Plaidoyer contre la priorisation en science des budgets hautes énergie, de l'infiniment grand et du petit.

On appellerait ça la méso-science celle qui définit la priorisation de ses budgets et ressource en y mettant l'Homme (et la fammme) au centre de son budget.
Comme le disait le sophiste Protagoras : ce ne sont pas les idéaux ou les esthétiques qui doivent gouverner les priorisation comptables mais l'Homme car l'Homme est la mesure de toute chose et doit être privilégié quand on dépense du pognon sur la vanité et les principes.
Tu m'étonnes que Protagoras n'était pas aimé quand en toute chose on demande à que l'on place l'Homme au centre de toute mesure. Et ça tombe bien car le coeur de métier de la science ce sont les erreurs de mesures.

Voyez vous, l'Homme est au centre de la science, notamment en tant que manipulateur de dispositifs expérimentaux de pointe, OR, toute la science le prouve, l'Humain fait des erreurs.

C'est pour ça qu'on a inventé ce qu'on appelle la « confiance ». C'est une gymnastique mentale où l'on prend toutes les valeurs donnés par des humains qui font des erreurs soit totales partielle 10% du temps sans volonté délibéré de nuire aléatoirement. Et on vire les 10% les plus hauts, les plus bas et on garde un domaine pour une valeur.

Et une loi physique connaît en fonction de son domaine d'application,
  1. ses budgets,
  2. les ordres de grandeur des mesures impliquées
Vous prenez l'astrophysique dans le domaine de vitesse laquelle les vitesses des objets étudiés de l'ordre de 300 000 km/s. Est-ce un domaine prioritaire au vu des budgets ?

Nan parce que prenons un budget pour un autre domaine d'énergie qui implique des corps en mouvement : l'élaboration de tenue de travail qui protège les ouvriers.

Y'a pas besoin de télescopes à des milliards de dollards pour commencer juste à observer un truc.

Pour faire des tests de résistances de tenues une bette presse hydroliques calibrées par l'APAVE, avec banc de certification ça permet de commencer à publier direct des résultats pour moins de 100 000 €.

Si l'homme est la mesure de toute chose, la priorisation de la science quand elle concerne des ordres de grandeur qu'aucun humain n'expérimentera de son vivant est questionnable.

Le citoyen, l'homme va-t'il donner le droit de construire sans contestation du citoyens des accélérateurs de particules impliquant des Téras électron-Volt, des environnements où l'espérance de vie d'un humain avant sa sublimation (passage littérallement de l'Humain de la phase solide à gaz de plasma) se MESURE en microsecondes ?

Si l'Homme est la mesure de l'utilité des budgets sur la survie de l'Homme, l'inconnu dans lequel qu'il pourrait être important d'investir maintenant j'ai d'autres sujets low-costs car faible domaine d'énergie.

Alors je sais c'est pas bandant, mais pipi, caca, popo.

Les bactéries dans l'eau et la nourriture prolifèrent d'autant plus que la terre se réchauffent.
Bactéries contre lesquelles les antibiotiques sont efficaces ... tant que tout le monde peut se les payer... et ils chient et ça va dans le tout à l'égout.

Ces bactéries -streptocoques- sont responsables de la crise des chiasses des mangeurs d'huîtres de cette année (dont j'ai fait parti).

J'ai acheté à ma fille un microscope à 30€ au supermarché du coin à Noël. Et je vois pas des bactéries, car je sais que dans notre domaine d'observation il y a que les énormes bactéries bien nourries du caca, elle peut en voir aucune. Et j'ai vraiment pas envie de toucher et sentir du caca pour faire le kéké avec un microscope. Par contre elle peut voir des amas cellulaires.


Plus le domaine de science est dans celui où l'homme est la mesure de toute chose, plus il est possible que des bons instruments de mesure soient accessibles dans sa cuisine ou son salon.

Autant je peux ranger un microscope résolution optique x 1200 de 20cm x 25 cm x 40 cm sur un meuble, autant un tokamak pour étudier la fusion nucléaire/physique des particules ou un réseau de de téléscopes spatiaux et terrestres multifréquence c'est pas trop facile à caser dans mon 50m², même en faisant appel à un architecte d'intérieur.

Alors, le paradoxe est certes que le GPS qui a permis à la physique du quotidien de gagner en terme de disponibilités et coût provient de la recherche spatiale.
Grace au GPS, vous avez dans vos téléphones portables la puissance de mesure inimaginable.

Voyez vous, ce qui fait l'erreur en mesure c'est aussi la limite de résolution physique des dispositifs de mesure.

Pour ça on a une mesure de ce que l'on ne sait pas mesurer. Et la mesure retourne de manière invariante une constante. La constante de Planck qui nous détermine le budget qu'il faut investir. Delta Énergie fois Delta temps inférieur à cette constante.

Vous avez vu c'est filou, c'est déterministiquement pas déterminé.

Pour une mesure ou je vais quasiment systématiquement terminé par une mesure de vitesse car les hommes sont plus obsédés par ce qui bouge que ce qui est statique je vais avoir deux budgets : celui d'être meilleur en mesure du temps OU de l'énergie.

Vous imaginez pas comme le GPS en jouant sur le budget synchronisation des horloges à la millisecondes a permis de faire de réseaux de vieux instruments dépassés des nouvelles merveilles.

Si l'Homme est la mesure de toute chose il doit intégrer qu'une priorité accordée à un domaine de la science ne doit pas être donné à l'infini, car une disruption issue du spatiale a condamné la compétitivité des gros phallus à décharge rapide de l'atomique bien coûteuse adoré de la physique spatiale. Maintenant qu'ils ont prouvé valoir quelque choses, ils ont en gagnant leur pari de l'utilité de leur science ont condamné leur science en la rendant peu rentable à la mesure.

Enfin, moi je dis ça, mais comme toute humain je me trompe peut-être dans mes ordres de grandeurs. C'est la base de la science, être bienveillant avec celui qui prend le risque de se tromper. Celui qui se trompe est corrigé ou appelé à s'expliquer, entre humains.

Il est évident que la science fana de regarder ce qui bouge et de mesurer à parier contre « la Nature » chaotique, a les instruments pour mettre l'homme au centre de toute chose. Même si on a pas d'outil de mesure très sensible à l'Humain (analogue de l'énergie) on est bon à mesurer vite des signaux de merde. On a des conceptions prouvées par la pratique de systèmes tolérants à l'erreur (où beaucoup d'instruments mentent) et où la quantité des systèmes qui s'exprime contribue plus substantiellement à l'augmentation de la précision de la mesure que la fiabilité/honnêteté absolue de chaques mesures.

Je pense qu'il y a encore sujet à explorer car je doute que si on pousse les échantillons réels à une certaine limite de bruits dans les tuyaux ça résiste.

Bref, on a intérêt à pouvoir impliquer en science, à la fois comme gens qui font la partie théorique barbante et font des confs d'égaux à égaux (mais c'est rasoir), mais aussi car avec des gens qui s'y connaissent un peu en radio fréquences, en antennes, en télescopes et tu as une choses qui n'a pas de valeurs pour une science, c'est un moyen peu coûteux de diminuer des couteûx budget de campagnes de mesures.

La science moderne à l'époque des réseaux sociaux plutôt que de chouiner sur le passé devrait remettre l'Homme, le quidam, le pékin le vulgaire au centre de la mesure de toutes choses.

La diversité sociale en science et son ouverture aux non diplômés n'est pas une menace, mais une opportunité d'étendre par la diminution de budgets de mesures et de leur vérifications.

Le scientifique dont la marotte est la mesure des évolutions bénéfiques à minima à sa pomme, est peu crédible quand il ignore quelque chose qui au contraire de rabaisser sa place dans la société verrait augmenter sa valeur en pouvant poutrer des gros équipement en faisant du crowd-science : en distribuant des protocoles expérimentaux simple à répéter pour augmenter les résolutions de campagnes coûteuses. En se plaçant en intermédiaire inévitable dans la mesure distribuée entre les théoriciens, et les opérateurs, on crée un nouveau métier de crowd scientist. quelqu'un qui fait l'interface avec des férus d'un domaine pour permettre à chaque fans de participer à élaborer et opérer les dispositifs expérimentaux accessibles à leurs budget.

Comme un community manager, non pas en mode pète moi le clash entre 2 inconnus dont tu te tamponnes, mais plus l'ado avec son bafa qui encadre les enfants pour leur faire faire des trucs rigolos ensemble.
Un peu un scoutisme scientifiques, des colonies de vacances méso-virtuelles à qui confier son geek, nerd, passionné, fana (et n'oubliez pas les versions féminines tout aussi casse couille qui au danger mortel des explosions que les males préfèrent (haute énergie+grande vitesse) qui elles sont attirés par toutes ce que la biochimie et la chimie orga ont pu générer de molécules qui peuvent tuer : les parfums, la biologie, les fleurs (c'est souvent des poisons les fleurs, hein?)) ... qui apaiserait les foyers.

Une science qui veut dominer son époque doit embrasser les effets de réseaux qui apportent en eux l'intégration et la valorisation de l'Humain comme fondement d'une science bien gérée accessible à tous et qui priorise son budget à ce qui lui est accessible. Une science où la participation se voit dans les marges d'incertitudes qui baissent dans les mesures. Une science qui devient de plus en plus crédible dans sa parole que ses résultats s'améliore et que les gens la mette à l'épreuve dans leur quotidien.

Vu la floppée d'instruments de mesures de haute précision qu'un téléphone portable renferme qui auraient coûtés des millions il y a encore 30 ans, j'aimerais comprendre comment la science justifie de renfermer encore plus le cercle de ceux qui peuvent y contribuer par la répétition de mesures ?

En plus on est peut être pas diplômés en science du BON diplôme pour chercher, mais, on a fait entre 50 et 90% du cursus avec vous. On sait lire, écrire et faire 90% du boulot duquel vous prétendez déternir un savoir et une autorité exclusive...

Vous savez, genre, y'a pas besoin d'avoir fait polytechnique pour mettre un échantillon dans une boître de Petri, maniper en environnement stérile et mettre la boîte dans le frigo 12h et compter les colonies bactériennes sélectionnées.

Pour faire une campagne de résistance aux anti-biotiques ça pourrait rendre 20% de la population à même d'acheter leur propre matos (un microscope à 30€, des boîtes de Petri, de l'agaragar, solution antibiotiques/glucose dosée) et faire les mesures..

Pour remettre l'Humain au cœur de la science, il faudrait peut être qu'à l'image de la sécurité civile, et de ses pompiers respectés de tous, ils intégrent plus de citoyens volontaires à même de contribuer à la science dans sa pratique. Que le citoyen indépendant des titres scientifiques soit à la fois le garant de l'honnêteté de la mesure scientifique, et l'acteur qui l'élabore et la développe en gardant l'intégral droit à disposer de ses créations.

La chafouin y voit de la corruption d'une partie de la population, moi j'y vois la juste rétribution à la vulgate des fruits de son labeurs. Si je conçois un outil pour mesurer un sujet de pointe, j'ai aussi un outil de pointe pour manufacturer les futurs hits que le progrès prépare.

Je ne réclame pas les droits exclusifs, mais le partage des droits car c'est la manière la plus simple d'obtenir ce qui m'est cher, non pas être le propriétaire de l'invention, mais qu'aucun proprio que la justice a tendance à favoriser ne viennent clamer et prétendre à l'exclusivité pour lui le plus fort de ce que j'ai sué à élaborer.

Il me semblerait sain, de réenraciner la science qui est dans sa tour d'ivoire toute pourrie dans le monde du vivant. L'ivoire c'est une dent de cadavre qui n'a plus de racines. Ce qu'il faut à la science, c'est d'être plus organique, biologique, élaborée par une base sociale plus inclusive. Plus la science se referme dans ses universités et meurt de sa mort par milles citations académiques ... plus elle donne l'impression d'être pareille à la rose qui se fâne. Qui se décâtit qui n'est pas un domaine attirant. Et c'est dommage, car la science, c'est plus fun quand on le fait ensemble.

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