La ville utopique est le fondement des inégalités #grandRemplacementSocial

Le pouvoir consiste à pouvoir contrôler un paramètre, un levier qu'autrui ne peut contrôler et prétendre que l'autre le contrôle.

Par exemple, la bourgeoisie est exclusivement représentée en politique à l'exclusion de toute autre classes sociales en majorité absolue nécessaire à changer la constitution légalement.

Et la bourgeoisie prétend que le peuple la contrôle par une élection par majorité.

Alors, désolé, mais non, cette blague à déjà été faite en -500.

Ca se termine par la bourgeoisie qui est propriétaire du foncier, et de la définition des limites des villes qui créent des circonscription arbitraires de votes permettant à une minorité bien située de l'emporter.

Faites des évolutions de diagrammes de voronoi des circonscriptions électorales depuis l'antiquité géographiquement et vous constaterez émerveillés que la densité de richesse prédit le biais favorisé. Les lieux de sédentarité concentrés dans le temps et l'espace.

Le centre des villes.

En terme de territoire c'est dingue : à faire une représentation qui favorise les lieux densément peuplés, la proportion des gens qui vivent hors des villes y est par biais de choix arbitraires sous représentés.

Et avec un gradient de logique urbaine le feaubourg en sandwich.

Dans une ville, le citadin n'étant pas autonome il doit renoncer à l'auto-production et apprendre à dépendre de l'autre. Il renonce souvent à l'auto production par perte d'un conflit passé effet de bord lié à la ville dans laquelle il emménage.

Quand les villes grandissent elles nécessitent une frange de territoire autour où il est impossible vivre sans elle. Qui pratiquait parfois l'auto subistance et n'avaient pas envie de travailler plus pour gagner plus car ils étaient bien tranquilles ainsi.

Mais voilà, la ville se caractérise par le fait qu'en ville son degrés de dépendance à autrui est en médiane largement plus élevé qu'à la campagne.

Et dans les cas les pires, cette dépendance si elle est grave peut entraîner d'être enrolé dans une bande de méchants bandits. Puis il y a aussi des mecs qui sont moins dépendants à autrui qu'à la campagne où un poil de solidarité paranoïaque est nécessaire à la survie : les caïds, les riches, les rois.

C'est plus difficile de régner sur un endroit où tu dépends de l'autre, de ton voisin pour survivre.

Ce dogme de découper selon les villes les circonscriptions électorales vient de Platon qui était un noble (ce qui l'arrangeait bien).

Rappelons nous qu'Athènes avait une large population de réfugiés liés aux guerres qu'Athènes avait elle même causée pour satisfaire son apétit de culture pour soutenir sa croissance insoutenable.

Réfugiés entassés dans les feaubourgs d'Athènes qui n'avaient pas le pouvoir de choisir leur citoyenneté mais subissait pour subsister le système d'exploitation de la main d'oeuvre laborieuse.

Et Platon d'expliquer qu'en tant que bon propriétaire foncier il faut placer le tourisme, les écoles, les stades, lieux de pouvoir, les salles de conférence en centre ville car ça facilite la gestion de la ville pour celui qui la possède. Mais aussi, qu'il faut reléguer dans des circonscriptions sous représentées à la mairie les quartiers où l'on fixe des règles bien perraves. Genre, la prostitution y est permise, on peut venir y foutre le dawa pour s'y encanailler.

Donc, en terme de math, la représentation à hiérarchies sur pondérant les lieux de concentrations géographiques dans la plupart des filtres de pouvoir ont renforcé une inégalité de territoire.

Si tu sur-représentes les citadins, ils vont pas être très compétents sur les problèmes paysans. Qui viennent peut être d'un problème d'extension des villes qui profite à ceux sur-représentés.

Sans invoquer malice, il y a un problème d'un horizon d'observation qui est tout simplement absent.

Ainsi, le découpage électoral indique dans ses centres denses en faveur de qui le pouvoir est biaisé.

Toi, le mec qui habite en centre ville et qui crèche à moins que le loyer médian au m2.

Le riche peut CHOISIR son lieu d'habitation.

Le pauvre le subit. Selon la loi d'un marché où le propriétaire du centre ville contrôle l'offre.

Alors comme Platon il y a des débats sur le bons et le mauvais migrant à savoir si l'étranger est barbare ou pas.

Il y a 2 bons barbares. Le riche sympa, artiste ou scientifique : pour lui on fait un truc touristique en centre ville.

Puis il y a le pauvres.

On a les notres, ils sont chiants ils demandent à être payés plus pour payer les loyers qu'on leur demande.

Nous les paysans ils louent nos terre. On se dit paysan mais en fait on fait travailler les autres.

Donc parfois, on a envie d'avoir des locataires moins chiant pour prendre leur taffe, et de préférences qui peuvent pas les saquer pour éviter qu'ils tentent de péter la gueule des proprios.

Pour moi Platon évoque clairement le grand remplacement social et urbain pour établir le contrôle du puissant sur la ville en utilisant la différence culturelle comme outil de discorde sociale.

Le grand remplacement des fachos n'est pas une hallucination, c'est exactement ce que les penseurs qu'ils citent ont pratiqué et que leur dynasties familiales pratiquent.

C'est juste que c'est pas EUX qui sont remplacés, mais eux qui sont les artisans du remplacements culturel à visée SOCIALE de contrôle des villes.

La ville comme lieu de pouvoir absolue au service d'une minorité possédante d'un foncier arbitraire est d'autant inégalitaire qu'elle est plus dense et étendue. La ville impose un stress dans un rayon de sa population, et la ville par exemple ADORE le sédentaire.

Le sédentaire est plus compatible avec une densité urbaine élevée qu'un mode de vie actif et extensif.

La violence de la sédentarité subie par les populations est bien le développement des logiques de métropoles, car bizarrement les zones les plus touchées sont celles de concentrations urbaines de périphéries.

De manière amusante les populations les plus sédentarisées sont celles qui ont la plus faible sédentarité chronologique.

Le propriétaire terrien à un faible taux de mutation de sa résidence principale et c'est choisi. Le pauvre dans l'équation de la ville, quand il peut plus payer son loyer on l'expulse et il se démerde.

Je rappelle que le mec à la rue dans notre système électif c'est dur pour lui de voter donc : il est encore moins représenté.

Comme pour le nomade.

Ou le travailleur saisonnier...

Tout un flux de la population qui traverse le territoire subit et agit sur le territoire où il réside versatilement qui est géographiquement et sociolgiquement envoyé vers /dev/null.

Rendu incapable d'influencer des décisions qui les impacte et les rendent vulnérables. Vulnérabilités exploitées pour soit obtenir du labeur pas cher ou des choses que le confort moral des gens réprouvent spontanément par contrainte.

Il est ironique que le chantre de la culture de l'ancrage territoriale soit en moyenne celui qui au cours de sa vie aura le plus voyagé, étudié à l'étranger muté de résidence principales par plaisir ou pour le travail avec tout le confort soit le même qui pointe du doigt le nouvel arrivant suspect d'être plus touriste qui profite des aides que citoyens sincères.

La ville construite avec son alliée le pouvoir électif par majorité qui peut décider de ses propres limites géographiques est une base stable pour créer un noyau de pouvoir.

Le centre de pouvoir de la République sera toujours pointé, comme un boussole vers les centres villes huppés (d'aujourd'hui et en devenir) car la ville est une utopie URBAINE où tout les territoires autour sont asservis par sa règle sans contestations possibles. C'est un aménagement du pouvoir favorisant systématiquement territorialement les propriétaires des terrains quelque soient leurs opinions politiques, leurs sexes, leurs religions, leurs croyances leurs histoires.

C'est un sim city où tu gagneras toujours à étendre la ville et favoriser les "bons" propriétaires et les "bons" locataires. La politique n'a au final que deux sujets : les gentils futurs proprio que l'on va favoriser en centre ville, et les communautés précaires que l'on va virer comme des malpropres celles qu'on va leurrer à venir se faire exploiter. Tu ouvres et fermes des robinets démographiques en regardant des jauges correspondant à tes intérêts de citadins sur l'accès aux soins basé sur l'exploitation de médecins étrangers et les déserts de santé ruraux.

Et la capacité des migrants précaires est asymmétriquement longue à gagner ou courte à perdre le droit de vote comparée aux riches expatriés.

L'influence des migrants supputative est arbitrairement établie par consensus dans la géographie du système de représentation par un cartel de propriétaires multi culturel, multi lingues, multi ethniques qui papotent dans leur ghetto.

On a de fait mathématiquement choisit un système qui favorise l'émergence darwinienne d'une mafia du crime internationalisée basée avec comme monnaie de base la propriété terrienne héréditaire des centres villes urbains denses.

Vous remarquerez comment l'immobilier et le BTP sont tant au coeur des scandales de corruption politique que des mécanismes financiers de blanchiment d'argent sale.

Le crime organisé est l'herbe qui pousse dans le terreau fertile des villes et qui habite exactement dans son centre.

Même si le citadin du centre tentait de se réformer il ne pourrait pas car il est aspiré par la gravité causale du système qui fait que la disparition de la ville l'envoit en camps de réfugiés à la merci de son voisin direct qui pourrait le traiter comme lui même traite les miséreux et qui est le modèle qu'il imposeà ses territoires dépendants.

La République est construite dans son ancrage géographique et sa sur-représentation des centres de villes bourgeoise et bohème pour ignorer de sa visions ceux qui sont poussés hors de villes par les conséquences de compétitions d'autres villes éloignées à vouloir accéder à des ressources sur leurs territoires. Le commanditaire du pollueur ne paie jamais.

De part les avantages disproportionnés que la République donne en avantage à des stratégies d'expansion et maîtrise de zones denses elle génère des perturbations socio démographiques violentes sur les territoires qui en retour nécessitent de tout bétonner (donc un montant de ressources folles).

L'accroissement du poids de la représentation urbaine sédentaire héréditaire dans les mécanismes de pouvoir est quand même vachement couplés avec les guerres, les accroissements de l'industrialisation pour satisfaire ses expansions territoriales (infra d'eau, gaz, tansport...) qui condamne par nature notre système représentatif.

Le système de représentation politique génère une solution stable et convergente qui donne le plus de pouvoir à ceux qui profitent d'un monde basée la maximisation d'un malheur qu'ils peuvent générer sans en subir les conséquences. C'est littérallement mettre un gros panneau pour inviter à le faire. Si tu le fais : c'est banco. La ville permet de créer une concentration de pouvoir entre les mains de gens qui pensent qu'à leurs gueules et ont d'autant plus de pouvoirs qu'ils exploitent les flux migratoires sur les micro-territoires qu'ils contrôlent.

Une boucle d'amplification pareille qui ne nécessite pour établir son existence aucun préjugé sur la finalité et les biais de son créateur qui est un bug.

Le biais dans un système de sélection n'est pas le mécanisme de sélection explicite sur une population totale, mais de la population soustraite par dessin arbitraire des cartes et d'avoir une chance d'obtenir une représentation.

La victoire se décide en politique non en faisant une campagne publique, mais en amont en négociant changeant des articles de loi obscurs de découpage des frontières des territoires ou de réformes dans les représentations.

Ce n'est pas l'habitant du territoire qui influence le résultat politique par son vote, mais le législateur qui habilement change les critères de découpages électoraux changeant les majorités relatives.

Les luttes politiques deviennent alors réduites à des effets de bords de lutte égoïstes de propriétaires terriens se faisant la compétition les uns avec les autres.

C'est pour ça que le mot politique signifiant littérallement comment diriger la ville efficacement il faudrait l'oublier.

Je ne suis pas un néo-rural, je suis un citadin de centre ville qui ignore tout des autres territoires. Je vais pas me ridiculiser à les évoquer.

Je ne sais pas quel mot conviendrait à ça : a-politique ?

L'a-politisme serait l'idée qu'il faut trouver un système d'organisation/représentation aussi simple que la notion de territoire qui cause à tout le monde qui évite de tendre naturellement à générer des métropoles qui explosent. Un constat qu'un système qui favorise les grosses métropoles à grossir par biais de construction n'est pas une solution tenables aux problèmes actuels, mais plutôt la cause du problème qu'il serait souhaitable de ne pas favoriser.

Un modèle d'organisation où la ville hyper sédentaire qui nécessite une machine à exploiter son prochain basée sur la propriété héréditaire des terres ne serait plus glorifiée comme SEULE solution possible par incitation pour le futur. C'est quasiment de la planification optimale d'une apocalypse.

Alors, j'ai une limite à ce que j'observe sur ce qui ne va pas dans ce système, je suis incapable de conceptualiser un système meilleur. Moi on me demanderait je proposerais d'être ouvert à l'expérimentation de territoires autonomes établis par consentement explicite des adultes sous conditions de traitement digne des enfants.

La seule chose que j'attends d'un système qui "marche", c'est de le voir réagir vers la correction de ses défauts. Et bien que nos élites disent que notre système s'améliore et est le meilleur, plus il s'étend et se systématise plus il dégrade la condition de vie de la majorité et se dégrade lui même. Comme une pieuvre impérialiste qui a trop étendue sa logistique dans son besoin de conquête et se retrouve empêtrés par les réfugiés issus des conséquences de ses guerres de conquêtes...

Evolution par glop qui maintenant frappe l'alimentation contrainte des précaires loiiin des centres villes qui sont les premiers impactés.

L'Histoire se répète les gars, ça fait des millénaires que l'on pense le progrès en dessinant des villes du futurs plus puissantes et glorieuses et que l'on se retrouve avec étrangement des villes plus puissantes et glorieuses.

On a construit notre pouvoir politique en enkystant si profondément il y a si longtemps le pouvoir absolu du centre de la ville de propriétaire en haut de la pyramide du pouvoir qu'on ne le voit plus.

On a construit les palais, les tribunes, les écoles, les temples, les merveilles, les journaux révolutionaires et laboratoires dans son centre.

On l'appelle le bourgeois du coin, mais rien n'empêche le proprio du centre de la ville ou son locataire votant d'un village de Corrèze d'avoir un chateau dans le Sussex.

On ne voit plus le budget fleur et tourisme fait pour le plaisir des yeux du citadin étranger que l'on favorise sur l'accès aux équipements de vie des précaires locaux.

La ville est un lieu d'inégalité. La politique le système qui amplifie son existence et qui est obsédée par trier les bons et mauvais citoyens barbares méritants et locaux bons à jeter.

La ville est une turbine à exploiter le précaire en organisant ses flux et en collaborant avec les autres villes.

La politique est une idéologie visant à la justification de la primauté du centre ville sur le reste des territoires qui efface par sa construction la possibilité pour elle de pouvoir de se remettre en question.

Ce ne sera pas en brûlant les palais des puissants que l'on changera le monde, mais en fermant pacifiquement et mécaniquement les mairies des centres villes. En changeant le barycentre de la sur-représentation du pouvoir systémique non d'un point à HAUTE densité de population, mais à densité genre médiane de manière à garantir un équilibre géographique par construction de la diversité des points de vue sur l'impact du pouvoir sur un territoire ? L'impact serait immédiat : il faudrait rétablir les infras de manière à ré-équilibrer les accès au pouvoir de plus de monde.

Ensuite, c'est juste qu'un changement de traît sur des cartes.

Genre t'as 3 centres actuels sur une carte de population, et bien maintenant ils deviennent les arêtes et tu prends le centre du territoire ainsi défini comme nouveau centre "théorique".

Les centres deviennent les périphéries. Normalement, si les frontières sont mises à jour souvent, la solution idéale de découpage garanti une convergence vers une diminution des inégalités territoriales ET en conséquences sociales.

La seule solution générale absurde pour éviter un bain de sang dû aux conflits qui montent consiste à injecter une modification qui fait converger le système politique d'autant plus fortement vers une société apaisée qu'il a été construit sur une mécanique inégalitaire. Une solution particulière consiste à garder le système politique mais changer les cartes territoriales politiques avec un diagramme de Voronoï basé sur les centres de populations actuels.

Genre, l'élysée serait déménagé à la salle des fêtes d'un ancien village minier en creuse ou peut être en banlieue d'une ville moyenne frontalière Je peux garantir en me reposant une mécanique inégalitaire de construction du territoire en introduisant un changement arbitraire sur le choix des définitions des territoires politiques le faire converger vers un état de moindre inégalité en l'utilisant lui même.

Est ce que remettre en cause la ville c'est vouloir devenir comme le bourgeois bohème, le voyageur qui peut s'émerveiller du monde en toute paix ?

Oui, qui a décidé que la loi Naturelle sociale était sédentaire et non migratoire ? C'est quand même marrant que les xénophobes soient les plus souvent en position d'être le portrait craché de l'étranger qu'ils désignent à la vindicte populaire.

Le bourgeois lui même passe son temps à expliquer à tout le monde que SES voyages forment ta culture.

Et bien, ça tombe bien, c'est con d'enferrer dans des villes surchauffées en été des ouvriers et leurs famille dont la production saisonnière est souvent au plus bas quand la campagne manque de bras.

Bref, suis a-politique : pour une société conçue pour dégonfler l'excès de pouvoir donné jusqu'à présent aux proprios des centres villes sur les habitants et leurs voisins dès les niveaux les plus bas.

La ville est un aménagement de l'espace dont la seule résultante stable est l'exploitation contrainte d'une partie instable de la population au bénéfice d'une minorité stable qui profite d'une système le sur-représentant. Le territoire aura toujours besoin de centres logistiques, d'école, de hâvres, de ports, de rencontres mais il n'y aucune nécessité de soumettre les territoires prioritairement au exigeance du centre de la ville petite ou grande ...

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