Depuis petit, raté ou pas, j'avais envie de devenir écrivain. Et grâce aux 26 lecteurs assidus de ce blog (dont 25 robots), et bien dans un paragraphe c'est chose faite.
Voilà : tadam
https://github.com/jul/faire_un_livre/blob/main/exemple/sherpa.pdf
Un livre écrit par un de ceux dont l'absence de réussite, de gloire ne permet que l'accès à l'édition planquée sur un github en cédant tout les droits sauf celui de paternité.
Le pitch est : sherpa du code : voyage au centre de la soute à charbon des technologies de l'information, vous y trouverez de la drogue, du rock'n roll, mais pas de sexe.
Maintenant, je suis officiellement un écrivain, une oeuvre -bonne ou mauvaise- ne commence sa vie qu'à publication et je dois avouer que me décider à publier publiquement a pris plus de temps qu'écrire, ce qui me fait réviser mon jugement sur la véritable barrière à l'expression publique.
Notre population n'a jamais su autant écrire, n'a jamais été autant cultivée, pourtant, la diversité sociale dans l'édition n'a jamais été autant biaisée en faveur de « ceux qui réussissent », générant une boucle d'amplification malsaine que je me devais -pour le fun- de casser par la ruse.
En faisant le projet « faire un livre » sur lequel est hébergé le livre, je pensais avoir fait le gros du boulot en fournissant mes outils afin que d'autres me copient.
Ici, le plus important n'est pas le livre, que convaincre les gens de s'auto-publier afin de foutre un coup de pied dans la fourmilière.
Le message de ce livre n'est pas tant le livre lui même que la démarche d'auto-publication visant à servir d'alternative à l'édition classique et de tenter de faire de la propagande par le fait en montrant que ça marche.
En ce qui me concerne, j'ai coché, rêve d'enfant inclus de devenir écrivain patenté, toutes les cases de la réussite littéraire : je suis enfin publié.
La cerise sur le gateau serait qu'une personne le trouva bien, mais si je suis écrivain raté, je suis raté que voulez vous que je vous dise ? Peut être que le prochain sera mieux ? Il n'y a pas de risques de réussir sans accepter le risque de l'échec, voir du rejet, et je suis okay avec ça.
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