètre) ! Et dans un fleuve, ça tombe bien, on peut JUSTE POSER LE CABLE AU FOND depuis un vraquier à blé (c'est légal ça aussi).<br><br>
Je connais peu de datacenter éloigné d'un fleuve.<br><br>
Donc bref, si t'as pas besoin de payer les droits de traversées des domaines que tu empruntes pour passer des cables, évidemment que ça coûte moins cher.<br><br>
La lyonnaise des eaux profitait de sa pleine possession des égouts pour passer les cables TV puis devint lyonnaise du cable puis M6 et/ou numéricable.<br><br>
Cégetel est issu de la vente pour 1€ symbolique à un proche du pouvoir l'usage des goulettes d'étranglement le long des voies de chemin de fer et de traverser des propriétés sans payage de droits.<br><br>
Quand tu paies pas les droits de traversée à un paysan de savoie pour le ski, tu as une grêve du village !<br><br>
J'ai aussi eu travaillé pour les débuts du FTTH (Fiber To The Home).<br><br>
Le plus gros des efforts n'a jamais été technique ou BTP. Il s'agissait de convaincre légalement propriétaires de laisser un plein accès de plusieur mètre carrés dans leur propriété gratuitement et d'un garantir le libre accès.<br><br>
Les BPI (Boîtiers Pied d'Immeubles). <br><br>
L'endroit où tu fais la collecte physique et que tu mets les fibres optiques des clients vers le bon point de collecte (où le cable est lui même physiquement relié au routeur).<br><br>
Evidemment, Free avec ses DSLAM IPs tentait de te coller les équipements actifs au plus prêt du client : tu comprends le loyer le plus proche du client est toujours le moins cher : plus c'est proche ; plus c'est le client qui paye pour toi, trololololol.<br><br>
La révolution internet n'existe que par un faisceau d'évènements aléatoires qui malgré tout ne peut ignorer celle de l'arbitraire de la notion de propriété comme le droit le plus sacré.<br><br>
Internet c'est une bataille autour ce qui est commun : les spectres de fréquences électromagnétiques (5G), les propriétés et leurs cadastres, la musique et ce qui a le droit d'être produit, les romans passés et futurs, la recherche.<br><br>
Je ne doute pas qu'un camps technique gagnera aléatoirement, mais je garantis qu'un clan littéraire dont la foi est dans celle de définir la "juste propriété" aura triomphé certainement.<br><br>
Comme pour le rail, la bataille des technologies de l'information vous donne à croire que la science change le monde. Ca n'a jamais été le cas. Ce qui change le monde, depuis Hammourabi c'est la bureaucratie.<br><br>
Quand Hammurabi a autorisé l'esclavage il a pu produire plus que les cités libres et il les a écrasé.<br><br>
On ne se réveille pas en se disant : je suis une enflure, l'escalavage c'est cool, je vais le pratiquer.<br><br>
Non tu te réveilles un matin en concurrence avec un esclavagiste qui n'a pas besoin de payer ses ouvriers.<br><br>
Et t'as 2 choix : la révolution directe (en mode pisse froid en infériorité numérique pour tenter l'effet de surprise, car plus t'attends plus c'est trop tard, mais si tu te trompes ta famille est tuée), ou ... attendre et observer.<br><br>
Pratiquant moi même la solution 2 dans notre monde actuel, j'ai de l'empathie pour ceux qui ceux se sont soumis à une loi immorale édictée par ceux qui avaient le monopole de la violence.<br><br>
Certaines loi me choquent, me semblent dangereuses et de nature à provoquer une pente glissante, MAIS, moi, j'ai pas confiance dans mon jugement.<br><br>
Je suis d'accord pour l'aspect colère froide où tu tapes avant de te faire taper.<br><br>
J'ai pratiqué dans la rue.<br><br>
A chaque fois c'était justifié.<br><br>
J'ai quand même terminé au sol, tatané à me faire casser des os, les tympans et la gueule.<br><br>
J'ai fait de la boxe, hein ?<br><br>
C'est encore plus humiliant. Et c'était joué d'avance.<br><br>
Dans ces cas là, dans la rue, quand je vois les yeux des gens : j'ai confiance dans mon jugement, et même si je perds : j'ai eu raison de me battre même à postériori.<br><br>
Quand on se bat, même au sol, dans la douleur du vaincu, on a pas perdu.<br><br>
On peut crier d'angoisse, car rien ne viens nous sauver et qu'en fait : dans 100% des cas juste passer et prétendre ne rien voir aurait résolu le problème.<br><br>
Pourquoi se faire souffrir car un mec sous cocaïne bat son chien, un gadjo est relou avec une fille, des gamins menacent ma fille ?<br><br>
Juste se tailler, l'effacer de sa mémoire, et éviter de se faire humilier systématiquement dans la baston de rue devrait être la bonne voie, non ?<br><br>
C'est-ce qui se joue au croisement d'une révolution technologique. Des définitions arbitraires de privilèges arbitraires se jouent. C'est pas comme dans la rue où l'on voit les effets directement. C'est brumeux, mais on voit le sucker punch venir (dit le coup de poing du portugais en baston de rue par chez moi, où tu armes un jab le long de la hanche).<br><br>
Avec mon perf' je suis un dino qui se bat dans la rue, et qui paume : UN VRAI LOSER. On s'en fout.<br><br>
Cette révolution technologique se joue sans que je saisisse exactement bien où sur la propriété.<br><br>
Je sens intuitivement qu'il s'agit d'imposer un changement de sa définition à un endroit qui n'est pas la rue, mais comme à l'époque victorienne ou des Forges n'est pas conçu avec l'épanouissement des masses en tête.<br><br>
La révolution qui arrive est toujours en cours. Elle n'est pas technique. Elle est dans un changement de définition d'un droit fondamental ou de propriété que l'on tatonne à percevoir, mais m'est avis qu'on cherche trop compliqué.<br><br>
Mais pour moi "la" révolution internet et nouvelles technoligies, ça ressemble à un bon gros d(r)oi(g)t des avocats du plus forts à enculer les plus petits pour le compte de leurs patrons. Et, je voudrais bien coller un pain à un de ces connards, mais ... j'ai que le vide à frapper car ils vivent dans un ghetto bien isolé du mien.<br><br>
Sérieux, j'en ai rien à foutre de perdre, j'aime me battre, mais de mon réel sur lequel j'ai un effet, je suis qu'un spectateur alors que j'ai vécu ses développements comme développeur et sysadmin. <br><br>
J'ai été au coeur de la révolution internet en france, je vois que je suis pas du coté des Canus, mais j'ai pas vu ce qui va arriver et comment j'aurais pu agir pour coller un coup de pied dans les couilles au bon moment pour l'arrêter.<br><br>
Si on avait été les gentils, on aurait encore des chansons pour rappeler qu'"envoyer l'armée US mater les syndicats c'est pas glop" dans le TOP50
<iframe class="BLOG_video_class" allowfullscreen="" youtube-src-id="NOYFct0hLU0" width="320" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/NOYFct0hLU0"></iframe>julhttp://www.blogger.com/profile/06120175983940571527noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1561578844529874564.post-41378902533384907662023-02-27T10:49:00.001-05:002023-02-27T12:22:26.759-05:00L'orgasme informatique serait : HP48, VHDL, python, motorola FGPA et quantiqueNos langages bas niveaux sont trop loin du bas niveau, et parfois je me dis qu'il faut raser Carthages et revenir à des bases solides : LE HARDWARE.<br><br>
Moi, j'ai grandi en micro-électronique avec des oscilloscopes et un bit d'un registre il a plus que 2 valeurs parmi 0 et 1. Il en a infiniment plus, mais, en synthèse et conception de circuit électronique, le comité IEEE s'est arrêté à 9 valeurs distinctes repérables.<br><br>
Vous savez pourquoi on ne laisse pas les développeurs accéder aux 9 états ?<br><br>
Car certains états sont littérallement des courts circuits...<br><br>
Si bien, que pour protéger le HARDWARE du développeur on a crée des niveaux d'executions surperviseurs ou au lieu d'accéder aux endroits dangereux on donnait des macros aux codeurs pour faire du kikoo lol. Genre le printf de "hello world".<br><br>
Le truc qui imprime à l'écran c'est la limite que l'on te donne au hardware pour que tu ne fasses pas (comme moi) cramer ton écran.<br><br>
Oui, j'ai eu connu l'époque des premiers PC qui nous laissait accéder à pas mal de choses. Et qui coûtaient chers.<br><br>
Autrement dit, mes expérimentations n'étaient pas accueillies avec joie.<br><br>
Comme j'ai programmé un driver sous linux étant jeune, j'ai quand même réussi à passer la barrière du hardware : mais elle n'est plus aussi facile.<br><br>
Quand je faisais de l'assembleur motorola on avait des vecteurs d'interruption et on filait du code à executer au mode superviseur en échange de drop de privilège pour des évènements précis.<br><br>
Un peu eBPF sous linux en version proche du métal. Et le superviseur, supervisait sans interaction avec le coté utilisateur sauf parfois pour balancer des bombes sur l'écran quand on déconnait.<br><br>
Le PIC (programmeur d'interruption contrôlable) et sa gestion est le modèle mental que j'ai d'une pile d'évènement efficiente où je programme en bottom half laissant une unité d'exectution paraissant invisible executer mon code et me tapant sur l'épaule quand il a été appelé.<br><br>
En HP48 pour passer la barrière du je peux cramer des circuits on avait le SYSEVAL qui appelait du micro-code sur lequel il n'y avait pas la mammothesque charge de CPU du typage.<br><br>
La HP48 était en FORTH, et le FORTH "utilisateur" n'était en fait qu'un FORTH executé en REPL sur un FORTH machine blindé de macro en forth. L'une des beautés du FORTH c'est la capcité à l'étendre en forth sous forme de MACRO.<br><br>
Le FORTH était vu comment l'engin du diable, le virus que tout le monde déteste car l'automodification du code par lui même n'est pas un tabou.<br><br>
Tu peux faire muter un langage qui est unsafe vers un langage safe. Si tu es sûr de ton coup tu peux même effacer la porte de sortie vers le langage unsafe (en effaçant SYSEVAL) et brûler à jamais les ponts vers la sysntaxe machine.<br><br>
En BASIC sur des processeurs ou apparaissait l'interfaçage du matériel au travers de registre mémoire dédiés, on accédait comme sous linux aux parties qui te laisse tout cramer : les périphériques. Fallait avoir le manuel de charabia du périphérique, où est quoi ? Comment ça cause ?<br><br>
On a remplacé les TRAP des ROMs des M68K, Z80 depuis longtemps par des routines en BIOS, puis en UEFI mais on a toujours accès au mode superviseur...<br><br>
Le plus drôle et que l'on a remplacé des adresses avec du codes machine en ROM par des machines sous unix qui émulent cette mécanique. Je trouve ça un poil délirant.<br><br>
Tout ça vient d'une question lancinante à laquelle on a pas trouvé de réponse satisfaisante qui est : comment faire faire du boulot par des robots ?<br><br>
L'imprimante, depuis qu'on l'a ça change bien la vie.<br><br>
Même quand tu bougonnes que tu imprimes pour scanner, quand t'as connu les files d'attentes pour les CERFA à la mairie ... T'es heureux de pouvoir produire du document.<br><br>
Certes depuis que l'on peut imprimer plus facilement, la bureaucratie, plus roseau que chêne, déchaînée a multiplié les formulaires. <br><br>
Les imprimantes sont construites avec une machine virtuelle FORTH en tête qui contrôle des machines outils vectorielles.<br><br>
Tu dis à une imprimante en postscript des choses comme dessine une ligne de là à là avec un bel arrondi.<br><br>
L'imprimante virtuelle fait l'appel à sa routine pour tracer comme elle veut.<br><br>
La rasterisation qui a popularisé le postscript consiste à faire dessiner dans un bitmap mémoire une imprimante virtuelle et ensuite passer ce résultat à un moteur ligne à ligne qui mélange les couleurs de ses buses pour obtenir la couleur du pixel point par point.<br><br>
Le FORTH permettant par la refédinition à la volée de la macro LINE d'avoir un code multi-cible (écran ou papier) sans modification. Ca a été les promesses d'une chaîne graphique haute fidélité en PAO et même l'éphémère DisplayPostscript inclus dans Next qui ont été acquise avec Steve Jobs.<br><br>
Le FORTH modélise une unité d'execution dans un machine virtuelle avec des états globaux (genre la taille des pages). Mutables ... Et une gestion des risques critiques succintes (la machine outil peut déclencher un TRAP quand elle est en panne).<br><br>
La raison pour laquelle nos appels de fonctions sont en conventions C et non par la pile c'est une vieille dispute de gâteux sur les architectures à registres.<br><br>
PHK rappelle qu'il n'y a aucun bénéfice mesurables à ne pas travailler sur la pile directement...<br><br>
Une fonction FORTH, c'est une série DATA + CODE que tu copies sous un FRAME global et tu REPL. <br><br>
Actuellemment, ton ABI ARM ou INTEL sous le capot, t'as du microcode fait en vrai micro langage machine (avec des registres et des mémoires) qui te fait du REPL sur l'assembleur que tu files.<br><br>
Nous informaticiens modernes n'avons jamais été autant coupé du physique que nous prétendons contrôler.<br><br>Le code que nous manipulons est toujours un langage interprété qui choisit ce que nous avons le droit de lire et écrire.<br><br>
Par exemple, la gestion des exceptions mémoires sur les hit/miss des caches est gérée par du microcode. Est ce que plutôt que bidouiller au niveau OS pour changer la taille des pages de caches ce ne serait pas mieux de pouvoir compter sur des SOCs ou peut être changer le microcode ? Ah : mais pas touche, seuls les ingénieurs Intel/AMD paraît il sont capables de toucher à ça sans tout faire péter.<br><br>
Je veux dire, les CPUs modernes sont en kit, surtout les ARMs. Quelque part l'état global, tu as envie que l'OS et le matériel se fassent confiance pour respecter le même contrat d'interface et que la gestion des fautes mémoires ait une version logicielle en langage de haut niveau facile à lire (un fallback générique), qui est transpilable en forth, qui est produisible sous forme d'une macro FORTH interprétable par une machine virtuelle phyisque ou logique qui cause à un composant électronique et qui si est présent sera utilisable par l'OS sans modification de code (seulement la redéfinition de certaines du langage lui même). Le monkeypatching ultime.<br><br>
Ca implique que le langage permette uniquement d'executer des fonctions synthétisables/modélisables. Plutôt que de faire des démonstrateurs formels pour prouver si une fonction informatique est décidable on pourrait dire : si tu ne peux pas la produire sous forme d'un composant électro/physique ta logique n'est pas conforme à un problème réel.<br><br>
Un langage dont la finalité est non de décrire des fonctions de haut niveau, mais des composantes physiques que l'on peut interfacer à d'autres circuits logiques.<br><br>
Un peu comme VHDL qui permet de redéfinir par exemple les valeurs d'entrées de vrai et de faux pour accepter un type booléen réel nécessaire à la conversion vers le booléen du codeur.<br><br>
Un langage dont la boucle de REPL est suffisamment facile à écrire que l'on puisse simuler de nouveaux comportements d'entrées sorties avec notre matériel que l'on veut rendre obsolète facilement.<br><br>
Voir même comme le prouve le très éxigeant monde de l'émulation de borne d'acarde en synthétisant la fonction sur un support "semi matériel" aka le FGPA.<br><br>
Un FGPA par exemple, ça permet de faire des calculs spécialisés en certaines transformation de traitement du signal inaccessibles avec une CPU orientée exécution en série.<br><br>
La machine de turing elle est gentille, mais elle scale pas facile.<br><br>
Je vais vous donner un exemple : Se déplacer d'une case, c'est bien, mais la machine de turing voit un pas en avant puis un arrière comme équivalent à une pas en arrière puis en avant.<br><br>
C'est logique Turing travaillait avec des circuits électriques, donc, il avait en tête une "logique bas niveau" ou l'addition, la multiplication sont PHYSIQUEMENT commutatives.<br><br>
Mais si tes portes d'entrées sont quantiques, tu ne manipules plus une algèbre linéaire, mais hermitienne. A puis B est différent de B puis A. <br><br>
Et les registres ne contiennent plus des bits, mais des densités de probabilités que l'on manipules avec des phénomènes physiques pour en modifier les poids.<br><br>
La densité de probabilité une fois que tu la mesures, tu la détruis irréversiblement, donc, tu ne peux plus la maniper. Le garbage collector ultime qui nettoie toutes les variables temporaires ultérieures qui ont menées à ce résultat.<br><br>
Par contre, tu factorises un nombre en un cycle d'horloge si tu positionne bien tes appareils.<br><br>
La physique ça se modélise bien. Mais n'attendez pas des miracles : simuler une physique hautement parallèle en pas à pas c'est rédhibtoire.<br><br>
C'est là où rentre en compte les FPGA et les analyses de point chaud dans du code statique.<br><br>
Avec un FGPA router des circuits de logiques vectorielles, c'est les doigts dans le nez avec en plus l'avantage de pouvoir tirer parti de phénomène physique comme les shifts register propres aux DSP yamaha pour la synthèse FM.<br><br>
C'est pas aussi rapide que le VRAI truc, mais ça peut être plusieurs ordres de grandeur plus rapide qu'une machine virtuelle pas à pas synchrones.<br><br>
Une machine virtuelle que tu as modélisé avec un hardware minimale virtuel, un mode superviseur minimal (pour éviter de cramer les circuits), un mécanisme de monkeypatching à la volée du langage lui même qui rend indistinguable l'execution d'une fonction logicielle bas niveau, émulée dans un interpréteur d'une VM à la webasm ou docker, ou même du résultat d'un dialogue rendu transparent avec du hardware ou la macro générique qui fait son boulot d'implémentation de référence en travaillant dans sa pile et son contexte.<br><br><br>
Ca va demander d'aller bas, très bas, jusqu'à redéfinir ce que l'on sait sur les valeurs physiques que l'on manipule et que l'on va normaliser.<br><br>
Un FORTH qui permettrait de faire table rase du passé doit être pareil à VHDL capable de simuler son fonctionnement lui même en pouvant changer les fondements mêmes des lois auxquelles répondent les valeurs dites logiques et leur encodage.<br><br>
C'est un travail de titan que je me sens incapable de commencer.<br><br>
Par contre, FORTH se prête bien par son faible niveau de complexité à expérimenter. A étendre, à modéliser, à sérialiser des machines à états dont on aimerait peut être distribuer le comportement sans trop d'altérations.<br><br>
Une VM épurée, amish dont le rôle est d'être aussi bienveillante pour l'électronicien, l'opérateur, le chercheur et le concepteur. De définir un lieu d'interface clair qu'il soit logiciel ou matériel permettant à toute et à tous la partie la plus importante de "hello world" : celle qui permet que cette commande change le monde physique. Coder : c'est pas écrire "salut" sur un écran et changer ce que l'on écrit, mais changer comment on l'écrit.<br><br>
Pour ça il faut remettre le semi-conducteur à effet physique au bas de la full stack moderne, et le processeur en haut et arrêter de se branler la nouille sur le web et la crypto.<br><br>
Nous devons pouvoir recabler nos propres matériels, avoir un truc à pas cher qui fait la même chose qu'une fonction logicielle pure qui le modélise et que l'on peut fournir à une usine pour produire à pas cher dans un langage normalisé, et que l'on doit pouvoir déposer à l'OMPI comme preuve irréfragable que l'on en est l'auteur.<br><br>Quelque chose de suffisamment descriptif pour faire sens auprès de littéraires (comme les avocats et les greffiers).<br><br>
Bref, j'attends avec gourmandise le moment où les cours de FORTH deviendront obligatoire pour espérer devenir un avocat.<br><br>
Parce que, je m'égare, mais nos lois aussi sont des codes modélisés qui sont interprétés. Et peut être que si on modélisait la loi dans du code, on rendrait la critique de la loi aussi passionante qu'un bête problème de troubleshooting sur lesquels plus de personnes pourraient avoir un avis éclairé.<br><br>julhttp://www.blogger.com/profile/06120175983940571527noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1561578844529874564.post-79984204352371786342023-02-26T10:43:00.003-05:002023-02-26T10:47:25.977-05:00L'arme du futur : la pelle.Imagines, le conflit du futur où l'opposant avant de t'envahir visent tes infras soit physiquement, soit par cyber attaques.<br><br>
C'est exactement -tant que tu n'as pas estimé la capacité de nuisance de ton adversaire- pas le moment pour t'embarquer dans des manoeuvres coûteuses qui requièrent une logistique de masse aux petits ognons.<br><br>
Adieu -au moment le plus critique- à toutes opérations de débarquements combinés.<br><br>
Imagines tu es temporairement en asymmétrie défavorable pour ce qui est logistique et tu dois rationnaliser tes efforts de guerre.<br><br>
Pour contre-attaquer, il est de bon aloi que tes troupes vivent un autre jour. Un adage signifiant que le soldat en condition temporaire de rapport défavorable doit se protéger sans logistiques.<br><br>
Pas de missiles, peut être pas de réseau internet (localement), peut être même pas d'électricité ou de diesel pour un bulldozer.<br><br>
Tu imagines que tu es comme sur le front de l'est ukrainien dans un blackout logistique...<br><br>
Et bien la pelle c'est ton meilleur allié.<br><br>
Depuis la guerre de 1870, puis la grande guerre, les conflits occidentaux font majoritairement les morts par explosifs. Les obus.<br><br>
Que l'on soit à l'époque de Maginot, ou celle d'aujourd'hui, la terre reste le matériau le plus abondant, le moins cher et le plus efficace pour se protéger.<br><br>
Une pelle et le réflexe de creuser des ouvrages le plus enterré possible à chaque accalmie est la protection la plus technologiquement raisonnable qui puisse être donner à un soldat moderne. Parce que tes mètres cubes de terre tu vas pas les bouger pendant que t'es sous les obus. T'as intérêt à avoir anticipé.<br><br>
il faut peut être des mètres cubes de terre pour bloquer ce qu'une plaque de blindage composite moderne peut bloquer en un volume moindre, mais on a pas toujours l'usine pour les produires au coin du village...<br><br>
Ensuite, avec l'arrivée de la logistique tu peux bricoler au fur et à mesure le renforcement des positions déjà établies.<br><br>Ta tranchée en terre pouvant être uppé en réseaux de galeries étayer avec du bois, puis du béton, dans laquelle on peut amener de l'electricité avec des fils ....<br><br>
Bref, la fondation pour sécuriser la logistique dans une hypothèse de retour progressif et itératif à la normale.<br><br>
La pelle et la capacité à savoir rester à jour en connaissance minimale de génie civile sont l'arme du futur quand il faut faire l'hypothèse que l'ennemi va tenter une campagne éclair de masse et qu'il faut resister sans le confort de la logistique moderne en fret, en électricité, en énergie en communication instantannée.<br><br>
Dire au soldat que son premier réflexe est de commencer à creuser une tranchée pour se protéger avec une pelle en permanence est probablement le meilleur conseil que l'on puisse donner à une armée.<br><br>
Réfléchis pas : creuses maintenant tant que tu en as le luxe.<br><br>
Et comme tu aimerais garder ta logistique en tant de guerre tu enterres tout tes réseaux civils en temps de paix aussi.<br><br>
Tu chouchoutes tes infras, car le retour des pieds des tranchées (la chaire qui pourrit dans les groles) comme on en avait plus vu depuis la guerre des tranchées, ça fait pas envie.<br><br>
L'ingénieurie est l'arme qui n'est jamais citée. Celle qui manie la pelle, la pioche et souvent pratique le secours de guerre.<br><br>
Pourtant, la mission au limite du service publique dans l'établissement d'infrastructures nécessaires à la vie civile du génie militaire en fait une des armes centrales.<br><br>
Il est ironique que le génie soit centrale dans sa capacité à protéger les infras civiles à protéger les capacités de production en obus.<br><br>
Comme l'illustre la guerre du péloponèse, la défaite d'athènes vient aussi d'une période de troubles socio-économiques, de lutte de pouvoir pour savoir qui devait diriger la cité ?<br><br>
Les riches ou les autres ?<br><br>
Les riches s'étaient gardé les beaux quartiers et entassaient tout le monde, dont les réfugiés dans les quartiers laborieux exigus.<br><br>
La pelle aurait pu être utilisée pour étendre les quartiers laborieux, elle a été utilisée pour les restreindres dans des fortifications militaires.<br><br>
Ben oui, mais en période de pandémie perdre un tiers de ta population à cause de la surpopulation urbaine dont ne souffre pas ton adversaire : c'est balo.<br><br>
L'arme du conflit futur qui établira le vainqueur sera celui dont le génie s'appuiera sur la pelle dont on fait les villes.<br><br>
Des villes résilientes, vivables, loin des densités métropolitaines qui font fureur en europe.<br><br>
Un réseau équilibré maillé d'entités décentralisées à même de faire leur propre choix d'infrastructures.<br><br>
Imaginez en terme d'infra mondiale un domaine qui est brillant c'est la nourriture. On nourrit pas trop mal une population que l'on croyait impossible à nourrir il y a encore un siècle.<br><br>
La pelle n'est pas que celle qui trace des tranchées, c'est aussi celle des sillons. Car si ta population meurt de famine, la guerre : tu la perds.<br><br>
C'est marrant que dans un monde ultra libéral 50% du tonnage en nourriture vienne de coopératives ouvrières de production agricole qui en assure la stabilité.<br><br>
Les faucons de la guerre ultra libéraux ont besoin d'un concept bolchévique pour manger. Ironie quand tu nous tiens...<br><br>
L'air, la terre, la mer, l'espace sont les armes traditionnelles des riches : du culte des officiers et des héros et de la destruction.<br><br>
La pelle c'est l'arme de l'ouvrier anonyme qui défend ses frères civils qui vient leur rendre la lumière et le chauffage sous le bruit des obus et en retour le civil contribue à la résilience des fabriques d'obus. La colonne vertébrale du faucon : le corps ouvriers qui produit et achemine les obus. Et c'est cette arme qui devrait défiler chaque année en tête des cortèges militaires, car c'est la plus importante dans les conflits modernes qui requierent des énormes flux logistiques. <br><br>L'armée des employés et ouvriers qui permettent aux obus d'être produits, qui souffrent le plus de la guerre, sont les plus imposés, mobilisés, paupérisés et qui vont permettre aux guerriers de se battre.<br><br>
Je vois notre monde et je me dis que "le devoir : MA PELLE" ferait une belle devise autant que "le devoir m'appelle" pour un corps d'ingénieur militaire et que si je me bouge cette semaine je peut être profiter de la promo castorama pour m'acheter une pelle des fois qu'un conflit survienne et que je doive passer en soldat survivaliste de l'ombre avec une arme qui me chaut.<br><br>
PS challoir est un auxiliaire conjugué comme falloir de ma région qui donne un sens fort à conviendre. Qui sonne aristo.
julhttp://www.blogger.com/profile/06120175983940571527noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1561578844529874564.post-86905858093711828852023-02-26T08:06:00.016-05:002023-02-26T08:38:50.884-05:00J'ai grandi dans un univers marvel alternatif qu'était pas facho.Préambule : mes femmes visitant la belle famille, j'écris plus, j'ai donc pu extraire des pensées surnuméraires qui m'embarassaient.<br><br>
Pour faire face à nous même, j'écris. C'est un comme un talisman confucianiste que tu vois dans les animés.<br><br>T'écris sur un papier, ça vole légèrement, et pouf ça s'enflammme.<br><br>
Bref, j'ai grandi en lisant le magazine strange officiel de marvel comics.<br><br>
A l'époque, internet n'existant pas, bit torrent n'existant, les sites de scan-lations n'existaient pas.<br><br>
Et en accès aux comics, bein, t'avais rené l'ancien ingénieur france telecom venu du rang ouvrier qui était le libraire du quartier...<br><br>
T'avais des librairies spécialisées à Paris, mais c'était cher et loin.<br><br>
Donc tu te coltinais ce qui ruisselait au bas de l'échelle de la diffusion de magazine : le plus populaire...<br><br>
Le magazine Strange édité par marvel.<br><br>
Là où j'ai grandi dans un univers paralllèle, c'est que par l'ironie de l'histoire j'ai grandi avec l'épisode le plus polémique sur les valeurs politiques de marvel.<br><br>
Marvel a toujours été perméable à la politique. Au point que l'équipe des X-men avait un soviétique dans son équipe.<br><br>
Bon c'était pas pendant le macchartisme, mais sous reagan, pendant ce que l'on appelait le dégel.<br><br>
Les deux anciens ennemis étaient en mode risette et soviétiques comme ricains mettaient des symboles de l'autre culture dans leur pop culture.<br><br>
Oui, messieurs dames, il y a eu du hairspray rock soviétique et donc un super héro ouvrier soviétique chez marvel.<br><br>Les artistes faisaient kissou kissou.<br><br>
Ainsi, avec colossus j'ai appris un mot de russe : tovaritch. Et mon apprentissage du russe s'est arrêté là.<br><br>
Je dois 100% de mes connaissances en russe à Marvel qui m'a aidé à m'ouvrir aux cultures différentes, non ?<br><br>
Donc, on est en France, de la guerre froide, avec des super héros qui commencent à être critiqué par des auteurs dissidents dans des comics de super héros...<br><br>
La new wave of super hero comics qui commence avec DK1 (dark knight) et certains diront sin city.<br><br>
Des super héros qui ont le droit de sortir de la case puritaine que nombres de scénaristes trouvent forcées au super héros.<br><br>
On va avoir des critiques de droites avec des héros limite borderline psycho qui frôlent les barrières morales.<br><br>
Et une critique de gauche avec littérallement des super héros qui se battent contre le scénario classique de super héros bienveillants au service de drapeau bienveillant.<br><br>
Genre the authority.<br><br>
Les super vilains : c'est les gouvernements, qui empêchent par exemple les héros de sauver un camps de réfugiés de guerre car c'est contre leurs intérêts pécuniers.<br><br>
J'ai pas besoin d'imaginer des scénarios débridés, je les ai lu. Tous les tabous explosés. De preacher -le précheur défroqué- qui tue Dieu, en des pamphlets anti guerre et violences, les humains ordinaires
victimes des super héros qui s'unissent pour butter les super héros ....<br><br>
On peut dire que l'on comprend mieux la critique qui a été faite à marvel en regardant les sujets que marvel a choisi de ne jamais traiter : politique, sexualité, religion.<br><br>
Et quand c'est traité, les héros ne sortent pas de cadres très restreints...<br><br>
Enfin, certes, c'est ce qu'on dit. Moi, strange m'a dégoûté d'iron man.<br><br>
Mes frères et moi on se battait en prédisant les épisodes futurs lequel des super héros aurait la meilleur scène de baston ?<br><br>
Daredevil (frank miller) contre le gladiator, ou iron man.<br><br>
Autant daredevil passe son temps à se paumer dans un marais, et c'est chiant.<br><br>
Autant, le super riche, pas sûr que ce soit cool de faire des armes, au point qu'il en est devenu alcoolique qui se traîne sur plusieurs épisode c'est chiant.<br><br>
C'était aux limites de la telenovela. A croire qu'iron man était fait pour cibler le publique des latinas.<br><br>
Peter parker avec ses galères de thune, ça aussi c'était nouveau.<br><br>Un héro populaire qui galérait en bas de l'échelle sociale.<br><br>
Ca changeait des super héros déconnectés du réels de DC comics comme batman.<br><br>
Alors, désolé, internet n'existant pas à l'époque, je n'avais accès qu'au fond de la bibliothèque municipale où il y avait des bédéphiles.<br><br>
J'ai pu lire des métals hurlant, des humanos associés, et des DC...<br><br>Dont un vieux batman des années 70.<br><br>
Comment dire. Le bieux batman il est louche.<br><br>
Riche, blanc, qui sort déguisé la nuit pour protéger les biens la nuit des fauteurs de troubles.<br><br>
Avec un pouvoir de super déduction à la Sherlock Holmes qui semble tout droit sorti d'une fraternité d'oxford ou harvard.<br><br>
Super riche. Qui voit des complots partout.<br><br>
C'est un peu super tonton WASP antisémite modèle cote est notre batman. Et c'est heureux qu'ils aient pas changé la couleur de la cape, car sinon on pourrait le confondre avec un membre du KKK.
<br><br>
Bon, c'est sûr, le DC des années 70 étaient plus vraiment à jour avec arrow qui traînait dans les clubs de jazz à la mode de NYC des années 90.<br><br>
C'est marrant, car avec le temps, les supers héros étaient aussi une lucarne sur le quotidien américains.<br><br>
J'ai connu en 1987 le premier super héro à avoir le SIDA.<br><br>
Il était souvent critiqué à marvel une homophobie. Critique qui s'estompe il me semble.<br><br>
Alors, je vois les spécialistes de marvel se jeter sur le bouton rouge et buzzer : JUSTEMENT, c'est là le hic.<br><br>
Oui, mais ces critiques ils sont pas le moi de 16 ans qui voit la cartouche marvel sur la seule source de vérité, donc lui il a grandi avec un marvel non homophobe.<br><br>
En fait marvel a pété une coche en 1987 quand l'équipe éditoriale canadienne qui adaptait la franchise à la culture locale a poussé les bornes.<br><br>
Etait ce "shaman" le super héros des Tsuu T'ina (première nation) ? Etait-ce qu'il réclamait l'usage du personnage que marvel us (Xmen) s'était approrprié (Serval d'alpha flight aka wolverine) ?<br><br>
Etait-ce une équipe multiculturelle qui décide de faire face collégiallement aux menaces et non le doigt sur la couture du pantalon exhorté par un leader valeureux ?<br><br>
Etait-ce que northstar parlait français dans le texte ?<br><br>
Non, c'est qu'en 1987 un super héro HOMO a choppé le SIDA.<br><br>
J'ai jamais rien su de la polémique, car marvel france en fait n'assemblait que les contenus édités par la franchise québécoise de la franchise canadienne.<br><br>
Disons que moi ça me surprend pas ce clash. Le canada de pierre eliott trudeau qui légalise le mariage gai, c'est pas les états unis bien réac de nixon..<br><br>
Dire que ça plaisait pas au lectorat réac ricain qui avaient parfois les idées courtes sous leurs cheveux longs est une tiédeur.<br><br>
Parce que se faisant ça révélait au lectorat ricain qu'il y avait aussi un homo bien intégré dans une équipe de super héro.<br><br>
Avec donc, un comics qui va se mettre en empathie avec les victimes d'une épidémie qui sont ostracisés et dont on ne peux guérir.<br><br>
Le tabou que marvel canada a fait péter c'est le super pouvoir de ne pas être malade. Le super homme est super sain et ne meurt pas de trucs triviaux (y'a pas d'accidents du travail ou de MST dans l'univers des comics).<br><br>
Non, je déconne. Je sais pas pourquoi ça a clashé avec marvel US.<br><br>
Je sais juste que j'ai grandi avec un super héro marvel homo qui choppe le SIDA et des super héros bienveillant à son égard.<br><br>
C'est la timeline dans mon univers alternatif pré internet, pré wokisme.<br><br>
J'ai grandi avec un marvel dont je saurais dire si il est facho, parce que ce que j'ai lu était révolutionnaire pour l'époque : des héros pauvres, qui parfois comme matt murdock sont pauvres car ils sont bénévoles de quartier dans la vraie vie.<br><br>
Des héros un peu plus pif gadget (dr justice) que mickey magasine.<br><br>
Vous pouvez pas comprendre, vous avez pas grandi avec le dégel où la parole s'ouvrait des deux cotés du mur.<br><br>
Oui, oui, les méchants soviétiques enfermaient les intellos dans les asiles psychiatriques, les gentils américains ne faisaient qu'écarter les casse couille des podiums des prix à la con.<br><br>
L'occident c'était pas le mode hardcore de la censure. N'empêche que quand les relations est-ouest se sont dégelées, les critiques internes de l'occident ont commencé à fuser.<br><br>
Avec moore et miller qui vont frapper de manière diamétralement opposée dans leur critique du pouvoir, et ils vont mettre le politique à la merci des super-héros.<br><br>
Bon, super syndicaliste n'existe toujours pas dans le monde des super héros. Il y a des supers docteurs, professions libérales, patrons, chefs, dieux ...<br><br><br>
Pas non plus de super mendiant, le dernier des lépreux qui t'envoie ses supers mognons dans la gueule.<br><br>
Vous allez me dire que je vais loin. Mais, voyez vous, en Corée du Sud, ils osent ce genre de chose. Des super héros au chômedu, maganés de la vie, employée harcelée par son patron ... j'en ai en pagaille dans les isékais koréens. Et les super héros se vengent violemment de la société dans laquelle ils vivent : ils ressemblent à des super vilains de DC comics qui gagnent à la fin. <br><br>
Mais reste que facho ou pas, quand les artistes hors de la pop culture ne causaient pas du SIDA, la pop culture était vachement plus révolutionnaire que la culture savante.<br><br>
Les artistes qui avaient peur d'être ostracisés post mortem ne révélaient jamais la cause de leur décès du SIDA.<br><br>
Les années SIDA n'ont pas touché la france des années 90 dans les biographies des artistes. Par contre les conditions atypiques exotiques improbables ont décimé les rangs des artistes.<br><br>
La censure d'un pays, n'est pas celle d'un autre. Le contenu culturel mute, soit avec le temps, le contexte, ou parce que l'assembleur du contenu culturel l'altère.<br><br>
J'ai vécu dans une réalité altérée d'un marvel comics soumis à la ligne éditoriale de la révolution tranquille. Et c'est ce que je vois dans l'alpha flight.<br><br>
Mon marvel n'est pas ton marvel, moi j'ai lu strange magazine. Lol.julhttp://www.blogger.com/profile/06120175983940571527noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1561578844529874564.post-17032893800351231002023-02-25T15:57:00.007-05:002023-02-25T16:27:27.238-05:00Les mystères du front de libération du Vexin expliquésQuelque part, j'ai vécu le grand remplacement dans le Vexin. Au moins dans la partie où les parisis ont laissé une partie de la tribu exister : le Val d'Oise.
<br><br>
Je pourrais coller <a href=https://www.youtube.com/watch?v=FCPET_jFWlI> la chanson d'Anis</a>. Mais moi je vois plus les stats d'un coin qui est passé d'endroit qui a été bétonné pour loger l'afflux.<br><br>
J'ai rien contre accueillir, mais j'ai quelque chose contre voir les bois, forêts, les rus disparaître derrière des barrières soit de chantier soit de propriétés privées.<br><br>
Tu vois il cause de la bute à juju. C'est un remblais du chantier des Touleuse (une bûte de chantier ça prend 30 ans pour devenir "sexy"). J'y ai fais mes louveteaux, j'ai joué à la thèque, et j'avais ma sweet plage pourrie sur le bord de l'étang. Mais tu vois l'étang, il est devenu le prisu du coin de paradis qui sent le BBQ.<br><br>
J'ai rien contre les barbeques, c'est juste que ça me manque de pouvoir faire un feu en plein air en skrède sans avoir soit les condés, soit les relouds avinés venir te casser les couilles : ça me manque.<br><br>
Quelque part, je suis pas du Vexin, hein ?<br><br>
Le daron né à Pontoise, capitale du Vexin François, est lui même fils d'immigré intérieur et exteurieur : un creusois et une wallone. Tout deux venus sastisfaire en tant que main d'oeuvre les besoins du cru.<br><br>
Ce qu'il y a de drôle c'est que les exploiteurs modernes ils portent les mêmes blazes que les anciens nazes.<br><br>
Moi j'ai grandi avec les intérieurs bretons et les extérieurs tos : y'avait besoin de profs et de maçons. Mon grand père est arrivé à cause d'un besoin de maçon, l'arrière grand père pour la cueillette saisonnière.<br><br>
Quelque part, je suis un digne représentant du Vexin qui en connaît rien. Le fleuve charrie des flux de migrants différents, mais il reste un fleuve.<br><br>
J'ai très envie de bullshiter sur la nature sacré des rivières (d'origine celte paraît-il) dans le Vexin, mais honnêtement j'y crois pas.<br><br>
Je parle du migrant comme du limon du Vexin dont je suis un représentant. Ainsi comme le limon qui sait qu'il connaît sa nature, et c'est qu'il n'a jamais connu le confort d'un lit stable je dis : je sais que je ne sais rien du lit de rivière qui m'a eu porté.<br><br>
Donc, il m'arrive de raconter qu'un jour pour faire chier des fafes qui parlaient et écoutaient fort, j'ai inventé le front de libération du vexin français qui est devenu un rolling gag local.<br>Très local, dans une communauté de 10 ou peut être plus au pub du potd'lam (pôt de l'amitié pour les français).<br><br>
M'est amusé qu'un jour revenant d'expatriation qui a vu plus que questionner la question des racines, connaissant mon imposture, j'eus ouï en le même pub que jadis, des minots déclaraient solennellement la création du front de libération du vexin français.<br><br>
La coïncidence m'a troublé, car déraciné, j'étais toujours l'araignée du coin tissant sa toile dans tout les recoins, même ceux des revenus de prison : ces minots semblaient des pièces rapportées. Des migrants de l'intérieur.<br><br>
Je vois me permettre une digression de limon sur comment tisser sa toile dans un monde qu'on traverse : on s'intéresse à ce qui est fixe, et on colle ses points de perception proche de là où ça conserve mais qu'on touche ; les écoles privée quand on est collégiens. Et un réseau ça grandit en taille avec ce que l'on a attrapé tôt.
<br>
Et étant en froid avec le daron, j'appris par une source secondaire que lui aussi par le passé avait eu cette idée. Comme celle de peindre les couilles de l'enfant du pays, le général d'empire leclerc dit le boucher des antilles.<br><br>
Par la sainte barbe, non seulement j'ai bullshité, mon daron a bullshité et ces minots bullshitaient. Unis dans le bullshit. Une genre de communion tendue entre génération comme un flambeau de notre culture.<br><br>
Noblement, les potaches avinés se transmettant la blague du front de libération à des années d'intervales dans les mêmes lieux. Une tradition de mon coin.
<br><br>
Puis je m'a dit : coincidence, présage, parabole ? <br><br>
On s'en bat les couilles, et c'est peut être ça ce qui fait une belle vérité : une histoire.<br><br>
Le Vexin c'est peut être le terreau culturel de la coincidence qui fait que des branleurs de lycéens avinés vont prétendre défendre l'existence d'un terreau dont ils savent même pas si il existe CAR <b>ON FAIT CA DANS LE VEXIN !</b>
<br><br>
Bref, vade retro parisis, et longue vie aux véliocasses :Djulhttp://www.blogger.com/profile/06120175983940571527noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1561578844529874564.post-66625599912998209882023-02-23T06:42:00.003-05:002023-02-23T06:51:56.573-05:00Le mystère de Sisyphe.Déjà on sait peu de chose sur Sisyphe, même les mythes sont flous sur le perso.<br><br>
On sait juste que l'on doit trouver effrayant comme supplice de se retrouver un matin à rouler un roc au sommet tout les jours...<br><br>
Pas de question ... suspension of disbelief. Le truc littéraire violent où tu abolis le jugement commun en disant c'est comme ça.<br><br>
Et tout le monde discute de ce que le mythe signifie, de quoi il est la parabole, alors que juste non !<br><br>
Je ne vais pas accepter en lemme que le mec décide de pousser un rocher de son plein grès, et va le faire toute la journée sans chier, sans boire, sans manger tout les jours sans raisons.<br><br>
Il faut être con au delà de la connerie humaine.<br><br>
Déjà pour que ce soit un supplice, Sisyphe doit se réveiller avec la mémoire des jours précédents. Sinon, il manque la part de renforcement de la douleur propre à générer l'effroi chez le lecteur empathique...<br><br>
Mais j'ai pas d'empathie pour un mec qui se dit sans raisons qu'il va pousser le rocher et se faire souffrir.<br><br>
Alors je ne sais pas pourquoi le narrateur est aussi fainéant, mais tout juste sait on que Sisyphe a enfreint le vrai tabou suprême de la croyance greque : vouloir échapper à sa mort sur terre.<br><br>
C'est le péché d'orgueil primitif : celui de ne pas accepter à notre sort de la mortalité. La jeunesse éternelle est dans la mythologie grecque primitive au panthéon. Incarné par la figure de la trinité de la vieille grise (les parques, les bienveillantes) ...<br><br>
Tu vas crever, c'est ton destin, c'est ma religion.<br><br>
#Yolo.<br><br>
Donc Sisyphe a enfreint le tabou, ce qui va entraîner la situation que Pratchett décrit de quand la mort prend sa retraite.<br><br>
Pratchett, toi t'as lu les mêmes livres que moi, hein?<br><br>
Donc, tu vois, il y a une ironie dans le supplice de Sisyphe, voir un bug.<br><br>
Quelque part, Sisyphe, on ne lui aurait pas donné ce qu'il veut ?<br><br>
La jeunesse éternelle ?<br><br>
Qu'il en bave ou pas, tout les matins il se réveille avec une condition physique permettant à minima de rouler un rocher.<br><br>
Moi, à mon âge, tu me demande pas ça. Je ne suis même pas sûr que je l'ai jamais eu, et je ne l'aurais jamais.<br><br>
Le mec se réveille en condition physique cheatée, tout les matins. Désolé, mais pour pas mal ça ressemble à un buff bénéfique cheaté.<br><br>
Si il développe un penchant masochiste (étant donné qu'il a une mémoire du supplice passé et à venir vu que sinon ce ne serait plus un supplice) alors il sera heureux.<br><br>
Même si le narrateur rajoute une touche perverse de retour de la mémoire au dernier moment, Sisyphe gagne toujours à la fin.<br><br>
Il existe un espoir même dans le supplice éternel de pouvoir se glisser dans le flou de l'interprétation et d'en faire une victoire pour Sisyphe. Sisyphe peut -en se réformant dans la perversion- transformer un epic fail en ultimate win.<br><br>
Je m'explique, la seule chose qu'il ne faut pas donner à Sisyphe comme supplice c'est la peine éternelle. Car le tabou qu'il enfreint c'est la vie éternelle.<br><br>
Revenir de la mort.<br><br>
Hey Dieux, regardez : il est vivant : trollololololol.<br><br>
Chers dieux, moi le tabou que je veux enfreindre c'est l'orgasme éternel, vous voulez pas m'envoyer aux enfers ?<br><br>
Sysiphe en fonction de sa personnalité il peut comme dans un jour sans fin tenter de changer la routine ?<br><br>
Le truc flippant chez Sysiphe c'est qu'à ce niveau je fais ce que l'on me dit sans réflêchir alors que ça m'en coûte on croirait un cadre du privé moderne.<br><br>
Le mec il tente jamais un truc tellement il est dans sa boucle de routine, alors qu'il sait qu'elle va lui faire mal.<br><br>
Mais, j'en connais des cadres, eux, qui ressemblent à Sisyphe, mais eux au moins, ils font des pauses de 5 semaines par an.<br><br>
Le vrai mystère dans Sysiphe ce que les mecs trouvent que ça ressemble à un supplice. Si Sisyphe fait ça, c'est qu'il aime ça.<br><br>Je crois que les gens sont un peu confus dans leur carte de l'outre monde et où supplices et champs élysées sont vraiment situés.<br><br>
Sysiphe c'est le saint patron de ceux qui croient dans la jeunesse éternelle, celui qui prouve qu'il existe une porte étroite pour vivre éternellement doué d'une force sur puissante pour peu que l'on croit dans l'existence des Dieux.<br><br>Le mec qui te fait un sourire colgate pouce bleu sur tiktok pour te dire : si tu veux tu peux.<br><br>
Ben vi, t'es cheaté à la naissance avec du sperme divin collé dans ton ADN, et tu sers d'exemple de supplice qui peut frapper n'importe qui pour être omnubilé par un truc dont la plupart s'en foutent.<br><br>
La plupart des plébéïens dépensent pas d'argent en chirurgie esthétique. On vieillit puis c'est tout. On s'accepte comme on est, donc on a nul envie d'aller voir les dieux : c'est trop d'efforts, et puis on a nos joies terrestres qui valent le coup.<br><br>
La seule chose qui me dépasse vu comment ce mythe est stupide c'est qu'il soit encore discuté. C'est un paradoxe où la punition est la récompense ultime.<br><br>
Pourquoi pousse-t'il ce rocher ?<br><br>
Pourquoi ne dit-il pas fuck aux Dieux et décide de gambader dans la Nature ?<br><br>
Le mythe est un bikini, il nous cache l'essentiel, ce qui se passe sous le crane du damné, ses conditions de labeurs. Et sans cela, il est dur d'appeler ça un supplice.<br><br>
On ne sait rien de Sisyphe et il faudrait le plaindre, et croire sur la parole d'un témoin imaginaire qu'il serait malheureux ?<br><br>
Ce mythe évite le plus important dans l'histoire : ce qui tient la crédibilité, la motivation. Ce qui a entraîné le choix de ses actions. La balance entre les circuits du plaisir de vivre et de la chose qui le terrifierait, et probablement loin dans son crâne un retentissant " OUAIS, J'AI CHEATE LA MORTE !". Sans cela c'est un mythe sur un golem, un automate, un robot dénué de ce que les Dieux craignent le plus dans les Hommes : le libre arbitre prométhéen.<br><br>
Il est impossible d'empathie pour celui dont on ignore les émotions, ce qui pousse ses choix immédiats et c'est ce qui manque à cette histoire pour en faire un plat consistant. Elle est absurde et n'illustre rien de la Nature humaine comme beaucoup de penseurs le prétendent puisqu'au final ce n'est qu'un mythe sur la croyance dans un au delà où les âmes vivraient éternellement jeunes. Peut être même sous forme de mythe. De la croyance que les sado-masochistes vivront éternellement heureux aux enfers.<br><br>julhttp://www.blogger.com/profile/06120175983940571527noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1561578844529874564.post-36791572813024414522023-02-22T11:33:00.003-05:002023-02-23T05:42:55.714-05:00Les 7 idioties du ministère sur la guerre (commentaire)<a href="https://www.defense.gouv.fr/actualites/an-guerre-ukraine-sept-lecons-militaires-strategiques">Ce torchon est drôle et mérite un commentaire simple :</a><b>; les militaires sont digérés et dirigés par des littéraires claqués au sol.</b><br><br>
Grosso merdo on va rébuquer un à un les 7 conclusions dudit sénile :
<ol>
<li>le retour de la rhétorique nucléaire en Europe</li>
<li>la guerre se déroule sur les sept champs de conflictualité (lol)</li>
<li>la difficile compréhension des intentions des belligérants</li>
<li>la transparence du champ de bataille</li>
<li>la guerre reste un affrontement des forces morales</li>
<li>l’importance de la profondeur stratégique</li>
<li>la faculté d’adaptation des belligérants</li>
</ol>
<br>
Alors, pourquoi je les accuse des d'être des ânes littéraires, c'est évidemment que d'un point de vue de l'observation et d'en déduire la causalité, d'apprendre à bien observer donc de la science : c'est des ânes qui semblent ignorer la réalité physique d'un monde à ressourcres contraintes.<br><br>
<h1>le retour de la rhétorique nucléaire en Europe</h1>
<br>
Je suis comme st Thomas d'Aquin je ne crois que ce que vois.<br><br>
J'ai eu 18 ans à la chûte du mur de Berlin, croyez-moi, l'apocalypse nucléaire en docu en animé (le tombeau des lucioles) et en fictions anxiogènes j'en ai mangé.<br>
Ma femme est née juste après Tchernobyl à Varsovie quand la pologne avait donné de l'iode bizarre et que les parents inquiets des retombées ont vu des problèmes de thyroïdie croître (j'ai regardé, il y a 50% de chances que ce soit lié au nucléaire, mais moi j'y crois pas, par contre, quand t'es parent et que tu sais pas, c'est stressant...). Donc, et puis les nations qui avaient promis de désarmer (dont la France), ne l'ont jamais fait. Tout juste ont-ils fais risette dans un plan de communication pour faire payer par les civils la destruction des stocks militaires hypers-coûteux à maintenir et à détruire au delà de 3 x ce qu'il en faut pour détruire la terre.<br><br>
Vous êtes gentils les cocos, vous, occidentaux, russes, chinois, indiens... vous avez beau avoir signé des traités de non prolifération j'ai grandi dans le nucléaire c'est caca-catastrophique et dans le nombre de tête en circulation dans le monde (hors surcapacité de la guerre froide) augmente. Genre, pendant la guerre froide il y avait 5 puissances nucléaires. J'ai pas compté récemment, mais on semble plus proche de 10 que de moins de 5.<br><br>
Il n'y a pas de retour de la réthorique nucléaire : elle s'est aggravé dans le nombre, la diversité, la prolifération.<br><br>
<h1>la guerre se déroule sur les sept champs de conflictualité (lol)</h1>
Dans les disciplines que j'ai manipé en labo de physique : il y a les ondes électromégnatiques, le grand ninternet pour partager les résultats (l'informationnel, le cyber), la quantique et les terres rares.<br><br>
J'ai fait qu'une maîtrise de physique. Et comme tout branleur d'étudiant en physique j'ai lu l'art de la guerre de sun tzu, la guerre du péloponèse, j'ai regardé mash un pont trop loin, de l'or pour les braves, la 7é compagnie et star wars. Et en terme de fictions, je m'y connais. Je reconnais clairement "les charlots font leurs services". Ca me rappelle à quel point quand j'ai fait mon service les officiers y vivaient dans un monde parallèle désuet.<br><br>
Ouais, certes, j'ai fait la royale, donc mes officiers, c'était pas vos officiers, mmokay?<br>
Pour résumer il appelle 7 dimensions le monde physique et il rajoute la pointe orphique de dimension de l'information.<br><br>
Terre, air, mer, espace qui permet de tout voir, mélanger avec la donnée transmise comme de l'information mettre dans le shaker du bullshit et en sortir la "guerre de l'information (et de sa manipulation).<br><br>
Les littéraires ont jamais fait de manipulation en labo de physique où l'information n'existe pas. T'as juste parfois du hasard sans causalité. Parfois tu as normalement la superposition d'état contradictoires, et c'est NORMAL.<br><br>
On sait qu'on ne sait pas car ça arrive que des interprétations soient en contradiction. Comme la nature ondulatoire (diffraction) et quantique (photoélectricité) de la lumière. Mais dans le labo : tu t'en bas LES COUILLES de la théorie ondulatoire ou quantique de la lumière : la lumière s'en fout de tes théories tout en les respectant PARFOIS dans un domaine étriqué d'observation.<br><br>
Tu vois la manipulation de l'information maintenant, mais que dis tu de la manipulation passée de l'information qui est encore là gravée dans le PAPERSPACE : la guerre de 14-18.<br><br>
Ben, pour le russe, vu que t'avais le corps militaire français en train de se battre sur leur territoire (avec les occidentaux) pour empêcher les méchants bolchéviques de gagner, pour eux c'est la guerre de 14-23, ben pour eux, c'est la guerre de 14-23. La Chine, pourrait elle dire qu'avec son sacré paquet de péquins pékinois son point de vue devrait compter plus, et que techniquement il a fallu attrendre un point après 1945 parce qu'entre 18 et 39, elle avait pas cessée d'être en guerre civile.<br><br>
L'information est-elle manipulée ? Ben, pas vraiment, t'as plusieurs observateurs avec les mêmes référentiels qui observent des expériences distinctes et ont des interprétations distinctes. <br><br>
On appelle une guerre une guerre, selon les mêmes règles mais avec des observations différentes. Tout le monde a raison localement en appliquant la même rationnalité. Et la même rationalité l'oblige à s'énerver.<br><br>
Il est normal quand une guerre se produit que les gens donnent leur raison. Certes, c'est fait pour nous influencer pour ne pas aller en guerre. Mais, c'est pas bête même si les gens sont parfois menteux de les écouter avant de sortir la sulfateuse.<br><br>
<h1>la difficile compréhension des intentions des belligérants</h1>
<br>
J'ai envie de dire point précédent. Il est aussi difficile de comprendre comment les gens en arrivent à trouver cool de se taper dessus. C'est difficile pour les veufs, les veuves, les orphelins et les morts surtout je dirais.<br><br>
L'humain est faillible. J'ai trouvé des tas d'erreurs dans la théorie (et c'est le rêve de tout physiciens de labos). 95% des fois, j'avais fait des erreurs. Pour éviter de se ridiculiser on croit qu'en apprenant mieux la théorie ça passe mieux ? Mais non. C'est souvent une erreur d'interprétation. Soit dans un manuel d'un matos de labo, soit dans un langage informatique, soit dans la valeur d'une chose. Nous on apprend en ouvrant sa culture à des domaines variés comme les générateurs hyperfréquences. <br><br>Ce qui nous manque souvent pour comprendre les choses, c'est d'être dans les bonnes chaussures : soit d'expert de la manipulation d'un appareil électrique, soit d'un branleur d'équation, soit dans la traduction d'un papier mal écrit en anglais.<br><br>Ce qui nous manque parfois c'est d'être autre. Et souvent pour comprendre le belligérant il faut être le belligérant, et parfois c'est okay de ne pas avoir envie d'avoir l'état d'esprit du belligérant.<br><br>
Général, c'est ok de ne pas tout savoir, de ne pas tout comprendre et de devoir avancer sur un chemin inconnu en information incomplète. <br><br>On fait ça souvent en science, on appelle ça l'approche de la boîte noire.<br><br>
Ce qui importe n'est pas la compréhension des intentions des AUTRES belligérants, mais les notres. Pourquoi sommes nous impliqués dans le conflit ? De quel côté sommes nous ? Quelle est notre stratégie ? Que cherchons nous à atteindre comme objectifs face à ce qui devient une guerre de tranchée dont l'issue pour l'Ukraine est clairement la défaite.<br><br>
Une guerre ça consomme de la main d'oeuvre, des armes, de la logistique et de l'énergie. Au point qu'un conflit en émissions de gaz à effet de serre ça pulvérise les accords de paris sur plus d'une décennie.<br><br>
Une guerre en ressource c'est énorme. Physiquement, et économiquement. L'Ukraine n'a pas le compte en banque pour ça. Vous voulez qu'on leur file des ressources que vous voulez pas nous filer ?<br><br>
Je suis pas facho, je suis radin. Je vous vois la main dans mon porte monnaie en train de causer de milles et de cents et de me dire : mais je le fais pour une bonne cause. Vas-y papounet, je t'écoute : laquelle ?<br><br>
<h1>la transparence du champ de bataille</h1><br><br>
LOLOLOLOL : Ukraine 2014.<br><br>
Les satellites US, les ordis du big datas, les data-scientistes ils les ont pas vu les 30 000 agents militaires qui ont passé la frontière avec un visa touristique.<br><br>
Yep, t'as beau avoir une bureaucratie de malade, avoir toutes les données qui remontent, mais que le pic de variations d'activité touristique saisonnière intéresse personne, et t'as 30000 agents infiltrés sur le territoire.<br><br>
Hey, sous les yeux des satellites. T'y réfléchis, c'est malin : on croirait la grande époque de la coopération france afrique.<br><br>
Ils sont passés crèmes, en toute transparence, avec des visas en bonne et dûe forme.<br><br>
Plus c'est gros, plus ça passe.<br>La signature thermique vous dit la température du corps, pas son camps. On peut voir et ne pas savoir.<br><br>
Un peu comme un manifeste de cargo transportant des morceaux de canons à la barbe de la douane française en indochine, débarqués sous les yeux des militaires, transportés à vélos sur les collines de dien bien phu, au vu de la piste des avions de reconnaissance d'une puissance militaire de premier ordre. <br><br>
Désolé, mais, comme on dit en physique il ne faut pas confonfre données et informations. La propriété de l'information c'est la pertinence, sa concision et sa densité forte. Au contraire la données elle est collectée en masse. Plus c'est gros mieux c'est.<br><br>L'art d'extraire l'information de la données c'est pas un truc d'ordi, à la fin il y a un bug siège clavier qui regarde l'info et en fait bon usage.<br><br>
En ceci, tant que stratège décide sur le champs de bataille, l'ennemi c'est soi, le péché d'orgueil dans nos avancées technologiques de traitement de l'information et le théâtre de la sécurité qui fausse notre jugement.<br><br>
L'hubris. <br><br>
L'Histoire d'après mes profs commencent quand on a des écrits qu'on retrouve.<br><br>
Les plus vieux écrits retrouvés sont le propre d'empires militaires *éteints*. Des bureaucraties avancées qui priorisaient la circulation des mémos (les lois) et les bilans comptables.<br><br>
Sur le papier, toutes les civilisations qui ont été leader en amassage d'info pour dominer leurs empires (des perses aux incas) se sont écroulées sous le poids de leurs bureaucratie... Je veux bien que depuis le mécanographe uitilisé par les nazis on a fait des progrès en traitement de masse. Mais, la technon est accidentelle : l'essence bureaucratique dans la croyance que l'amassage de données est équivalent à être informé rend aveugle.<br><br>
Le COVID m'a surpris, quand j'ai remarqué que les scientifiques établis européens étaient chauvins et n'acceptaient pas sans réticence des papiers brillants quand ils venaient de pays non occidentaux.<br><br>
C'est de une fierté mal placée, un point de cécité qui est l'arbre qui cache la forêt. Un biais systémique qui altère le jugement à même de nous rendre aveugle à une évidente brêche de territoire. C'est parfois parce que l'on croit savoir, que l'on regarde au mauvais endroit.<br><br>
<h1>la guerre reste un affrontement des forces morales</h1>
<br><br>
En terme de morale, on peut parler de mers el kébis et toulon ?<br><br>
J'ai fait mon service dans la royale, pas la marine nationale, hein ?
<br>
Quand t'es à versailles à servir dans le carré-off où les amiraux viennent se gamberger dans un parc hisotrique privatisé par l'état tu ne dis pas la marine nationale.
<br><br>
Parce que les bureaux parisens sont rue Royale. Ouf. Car le roy a donné ce nom à cette rue en honneur de la marine royale.<br><br>En terme de morale, de la royale qui a flingué les négos en indochine au mépris des ordres j'aimerais bien comprendre de quelle force morale on parle ?<br><br>
Et la force morale des résistants de la FFI ou des vietnamiens semble avoir été plus forte en terme de résultat des combats ? (Les résistants -au moins- ils se sont battus contre les nazis).<br><br>
Vous savez le point commun entre un vietnamien en un résistant de la FFI ? Les "oeuvres sociales".<br><br>
L'une des plus grandes forces morales qui a donné de la force aux combattants c'était l'entraide, notamment garantir la prise en charge des familles en cas de malheur. Celui que se bat pour protéger ce qui lui est cher sera d'autant plus féroce que l'on protège les plus vulnérables.<br><br>Si j'en crois mes yeux lancés en pologne, ça donne l'impression que l'on protège les riches bling-bling qui fuient avec leurs familles le front. <br><br>
Une sélection a été faite de protéger non les familles des combattants, mais celles des planqués qui ont de la thune. Soit. <br><br>
Je dis pas non, je suis pas un grand mamamouchi qui comprend tout, mais, je dis qu'en terme de niak, si tu priorises les familles des combattants sans distinctions d'origines tu maximises la force morale des combattant(e)s. Pour un budget moindre, ET ... tu fais une supeur opération de manipulation des foules.<br><br>La guerre informationnelle mon vieux crouton, c'est pas que sur internet, c'est aussi dans les rues des villes qui accueillent les réfugiés. Ca va générer un small data qui va s'amplifier par wireless signal over the ear (bouche à oreille).<br><br>
<li>l’importance de la profondeur stratégique</li>
Ouais?<br>
Tu viens de découvrir que dans une guerre d'attrition, c'est l'accès aux ressources physiques qui priment, et qu'en occident (hors USA) on est à poil (donc qu'il va falloir négocier sur les marchés).<br><br>
Alors tiens toi bien vieux crouton de littéraire : rien ne se crée, rien ne se perd, rien ne se transforme. Vu d'un point de vue macro, le monde est "conservatif".<br><br>
Pour remettre le labo au centre du village on va être clair : la guerre c'est pas une petite entreprise.<br><br>
Les modulcs de civils imaginent que les militaires ont du bon matos, et se ruent sur l'électronique military grade.<br><br>
Lol, le matos des militaires c'est des versions dégradées de ce qui se fait dans le civils pour des raisons de coûts...<br><br>
Tu prends une voiture moderne, tu fais du 4l au 100 avec une révision mécanique tout les 1000kms. Et loi des externalités obligent (plus on est nombreux, plus on profite des progrès) ton budget est riquiqui comparé à un putain de blindé.<br><br>
Le militaire est donc sur du petite série en sur mesure. Donc, ben à la fin, leur matos coûte cher. Et puis ça te fait plus du 40l au 100 à 40à l'heure que ton 4l au 100.<br><br>
Actuellement, ce qui permet de ne pas se ruiner -et qui est l'arme stratégique qui permet les victoires depuis 1870- il te faut le rail. Le chemin de fer aura été LA révolution stratégique du XIXé siècle qui a vu se dérouler la première guerre moderne dite guerre civile américaine de 1870. <br><br>On avait tout sauf les tanks. Mais on avait les cuirassées, les tranchées, l'artilleries, les chemins de fer, l'économie de guerre, les journaux et le <b>télégraphes</b>(la TRANSMISSION DE L'INFO A LA VITESSE DE LA LUMIERE) ...<br><br>
Bon tu vois coco : c'est comme un RTS, c'est pas les troupes qui comptent dans une guerre d'attrition, c'est ta capacité à construire une chaîne logistique capable à cracher de l'armement à en vomir qui compte...<br><br>
Là : tu as depuis 2019 un problème de chaîne logistique mondiale. Notamment, sur des produits chimiques NON SUBSTITUABLES que l'armée pompe en batard : genre les organos phoshporés. Les trucs qui explosent, mais qui servent souvent à faire des engrais.<br><br>
Hey, mec, t'as vu nos appros en engrais, t'as vu comment on produit le nitrate d'ammonium, t'as vu où sont les plus gros exportateurs de N, P, K dans le monde ? Genre Russie, Biélorussie, ils ont des belles réserves, hein ?<br><br>
Tu vois comment on a un problème ?<br><br>
Donc, on se retrouve avec le couteau sous la gorge de nos fournisseurs qui ont une dent liée à des anciennes guerres coloniales contre nous.<br><br>
C'est ça ou pas d'engrais... Puis t'as l'inflation. Tu vois pas ?<br><br>
Tu parles de financer une guerre avec un risque d'inflation de pénurie qui nous pend au nez. C'est déjà un miracle que le prix de l'énergie n'ait pas explosé.<br><br>Le marché est irrationnel <b>tout le monde sait</b> que l'armée est un hyper gros consommateur de pétrole avec le couteau sous la gorge. Il est irrationnel de ne pas en profiter pour augmenter les prix. Surtout qu'avant la récession économique, ça fait longtemps qu'on est en récession de découverte de nouvelles réserves d'hydrocarbures. Donc, les stocks futurs des entreprises ont plus de valeurs que les présents. Ce qui mécaniquement devrait entraîner une croissance constante du prix de la ressource sur un marché non faussé.<br><br>
Et comme la guerre fait consommer plus, les stocks s'écoulant plus vite, les prix devraient s'accélèrer plus vite.<br><br>
C'est pour ça que je ne joue pas en bourse. Les prix ne font pas de sens dans un contexte physique.<br><br>
Général, je t'appellerais pas mon général, car je dis monseigneur à personne.<br><br>
Mon gégé, tu vois, tes XY000 obus par jours ils sont pas faits avec des pets de souris. Mais avec organophosphorés, et pas en quantité homéopathiques.<br><br>
Tu vois la table de mendeleïev, elle nous dit en gros avec quoi on peut substituer quoi. Pour K et P, y'a pas à pas cher. Pour les hydros non plus (CnHm).<br><br>
Donc, la guerre, elle va la pousser ton inflation. C'est ça une guerre d'attrition. Tu attaques en profondeur stratégique : tu tentes de prendre le plus de ressources et de péter les infras de ton adversaire au plus vite.<br><br>
Même warcraft t'apprendrais les bases de la baston dans un monde aux ressources finies. Si t'as plus rétro t'as command and conquer, civilization II, starcraft....<br><br>
Bref, un ado de ma génération a plus bouffé de wargames (hérité de la tradition prussienne de l'école de guerre hérité du 1er dragon huguenot de louis XIV) que n'importe lequel des officiers de l'armée française.<br><br>
Demande au joueur du grenier, je crois qu'il pourrait t'expliquer l'importance de la partie gestion des wargames.<br><br>
Narvalo, range ta chambre et fais nous une partie de total anihilation.<br><br>
<h1>la faculté d’adaptation des belligérants</h1>
Pour avoir fait mon service, et avoir déménagé un disque dur de 80Mo de 8 tonnes refroidi par eau que l'armée de l'air allait utiliser alors que moi ça faisait des années que j'avais un 5"/4 je peux vous dire que l'armée, ils sont toujours un peu en retard.<br><br>
J'étais au service informatique de l'appro. C'était marrant comment les militaires étaient dans le passé.<br><br>
Genre les mecs préféraient acheter des PPC IBM RS6000 sous AIX (tezmoi ça les mecs qui paranotaient que les caincains les espionnent et faisaient tourner l'un des plus opaques des unix caincains) qui valaient la peau du cul plutôt que d'avoir je sais pas ... même les PC commençaient à bien faire le poids en rapport puissance prix.<br><br>Leur PC : n'en parlons pas ; c'était des HPs de merdes au prix sur gonflés.<br><br>
Et leurs radios d'un autre âge ... leur FSA MAS 1976 dans les années 90 ....<br><br>
Ahhh... Quand je vous dis ...<br><br>Ils s'étonnent que les civils injectés en masse dans une armée la sorte de sa torpeur.<br><br>
Ben, vi l'armée est un bastion conservateur qui se prend une baffe sur l'état de l'art quand une mobilisation se produit.<br><br>
L'armée en temps de paix ferait mieux à être plus ouverte, comme quand on voit des soldats canadiens se rouler des pelles à la gay pride.<br><br>
Que ce soit les moeurs ou la technologie, le progrès ne va pas sans que l'un et l'autres soient mélangés, car souvent ceux qui innovent sont rejeté(e)s des conservateurs.<br><br>
Ce n'est pas en recrutant en majorité des officiers dans les rangs de vos progénitures que vous serez prêt au prochain conflit. Vieux schnock.<br><br>
Les fils de hippies que vous écartés par enquête de moralité de vos rang sont ceux qui libres de tout tabous trouvent drôles de créer des usines à produire des fusils d'assault par imprimantes 3D, des drônes militarisés basés sur des modèles substituables du marché grand public bien moins cher ... L'argent c'est le nerf de la guerre, et l'innovation un cheat qui permet de diminuer le coût en ressource.<br><br>
Dans un guerre de ressource, ceux qui ont perdu le besoin d'innover pour subsister se retrouvent bien lent quand une guerre se produit.<br><br>
Les peuples sont déjà adaptés aux drônes, aux nouvelles technologies. C'est les armées qui s'adaptent. Pas les bélligérants.<br><br>
Il va falloir invoquer Habermas pour dire qu'en cas de guerre où l'information compte, une armée qui parle d'égale à égale avec son peuple à un avantage pour détruire la propagande ennemie. Le malheur est que l'armée n'est pas populaire d'où la mandale culturelle qu'elle se prend. Et ça fait peur, je me demande si va pas falloir appeler une ambulance.<br><br>julhttp://www.blogger.com/profile/06120175983940571527noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1561578844529874564.post-32880721961910545392023-02-19T11:37:00.004-05:002023-02-19T11:48:02.595-05:00Le réchauffement climatique est l'ère Edo de la civilisation occidentaleBasé sur une vision conservatrice élitiste basée sur la reproduction sociale, l'ère Edo marque d'une part la fermeture aux progrès du monde extérieur, mais aussi aux cris de souffrance l'intérieur de la société méritocratique japonaise.<br><br>
Elle est l'uchronie libérale qui fonde la dynastie économique par le mérite des ancêtres qu'ils soient marchands, artisans, samourais ou paysans (en dehors de ces 4 castes privilégiées point de salut). Une féodalité croisée entre différents corps qui ont une fidélité aux corps et aux traditions. Au point qu'en période de famine on refuse d'adopter des techniques occidentales d'engraissage des terres qui pourrait sauver le peuple de la famine.<br><br>
La noble tradition du suzerain à protéger son peuple rendait tabou ce qui aurait pu l'aider à le sauver.<br><br>
C'est ainsi que la famine, et le perte de capacité économique qui s'ensuivit ont complètement sapé le shogunat qui a dû se battre avec des sabres tellement il était conservateur contre des fusils.<br><br>
A la fin ils ont perdu.<br><br>
Les shoguns, les mecs ils étaient comme les méchants d'un film qui se rase le matin, voit la famine de son peuple, voit qu'il y a des solutions, mais préfère qu'il crève. Alors que c'est "sa richesse".<br><br>
En 1824, Fourier, un pape de la thermodynamique, il en parle de l'effet de serre d'origine humaine en 1824. C'est de la thermo, on peut prévoir les impacts.<br><br>
C'est bêbêtte la thermo, même un ingénieur X/ponts/centrale/normale il comprend la thermodynamique : les échanges de chaleurs.<br><br>
T'imagines, t'es comme le shogun de l'ère Edo, t'as formé la meilleure bureaucratie du monde pour imposer ton pouvoir. Basé sur le fait d'avoir des administrateurs super méritant et intelligents.<br><br>
Qui te remontent dûment la famine et les progrès du monde extérieur. Tout le monde est conscient du drame qui se joue. Mais ils s'en foutent.<br><br>Ils sont tout concentrés sur leurs luttes de pouvoir qui ruinent leur pays.<br><br>
Plutôt faire la guerre avec mon voisin que s'attarder à régler les problèmes de famines.<br><br>
Les conséquences du réchauffement climatique elles apparaissent gentiment mais sans dénégations possibles dans l'augmentation des aléas non assurables.<br><br>
C'est une mesure con, mais efficace. Les compagnies de réassurance sont de plus en plus frileuses à assurer par exemple les festivaux pour les aléas climatiques.<br><br>
Ils sont de moins en moins prévisibles à l'avance quand ils sont extrêmes et ils augmentent en fréquence.<br><br>
Pas de beaucoup, mais ils font apparaître "le cas le pire" plus souvent qu'avant.<br><br>
L'assurance des agriculteurs aussi augmente : ils sont de plus en plus endettés donc vulnérables et de plus en plus souvent soumis à l'aléas (c'est un peu lié, lol).<br><br>
Le taux de sucre dans le vin qui est contrôlé depuis au moins de XIXé siècle en france augmente à des taux énormes. On est français : on sait que pour avoir plus de sucre, faut que ça chauffe plus.<br><br>
Bref, t'as même pas besoin du GIEC pour être éco anxieux, tu lis juste les clauses des contrats d'assurance d'exclusion de remboursement qui se mettent à apparaître comme des primeverts au printemps quand le climat est concerné.<br><br>
Tu sais, j'ai peut être pas confiance dans les scientifiques, mais j'ai confiance dans les banquiers. Ils sont peut être des pourris, mais ils savent évaluer les risques. Je serais pas étonné qu'ils partagent des bureaux avec les bookmakers.<br><br>
Quelque part, nous occidentaux seraient analogues au shogunat avec à la fois une centralisation bureaucratique du pouvoir et des systèmes de castes basés sur des corporations des marchands, de force de l'ordre, de patrons et d'héritiers.<br><br>Une bureaucratie qui voit, écrit ce qu'elle voit, les yeux dans le vide comme l'élite de l'ère Edo commente apathique sa propre fin dans une tradition absurde propre aux bureaucraties faisant l'autopsie pre-mortem de sa propre mort et recueillant méticuleusement les preuves...<br><br>
Il y a quelque chose de romantique dans l'ère Edo qui commente sa propre fin pour respecter une tradition qui la condamne. Authentique comme un quatrain clamé sous les cerisiers en fleurs (oui, oui, il y a de l'ironie).
julhttp://www.blogger.com/profile/06120175983940571527noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1561578844529874564.post-89702794998352895422023-02-19T06:47:00.004-05:002023-02-19T06:58:54.564-05:00Pourquoi j'adore narutoNaruto, c'est un orphelin, qui a perdu ses parents dans une attaque des méchants, et qui parti de rien, avec le soutien de la communauté du village du vent va protéger tout le monde. Même le super méchant sasuké. Son ami.<br><br>
Je pense avoir bien spoilé.<br>
Mais, c'est ce que j'aime dans naruto, le contraste entre le destin de sasuke et naruto et comment c'est explosif.<br><br>
Naruto, au lieu de devenir ivre de vengeance décide de se lancer à fond dans l'entraide, et aider les gens. Comme un boy-scout pendant les actctivités extra scolaire de son école communale ouverte à tous.<br><br>
C'est pas la super école communale, parce qu'il est différent, qu'il n'a pas hérité d'un super capital magie, on lui jette des pierres. Il est nul en magie.<br><br>
Heureusement, dans ce monde un peu bâtard, t'as des adultes un peu sympa pour encadrer les minots en activité extra scolaire. On ne sait où leur éducation communale recrute, mais, genre, c'est tous des pervers pédophiles avérés, même un auteur de POrn célèbre, et une lolo ferrari papylescente (papis-adolescent).<br><br>
Bref, j'aurais choisi mieux pour encadrer les minots. Mais tu vois-tu, ils ont eu confiance dans le minot, ils l'ont encouragé malgré les PTSD des souvenirs du meurtre de ses parents, espérant qu'une éducation bienveillante ne le ferait pas stomber du coté obscur de la force.<br><br>Team éducateur sociaux vaincra !<br><br>
Bien pensé. Mais pendant ce temps, là, les batards, ils ont négligé le pauvre sasuké, qui lui le bien né se mettait à traverser symmétriquement les évènements de perte familiale que naruto avait rencontré. Poussant sasuké dans le desespoir et la recherche de pouvoir pour se venger qui ve la mener direct dans les mains des méchants qu'il voulait punir. Un vrai lorrenzacio avec un katana plutôt qu'une dague florentine.<br><br>
Quelque part, si ils avaient été là pour sasuké, sasuké l'aurait pas tourné orchimaru (le serpent symbôle de la corruption du monde et des âmes).<br><br>
Mais sasuké et naruto c'est des potes. Donc ... ils se castagnent puis sasuké qui est devenu méchant tente de tuer naruto et échoue, tue le méchant prouvant que naruto est le plus faible... mais en meurt (ou pas, car sasuké il revient des enfers plus vite que l'éclair).<br><br>
Voilà. La trame scénaristique montre souvent des vilains que l'on peut ramener dans le droit chemin en discutant d'égaux à égaux par la compassion .... après une super série d'échanges de torgnoles...<br><br>Derrirère chque drame, chaque meurtrier, il y a souvent des tragédie qui sont les graines du malheur, et par la compassion (après une grosse baston où tu claques ton point/poing dans la gueule des méchants) tu peux parfois corriger, parfois pas, mais si t'essaies pas, ça risque pas d'arriver les problèmes.<br><br>
C'est tellement le motif qui revient dans chaque mission (surtout les fillers de l'animé) que ça en devient barbant. C'est pour ça que je recommande le manga et non l'animé. Quoique le manque d'argent à la réal des dernières saisons offre des éffets très épurés innovants (qui sont sur la limite étroite entre génie et bâclage).
Un shounen, c'est un peu la ligne pif gadget de l'industrie du manga : un shounen -aussi tordu cela paraisse à mes yeux d'occidental- propose toujours un chemin pour les ados de s'épanouir dans des truc aussi spécifiques qu'être le meilleur dans un métier, un hobby, du sport, ou être un héro.<br><br>
Souvent, les japonais étant hardcore et sans tabou ils exposent les gamins à des trucs comme le harcèlement scolaire (naruto en est victime), le deuil (il est orphelin), l'éveil du corps (bois du matin, chagrin), les préjugés sociaux (dont les méchants sont victimes) et sur chaque mine les scénaristes trouvent des réponses qui passent crème. Si on te dit tiens voilà un manga qui parle de mort, de deuil, d'harcèlement scolaire, de violence et de meurtre tu devrais le conseiller à ton enfant tu vas me regarder bizarre.<br><br>
Si je te dis, regarde comment tout le monde s'en fout quand ils en cause, c'est pas que le scénariste fait un très bon travail à dédramatiser les sujets ? A marcher avec génie sur les éceuils qu'il a lui même posé ?<br><br>
Quand on ne voit plus l'évidence des sujets lourds et que l'on appelle littérature pour ado un littérature qui envoie plus de bois que le dernier cuicui du dernier philosophe à la cour c'est que l'auteur est doué.<br><br>
Doué à passer les fourches d'une auto censure de l'édition à parler de viol, de menstruation, d'être orphelin, de solitude, d'émancipation, de se réparer après les grandes tragédies de la vie.<br><br>
Et je crois même, que le plus beau dans naruto c'est que la réponse à comment survivre au plus tragique est dans une communauté.<br><br>
Les personnages de naruto se soutiennent les uns les autres et dont tout les fans vous colleront les noms sous le nez, genre kakashi sensei. Ils ont tous des tragédies qu'ils taisent, mais apportent une touche de loufoquerie qui allège le ton de l'animé. <br><br>
Sérieux, Naruto, c'est un grand manga. Y'a de la joie aussi profonde de la douleur, du loufoque aussi sérieux que du Sheakspear, et c'est bien équilibré.<br><br>
Bon, j'aime pas trop la fin (ok je kiffe l'image de naruto qui a grandi sous les visages des hokages devenir hokage, ça c'est parfait). Je trouve qu'à un moment vers le dernier tiers ça perd son souffle, parce qu'il y a eu abus de grosbillisme (c'est quand on oublie de coller un limiteur sur les héros). Mais je ne connais aucune oeuvre qui soit parfaite.julhttp://www.blogger.com/profile/06120175983940571527noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1561578844529874564.post-81164376541712786392023-02-18T07:46:00.001-05:002023-02-18T08:06:16.347-05:00Verdict 50% protestantHier, j'ai osé faire ce dont j'avais le plus peur : rentrer dans un temple. Un temple protestant.<br><br>
J'ai grandi aux louveteaux protestants, dans une atmosphère que j'aimais bien, bon enfant. Puis une culture
lointaine de huguenot ré-émigré dans leur chemin de dissolution de leur identité dans la lente assimilation culturelle.<br><br>
Rien de mal : la culture c'est comme la peau morte ; il faut savoir se débarasser de la graisse qui nous empêche d'avancer.<br><br>
Il y a trop de choses en conflit dans nos identités, est-ce bien la peine de s'attacher à de l'accessoire qui peut blesser des gens qu'on aime ?<br><br>
Ma femme est polonaise, j'ai des ancêtres qui ont littérallement financé l'invasion de la pologne (en échange de liberté de culte).<br><br>
En plus ni ma femme ni moi ne vont à de quelconques temples ou associations religieuses, et on est bien comme ça.<br><br>
Moi, je suis pas Jésus, quand j'ai une lourde croix sur les épaules et des êtres que je veux protéger, je pose la croix et je reste en vie pour pouvoir aider ceux qui sont là un jour de plus. J'ai pas de désir de martyre.<br><br>
Et si on marche violemment sur les arpions à Jean, je suis pas du genre à lui dire garde ton calme et rentre ton épée.<br><br>
Bref, ouais, c'est quand même embêtant d'avoir lu la bible non pour le coté vraiment religieux, mais déchiffrage de la culture dans laquelle on baigne. Lire la bible, même sans croire permet de décrypter des symbôles liés auxquels certains réfèrent en masse. Se croyant comme des membres d'une société secrète malin à jouer sur des métaphores filées comme des minots qui te réinventent un code secret dans une cour de récrée.<br><br>
Quand j'étais au louveteau, j'ai parti le jour où l'on nous a collé un pasteur pour nous encadrer. Il a commencé à lire la bible, et l'ambiance a commencé à devenir malsaine. Je ne sais pas si c'est lié, mais le gamin qu'il préférait et sur lequel il avait le plus d'influence, un ami, s'est suicidé 20 ans plus tard.<br><br>
Là, où je vois une mauvaise influence, c'est avant un adulte qui se suicide il y avait probablement un ado de 12 ans qui allait mal. Quelqu'abus que subisse un enfant, on souhaite tous que l'enfant survive. Et, nous souhaitons tous qu'il retrouve le bonheur. Un pasteur, un guide, devrait avoir à minima pour être considéré comme un apport à la communauté donner ce pouvoir mystique à donner ceux qui lui sont proches.<br><br>
Le père de Paul, un de mes amis louveteau dont le père allait à l'office disait : la religion protestante c'est le plus cours chemin pour abandonner la religion.<br>
Disons, que l'histoire de la porte étroite (le fait que la religion ça se mérite) elle est prise au sérieux.<br>
Donc les mecs ont tout raboté de la religion qui était du superflu : hiérarchie (centralisation papale), bling bling, se pignoler sur le vocabulaire en latin et grec.<br><br>
Rien que le temple tu rentres dedans tu trouves qu'une prison c'est plus gai.<br><br>
En tout cas, les plus réussi que j'ai visité dans le tyrol, avec le christ une une croix en train de tirer la tronche t'en fait des cauchemars. Y'a une esthéthique protestante de la souffrance austère épurée, au limite du dénuement picaresque que fréquente quand même pas mal plutôt du bon bourgeois.<br><br>
Je digresse, j'étais là quand un rot de mauvaises mémoires remontaient à la surface, n'ayant même pas rajouter la queue de renard d'un autre pasteur qui harcelait sexuellement spécifiquement les lesbiennes issues du féminisme quand je me disais que j'avais eu des bons souvenirs.<br><br>
Socrates dans l'allégorie de la caverne nous appelle à ne pas juger précipitamment, et que ce que l'on voit sur les murs de la caverne sont des impressions amplifiées, déformées par notre expérience personnelle spécifique qui ne reflètent rarement LE VRAI. On est faillible, tout le temps.<br><br>
Il faut éviter de généraliser trop facilement et voir des complots partout quoi en version moderne.<br><br>
Je suis d'accord Platon. Repoussons notre jugement à l'infini car accéder à un jugement parfait ne sera jamais possible.<br><br>
Et alors, tu décides de rentrer dans un temple pour qu'on t'explique la Foi. Et tu t'aperçois qu'entre ta famille et l'église protestante un schisme s'est formé, sur la lecture de la bible.<br><br>
Et t'as un truc culturel qui tique : les 6 principes sont écrits en latin. Mais mec, regardes ton principe sur le fait de ne pas écarter la masse de lire, pourquoi tu causes latin quand on cause tous français ?<br><br>
Seul le livre, la religion est faillible : la religion s'établit sur l'agrément des coreligionaires dans la discussion éclairée et sans barrières sur les mots de la lecture ce qui est écrit.<br><br>
Sans distinction de classe entre ceux qui peuvent commenter, car l'homme est faillible.<br>
Luther tu tapes droit dans mon coeur. Pas d'autre autorité pour ce qu'il y a de plus sacré dans nos croyance que celle que nous avons nous même établie et consentie par une discussion radicalement non discriminatoire entre gens de la communauté.<br><br>
Fuck l'autorité, Luther's not dead ! Luttons contre l'appropriation culturelle de la religion par les dominants !<br><br>
T'avais Jésus qu'avait déjà bien assaisonné les riches dans la bible, t'as luther qui défonce le temple à coup de dock marteens pour en rajouter une couche sur fond de révolte des gueux et autres jacqueries.<br><br>
Les gilets jaunes du temps jadis.<br><br>
Bref, quelque part, pour moi les punks sont des anti-autoritaristes de cour de récré comparé à Martin Luther en terme de programme révolutionnaire d'abolition de l'autorité sur la culture centralisée de LA RELIGION.<br><br>
T'attaquer à des bourgeois c'est facile, tu les zigouilles, puis ça repousse pas. Mais l'infuence d'une autorité religieuse établie qui a eu un succès d'expansion agressive basée sur le massacre, c'est plus costaud.<br><br>
C'est dure de tuer une culture. Une culture basée sur l'importance du mot, et surtout du contrôle du vocabulaire. Genre, Jésus est le fils de Dieu. C'est une guerre sur du vocabulaire. Chaque lecteur est un livre différent de l'original, un peu comme les ombres d'un feu dans une caverne. Un peu comme dans une caverne ces ombres se renforcent ou s'annulent au grès superpositions, et crée un équilibre qui se baladent en d'autre nuaunce qu'un QCM où la seule réponse est "Jésus est fils de : A) Marie, B) Dieu, C) de l'Homme".<br><br>
Moi, j'ai lu le livre, et en temps que lecteur de roman, j'ai choisi D). Joseph.<br><br>
Le Keumé, y'a un truc cradoc qui arrive à une femme dans la détresse dont aux yeux de la société il faudrait l'ostraciser car elle ne sait pas qui est le père de son enfant.<br><br>
Je viens de banlieue, ça me cause. Le daron, qui pose pas de question et est prêt à protéger de son dos vouté une femme aux moeurs préjugées de dissolue de pouvoir s'épanouir et élever son enfant.<br><br>
La société que le livre décrit est pas tendre avec les bigots qui pourrissent la vie de gens plus vulnérables.<br><br>
Et t'as ce mec, qui pipe pas mot et qui l'élève, sans poser de question sur le sang de son père, son origine, sa religion. Sans demander de contrepartie. Bienveillant, dans une société rapide à mépriser le faible.<br><br>
Joseph est pareil à ce que devrait être une communauté bienveillante, qui dès le plus jeune âge protège le plus vulnérable, sans poser de questions. Qui accueille les réfugiés. (Note de bas de page : sans l'accueil des allemands, des suisses, des polonais, des danois, des scandinaves, irlandais, écossais, canadiens, ....) je n'existerais même pas. Je descend des français persécutés, tués, éxilés pendant la guerre des religions, qui n'ont rien dû à Dieu, mais hommes et femmes qui les ont accueilli sans discriminations, sans rien connaître du protestantisme ... pareil à Joseph de la bible. Si La Nature de l'homme bienveillante n'était pas établi avant l'évangélisation le religion protestante en Europe : je n'exiterais pas. Donc, la bonté humaine pré-existe à la religion luthérienne, CQFD)<br><br>
Et même si Joseph ne demande pas son nom dans les crédits, il est là. Le support discret qui prend pas la lumière, comme Pierre Curie l'était pour Marie.<br><br>
Joseph est l'oeuf de bienveillance sans laquelle la poule de la religion n'existerait pas. Donc, pour moi, lecteur, comme il est une condition nécessaire racine au bon déroulement de la vie de Jésus, Jésus est fils de Joseph. Il est fils de l'Homme qui accueille l'autre sans préjugés sans même connaître le message de dieu (vu que le message n'a pas encore été délivré). J'ai lu suffisemment de SF avec des boucles temporelles pour savoir que l'intrigue doit chercher dans les dépendances circulaires celle qui est minimale pour ajouter aux tensions du récit.<br><br>
Donc, j'ai vu que j'étais d'accord à 50% avec les protestants sur le fait qu'on doit lire la bible et en discuter d'égaux à égaux. C'est fun d'avoir un club littéraire sur un ouvrage suffisemment distribué pour qu'on puisse même faire des blagues "universelles" (universel = catholique en grec).<br><br>
Mais, le coup de me dire qui sauve qui dans livre, t'es plutôt protestant ou catho ? Je suis d'accord avec aucun des deux.<br><br>
Tu vois mère grand, la dernière à avoir été au temple elle disait non seulement souviens toi de la St Barthélémy, mais aussi : Jésus reviens sur terre pour demander le pardon d'un Dieu de violence.<br><br>
WUUUUTTT grand mère ?<br><br>
Ben tu vois tome I, dieu il est un peu à intervenir brutalement et à cautionner des génocides de population et des trucs un peu violents. Tu vois Jésus, il est sympa, non violent, miséricordieux. Il donne une meilleure impression que tu vas vivre dans une société de paix et amour que quand son pater est au commande et que ça guerroie à tout va. T'as plus envie d'écouter le fils que le pater. Surtout que mère grand il avait des mémoires des bombardements sur St Laz, elle habitait à 150m des cibles des mosquitos. Ca a peut être un peu biaisé sa lecture ses histoires de guerre.<br><br>
Mais en fait, t'es protestant, la bible tu la lis comme tu veux avec tes biais. C'est okay. C'est Luther qui l'a dit. Article 4 à 6 de la foi protestante. Toute interprétation est également valide.<br><br>
Et c'est là où je m'aperçois que car j'ai la partie anti-hiérarchie du protestantisme solidement engraînée, je ne pourrais JAMAIS accepter les articles 1 à 3.<br><br>
La porte étroite de la foi luthérienne est tellement étroite que je m'aperçois que même pour moi elle est inatteignable. J'ai l'impression que comprendre l'absolument contradictoire injonction protestante à à la fois critiquer toute tentative d'établir des impératifs d'interprétations, et en même temps établir des tabous d'interprétation. C'est une porte si étroite que je ne peux la franchir.<br><br>
Je vois dans le luthérianisme une beauté étrange et auto-destructrice épurée, mystique instable pareil au yin et au yang accessible à une minorité dont je ne fais pas partie. Je vois la beauté de la chose, mais je ne suis pas convaincu de me bouillir la rate au bouillon pour une assertion logique qui n'est pas auto cohérente.<br><br>
Par contre, les articles concernant l'établissement d'un savoir commun, d'établissement de la concorde d'égale à égale, de rejeter l'autorité, je suis pour...<br>
Je trouve même que c'est ce qu'il y a de plus révolutionnaire et mystique dans Luther. La foi que l'Homme pourra accéder à la vrai foi, non en croyant les élus, mais en se réformant eux même. Le Dieu qui a foi en l'Homme et le rachète de ses péchés dans le luthérianisme, c'est Luther lui même. <br><br>
Le premier écclesiaste à avoir dénoncé la main mise de l'église sur le comment penser, à avoir proposer une méthode contre révolutionaire culturelle.<br><br>
C'est un che guevara de la guerre culturelle. Epurer au maximum les idées, baisser les barrières d'adoption (prix, langues), et faire des cellules décentralisées autonomes coopératives.<br><br>
Je viens d'un coin, où les Guises et les Condés massacraient, et détruisaient les chrétiens qui critiquaient les riches à coup de canon avant que ce soit la mode (genre 1500).<br><br>
Parce que bon l'image d'épinal comme quoi la vie est un long fleuve pacifique pour les cathos de france est un peu fausse.<br><br>
Les communautés chrétiennes de France n'ont pas toujours été sous l'autorité du pape. Il y a eu des opérations d'OPA sauvage de communautés qui se voulaient autonomes mais n'avaient pas forcément ni l'influence politique ni militaire pour résister à l'injonction papale de s'affilier à leur Eglise. Genre la communauté de St martin, une communauté à la Emmaüs avant que ce soit à la mode.<br><br>
Puis il y avait, les influences étrangères, comme McLeod (Maclou, Malo, leu, loup...) le prophète celte ... puis toutes celles dont on a plus d'autre traces que les fondations de 29 églises distinctes dans un patelin de 10 000 habitants. Tellement plus que nécessaire pour fournir la demande que tu comprends que l'offre en variante de la religion devait être à son max.<br><br>
Tu veux mon christianisme ? Celui avec du culte des rivières, du pauvres, de la communauté autogérée d'entraide ?<br><br>
Allez, viens choisir à quelle sauce tu la veux.<br><br>
J'aurais bien voulu voir ça, ça devait être fun.<br><br>
Voilà, je suis déçu, je sens que l'offre en spiritualisme de notre époque historique ne convient pas à mon attente d'une religion un peu fun, prônant l'émancipation, la fète, l'entraide, de tout faire péter, de péter un grand coup et d'aimer la vie et la joie et d'appeler un connard un connard.<br><br>
Mon Dieu existe, ma croyance existe, j'ai foi dans nos capacité à nous réformer si on se met autour d'une table pour discuter sans discriminations.<br><br>
J'ai foi dans un monde que les hommes dirigent d'égaux à égaux, qui a le droit d'interpréter les mots, les livres, les lois comme bon leur entende. Un club de lecture ouvert, où tous et toutes participent à interpréter la loi qui nous gouverne. <br><br>Luther comme Calvin étaient faillibles, c'était des connards, mais il ont quand même eu quelques belles fulugurances, transmises en rappelant avec le destin de leurs créateurs, que l'humain est faillible. Mais, autant j'aime bien les hommes, et une part de leurs principes, autant j'ai en même temps une allergie.<br><br>
Mon périple mystique me semble terminé. Par la réalisation qu'il n'y a point de salut si on préfère la foi dans la religion lointaine en celle dans l'Homme mon voisin qui a accueilli ma famille sans se soucier de sa religion, sa langue, son origine.<br><br>J'ai enfin compris où j'étais face à la religion : je lis les livres sacrés comme des romans, et je vois pas pourquoi ma lecture serait plus absurde qu'une autre. Et personne me dira comment et ce que je dois en penser, c'est Luther qui l'a dit : Anarchie dans la bibliothèque !
julhttp://www.blogger.com/profile/06120175983940571527noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1561578844529874564.post-26780813859915619982023-02-08T20:01:00.007-05:002023-02-08T21:00:55.716-05:00I live with insomnia : casser le miroir<iframe class="BLOG_video_class" allowfullscreen="" youtube-src-id="GK3gv3prh7I" width="320" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/GK3gv3prh7I"></iframe>
En fait l'insomnie générant des confusions, on danse les ombres de la mémoire, et La Vérité est confuse.
<br><br>
Donc, t'imagines t'as pas dormi 9h en 3 jours, et 6h par nuits en 100 jours (cause taffe), t'as le cerveau en lambeau.
<br><br>
Ta fille qui hurle à la mort à cause d'une otite te renvoie à comment tes propres parents (dont un daron médecin) te traitaient,
et tu as un PTSD (syndrome post traumatique) qui kick en ostie en amenant icelle chez le médecin.<br><br>
Alors, tu écoutes ta femme, va acheter les ban baos (indus) et rouleaux de printemtps favoris.<br><br>
Il fait 10°C mesuré mais 16°C ressenti cause que tu vis comme asse, et tu regardes.
<br><br>
Le panneau rouge qui clignote attire ton regard. Il passe son temps à dire « DANGER ! ».<br><br>
Tu tournes ta tête envapée vers le panneau, et regarde.<br><br>
Ah ! Le panneau indique une vitesse limitée à 30km/h car il y a une école. C'est un peu tard pour aller à l'école, mais soit.<br><br>
Il indique DANGER! quand les gens dépassent 40. Ok. 95% des voitures le déclancheraient sans les TROUS DU CUL de connards qui
faussent mon pessismisme en bloquant 50% de la circulation comme des trous du cul à rouler à 30.<br><br>
Je viens d'un coin où les minots ne traversent ni quand les feux de signalisation sont rouges ou verts ou oranges mais quand les voitures s'arrêtent réellement. Pontoise, dans le Val d'Oise.<br><br>
J'ai moi même été renversé : c'est traumatisant.<br><br>
Ty vois t'y ces radars payés avec nos thune, qui dressent pas d'amende pour des trucs traumatisants ça interroge.<br><br>
Je suis camé au manque de sommeil, je juge pas, je revis mon trauma en appréciant le soleil hivernal.<br><br>
Et je repense à ce dicton volé en l'an -500 à Honoré de Balzac par ces Fifis de greques :
<quote>Les lois sont des toiles d'araignées à travers lesquelles passent les frelons (riches) et où restent scotchés les petites mouches (pauvres).</quote>
<br><br>
Puis je trace ma route, passe le pont, et miracle : sans radar : LES VOITURES RALENTISSENT.<br><br>
Une soudaine prise de conscience en voyant que l'école c'est celle des adultes qui la quitte jamais ? L'école qui forme les profs ?<br><br>
Non, t'as trois condés de la cipale, barbots de première qui prennent le soleil, et magiquement ça calme les 90% de connards.<br><br>
Sur moins de 100m, je te raconte pas le nombre de 4x4 garés à cheval sur des places handicapés ou d'issue de secours ou de partage car ça dépasse la mesure.<br><br>
Quelque part, se garer sur une place handi, c'est pas un vrai délit, pas vrai ? Les handicapés, vu comment ils sont maganés ils ne contribuent pas vraiment à la société, voire à l'impôt, à la société, pourquoi on se ferait chier à les respecter ?<br><br>
Puis qui fait respecter la loi ?<br><br>
Donc, je te téma les cipaux qui se la pètent, un queer modèle je passe à la télé chez hanouna et 2 gras du bides qui passent à la radio à faire des blagues homophobes sur RMC. Au moins la cipale semble représenter une certaine tolérance.<br><br>
5 minutes plus tard en un beau coup de boule balayette, la camionette de la fourière arrive et enlève une voiture garée sur une place handi, et je me dis : <b>Putain!</b> moi qui croyais que les schmidts s'en caguaient des plus faibles je vais en faire un billet de blog.<br><br>
Les mêmes ont même été serrer la paluche amicalement du gadjo qui les a appelé prouvant une fois n'est pas coutume que quelque part ils lêchent pas le cul des richards.<br><br>
Et j'm'ai dit, tu vois tu : les grecs de -500 sont non seulement des copiteurs des auteurs français du XVIIIé mais en plus des mauvaises langues.<br><br>
Les schmidts ont parti.<br><br>
Le patron l'a serré la paluche à son très valide employé payé au black venu garer sa caisse et poser ses livraisons estampillées de la marque métro (vente en gros pour les restos) sur la place juste libérée.<br><br>
Je m'ai dit genre plan le manque de sommeil ça te pète le ciboulot.<br><br>
Ça te donne l'impression en regardant la rue de regarder la vie.<br><br>
Tu vois des ecclésiastes appelés politocards décréter que ce qui est écrit dans le livre de la loi (genre le code de la route) est réalité.<br><br>
Mais cette réalité est locale à des « gardiens » dilués en doses si homéopathiques dans la société que seuls ceux autour desquels
les gardien existe ont la chance de la voir. Un genre de double comptabilité de la réalité propre à la mafia.<br><br>
Le manque de sommeil casse quelque chose : ce qui est appris disparaît, on regarde le monde dans son absurdité, en se fiant non aux mots pour le décrire mais aux images que l'on voit.<br><br>
Nos cultures sont dirigées par des littéraires qui pensent que le pouvoir des mots pour décrire nos vécus l'emportent sur ce qui
est objectivement observable.<br><br>
Par la présente, j'affirme ma conviction, qu'ils sont plein de merde et que l'on peut nommer de la merde de l'engrais, reste que la merde ça continuer à puer.
julhttp://www.blogger.com/profile/06120175983940571527noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1561578844529874564.post-37297874040751000432023-01-26T14:15:00.003-05:002023-02-21T08:22:24.377-05:00L'OTAN, Napoléon et les imprimantesLes armes c'est comme les imprimantes : un marché où l'idiot regarde l'arme, le sage regarde la logistique.<br><br><br>
Napoléon l'avait bien compris en standardisant l'affût et donc les munitions des canons (et des fusils), il réalisa une simplification de la logistique, et une rationnalisation des coûts concurentielle. La guerre continue tant que l'on peut nourrir de la munition (et de nos jours du carburant) aux armements. Dans la durée de vie d'une arme qui fait son office, il y a plus d'argent qui doit être assigner à la munition. Une arme, c'est comme une imprimante.<br><br>
En ceci l'OTAN en tant que normalisateur des munitions souvent protégées par des droits de la propriété intellectuelle permet non seulement d'oligopoliser le marché autour d'acteurs choisis, mais aussi d'éradiquer la concurrence au porte monnaie s'il le faut.<br><br>
Cela permet aussi de normaliser le marché autour de machines pas forcément mieux disantes en rapport letalité prix, mais aussi de décider de la moralité des armes. Un IED (bombe bricolée) ou un cocktail molotov sont en terme de létalité au rapport du prix un truc que si tout les citoyens savait bricoler en mode insurectionnel rendrait l'idée d'occuper un pays peu engageante. Mais, les armes bricolées « d'un certain domaines publiques » sont aussi celles dont l'usage est qualifié de terroriste.<br><br>
Un missile safran qui atomise une école, c'est éthique et morale, un poing dans la gueule, c'est le début de la barbarie.<br>
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Quand j'étais en Première, en chimie on faisait la mono-nitration du toluène en Travaux Pratiques de laboratoire. La réaction qui amène au TNT (Tri Nitro Toluène). C'est vous dire si il faut être savant pour faire des explosifs.<br><br>
On apprenait à souder, à utiliser des voltmètres ... lire des diagrammes électroniques ...<br><br>
Regardez comment à travers le monde les armées sur le modèle occidental en chie contre « des armées irrégulières » qui reviennent aux bases (faire leur poudre explosive, leurs armes bricolée) avec une fraction du budget d'une armée « moderne à la pointe du progrès » et concentrer les combats en zone urbaine (où se trouvent les noeuds logistique et économique) des territoires en conflit et vous pouvez douter de l'apport réel d'armes fort dispandieuse faites pour des conflits gentiment symmétrisés par le choix des munitions (qui contraignent les types d'armements).<br><br>
Oui la poudre B inventée en france c'est dangereux à manipuler, et c'est 100x mois explosifs que des vrais explosifs modernes qui coûtent infiniment plus cher. La standardisation des munitions c'est un peu comme la propriété intellectuelle des cartouches d'encre : on force le client à acheter des munitions chères au nom de la sécurité des soldats créant un monopole de fait sur la guerre par les plus riches seuls à pouvoir se battre.
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Évidemment, l'asservissement électronique devenant omniprésent pour réduire les coûts (et maîtriser qui peut produire des armes à pas cher (comme des drone)) il n'y a pas de surprises à ce que les tensions Chine-USA s'acroissent autour de la microélectronique. Un réveil à aiguille qui déclenche une mise à feu c'est gentiment romantique et aléatoire.<br><br>
Mais, quand des jouets (pour riches) deviennent militarisables pour une fraction du coût d'achat et d'opération d'un missile air sol genre ... un drone kamikaze, les vendeurs de missiles à X millions d'€ pièces tirent la tronche. Les vendeurs d'armes dominant. C'ést à dire : la majorité du G20.<br><br>
L'OTAN au final, c'est un peu la bureaucratie standadisatrice de la défence qui défend la rentabilité du marché de la guerre et la position dominante des vendeurs d'armes établis. Comme Napoléon l'avait compris quand il a standardisé les munitions.<br><br>
Té, je vais de ce pas m'émerveiller devant les dernières imprimantes à jet de sang en démonstration produit sur le dernier théâtre de conflit à la mode au point d'oublier le sort des civiles soumis aux arbitraires des économies de guerres et des munitions qui tombent... pendant que les oligarques de tout les pays fraternisent autour d'un verre à Genêve.julhttp://www.blogger.com/profile/06120175983940571527noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1561578844529874564.post-22145024311524831742023-01-18T18:56:00.005-05:002023-01-18T19:13:25.869-05:00Sherpa du codeJust figure out: you climb the Everest aren't you the king of the world ?<br>
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Well, I guess YOU are not a sherpa, but the guy having the money to pay locals a tiny itsy teeny weenie bit of your pocket money to carry the load of your exploit without oxygen.<br/>
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C'est marrant en fait, la vraie "full stack" elle est pas vraiment d'écrire une fonction qui traverse les couches pour aller de l'assembleur au cloud (en passant par le nain ternet), mais de la fonction à une méthode partageable.<br/>
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Ce que l'on peut partager est un module (C, python, Perl, nodejs...), un msi, un exe, un .bin, un paquet debian, un port freebsd, une image docker, un web service ...<br>
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Peu importe le métier, nous les "packageurs" ou "intégrateur" sommes les sherpas de l'informatique : on fait le dur du travail, sans reconnaissance, salaire, mérite et en se faisant chier dessus. En entreprise, sur le web, notre travail est considéré comme une commodité qui ne mérite pas le même salaire que les ninja, rock star ....<br>
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Si le packaging (empaquetage ?) logiciel ressemble à mettre un gateau dans un carton et lui coller un ruban, c'est actuellement le boulot le plus essentiel : celui de maquiller un âne pour le faire passer par l'art des rituels de production en ferrari.<br/>
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Le code est imbitable ? Le sherpa porte la chage de documenter ce qui ne l'est pas.<br>
Les entrées ne sont pas définies ? Le sherpa fait la job du chef de projet et du ninja à définir les types des entrées.<br>
Le code est explosif ? Le sherpa doit penser à écrire les tests manquants.<br>
Le code ne peut pas survivre 2 secondres sans mourir ? Le sherpa doit dégainer strace, tracedump, remplir des tickets jira, les résoudres, les mettre dans un changelog (journal de changement?), annoncer la nouvelle version, mettre en place l'intégration continue (pour les devops), résoudre les problèmes sécu que l'équipe sécurité DSI crée et se faire taper dessus car on avait pas vu le bug de ceux dont on fait le boulot.<br><br>
Pour un codeur cité dans les journaux, nous sommes des milliers de sherpas.julhttp://www.blogger.com/profile/06120175983940571527noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1561578844529874564.post-65924634939931241442022-12-12T19:49:00.002-05:002022-12-12T19:49:36.392-05:00Guerre et politique (Thucydide et Platon)L'académie militaire de west point qui forme la crème des officiers US cite et recommande toujours la lecture de la guerre du Péloponèse.<br><br>
Je déteste lire Platon : c'est hyper verbeux, et une fois qu'on décrypte ce qui est dit, c'est assez révoltant.<br><br>
Mais je pense que ces 2 ouvrages ensembles sont une aide à voir le point de vue critique Républicain d'une guerre qui a été la première à être <b>totale</b>. <br><br>
<b>Guerre totale</b> dans sa référence moderne fait référence au tournant de 1943 quand les nazis se voyant en train de perdre Gobbels dans son discours à appelé à pratiquer une accélération des exterminations et ce que nous appelons des crimes de guerres et parlé de guerre totale. Mais nul doute n'est possible quand à la référence <i>pertinente</i> antique. <br><br>
Maintenant que le point Godwin est gagné, oublions les nazis. Regardons en parallèle le péloponèse antique et le monde de 1943.<br><br>
Décider de qui était les gentils et méchants en 1942 comme en -442 est aisé : on a les méchants dictateurs pratiquants l'esclavagisme, la prise de terres au nom du plus fort pour s'étendre et de l'autre on a la cité défenseuse de la liberté, prospère, noble, cultivée : Athènes.<br><br>
En plus la République athénienne n'est pas très différente de notre système politique. Même la ville conçue comme la première métropole avec les belles demeures de riches dans un coin, celle des pauvres dans d'autres et un système de vote basé sur le gerrymandering (charcutage électoral) en tout point semblable aux républiques modernes.<br><br>
Vous allez me dire, athènes avait aussi des esclaves, et était basée sur la <i>politique</i> de Platon, et en tant que ville centrait tout sur la xénophobie.<br>
Qui est l'étranger (xénos) ?<br><br>
Celui qui ne parle pas la même langue ? Le barbare ?<br>
Celui qui est pauvre ? Qui ne parle pas la même langue raffinée ?<br>
Celui qui ne croit pas nos Dieux ? (lol, les temples étaient vu comme étant primairement une source de revenue dans la cité c'est pour ça que les écclesiasthes avaient des sièges. Ils étaient là pour parler thune, pas Dieux)<br>
Celui qui ne respecte pas nos lois ? (well, pour une cité marchande la seule qui compte, c'est les contrats commerciaux)<br><br><br>
C'est tellement important de savoir ça que le sujet de qui est barbare ou non, qui a le droit d'être admis dans la cité où sur quel critère est centrale à la ville.<br>
Parler des flux d'immigrations et leurs sélections pour une ville marchande étaient le centre des débats et appelé <b><i>Politique</i></b>. Par exemple, Platon explique pour éviter que le travailleur coûte trop cher c'est bien d'importer du travailleur pauvre d'autres pays qui parle pas la même langue et qui a une dent contre le local.<br> Ça mate les révoltes, ça évite l'union, ça profite aux marchands (qui ont la majorité à l'assemblée).<br>
Alors, distinguons pauvres et miséreux. Ce que mon époque appelle classe moyenne est souvent un pauvre selon Platon, et notre pauvre un miséreux. <b>Le pauvre ne manque de rien mais ne peut se payer le superflu</b> ce qui est la condition idéale pour devoir accepter n'importe qu'elle taffe.<br><br>
Platon disserte que les riches, les sages, les savants, les touristes sont toujours bienvenus. Platon il trie les étrangers aux uns il donne des ghettos où s'entasser avec les locaux pour se mordre le nez, aux autres des places de citoyens de première classe.<br>
Vous voyez ? Que vous soyez pro-Sparte ou pro-Athènes on a quand même une belle matière à réflexion tant la situation est similaire aux conflits modernes.<br><br>
Notamment, la notion de <b>Guerre totale</b>.<br><br>
Je trouve au même titre que l'Illiades et l'Odyssée que la guerre du Péloponèse sont les deux plus belles œuvres anti-militaristes.<br><br>
Ces 2 œuvres mériterait un génie aussi dédié à la paix que Frank Miller l'est au militarisme pour rendre un hommage pop et bien percurtant au duélisme héléne face au militarisme et aux guerres.<br><br>
M'enfin, revenons à la guerre du Péloponèse : faut admettre que les longues pages dressant les malheurs des pauvres subissant les guéguerres : c'est chiant, pas sexy, interminables et pas bandant. Privés de leurs libertés, propriétés, entassés dans une ville sur peuplée avec des gens qui les aiment pas, car leur villes de chauvins et son frère ennemi pète couille ont décidé que maintenant cramer les champs, arracher les oliviers pété les infras c'était devenu okay. Et t'as eu des masses de réfugiés dans la ville déjà pas jojo pour les pauvres, et même et surtout les athéniens pauvres.<br><br>
Alors, moi je suis héléniste : ce que vous vous appelez un pauvre, j'appelle ça un miséreux ; il est tellement cassé de la vie par manque de thune trop polongé qui l'a pu l'a santé ou qu'il est démotivé. <br><br>
Ce que moi j'appelle un pauvre : vous vous appelez ça un prolo, une classe moyenne, un bon citoyen. Le bon gars, celui qui ne manque de rien, mais ne peut pas se payer le superflu. Genre certains mettent la barre à l'iphone, moi je dis c'est une question de mesure où je ne sais pas mettre le curseur entre avoir accès à de l'eau courante ou une résidence secondaire. Sauf que quand t'as pas accès à l'eau courante, tu vas passer de pauvre à miséreux bientôt, je te le promets. Car axiome #1 le miséreux n'a plus la santé pour travailler donc à moins d'être riche (avoir le superflu) il va devenir miséreux (car sans revenu).<br><br>
Vous voyez la pensée grecque est simple, causale.<br><br>
En fait, vu l'allongement de la durée de vie, en fait c'est quand c'est plus vraiment important de savoir qui a le superflu ou non que l'on peut avoir l'information. A la mort, on regarde qui a mourru en manquant, qui a mourru sans manque et sans laisser à d'autres. Je considère donc que la pauvreté est une zone large dont la frontière avec la misère ne peut malheureusement être validée que post mortem. Donc de mon point de vue, la bataille entre ceux qui disent être dans la misère, la pauvreté et la richesse est un débat qui ne peut être tranché objectivement par l'observation qu'à la mort avec des choses peut être moins objectives quand on cause des impacts des transmissions de superflus.<br><br>T'as même genre un roi qui a fait un « happening » à faire balancer des pièces d'or autour de lui à sa mort pour en causer (epic win : argument prouvé post mortem).<br><br>
Bref, les pauvres, et les conséquences de la première guerre où les mecs vont jusqu'à arracher les oliviers faut le faire.<br><br>
On est pas dans les terristoires palestiniens avec des tracteurs ou de la dynamite là. On parl de l'antiquité. C'est un bois costaud l'olivier. Il en fait de la rage et de la détermination pour les péter, et c'est une tragédie.<br><br>
Même dans les comptes des milles et une nuit, un des contes nous narre l'histoire du calife enquêtant sur une cargaison d'olive. Un produit qui est omniprésent dans les milles et une nuit. Comme d'autres bonnes choses.<br><br>
Bref, je me dis que le symbole ayant traversé les époques, il est pertinent. Celui basculé dans la misère, la terreur et la mort, alors qu'il se croyait pauvre et à l'abri (bref la classe moyenne possédante, comme tout le monde) car 2 pays, se font une guerre dans laquelle t'es pas impliquée, un conflit de voisinage entre gros cons, mais comme je suis au milieu ils te crame ta terre.<br><br>
T'imagines genre t'as nos producteurs de tomates en serre qui passent de la pauvreté à la misère car son business qui tenait que l'hiver ben y va pas tenir avec le coût de l'énergie.<br><br>
Et tu vois comme le producteur de tomate il sait ça, il va faire comme à Athènes selon l'idéal platonicien accepté le job payé au plus bas prix.<br><br>
Après tout Athènes, c'est la ville qui attire la gloire, le bling bling, les flottes mercenaire (donc un peu violeux parfois) ce qui nécessite un volant de mec qu'en pleine plein la tronche. Platon explique bien avec des fractions comment il faut penser les nombres des villes en criant are pyhagore pour obtenir des ratios harmonieux de privilèges sociaux basé sur le commun accord de tous et des riches surtout, devait tendre vers le plus grand nombre de pauvres possibles pour offrir la meilleure qualité de vie à ceux qui méritaient une ville meilleure que les autres (car ils sont meilleurs) : les philosophes.<br><br>
BHL roi, ubu roi, philosophes roi, c'est kif kif.<br><br>
Bon, ça me paraît évident que sur ce point Platon déconne à fond, heureusement, qu'une bonne partie est dépassée, sinon ce serait déprimant d'imaginer la force du conservatisme à se conserver. Genre, la perte de dépaysement en lisant la littérature antique te passerait avec un goût amer de cigüe.<br><br>
Bref, vous allez me dire on peut toujours rebondir. Et moi je dis on peut toujours rebondir.<br><br>
Et paf, une maladie .. genre à la COVID aérosol. Alors, on sait pas grand chose, sauf les disciples d'hippocrates qu'ont dit, on a comparé les malades et les pas malades, et c'est nos clients qui paient le plus qui meurent : lol.<br><br>
Imaginer que les gymnases étaient ouverts à tous à Athènes c'est non. Tu crois que c'était marqué service publique gratuit pour le patrimoine de l'UNESCO?<br><br>
C'était un vrai business le tourisme, platon en parle on croirait là encore une plaquette d'actualité pour le tourisme. Le couplet sur le voyage qui forme la jeunesse car apprendre des autres c'est cool, MAIS, on veut pas que nos pauvres se cassent, car la main dœuvre locale pour faire des tâches de servitudes (pas nombreuses à l'époque certes on organisait des grands raout à touristes que quelques fois l'ans et fallait servir et nourrir les toursites qui permettaient aux marchants et négociant de bien vivres). Une petite minorité. Certes.<br><br>
C'est comme en grèce de l'époque, tu dis pas je suis pauvre sauf quand t'es riche.<br><br>
Tu dis que t'es pauvre ça passe. Les gens comprennent que t'es vraiment pauvre (que tu le dises ou pas), t'es comme pestiféré. <br><br>
Là encore je me répète, ce qui sépare moi et l'autre de la misère et la pauvreté ce n'est pas forcément ce que nous contrôlons en majorité, mais l'aléas. Aléas si fort (mais bien biaisé) que jusqu'à la mort on ne sait pas qui vivait pauvre ou riche, mais à leur mort, ça se voit mieux.<br><br>
Après avoir lu la guerre du péloponèse à la question es tu riches miséreux ou pauvre, je ne peux que répondre qu'il y a trop d'aléa pour savoir.<br>
Les morts les plus terribles de la guerre ne sont parfois pas les soldats, mais les civils d'autres cités impliqués dans une guerre qu'il ne souhaitait pas qui a fait qu'ils ont clamsé d'une grippette dans la ville où ils étaient entassé par la cité qui les méprisait et les avait collé dans la merde.<br><br>
Je dis pas que Sparte était bandante. Je pense que les gens devraient arrêter de focaliser sur les batailles de loubards (sparte et athènes) qui ont entraînés une région dans la famine et les morts.<br><br>
Bref, les classiques antiques quand ils collent trop avec une ambiance actuelle, sur une durée qui a été bien usante et plus longue qu'une espérance de vie à court terme, tu te dis : c'est un livre du passé et non une prophécie. Une conincidence, fortuite, stressante si elle ne l'est pas.<br><br>
Vous comprenez, si une culture est si forte qu'elle reprend le chemin de sa chûte, en 2500 ans, ça veut dire qu'elle a pas changée en 2500 ans et donc qu'elle va rechûter à tout pareil.<br><br>
Alors tu fermes le livre et tu dis j'ai mal lu. Ce serait par trop cafardant.<br><br>
C'est ça un livre bien écrit, car même mal lu, il raisonne avec ton présent et défi dans des phrases simples qui ont su passer le temps que : la guerre totale c'est la chute de la civilisation.<br><br>
La guerre totale c'est celle où les millions qui basculent et meurent violemment de misère ne sont enregistrés non par leur noms quand ils sont fameux, mais comme la masse à l'arrière plan d'athènes agonisante de sa peste. Puant sur des charniers. Si nombreux qu'on avait ni le temps ou la force de les enterrer et rendre les hommages. Le superflu dans lequel des pauvres claquait toute leur paie. Des mecs qui se croyaient riches mêmes sont morts comme des miséreux sans pierre tombales dans une fosse commune. Ça en fait des miséreux de la dernière heure, mais des miséreux tout pareil dans ma définition.<br><br>
La guerre totale, celle qui se joue depuis des décennies sporadituqement dans notre histoire et monte en intensité et qui risque de s'étaler sur plon long que nos existences.<br><br>
Notre culture a déjà fait le chemin du suicide par anihilation des infras/civiles dont l'on se fout royalement. Il suffit le nombre de voir le ratio article tambour et trompettes pour féter les nouvelles militaires comparés à la faiblesse de celle causant de tout les héros du génie et de la logistique qui tiennent les appros des civils en eau, électricité, combustible, nourritures, biens ....<br><br>
Car, sans les travailleurs qui faisaient que la grèce avait des biens à échanger, de la nourriture, forcé d'être déplacés dans des régions lointaines, l'économie régionale qui était bien interdépendante (et la grèce était influente donc ça a bien choqué jusque loin à l'étranger) ben ça a bien collé pas mal de monde dans la misère puis la mort, entraînant plus de morts et de misère. Un bilan humain dépassant en cumulé celui des soldats et stratèges directement sous les ordres des puissants. Une guerre totale est une guerre où le risque de mourir est d'autant plus grand que vous n'êtes justement pas impliqué dans la décision du conflit. La guerre pour les civils c'est des balles perdues souvent amies qui fauchent aveuglement les voisins, les amis, la famille. Une guerre souvent politique ou philosophique. Bref, un motif si perché qu'il en est au sol.<br><br>
Le consensus mondial pratiqué par toute les nations consistant à attaquer infras et civils comme moult nations modernes (france comprises) ont pratiqué même après la 2éme guerre mondiale incite à penser qu'on fait des répétitions pour la guerre du péloponèse. Un conflit sans gagnant où tout le monde perd, mêmes et surtout la majorité qui veut pas jouer.
julhttp://www.blogger.com/profile/06120175983940571527noreply@blogger.com0