L'état est par construction anti-démocratique.

L'État c'est la certitude, la démocratie un doute permanent.

L'état dans son nom et sa mission d'assurer une stabilité sociale en organisant la continuité non violente des communautés. Elle s'oppose (et j'y ahdère) à éviter le conflit, et la disruption violente. Le problème c'est que son opposition extrême au conflit peut justement amener à l'anti-démocratisme. L'état a non le monopole de la violence, il a surtout la violence de pouvoir normer ce que l'on appelle violence ou pas.

Depuis Athènes, l'Homme politique n'a pas beaucoup évolué. L'état luttait contre toute réforme visant à la démocratie. Les arguments des sophistes (pro-démocratie) contre les pro-états (philosophes) tenaient dans l'arbitrage de décision. La mesure de toute chose doit-t'elle être l'Homme faillible qu'est le citoyen réel (protagoras), ou l'idéal (Platon) ?

La question décide de savoir si quand la chose publique (qu'on appelle état, ville, république démocratie) ARBITRE en faveur de 2 parties elle est biaisée ou pas ?

La démocratie dans l'esprit Athénien n'est pas celle de l'immobile, mais bien de pouvoir à chaque ARBITRAGE polémiquer (dans le sens de pouvoir défendre sa cause) sur le caractère démocratique.

Le sophisme haï des philosophes revendique le droit pour tous de venir contester auprès des agoras (on dirait agent publique/administration/juge/parlement) sans distinction de naissance (esclaves, méthèques citoyen), sans distinction dans la prise de parole entre les bègues et ceux qui ont eu « une éducation », sans dictinction de classes sociales (entre aristocrates, philosophes, riches ou pauvre.

Genre le sophiste, le démocrate, c'est la définition même du métier d'avocat.

D'ailleurs c'est ce que reproche Platon aux sophistes : d'être des traîtres de classes éduqués, des mercenaires.

Les sophistes et démocrates étaient suspects -à raison- de plaider pour plus de démocratie afin de vendre l'idée de payer des gens éduqués proche des responsables des discriminations pour porter ta cause en place publique.

Genre, un démocrate/sophiste athénien, c'est un pur produit de l'aristocratie athénienne éduquée qui s'enrichit du système de discrimination par la pratique de défendre devant la justice de l'époque les discriminés. Et que vu qu'ils s'enrichissaient, a priori, au fur et à mesure de l'appauvrissement des riches qu'ils critiquent, des pauvres qu'ils défendent, il y a vait des sérieuses questions à se poser sur les démocrates.

Et Platon de retourner le poison démocrate (leur pamphlet marketing pour extirper de la prestation de représentation du discriminer à l'agora pour plaider la discrimination) dans le cœur des sophistes.

Hey, vous les sophistes et démocrates qui vous enrichissez en prétendant vous battre pour la démocratie, il n'y aurait pas une contradiction entre vos actes et vos paroles ?

Et là, moi je dis masterclass headshot de Platon/Socrates sur les social justice warrior (ou parti de gauches dans les années 90, et pourtant je reste démocrate avec le même sens que les sophistes, et j'insiste sur l'ironie de Socrates plaidant la cohérence et la logique alors qu'il est lui même une Gatling à arguments fallacieux. La Socrates non plus est pas très cohérent entre ses mots (il faut être logique et s'appuyer sur le réel) et son comportement habituel en tribune (désinformer au nom de ses idéaux pétés du cul (incluant la misoginye) en niant volontairement la pertinence du factuel).

Les philosophes et sophistes sont un peu le point noir au milieu du blanc (Ying) et blanc au milieu du Yang (c'est de la récursion). Les philosophes (*réels* de l'époque) et les démocrates rééls qui se bastonnait DANS les camps qu'ils prétendaient être la petite touche de l'autre. Un peu la constance de la corruptions des défenseurs d'une cause.

Le philosophe profite de la contestation démocratique pour pervertir un bon système à son avantage, de même que le sophiste. Et c'est peut être parce que le débat sophiste/philosophe a pris toute la scène que la démocratie athénienne est devenu un état impérialiste violent qui faisait passer Spartes pour des défenseurs de la paix dans le monde et des bisous entre voisins.

Si Spartes avait été un gars de banlieue, son casier judiciaire pour violence extrême, prostitution, esclavagisme, extorsion, viol, vol en bande organisé serait établi, et aucun daron ne le laisserait dormir dans le lit de sa fille sans surveillance sans une bonne raison. Les démocraties réelles de l'époque ont du s'allier à Spartes pour se défendre la cité auto-proclamée la plus démocratique de grèce mettant en avant la qualité de débat philosphes sophistes en haut de leur catalogue produit : « démocratie/République Ayez un état au poil plus brillant en employant les goods cops/bad cops du débat bi-partisan démocratie/république, mais aussi droite/gauche. Notre cabinet de Conseil Socrates et Protagoras vous mettent à disposition les meilleurs tribuns athéniens qui moyennant un peu de richesse pour former vos experts défendrons l'amélioration du système.

L'idiot prend parti soit pour la République ou la démocratie, le démocrate prend part à reconnaître dans le débat démocratie/République un bon débat mais dont les bases DOIVENT être questionnées en permanence.

L'erreur n'est ni la démocratie, ni la République, ni le changement, ni l'immobilisme, ni bien ni mal. Mais si quelque chose ne marche pas il faut admettre que ça marche pas. Laisser les gens éduqués décider de l'amélioration de la chose Publique pour un mieux être (soit républicain de prospérité conservatrice, soit démocrate de réforme égalitaires) n'a jamais marché.

Les gens éduqués sont les Hooligans de l'arbitrage des opinions. Les seuls admis à critiquer les opinions, les choses, avoir un avis, proposer des solutions c'est eux. Et pas de bienveillance envers celui qui pense différemment. Ce sont des experts des idéaux seuls « légitimes » à discuter des idéaux qui nécessitent de l'éducation subventionnée qu'ils ont eu, et dont ils élabore les subventions (Platon avait une académie à former des gens à sa pensée pour organiser les cités, il avait inventé l'ENA/scPo privée).

Comme on dit en France d'aujourd'hui, droite ou gauche peu importe, que l'un ou l'autre dirige ça devient de pire en pire sans changement, c'est toujours les mêmes qui dirigent et débattent.

Et pour se foutre la gueule des démocrates de Pacotilles (dont la gauche) qui parlent d'égalité d'accès aux tribunes aux Républicains de pacotille qui clame qu'il faut trier et priviligié celui qui est BIEN éduqué pour avoir un système vertueux qui s'améliore, ils ont TOUS tiré avantage des défauts évidents de leurs litotes manichéennes.

L'idiot peut définir la démocratie et n'a aucun doute, le démocrate refuse d'accepter une quelconque sélection basée sur l'expertise dans un débat par des gens qui s'enrichissent de la discrimination CROISSANTE de l'accès à l'expertise. Je suis certain de ne pas vivre en démocratie, parce que même si j'ignore la définition exacte de démocratie, je suis CERTAIN que ce n'est pas démocratique d'exclure par une sélection sur l'éducation, une distinction de classe sociale.... une majorité CROISSANTE de gens qui s'appauvrissent. Je ne sais pas ou est ce qui est immobile (l'état par essence), par contre je vois clairement que les calculs sont pas bons et qu'on se dirige dans la mauvaise direction.

Je ne vais pas rentrer dans le débat philosophe/sophiste, République démocrate tel qu'il est posé actuellement, car ce débat figé, non de par son sujet, mais par tout les marchands du temple de la gloire publique (sport, TV, politique) qui prône leur lubie comme « amélioration exclusive de la société » et qui alterne exclusivement à la direction du changement nous emmènent quelque soit leurs oppositions bien argumentées de façade droit vers le mur pendant que leurs fouilles se remplissent.

C'est un biais systémique qui empêche quoi que ce soit de changer en bien. Nous devons douter de tout les experts, et les experts feraient moins peur si on les entendait douter publiquement de leur expertise et exposer qu'ils profitent de l'empiration de la situation.

Un débat d'expert/opinion dans un contexte qui empire est rationnellement systématiquement un débat entres pourris dont il faut logiquement ignorer les polémiques. Si le monde s'améliorait, je changerais d'opinion sur la nécessité d'arrêter de trier la distinction de classe sociale pour l'accès au débat/pouvoir, je ne sais pas si la distinction sociale est une mauvaise idée dans l'absolu idéal, je constate dans la pratique notre sélection sociale est cassée.

Quand on sélectionne de plus en plus sur l'éducation intélectuelle et que la situation empire, c'est un peu le signe que quelque soit le critère de sélection, il faut cracher sur les gens éduqués non sur les pompes pour les cirer, mais bien directement dans la face.

L'état quand il désigne une chose qui empire son convertisme alors que la situation empire est anti démocratique. Si il réformait alors que la situation est tout à fait acceptable, il serait aussi anti-démocratique. Quand l'état qu'il se réforme ou qu'il conserve garde constant l'aggravation de la situation, ce n'est pas un état, c'est du crime organisé.

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