Les armes c'est comme les imprimantes : un marché où l'idiot regarde l'arme, le sage regarde la logistique.
Napoléon l'avait bien compris en standardisant l'affût et donc les munitions des canons (et des fusils), il réalisa une simplification de la logistique, et une rationnalisation des coûts concurentielle. La guerre continue tant que l'on peut nourrir de la munition (et de nos jours du carburant) aux armements. Dans la durée de vie d'une arme qui fait son office, il y a plus d'argent qui doit être assigner à la munition. Une arme, c'est comme une imprimante.
En ceci l'OTAN en tant que normalisateur des munitions souvent protégées par des droits de la propriété intellectuelle permet non seulement d'oligopoliser le marché autour d'acteurs choisis, mais aussi d'éradiquer la concurrence au porte monnaie s'il le faut.
Cela permet aussi de normaliser le marché autour de machines pas forcément mieux disantes en rapport letalité prix, mais aussi de décider de la moralité des armes. Un IED (bombe bricolée) ou un cocktail molotov sont en terme de létalité au rapport du prix un truc que si tout les citoyens savait bricoler en mode insurectionnel rendrait l'idée d'occuper un pays peu engageante. Mais, les armes bricolées « d'un certain domaines publiques » sont aussi celles dont l'usage est qualifié de terroriste.
Un missile safran qui atomise une école, c'est éthique et morale, un poing dans la gueule, c'est le début de la barbarie.
Quand j'étais en Première, en chimie on faisait la mono-nitration du toluène en Travaux Pratiques de laboratoire. La réaction qui amène au TNT (Tri Nitro Toluène). C'est vous dire si il faut être savant pour faire des explosifs.
On apprenait à souder, à utiliser des voltmètres ... lire des diagrammes électroniques ...
Regardez comment à travers le monde les armées sur le modèle occidental en chie contre « des armées irrégulières » qui reviennent aux bases (faire leur poudre explosive, leurs armes bricolée) avec une fraction du budget d'une armée « moderne à la pointe du progrès » et concentrer les combats en zone urbaine (où se trouvent les noeuds logistique et économique) des territoires en conflit et vous pouvez douter de l'apport réel d'armes fort dispandieuse faites pour des conflits gentiment symmétrisés par le choix des munitions (qui contraignent les types d'armements).
Oui la poudre B inventée en france c'est dangereux à manipuler, et c'est 100x mois explosifs que des vrais explosifs modernes qui coûtent infiniment plus cher. La standardisation des munitions c'est un peu comme la propriété intellectuelle des cartouches d'encre : on force le client à acheter des munitions chères au nom de la sécurité des soldats créant un monopole de fait sur la guerre par les plus riches seuls à pouvoir se battre.
Évidemment, l'asservissement électronique devenant omniprésent pour réduire les coûts (et maîtriser qui peut produire des armes à pas cher (comme des drone)) il n'y a pas de surprises à ce que les tensions Chine-USA s'acroissent autour de la microélectronique. Un réveil à aiguille qui déclenche une mise à feu c'est gentiment romantique et aléatoire.
Mais, quand des jouets (pour riches) deviennent militarisables pour une fraction du coût d'achat et d'opération d'un missile air sol genre ... un drone kamikaze, les vendeurs de missiles à X millions d'€ pièces tirent la tronche. Les vendeurs d'armes dominant. C'ést à dire : la majorité du G20.
L'OTAN au final, c'est un peu la bureaucratie standadisatrice de la défence qui défend la rentabilité du marché de la guerre et la position dominante des vendeurs d'armes établis. Comme Napoléon l'avait compris quand il a standardisé les munitions.
Té, je vais de ce pas m'émerveiller devant les dernières imprimantes à jet de sang en démonstration produit sur le dernier théâtre de conflit à la mode au point d'oublier le sort des civiles soumis aux arbitraires des économies de guerres et des munitions qui tombent... pendant que les oligarques de tout les pays fraternisent autour d'un verre à Genêve.
Sherpa du code
Just figure out: you climb the Everest aren't you the king of the world ?
Well, I guess YOU are not a sherpa, but the guy having the money to pay locals a tiny itsy teeny weenie bit of your pocket money to carry the load of your exploit without oxygen.
C'est marrant en fait, la vraie "full stack" elle est pas vraiment d'écrire une fonction qui traverse les couches pour aller de l'assembleur au cloud (en passant par le nain ternet), mais de la fonction à une méthode partageable.
Ce que l'on peut partager est un module (C, python, Perl, nodejs...), un msi, un exe, un .bin, un paquet debian, un port freebsd, une image docker, un web service ...
Peu importe le métier, nous les "packageurs" ou "intégrateur" sommes les sherpas de l'informatique : on fait le dur du travail, sans reconnaissance, salaire, mérite et en se faisant chier dessus. En entreprise, sur le web, notre travail est considéré comme une commodité qui ne mérite pas le même salaire que les ninja, rock star ....
Si le packaging (empaquetage ?) logiciel ressemble à mettre un gateau dans un carton et lui coller un ruban, c'est actuellement le boulot le plus essentiel : celui de maquiller un âne pour le faire passer par l'art des rituels de production en ferrari.
Le code est imbitable ? Le sherpa porte la chage de documenter ce qui ne l'est pas.
Les entrées ne sont pas définies ? Le sherpa fait la job du chef de projet et du ninja à définir les types des entrées.
Le code est explosif ? Le sherpa doit penser à écrire les tests manquants.
Le code ne peut pas survivre 2 secondres sans mourir ? Le sherpa doit dégainer strace, tracedump, remplir des tickets jira, les résoudres, les mettre dans un changelog (journal de changement?), annoncer la nouvelle version, mettre en place l'intégration continue (pour les devops), résoudre les problèmes sécu que l'équipe sécurité DSI crée et se faire taper dessus car on avait pas vu le bug de ceux dont on fait le boulot.
Pour un codeur cité dans les journaux, nous sommes des milliers de sherpas.
Well, I guess YOU are not a sherpa, but the guy having the money to pay locals a tiny itsy teeny weenie bit of your pocket money to carry the load of your exploit without oxygen.
C'est marrant en fait, la vraie "full stack" elle est pas vraiment d'écrire une fonction qui traverse les couches pour aller de l'assembleur au cloud (en passant par le nain ternet), mais de la fonction à une méthode partageable.
Ce que l'on peut partager est un module (C, python, Perl, nodejs...), un msi, un exe, un .bin, un paquet debian, un port freebsd, une image docker, un web service ...
Peu importe le métier, nous les "packageurs" ou "intégrateur" sommes les sherpas de l'informatique : on fait le dur du travail, sans reconnaissance, salaire, mérite et en se faisant chier dessus. En entreprise, sur le web, notre travail est considéré comme une commodité qui ne mérite pas le même salaire que les ninja, rock star ....
Si le packaging (empaquetage ?) logiciel ressemble à mettre un gateau dans un carton et lui coller un ruban, c'est actuellement le boulot le plus essentiel : celui de maquiller un âne pour le faire passer par l'art des rituels de production en ferrari.
Le code est imbitable ? Le sherpa porte la chage de documenter ce qui ne l'est pas.
Les entrées ne sont pas définies ? Le sherpa fait la job du chef de projet et du ninja à définir les types des entrées.
Le code est explosif ? Le sherpa doit penser à écrire les tests manquants.
Le code ne peut pas survivre 2 secondres sans mourir ? Le sherpa doit dégainer strace, tracedump, remplir des tickets jira, les résoudres, les mettre dans un changelog (journal de changement?), annoncer la nouvelle version, mettre en place l'intégration continue (pour les devops), résoudre les problèmes sécu que l'équipe sécurité DSI crée et se faire taper dessus car on avait pas vu le bug de ceux dont on fait le boulot.
Pour un codeur cité dans les journaux, nous sommes des milliers de sherpas.
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