Comment j'ai volé l'argent des riches avec PostScript

Tu vois tu jeune Padawan, les gens qui faisaient de la science parfois n'avaient pas d'ordinateurs aussi puissant que les imprimantes de leur patrons. Et .... quand on est taquin avec des esprits brillants formés par la nature joueuse de la science à contourner les difficultés, en général ça se termine mal pour les idiots.

Leurs imprimantes ultra chères pour tenter d'impressionner la secrétaires qui ayant des talents cachés d'artiste éxige une imprimante qualité PAO pour imprimer le logo qu'elle a fait sous 3DSmax en 50 nuances de gris va devenir le cheval de Troie pour un détournement d'échelle des lois de la finance et de l'informatique.

Le Graal du calcul distribué partagé, de code immutable et modifiable contenant données et procédures, un nuage de calcul asycnchrone résilient, la comptabilité au cents près du jobs et le détournement de fond à grande échelle dans les grands groupes.

Il y a longtemps avant que la blockchain existe, ce rôle était tenu par les imprimantes PostScript détournées par les scientifiques.

Tout ça a commencer avec une mauvaise compréhension du mot imprimante. La définition geek du mot imprimante a toujours été : une CPU spécialisée qui a pas suffisamment de mémoire ou de puissance de calcul comparé à mon ordi de bureau.

Pour les années 1990 les Européens vus des Amériques programmaient des imprimantes. Il parlait des ordinateurs de bureau et des serveurs.

C'est quoi une imprimante postscript ?
C'est un ordinateur qui prend en entrée du code et des données et les execute jusqu'à sa fin. Le code généré générant dans une imprimante postscript idéale les déplacements géographiques demandés.

Le forth du postscript est assez confortable : il supporte adressage, fonction tableau, calcul spécialisé sur les transformations géométriques et la visualisation.

Bref, quand ton imprimante est plus puissante que ton ordi de bureau, tu commences à regarder le manuel du PostScript ...

Tu vois que t'as tout ce qu'il te faut pour au moins 4 tâches :
- partager de manière authentifié des résultats de recherche avec une preuve formelle incluses et une procédure de vérification ;
- obtenir une grappe de calcul pour la visualisation 3D payé par le budget impression de l'entreprise ;
- partager des données protégées par les NDA littéralement sous la pression de ton encadrement ;
- avoir tout ça en cloud, sans interruption de service, résilient à la panne, sur du matos qui monte en puissance.


Bref, une fois que t'as compris que le forth c'est un langage de programmation, tu vois tout de suite que tu vas pouvoir exploiter sa CPU pour faire du boulot d'ordinateur.

Prenons un cas simple : tu veux faire un rendu d'une scène 3D sur un support 2D. Si tu peux avoir le résultat 100x plus vite sur une feuille de papier que sur un écran sans avoir besoin d'acheter de licence, tu vas transformer ton code en un visuel.

Tu veux représenter une molécule en chimie organique en 3D sous différents angles et illustrer un quelqueconque gradient ?

Tu charges le modèle 3D, tu y rajoute les routines de projection 2D et pour avoir plusieurs angles, tu changes dans le fichiers postscript que tu envoies aux imprimantes les paramètres d'angles de vue.

Ni vu ni connu je t'embrouilles, le vieux papy chercheur que vous pensiez incapable de s'adapter au nouvelle technologie puisqu'on le voit passer son temps à récupérer des impressions de son dernier modèle est juste en train de vous voler votre pognon. Il fait faire des tâches de calcul compliqué de rendu 3D à vos imprimantes, et ces feuilles sont la preuve de son larcin.

Sérieusement, il y avait des secrétaires fûtées qui trouvaient louches qu'une page d'un document de labo prennent 10x plus qu'un document de secrétariat avec la photo du patron qualité pro.

Et là les physiciens se retournaient en montrant un tableau bien présenté : vous voyez, j'ai pas d'outil de PAO comme vous, pour avoir de beau dessin je dois mettre beaucoup de point, je fais des scans que j'inclus dans les publis, c'est lourd.

Hum, hum. Menteur, c'est ton code et tes données qui ont collé l'imprimante postscript sur les rotules, justement parce que tu préfères faire le calcul à chaque fois plutôt que de le faire une fois pour toutes.


Donc après tu publies.


Mais il y a peut être un embargo sur les données. Mais il faut bien publier, notamment les données qui ont permis d'obtenir une certaine représentation 3D que l'on peut voir sur la version papier de l'article.... son format .... imprimante.

Sans publication des articles, pas de crédit, de réputation, de financement, donc il faut impérativement publier et rendre l'accès au format "pre print" dispo. Après tout un décideur pressé va sûrement avoir besoin d'imprimer la recherche dans son beau format postscript pour la lire.

Publi auquel les autres chercheurs ont accès, et dans le code duquel on peut mettre du code et des données et donner un index visuel sous la forme de la chose imprimée pour trouver où dans le code. Stéganographie ultime pour les idiots. Et le fait que le résultat visuel est conforme à ce qui est annoncé dans le papier, donne une validation que ce sont les données utilisées pour la publi qui sont transférées ...

Vous avez sûrement remarqué que les budgets imprimantes sont délirants :)
Il est surement possible de faire un fichier postscript qui en entrée prend du hasard et en sortie vous imprime un hash pour un **coin.

Comme les imprimantes sont pas chères, hacker les ressources imprimantes ça permet d'avoir une grappe de calcul entretenues à pas cher.

Imprimantes réseau dont peu comprennent pourquoi un programmeur s'est fait chier à enregistrer pour chaque utilisateur le temps d'impression en plus du nombre de page .... Même dans la mafia on a toujours besoin d'une comptabilité sincère et vérifiable.





Et c'est là où l'on frise le génie. Le postscript a donné à toutes les entreprises, mêmes les plus modestes la capacité d'arbitrer de maintenir et de comptabiliser des tâches distribuées.

Si on voit le postscript comme un format de calcul alors on a aussi un réseau distribué asynchrone avec comptabilité des ressources.

Pour finir, j'ai été un voleur, mais je crois que dans le postscript se cache une opportunité d'offrir sérieusement tous les avantages d'une monnaie virtuelles à un millième de son coûts et répondre à des problématiques de preuves sur les données transférées, de format universel de transfert de code et de données, extensible et ouvert.








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