Psycodélisme : coder sous l'emprise de douleurs et de drogues

psycho.book.html

Psycodélisme

J’ai passé 2 mois avec l’équivalent d’une sciatique de l’épaule à coder car les tunnels de concentrations me faisaient oublier la douleur, sous opiums et autres drogues.

Et bien, j’ai 2 nouvelles pour vous, après 4h d’interruption de la douleur sur cette période, enfin, j’ai découvert un truc magique du cerveau humain : il oublie toute la douleur passée à une vitesse fulgurante.

J’ai donc une éclaircie temporaire pour apporter une lumière positive sur cette expérience ; le PSYCODÉLISME. J’en suis au point où je crois qu’il faudrait faire des séminaires à la fistinière sous l’emprise de Peyotl pour améliorer le code mondial.

Coder sous douleurs et drogues te fait aller à une solution en mode pitbull. Et en mode pitbull pour avoir ton endorphine faut que tu vois vite que ÇA marche.

Une course entre plusieurs lâchés de neuromédiateurs pour garder sa santé mentale en surfant sur des mécanismes dérivés de rémunération du plaisir.

C’est BRUTAL (pour le code et le codeur).

Mais, quand on a 4h de répit, on se retourne, on regarde le code, et on se dit : hey ! C’est pas si pire, on dirait que l’on a un truc qui marche pour moi.

Quelque part, en tant que dév libre sans succès, et donc à l’estime de lui même basse en retour :), je me dois de satisfaire 100% de mes utilisateurs connus. Et pour mes logiciels, j’en connais qu’un seul : moi.

Coder dans ses conditions, c’est brutaliser tout, même la distinction entre utilisateur et codeur qui fusionne par manque de temps à objectiviser le code (le rendre utilisable par tous). C’est le code le plus fucking égoïste et jouissif que j’ai fais de ma vie parce que Chez Moi Ça Marche.

J’ai un outil maintenant, taillé sur mesure pour écrire des livres avec une sortie qualité latex en m’épargnant latex avec du markdown, et c’est finalement tout ce que je désirais achever un jour en devenant codeur : être capable de faire moi même mes propres outils.

Je m’émancipe vraiment en tant qu’ouvrier car j’ai la maîtrise de la production.

Le psycodélisme empêche de faire appel à trop de framework par diminution des capacités mentales. C’est comme un tunnel de vision quand tu manques d’oxygène sur un ring.

Donc, on a pas le choix, on fait avec moins de dépendances. Et c’est cool.

Donc voilà les amis, je vous donne des nouvelles, et j’en profite pour dire que je suis devenu un vrai codeur libre dans toute la noblesse du terme :D et que je pensais ouvrir au canada un cabinet de coaching en code par la prise de psychotropes. #PsycoDélisme

Bien à vous

PS ouais, je suis encore sous psychotropes et dans l’inertie de l’arrêt du délire avec une petite fenêtre d’introspection sur les 2 derniers mois avant que le cerveau termine le full reset de douleur, qu’il aurait été dommage de ne pas partager vu comment c’est nawak

No comments: