Si on veut on peut, le travail suffit, mais ...

La solution simple à un problème compliqué, c'est de dire de la merde.
Celui qui parle ainsi du travail n'en a pas.
Un travail requiert un atelier avec des outils plus ou moins dispendieux, de l'espace, et des investissements en budget.

Un artisan, à l'opposé d'un passionné, doit savoir faire ses propres outils. Ses outils, sont pour le maçon par exemple : la forge avec laquelle il sait forger des marteaux imparfaits qu'il confie au forgeron pour l'améliorer. Ça diminue les coûts que de savoir de quoi on cause quand on a besoin de quelque chose.

Chaque minot naît avec un capital social corrélé à celui de ses parents. Une forme de malédiction qui tient à nos lois et par les actes des bigots de notre société.

À ce capital social est lié un habitat qui donne la possibilité d'avoir un local permettant d'exercer des techniques. Ex : musique, peinture, menuiserie, mécanique auto, maçonnerie...
C'est plus facile de devenir léonard de vinci quand il te manque pas les 30m² pour entreposer le matos dans le T2 familial de montreuil et 5000€ de budget pour pratiquer.

Et là je ne parle que de consommables.
Quelque chose heurte en moi mon éducation libérale et je repense, la main sur le cœur au chantre du libéralisme : le prolo Tocqueville.

La vraie concurrence libérale consiste à permettre à tous d'avoir accès à un travail, et donc à tous d'avoir accès à des outils pour que s'ensuive une concurrence économique plus féroce où tout le monde s'entretue. J'ai une éducation droitarde, j'aime le sang. Déso, pas déso.

Mon cœur d'apolitique libertarien inspiré des plus grand gourous de la silicon valley a une solution de droitard parfaite.

l'incitation à travailler

Si on veut prouver qu'on est des connards de droitards on crée une niche fiscale auto-artisan.
Une niche fiscale qui permet d'avoir des comptes prélevés à la source avec une autorisation pour vendre les produits de son travail sur son pas de porte attaché à son identité légale.

Vous allez me dire, si on me vend de la bouffe, ou un truc de sécu, ça peut être dangereux.

Ça tombe bien je pensais à une niche pour la couture.

En investissement initial ça requiert pas grand chose et permet des tâches inaccessibles aux machines : la réparation, et facile à auditer à la livraison. L'état a aucun intérêt à ne pas accepter sur ce métier particulier l'absence totale de régulations.
C'est facile d'acquérir une habileté avec moults formations, méthodes, matos pas dispendieux encore courant dans notre société.
J'appellerais ça la niche Causette. Et je dirais : laissez les Causette vivre de coudre des Chaussettes et vous allez être étonné par la suite.

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