Just figure out: you climb the Everest aren't you the king of the world ?
Well, I guess YOU are not a sherpa, but the guy having the money to pay locals a tiny itsy teeny weenie bit of your pocket money to carry the load of your exploit without oxygen.
C'est marrant en fait, la vraie "full stack" elle est pas vraiment d'écrire une fonction qui traverse les couches pour aller de l'assembleur au cloud (en passant par le nain ternet), mais de la fonction à une méthode partageable.
Ce que l'on peut partager est un module (C, python, Perl, nodejs...), un msi, un exe, un .bin, un paquet debian, un port freebsd, une image docker, un web service ...
Peu importe le métier, nous les "packageurs" ou "intégrateur" sommes les sherpas de l'informatique : on fait le dur du travail, sans reconnaissance, salaire, mérite et en se faisant chier dessus. En entreprise, sur le web, notre travail est considéré comme une commodité qui ne mérite pas le même salaire que les ninja, rock star ....
Si le packaging (empaquetage ?) logiciel ressemble à mettre un gateau dans un carton et lui coller un ruban, c'est actuellement le boulot le plus essentiel : celui de maquiller un âne pour le faire passer par l'art des rituels de production en ferrari.
Le code est imbitable ? Le sherpa porte la chage de documenter ce qui ne l'est pas.
Les entrées ne sont pas définies ? Le sherpa fait la job du chef de projet et du ninja à définir les types des entrées.
Le code est explosif ? Le sherpa doit penser à écrire les tests manquants.
Le code ne peut pas survivre 2 secondres sans mourir ? Le sherpa doit dégainer strace, tracedump, remplir des tickets jira, les résoudres, les mettre dans un changelog (journal de changement?), annoncer la nouvelle version, mettre en place l'intégration continue (pour les devops), résoudre les problèmes sécu que l'équipe sécurité DSI crée et se faire taper dessus car on avait pas vu le bug de ceux dont on fait le boulot.
Pour un codeur cité dans les journaux, nous sommes des milliers de sherpas.
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