Mais passons.
Depuis le gouvernement de Vichy sont ré-apparus 2 mots pour définir un mal:
Attentat est une action destinée à nuire aux biens ou à la vie d'autrui. On parle généralement d'attentat dans un contexte politique, voire terroriste.
Terrorisme système de gouvernance politique basée sur la peur.
Pour les anglophones le mot attentat s'écrivait Attemptat : tentative.
Comment ce mot a-t'il glissé?
Racine, Corneille pour faire plaisir au Roy et à sa cour d’illettrés adoraient utiliser des vieux mots de français à la mode pompier. Comme des peintres du mouvement pompiers ils aimaient décrire les sentiments avec puissance. Nul mots de plus de 3 syllabes étrangers aux peuples ne leur échappait.
Mot tordus par des idiots, ils devinrent foutus.
Le terrorisme lui est souvent mis en synonyme par nos académiciens (descendants d'une institution crée par les Roys de France) du Régime de la Terreur pendant la Révolution.
L'excuse pour torturer les résistants quand ils commettaient des actes étaient que leurs crimes dépassaient le droit commun, c'était au delà du crime, et Vichy introduisit le mot terrorisme.
Un mot utile pour qualifier un acte comme échappant de fait à toute justice, voire même aux conventions de Genève sur les prisonniers de guerre.
La partie amusante (pour une version tordue d'amusant) est que l'on peut remplacer dans cette affiche dont le contexte est le réseau Manouchian (cf l'affiche rouge) le mot juif par islamisme, ou tout autre mot.
Il me semble troublant que nos gouvernants utilisent des mots usés à la corde popularisés par le régime de Vichy, sans quasiment changer une virgule.
Cette affiche résume les articles de presse que l'on a suite aux crimes de masses commis en France.
- on cherche toujours à rendre le criminel étranger
- on mets toujours en exergue sont statuts social défavorisé
- on recherche toujours une inspiration étrangère et une manipulation par une puissance occulte
- on recherche systématiquement un passif judiciaire, allant même jusqu'à puiser dans les fiches S dont l'abus de signalement leur donne le statut de preuve forgée
- on recherche une idéologie «anti valeurs de la République»
- On justifie les immixtions françaises dans des pays étrangers.
Sans vouloir faire mon pisse froid suite à l'attentat de Nice, je dis juste que les mots, et la lumière de l'intelligence sont plus que jamais nécessaire quand l'obscurité prévaut. Et que plus que jamais il faut oser savoir (Nicolais Copernicus).
Maintenant tordons le cou à quelques vilaines choses:
Comment on a construit la menace islamiste
Si quand je faisais mon service militaire en 1997 nos gradés entamaient déjà la prédiction auto-réalisatrice (post guerre d'Algérie) de la menace Maghrébine, nous sortions d'une décade de torpillage politique par le PS de la marche pour l'égalité des beurs. La volonté d'accéder à être des français normaux ... laïcs.
Les partis politiques ont sabordé systématiquement cet effort d'un mouvement spontané en voulant trouvant des beurs à qui parler.
Et comme des beurs citoyens lambda faisaient peurs, nos institutions on ne sait pourquoi, peut être sous la pression stupide de politique religieux ont préféré se tourner vers les institutions religieuses.
Les religieux avaient pour avantages de ne pas être les enfants sauvages des cités, mais des gars bien avec qui on pouvait parler.
Bientôt les grands frères furent même plus ou moins intégrés dans les mécanismes (en tout cas dans ma banlieue) de réinsertion des jeunes délinquants.
C'est un peu comme si après une éruption de mouvement civique d'une jeunesse d'origine française qui écoutait les béruriers noirs on avait trouvé plus confortable de parler avec les curés.
Ensuite, la France est un des plus gros marchands d'armes dont le marché est traditionnellement le moyen orient et l'Afrique.
Rendez-vous avec Mr X (émission sur France Inter) évoque notamment comment les attentats du Liban et de Paris dans les années 90 avaient pour origine le non respect d'un contrat de fourniture d'une centrale nucléaire à l'Iran.
Les mails de Clinton (ClintonLeaks) ont des passages éloquents cités par un confrère de la DGSE: la France intervient en Lybie, en Algérie dans le sens de ses intérêts. La France fait même volontairement chier sur le Sahara Occidental réserve de 3 ressources importantes : 70% des réserves de phosphates nécessaires à l'agriculture industrielles, une quantité substantielle d'Uranium, et du sable de qualité pour la construction (qui se raréfie).
La France vend des armes à des pays africains pour lutter contre les contrebandiers (tabac, humain (dont immigration), ...).
Ces contrebandiers se sont unis au Maghreb dans une coopérative du crime initialement de droit commun. Puis quand les fonds d'Al Qaeda sont arrivés, ils ont totalement virés leur cutille.
Al Qaeda/El Al basent leurs techniques de «terrorismes» sur des techniques modernes de marketing: ils n'hésitent pas à donner de vagues indications de mode opératoire et à clamer qu'ils sont les responsables. Du marketing viral basé sur des réseaux sociaux. Derrière ces groupes -comme la mafia italienne ou russe- structure des réseaux très lucratifs de crime organisés de droit commun basés sur une pseudo appartenance à un mouvement de pensée.
Il est clair que le but recherché est d'impressionner les foules et de faire peur, tout en couvrant l'enrichissement de certains.
Mais regardez le Califat, son premier objectif est juste l'enrichissement personnel d'une minorité. En-ceci le Califat qui pille des ressources minières est-il différent de certaines compagnie officielle qui œuvre en Papouasie Nouvelle Guinée ?
L'Europe n'est-elle pas elle même embourbée dans l'aide évidente à des groupes financiers comme Goldman Sachs, BNP Paribas, HSBC ont profité résultant dans l'enrichissement personnel d'une minorité ?
Et qu'en est-il du «beur» athée qui comme un Sicilien ou un russe dénonce la main-mise de ces organisations? Il est rejeté de la communauté.
Ma conclusion est que la seule chose qui protégerait contre le terrorisme dont les premières victimes sont avant tous les immigrés des régions considérées comme le réservoir de terrorisme serait de rétablir le lien... sans passer par des institutions religieuses.
Une nouvelle marche des beurs, peut être même une marche «black blanc beur» sans signes religieux mais un mot d'ordre clair d'égalité de traitement des citoyens, l'abolition du contrôle au faciés, le retrait des caméras de sécurité, la dissolution des polices municipales et de dénonciation de la non représentativité des institutions serait la bonne idée.
Pourquoi s'en prendre aux caméras, aux polices municipales voire aux lumière dans la ville?
Elle ne diminuent pas le crime, elles le déplacent. Et les populations stigmatisées sont celles qui sont le plus soumises aux crimes.
La politique sécuritaire de la France depuis 20 ans est un échec.
Vigipirate rouge (niveau maximal) est en oeuvre depuis 20 ans. Les cornichons sont utilisés comme des épouvantails à crime dans les bourgs, mais aucun ne sont présents dans les faubourgs, et pour l'instant ils n'ont évité aucun attentats.
Le contrôle au faciès est basé sur l'idée que les délinquants sont cons. Mais ils le sont pas. Les fils à papa des écoles privées au look BCBG sont depuis
longtemps recrutés en tant que transporteur, et une fille agressée a plus de chance d'être protégée dans un lieu publique quand on tente de saisir sa marchandise ou son pognon.
Des attentats du Bataclan, malgré les 1500+ caméras dans Paris les enquêteurs sont toujours à la peine pour assurer qu'il n'y avait bien que 3 criminels.
La destruction de la Protection Judiciaire de la Jeunesse (notamment à Cergy Pontoise dans la fédération où et quand Valls a fait ses armes en politique) par les socialistes a probablement entraîné la radicalisation de certains jeunes délinquants.
L'investissement dans l'intelligence électronique au moyen de marché passés par copinage à des boîtes notamment incompétentes (Thalès, sogeti ...) résulte dans un fatras de moyens perdus qui génèrent moults faux positifs et négatifs. Le renseignement humain qui faisait la force de la France a été décapité par la gauche et la droite sans discernement. Il n'était peut être pas meilleur, mais au moins, il était moins coûteux.
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